Kiosque Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Kiosque. Here they are! All 6 of them:

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one cup of it took the place of the evening papers, of all the old evenings in cafĂ©s, of all chestnut trees that would be in bloom now in this month, of the great slow horses of the outer boulevards, of book shops, of kiosques, and of galleries, of the Parc Montsouris, of the Stade Buffalo, and of the Butte Chaumont, of the Guaranty Trust Company and the Ile de la CitĂ©, of Foyot’s old hotel, and of being able to read and relax in the evening; of all the things he had enjoyed and forgotten and that came back to him when he tasted that opaque, bitter, tongue-numbing, brain-warming, stomach-warming, idea-changing liquid alchemy.
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Ernest Hemingway (For Whom the Bell Tolls)
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Eh bien, ce n'est pas si terrible de sortir seule dans Paris. J'ai rapporté de ma petite course à pied des observations trÚs intéressantes : [...] 3° on se fait remarquer quand on stationne seule devant les kiosques à journaux ; 4° on se fait également remarquer quand on ne se laisse pas manquer de respect sur le trottoir.
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Colette Gauthier-Villars (Claudine in Paris)
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Et dans mon kiosque d'aiguilles qui procure une illusion de chaleur, je regarde le puits noir du lac. La masse de glace m'apparait comme un creuset cauchemardesque. Je perçois la force Ă  l'oeuvre sous ce couvercle. Dans le caveau, un univers grouille de bĂȘtes qui broient, dĂ©vorent et sectionnent. Dans les profondeurs, des Ă©ponges balancent lentement leurs branches. Des coquillages enroulent leurs spires, battant la mesure du temps et crĂ©ent des bijoux de nacre en forme de constellation. Des silures monstrueux rĂŽdent dans les vasiĂšres. Des poissons carnassiers migrent vers la surface pour le festin nocturne et les holocaustes de crustacĂ©s. Des bancs d'ombles tracent leurs chorĂ©graphies benthiques. Des bactĂ©ries barattent les scories, les digĂšrent, purifient l'eau. Ce morne malaxage s'opĂšre en silence, sous le miroir oĂč les Ă©toiles n'ont mĂȘme pas la force de se reflĂ©ter.
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Sylvain Tesson (Dans les forĂȘts de SibĂ©rie)
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Elle entendait la voix rude du contrĂŽleur appeler les numĂ©ros, puis les tintements du compteur lui arrivaient en sonneries cristallines. Elle s'arrĂȘta aux annonces d'un kiosque, crĂ»ment coloriĂ©es comme les images d'Épinal; il y avait, sur un carreau, dans un cadre jaune et vert, une tĂȘte de diable ricanant, les cheveux hĂ©rissĂ©s, rĂ©clame d'un chapelier qu'elle ne comprit pas. De cinq minutes en cinq minutes, l'omnibus des Batignolles passait, avec ses lanternes rouges et sa caisse jaune, tournant le coin de la rue Le Peletier
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Émile Zola (La curĂ©e (French Edition))
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La tante, le prĂȘtre, le retraitĂ©, la fleuriste, la femme du kiosque, ils en avaient fini, sans doute, avec l'esprit de conquĂȘte, avec l'amour. Ils Ă©taient vĂȘtus, parce qu'il le faut bien, de vĂȘtements qui semblaient n'avoir jamais commencĂ©. Le matin, sans les regarder, ils se les passaient sur le corps, lequel Ă©tait aussi un vĂȘtement. Lui non plus, sans doute, ils ne le regardaient jamais Ils se gonflaient, jaunissaient, gĂ©missaient, devenaient bleus, ça et lĂ , sans arrĂȘt, comme les contrebasses de l'orchestre s'accordent, avant la maladie et la mort mais, pour l'instant, ils pouvaient encore servir, ils mangeaient, ils parlaient, ils suintaient, ils disaient merci. Tante, matelassiĂšre, fleuriste, la femme du kiosque, le prĂȘtre, le retraitĂ©, ils avaient l'air de se divertir d'ĂȘtre ficelĂ©s dans les pantalons, les jupons, les artĂšres, la peau, la vessie, les souliers. Ce qu'ils disaient avait une splendeur suprĂȘme et dĂ©sintĂ©ressĂ©e.
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Jacques Audiberti (Le maĂźtre de Milan)
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Basque aussi, mais de l'autre cÎté de la frontiére, Biarritz n'était à l'époque de Victor Hugo qu'un village de pécheurs. Mais le grand homme voyait loin : «Je n'ai qu'une peur, écrivait-il, c'est qu'il ne devienne la mode. Déjà on y vient de Madrid, bientÎt on y viendra de Paris. [ ...] Biarritz mettra des rampes à ses dunes, des escaliers ses précipices, des kiosques à ses rochers, des bancs ses grottes, des pantalons ses baigneuses ... »
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Sabine Arque (The Grand Tour: The Golden Age of Travel)