“
La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas."
("The devil's finest trick is to persuade you that he does not exist.")
”
”
Charles Baudelaire (Paris Spleen)
“
Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d'eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!
”
”
Paul Valéry (Le cimetière marin / El cementerio marino)
“
Quand je vous ai dit que vous aviez une prédisposition surnaturelle aux catastrophes, ce n'était pas une invitation à me donner raison.
”
”
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
“
But it is important to know this, to know your roots. To know where you started as a person. If not, your own life seems unreal to you. Like a puzzle. Vous comprenez? Like you have missed the beginning of a story and now you are in the middle of it, trying to understand.
”
”
Khaled Hosseini (And the Mountains Echoed)
“
Connor pinches her chin between his fingers, and he says, “Vous êtes enceinte.” You’re pregnant.
I spit out my water.
Just like that. One word. Enceinte. And my cover is blown.
Fucking fuck
”
”
Krista Ritchie (Hothouse Flower (Calloway Sisters #2))
“
Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous croyez comprendre,
Ce que vous comprenez...
il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même...
”
”
Bernard Werber (L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu)
“
La première fois que je vous ai vue, je me suis fait une piètre opinion de vous. Je vous croyais sans jugeote et sans caractère, incapable de tenir jusqu'au mariage. Ça restera à jamais la plus grosse erreur de ma vie.
”
”
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
“
Présente je vous fuis; absente, je vous trouve;
Dans le fond des forêts votre image me suit
”
”
Jean Racine (Phèdre)
“
Je vous préviens. Les mots que vous m'avez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus.
”
”
Christelle Dabos (La Mémoire de Babel (La Passe-Miroir, #3))
“
Si vous êtes pris dans le rêve de l‘autre; vous êtez foutus.
”
”
Gilles Deleuze
“
- Qu’est-ce que vous faites dans la vie, vous? – J’apprends des choses, dit Colin. Et j’aime Chloé.
”
”
Boris Vian (L'Écume des jours)
“
There are moments that have a certain flavor of eternity
”
”
Marc Levy (Vous revoir (Et si c’était vrai…, #2))
“
Vous me compliquez la vie avec votre rancœur, nous devons impérativement nous réconcilier. Je n'ai pas le droit de pénétrer dans le gynécée : retrouvez-moi à l'intendance, insultez-moi, giflez-moi, cassez-moi une assiette sur la tête si ça vous chante, et puis n'en parlons plus.
”
”
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
“
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
”
”
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
“
Mon père disait qu'il ne faut jamais comparer les gens, chaque personne est différente, l'important est de trouver la différence qui vous convient le mieux.
Cléa était ma différence.
”
”
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
“
Et puis, tenez, monsieur Marius,je crois que j'étais un peu amoureuse de vous.
”
”
Victor Hugo (Les Misérables)
“
Vous craignez les livres comme certaines bourgades ont craint les violons. Laissez lire, et laissez danser; ces deux amusements ne feront jamais de mal au monde.
”
”
Voltaire
“
La solitude est une belle chose; mais il faut quelqu'un pour vous dire que la solitude est une belle chose.
”
”
Honoré de Balzac
“
Voilà, ma petite Amélie, vous n'avez pas des os en verre. Vous pouvez vous cogner à la vie. Si vous laissez passer cette chance, alors avec le temps, c'est votre cœur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. Alors, allez-y, nom d'un chien!
”
”
Jean-Pierre Jeunet
“
On ne reste pas parce qu'on aime certaines personnes; on s'en va parce qu'on en déteste d'autres. Il n'y a que le moche qui vous fasse agir. On est lâches.
”
”
Boris Vian (L'arrache-coeur)
“
When I was seventeen you said you wanted to perform an autopsy on me, to crack open my ribcage and squeeze my heart until it burst between your fingers.” What is that—if not flirting? She lifts her head off a pillow to near me, propping her elbows on the mattress. “That was me hating you, Richard. I dreamed of your death.” “You dreamed of clutching my heart,” I rebut. “Of killing you,” she emphasizes. I lean closer to her, our eyes locking. “Vous m’aimiez.” You loved me.
”
”
Becca Ritchie (Fuel the Fire (Calloway Sisters, #3))
“
vous avez poison au coeur
”
”
Carlos Ruiz Zafón (The Shadow of the Wind (The Cemetery of Forgotten Books, #1))
“
Parce que ma bouche se tait, pensez-vous que mon coeur se repose?
”
”
André Gide
“
La célébrité est à double tranchant:
Elle vous fait gagner en popularité,
mais aussi perdre la créativité.
”
”
Mouloud Benzadi
“
Si vous faîtes attention aux signes, quand donc ferez vous attention à ce qu'ils signifient?
If you pay attention to the signs, but when will you pay attention to what they signify?
”
”
François Rabelais
“
C'est de l'amour, ou il n'en exista jamais: vous le niez bien de cent façons: mais vous le prouvez de mille.
”
”
Pierre Choderlos de Laclos (Les liaisons dangereuses)
“
C'est ça être un ami, non ? Savoir deviner quand l'autre vous dit le contraire de ce qu'il pense au fond de lui.
”
”
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
“
There's a French saying, ‘Où le Dieu a vous semé, il faut savoir fleurir.’ Let's see, ‘Wherever God has planted you, you must know how to flower'...
”
”
Alan Furst (The Spies of Warsaw (Night Soldiers, #10))
“
Ne tombez plus dans les escaliers, évitez les objets tranchants et surtout, surtout, gardez-vous des personnes peu recommandables, entendu ?
”
”
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
“
Les amis sont parfois comme des ombres.
Lorsque vous marchez dans la lumière, ils vous suivent.
Et quand vous tombez dans les ténèbres, ils vous quittent.
”
”
Mouloud Benzadi
“
Tout s’achète : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi.
”
”
Frédéric Beigbeder (99 francs)
“
Quand le monde sera réduit en un seul bois noir pour nos quatre yeux étonnés, - en une plage pour deux enfants fidèles, - en une maison musicale pour notre claire sympathie, - je vous trouverai.
”
”
Arthur Rimbaud (Les Illuminations)
“
L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé. J'aurais préféré ne jamais le savoir, mais telle est la vérité: il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas - et en même temps c'est la chose la plus belle qui me soit
jamais arrivée. Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas,ça, c'est de l'amour.
”
”
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
“
Je vais vous dire un grand secret ... . N'attendez pas le Jugement dernier. Il a lieu tous les jours.
”
”
Albert Camus (The Fall)
“
Ne lisez pas comme les enfants lisent, pour vous amuser, ni comme les ambitieux lisent, pour vous instruire. Non. Lisez pour vivre.
”
”
Gustave Flaubert
“
Alors c'est ça l'enfer. Je ne l'aurais jamais cru… Vous vous rappelez : le souffre, le bûcher, le gril.. Ah quelle plaisanterie. Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres.
”
”
Jean-Paul Sartre (Huis clos: suivi de Les Mouches)
“
N'exigez pas beaucoup et vous ne serez pas decu. Don't expect much, and you won't be disappointed.
”
”
Cinda Williams Chima (The Wizard Heir (The Heir Chronicles, #2))
“
As we trudge back through the woods, we reach a boulder, and both Gale and I turn our heads in the same direction, like a pair of dogs catching a scent on the wind. Cressida notices and asks what lies that way. We admit, without acknowledging each other, it's our old hunting rendez-vous place. She wants to see it, even after we tell her it's nothing really.
Nothing but a place where I was happy, I think.
”
”
Suzanne Collins (Mockingjay (The Hunger Games, #3))
“
Il y a des moments rares dans l’existence où une porte s’ouvre et où la vie vous offre une rencontre que vous n’attendiez plus. Celle de l’être complémentaire qui vous accepte tel que vous êtes, qui vous prend dans votre globalité, qui devine et admet vos contradictions, vos peurs, votre ressentiment, votre colère, le torrent de boue sombre qui coule dans votre tête. Et qui l’apaise. Celui qui vous tend un miroir dans lequel vous n’avez plus peur de vous regarder.
”
”
Guillaume Musso (Central Park)
“
Si vous êtes une femme et que vous osez regarder à l’intérieur de vous-même, alors vous êtes une sorcière.
”
”
Mona Chollet (Sorcières : La puissance invaincue des femmes)
“
Je suis la source de toute vie. Je suis la marée qui entre en vous et vous aime et se retire. Je suis l'amour qui entre en vous et dure pour l'éternité.
”
”
Antoine de Saint-Exupéry (Southern Mail)
“
Vous sentez la forêt, avec un ruisseau et des petits lapins.
”
”
Boris Vian
“
Un bon livre, au contraire, ne cherche pas à vous captiver, il vous fait regarder vers le haut (le ciel sans nuage d'été) tout en plongeant au fond de vous-même.
”
”
Dany Laferrière (L'art presque perdu de ne rien faire)
“
Vous savez, Miss Jarmond, faire revivre le passé n'es pas chose facile. On a parfois des surprises désagréables. La vérité est plus terrible que l'ignorance.
”
”
Tatiana de Rosnay (Sarah's Key)
“
If you want to know the value of one year, just ask a student who failed a course.
If you want to know the value of one month, ask a mother who gave birth to a premature baby.
If you want to know the value of one hour, ask the lovers waiting to meet.
If you want to know the value of one minute, ask the person who just missed the bus.
If you want to know the value of one second, ask the person who just escaped death in a car accident.
And if you want to know the value of one-hundredth of a second, ask the athlete who won a silver medal in the Olympics.
”
”
Marc Levy (Et si c'était vrai..., Vous revoir, édition complète 2 en 1)
“
Je pars simplement pour partir, la surprise même est mon but - l'imprevu - Comprennez-vous?
”
”
André Gide
“
Si vous voulez forger un athée irréductible assommez-le de principes religieux inflexibles : ça marche à tout les coups.
”
”
N.H. Kleinbaum
“
Mais Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n'en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le : quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelques nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s'y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d'inouï, oublié par les plongeurs littéraires.
”
”
Honoré de Balzac (Père Goriot)
“
On la connaît tous...
Cette solitude qui nous mine parfois.
Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins.
C'est la tristesse du premier jour d'école.
C'est lorsqu'il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée.
C'est Orly ou la gare de l'Est à la fin d'un amour.
C'est l'enfant qu'on ne fera jamais ensemble.
C'est quelquefois moi.
C'est quelquefois vous.
Mais il suffit parfois d'une rencontre...
”
”
Guillaume Musso (Que serais-je sans toi?)
“
My friend, I've been lying all my life. Even when I was telling the truth. I never spoke for the truth, but only for myself, I knew that before, but only now do I see...Oh, where are those friends whom I have insulted with my friendship all my life? And everyone, everyone! Savez-vous, perhaps I'm lying now; certainly I'm also lying now. The worst of it is that I believe myself when I lie. The most difficult thing in life is to live and not lie...and...and not believe one's own lie, yes, yes, that's precisely it!
”
”
Fyodor Dostoevsky (Demons)
“
A quoi servait un ami s'il ne vous tendait pas la main le jour où vous en avez besoin?
”
”
Jean-Michel Guenassia (Le Club des incorrigibles optimistes)
“
(Cyrano, à Roxane, se faisant passer pour Christian sous le couvert de la nuit) : Moi je ne suis qu'une ombre et vous qu'une clarté!
”
”
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
“
Quand on parle des vices d’un homme, si on vous dit : “Tout le monde le dit” ne le croyez pas ; si l’on parle de ses vertus en vous disant encore : “Tout le monde le dit”, croyez-le.
”
”
François-René de Chateaubriand
“
A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
”
”
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
“
Vous me dégoûtez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu’il faut aimer coûte que coûte… Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier, ou alors je refuse! Je ne veux pas être modeste , moi, et de me contenter d’un petit morceau, si j’ai été bien sage.
”
”
Jean Anouilh (Antigone)
“
- Je l'ai tué, dit Angel.
- Non, dit Petitjean. Vous l'avez poussé et il est mort en arrivant sur les cailloux. C'est un hasard.
”
”
Boris Vian (L'automne à Pékin)
“
La vie est faite ainsi ; dès que vous êtes un tantinet heureux, elle se charge de vous rappeler à l'ordre.
”
”
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
“
Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès ! Non ! non ! c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
”
”
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac (French Edition))
“
Le seul fait de rêver est déjà très important,
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,
Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques- uns,
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
Je vous souhaite d’oublier ce qu’il faut oublier,
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
Je vous souhaite des rires d’enfants,
Je vous souhaite des silences,
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
À l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d’être vous.
”
”
Jacques Brel
“
Aujourd'hui, quelque part, un trésor vous attend. Ce peut être un petit sourire, ce peut être une grande conquête, peu importe. La vie est faite de petits et de grands miracles. Rien n'est ennuyeux, car tout change constamment. L'ennui n'est pas dans le monde, mais dans la manière dont nous voyons le monde.
”
”
Paulo Coelho (Maktub)
“
Apprenez à aimer vos échecs, Marcus, car ce sont eux qui vous bâtiront. Ce sont vos échecs qui donneront toute leur saveur à vos victoires.
”
”
Joël Dicker (La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (Marcus Goldman, #1))
“
Chaque sourire cachait un bâillement d'ennui, chaque joie une malédiction, tout plaisir son dégoût, et les meilleurs baisers ne vous laissaient sur la lèvre qu'une irréalisable envie d'une volupté plus haute.
”
”
Gustave Flaubert (Madame Bovary)
“
Même si aujourd’hui je vis sans elle, je ne suis plus jamais seul, puisqu’elle existe quelque part.
(Even if I do't have her now, I'll never be alone again, because she exists somewhere)
”
”
Marc Levy (Vous revoir (Et si c’était vrai…, #2))
“
N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.
”
”
Simone de Beauvoir
“
It is the most insignificant moments, where there is nothing to show, nothing to tell, that are the most beautiful.
”
”
Antoine Leiris (Vous n'aurez pas ma haine)
“
Excellent, I think I see a few veela cousins,” said George, craning his neck for a better look. “They’ll need help understanding our English customs, I’ll look after them. . . .”
“Not so fast, Your Holeyness,” said Fred, and darting past the gaggle of middle-aged witches heading the procession, he said, “Here — permettez-moi to assister vous,” to a pair of pretty French girls, who giggled and allowed him to escort them inside. George was left to deal with the middle-aged witches.
”
”
J.K. Rowling (Harry Potter and the Deathly Hallows (Harry Potter, #7))
“
Vous eprouves trop d'emotion, Hastings, It affects your hands and your wits. Is that a way to fold a coat? And regard what you have done to my pyjamas. If the hairwash breaks what will befall them?'
'Good heavens, Poirot,' I cried, 'this is a matter of life and death. What does it matter what happens to our clothes?'
'You have no sense of proportion Hastings. We cannot catch a train earlier than the time that it leaves, and to ruin one's clothes will not be the least helpful in preventing a murder.
”
”
Agatha Christie (The A.B.C. Murders (Hercule Poirot, #13))
“
Résister, c'est créer. Créer, c'est résister.
”
”
Stéphane Hessel (Indignez-vous !)
“
Que me voulez-vous?' said he in a growl of which the music was wholly confined to his chest and throat, for he kept his teeth clenched, and seemed registering to himself an inward vow that nothing earthly should wring from him a smile. My answer commenced uncompromisingly: -
'Monsieur,' I said, je veux l'impossible, des choses inouïes;
”
”
Charlotte Brontë (Villette)
“
Pour le voir, il faut bien regarder, chercher. Je dis aux jeunes: cherchez un peu, vous allez trouver. La pire des attitudes est l'indifférence, dire «je n'y peux rien, je me débrouille». En vous comportant ainsi, vous perdez l'une des composantes essentielles qui fait l'humain. Une des composantes indispensables: la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence.
”
”
Stéphane Hessel (Indignez-vous !)
“
Certains moments ont un goût d’éternité.
”
”
Marc Levy (Vous revoir (Et si c’était vrai…, #2))
“
You are lucky."
"How so?"
"To know where you came from."
I guess I never gave it much thought.:
"Bah, of course not. But it is important to know this, to know your roots. To know where you started as a person. If not, your own life seems unreal to you. Like a puzzle. Vous comprenez? Like you missed the beginning of a story and now you are in the middle of it, trying to understand.
”
”
Khaled Hosseini (And the Mountains Echoed)
“
Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
”
”
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
“
Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.
”
”
Romain Gary (Promise at Dawn)
“
The worst possible outlook is indifference that says, “I can’t do anything about it; I’ll just get by.” Behaving like that deprives you of one of the essentials of being human: the capacity and the freedom to feel outraged. That freedom is indispensable, as is the political involvement that goes with it.
”
”
Stéphane Hessel (Indignez-vous !)
“
Refuser de faire quelque chose parce qu'on l'a déjà fait, parce qu'on a déjà vécu l'expérience, conduit rapidement à une destruction, pour soi-même comme pour les autres, de toute raison de vivre comme de tout futur possible, et vous plonge dans un ennui pesant qui finit par se transformer en une amertume atroce, accompagnée de haine et de rancoeur à l'égard de ceux qui appartiennent encore à la vie.
”
”
Michel Houellebecq (The Possibility of an Island)
“
Comprendre... Vous n'avez que ce mot-là à la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle eau fuyante et froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on en a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille [...]. Si je deviens vieille. Pas maintenant.
”
”
Jean Anouilh (Antigone (The Theban Plays, #3))
“
Aimer est la seule richesse qui croît avec la prodigalité. Plus on donne et plus il vous reste. [...] Moins il reste de chacun, et plus il reste des deux [...] Je vivrai jusqu'au plus grand âge, pour te donner ma mémoire. J'aurai toujours patrie, terre, source, jardin et maison: éclair de femme. Un mouvement de hanches, un vol de chevelure, quelques rides que nous aurons écrites ensemble, et je saurai d'où je suis.
”
”
Romain Gary (Clair de femme)
“
Il y a des moments dans l’existence où une porte s’ouvre et où votre vie dérape dans la lumière. De rares instants où quelque chose se déverrouille en vous. Vous flottez en apesanteur, vous filez sur une autoroute sans radar. Les choix deviennent limpides, les réponses remplacent les questions, la peur cède la place à l’amour. Il faut avoir connu ces moments. Ils durent rarement.
”
”
Guillaume Musso (Central Park)
“
Je dois vraiment en avoir assez, pensait-il, étonné lui-même par ses propres mots; quand je commence à m'occuper du vocabulaire d'une femme, c'est que la fin est proche." (p.98)
”
”
Françoise Sagan (Aimez-vous Brahms...)
“
Oui, c'est votre idée, à vous tous, les ouvriers français, déterrer un trésor, pour le manger seul ensuite, dans un coin d'égoïsme et de fainéantise. Vous avez beau crier contre les riches, le courage vous manque de rendre aux pauvres l'argent que la fortune vous envoie... Jamais vous ne serez dignes du bonheur, tant que vous aurez quelque chose à vous, et que votre haine des bourgeois viendra uniquement de votre besoin enragé d'être des bourgeois à leur place.
”
”
Émile Zola (Germinal)
“
A green and yellow parrot, which hung in a cage outside the door, kept repeating over and over: “Allez vous-en! Allez vous-en! Sapristi! That’s all right!” He could speak a little Spanish, and also a language which nobody understood, unless it was the mockingbird that hung on the other side of the door, whistling his fluty notes out upon the breeze with maddening persistence.
”
”
Kate Chopin (The Awakening)
“
Gauvin reprit :
-Et la femme? qu'en faites-vous?
Cimourdain répondit:
-Ce qu'elle est. La servante de l'homme.
-Oui. À une condition.
-Laquelle?
-C'est que l'homme sera le serviteur de la femme.
-Y penses-tu? s'écria Cimourdain, l'homme serviteur! Jamais. L'homme est maître . Je n'admet qu'une royauté, celle du foyer. L'homme chez lui est roi.
-Oui. À une condition.
-Laquelle?
-C'est que la femme y sera reine.
”
”
Victor Hugo (Ninety-Three)
“
And then?"
"And then," said Poirot. "We will talk! Je vous assure, Hastings - there is nothing so dangerous for anyone who has something to hide as conversation! Speech, so a wise old Frenchman said to me once, is an invention of man's to prevent him from thinking. It is also an infallible means of discovering that which he wishes to hide. A human being, Hastings, cannot resist the opportunity to reveal himself and express his personality which conversation gives him. Every time he will give himself away."
"What do you expect Cust to tell you?"
Hercule Poirot smiled.
"A lie," he said. "And by it, I shall know the truth!
”
”
Agatha Christie (The A.B.C. Murders (Hercule Poirot, #13))
“
Ah ! cher ami, que les hommes sont pauvres en invention. Ils croient toujours qu'on se suicide pour une raison. Mais on peut très bien se suicider pour deux raisons. Non, ça ne leur entre pas dans la tête. Alors, à quoi bon mourir volontairement, se sacrifier à l'idée qu'on veut donner de soi ? Vous mort, ils en profiteront pour donner à votre geste des motifs idiots, ou vulgaires. Les martyrs, cher ami, doivent choisir d'être oubliés, raillés ou utilisés. Quant à être compris, jamais.
”
”
Albert Camus (The Fall)
“
No one can be healed of death. All they can do is tame it. Death is a wild animal, sharp-fanged. I am just trying to build a cage to keep it locked in. It is there, beside me, drooling as it waits to devour me. The bars of the cage that protect me are made of paper.
”
”
Antoine Leiris (Vous n'aurez pas ma haine)
“
Mais lire, jouer, rire, être cruel, être bon, contempler le fleuve, les nuages, tout cela fait partie de la vie, et si vous ne savez pas lire, si vous ne savez pas marcher, si vous êtes incapable d'apprécier la beauté d'une feuille, vous n'êtes pas vivant. Vous devez comprendre la globalité de la vie, pas simplement une parcelle. Voilà pourquoi vous devez lire, voilà pourquoi vous devez regarder le ciel, voilà pourquoi vous devez chanter, et danser, et écrire des poèmes, et souffrir, et comprendre : car c'est tout cela, la vie.
”
”
J. Krishnamurti
“
ENIVREZ-VOUS
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.
(in Le Spleen de Paris)
”
”
Charles Baudelaire (Paris Spleen)
“
Je ne sais pas pour vous mais, au début de ma vie, il n'y avait que deux sortes de personnes dans mon univers : celle que j'adorais et celles que je détestais. Mes meilleurs amis et mes pires ennemis. Ceux pour qui je suis prête à tout donner et ceux qui peuvent aller crever. Ensuite on grandit. Entre le noir et le blanc, on découvre le gris. On rencontre ceux qui ne sont pas vraiment des amis mais que l'on aime quand même un peu et ceux que l'on prend pour des proches et qui n'arrêtent pas de vous planter des couteaux dans le dos.
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Gilles Legardinier (Demain j'arrête!)
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Pauvres créatures! Si c'est un tort de les aimer, c'est bien le moins qu'on les plaigne. Vous plaignez l'aveugle qui n'a jamais vu les rayons du jour, le sourd qui n'a jamais entendu les accords de la nature, le muet qui n'a jamais pu rendre la voix de son âme, et, sous un faux prétexte de pudeur, vous ne voulez pas plaindre cette cécité du coeur, cette surdité de âme, ce mutisme de la conscience qui rendent folle la malheureuse affligée et qui la font malgré elle incapable de voir le bien, d'entendre le Seigneur et de parler la langue pure de l'amour et de la foi.
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Alexandre Dumas fils (La Dame aux Camélias)
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Il y a des journées illuminées de petites choses, des riens du tout qui vous rendent incroyablement heureux ; un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l’enfance sur l’étal d’un brocanteur, une main qui s’attache à la votre, un appel que l’on attendait pas, une parole douce, vote enfant qui vous prend dans ses bras sans rien vous demander d’autre qu’un moment d’amour. Il y a des journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui vous met l’âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l’averse alors qu’on est encore au lit, les trottoirs enneigés ou l’arrivée du printemps et ses premiers bourgeons.
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Marc Levy (Le premier jour)
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Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. La vie d’aujourd’hui est trop dure, trop amère, trop anémiante, pour qu’on subisse encore de nouvelles servitudes, venues de qui on aime [...]. C’est ainsi que je suis votre ami, j’aime votre bonheur, votre liberté, votre aventure en un mot, et je voudrais être pour vous le compagnon dont on est sûr, toujours.
The older I get, the more I find that you can only live with those who free you, who love you from a lighter affection to bear as strong as you can to experience Today's life is too hard, too bitter, too anemic, for us to undergo new bondages, from whom we love [...]. This is how I am your friend, I love your happiness, your freedom, Your adventure in one word, and I would like to be for you the companion we are sure of, always.
---- Albert Camus à René Char, 17 septembre 1957 (in "Albert Camus - René Char : Correspondance 1946-1959")
---- Albert Camus to René Char, September 17, 1957 (via René Char)
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Albert Camus (Correspondance (1944-1959))
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Nous avions inventé la lumière pour nier l'obscurité. Nous avons mis les étoiles dans le ciel, nous avons planté les réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Éteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous? Rien. Vous êtes en face de l'infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C'est angoissant d'être en face de l'infini. Rassurez vous; vos yeux s'arrêteront toujours sur les étoiles qui obscures leur vision et n'iront pas plus loin. Aussi ignorez le vide qu'elles dissimulent. Éteignez la lumière et ouvrez grand les yeux. Vous ne voyez rien. Que l'obscurité que vous la percevez plutôt que vous ne la voyez. L'obscurité n'est pas hors de vous, l'obscurité est en vous.
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Lolita Pille (Hell)
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Mais Colin ne savait pas, il courait, il avait peur, pourquoi ça ne suffit pas de toujours rester ensemble, il faut encore qu’on ait peur, peut-être est-ce un accident, une auto l’a écrasée, elle serait sur son lit, je ne pourrais la voir, ils m’empêcheraient d’entrer, mais vous croyez donc peut-être que j’ai peur de ma Chloé, je la verrai malgré vous, mais non, Colin, n’entre pas. Elle est peut-être blessée, seulement, alors, il n’y aura rien du tout, demain, nous irons ensemble au Bois, pour revoir le banc, j’avais sa main dans la mienne et ses cheveux près des miens, son parfum sur l’oreiller. Je prends toujours son oreiller, nous nous battrons encore le soir, le mien, elle le trouve trop bourré, il reste tout rond sous sa tête, et moi, je le reprends après, il sent l’odeur de ses cheveux.
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Boris Vian (L'Écume des jours)
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Elle se mordit la langue quand Thorn pressa sa bouche contre la sienne. Sur le moment, elle ne comprit plus rien. Elle sentit sa barbe lui piquer le menton, son odeur de désinfectant lui monter à la tête, mais la seule pensée qui la traversa, stupide et évidente, fut quenelle avait une botte plantée dans son tibia. Elle voulut se reculer; Thorn l’en empêcha. Il referma ses mains de part et d’autre de son visage, les doigts dans ses cheveux, prenant appui sur sa nuque avec une urgence qui les déséquilibra tous les deux. La bibliothèque déversa une pluie de documents sur eux. Quand Thorn s’écarte finalement, le souffle court, ce fut pour clouer un regard de fer dans ses lunettes.
- je vous préviens. Les mots que vous m’avez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus.
Sa voix était âpre, mais sous l’autorité des paroles il y avait comme une fêlure. Ophélie pouvait percevoir le pouls précipité des mains qu’il appuyait maladroitement sur ses joues. Elle devait reconnaître que son propre cœur jouait à la balançoire. Thorn était sans doute l’homme le plus déconcertant qu’elle avait jamais rencontré, mais il l’a faisait se sentir formidablement vivante.
- je vous aime, répéta-y-elle d’un ton inflexible. C’est ce que j’aurais du vous répondre quand vous vouliez connaître la raison de ma présence à Babel c’est ce que j’en aurais du vous répondre chaque fois que vous vouliez savoir ce que j’en avais vraiment à vous dire. Bien sûr que je désire percer les mystères de Dieu et reprendre le contrôle de ma vie, mais... vous faites partie de ma vie, justement. Je vous ai traité d’égoïste et à aucun moment je ne me suis mise, moi, à votre place. Je vous demande pardon.
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Christelle Dabos (La Mémoire de Babel (La Passe-Miroir, #3))
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INT. MINISTÈRE DES AFFAIRES MAGIQUES, RECORDS ROOM ATRIUM—NIGHT
MELUSINE: Puis-je vous aider?
NEWT: Er—yes, this is Leta Lestrange. And—I’m her—
TINA: Fiancé.
There is an increased awkwardness between them.
NEWT: Tina, about that fiancée business—
TINA (brittle): Sorry, yeah. I should have congratulated you—
The doors to the records office open. They enter briskly.
INT. MINISTÈRE DES AFFAIRES MAGIQUES, RECORDS ROOM—NIGHT
The doors close behind them, plunging them into darkness.
NEWT: No, that’s—
TINA: Lumos.
NEWT: Tina—about Leta—
TINA: Yes, I’ve just said, I am happy for you—
NEWT: Yeah, well, don’t.
She stops. Looks at him. What?
NEWT: Please don’t be happy.
(in trouble) Uh, no, no. I’m sorry. I don’t . . . Uh, obviously, I—Obviously I want you to be. And I hear that you are now. Uh, which is wonderful. Sorry—
(a gesture of hopelessness) What I’m trying to say is, I want you to be happy, but don’t be happy that I’m happy, because I’m not.
(off her confusion) Happy.
(off her continued confusion) Or engaged.
TINA: What?
NEWT: It was a mistake in a stupid magazine. My brother’s marrying Leta, June the sixth. I’m supposed to be best man. Which is sort of mildly hilarious.
TINA: Does he think you’re here to win her back?
(beat)
Are you here to win her back?
NEWT: No! I’m here to—
A beat. He stares at her.
NEWT: —you know, your eyes really are—
TINA: Are what?
NEWT: I’m not supposed to say.
Pickett is climbing out of NEWT’S pocket onto the nearest shelf. NEWT doesn’t notice.
A beat. In a rush
TINA: Newt, I read your book, and did you—?
NEWT: I still have a picture of you—wait, did you read—?
NEWT pulls the picture of her from his breast pocket and unfolds it. She is inordinately touched. He looks from the picture to TINA.
NEWT: I got this—I mean, it’s just a picture of you from the paper, but it’s interesting because your eyes in newsprint . . . See, in reality they have this effect in them, Tina . . . It’s like fire in water, in dark water. I’ve only ever seen that—
(struggling) I’ve only ever seen that in—
TINA (whispers): Salamanders?
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J.K. Rowling (Fantastic Beasts: The Crimes of Grindelwald: The Original Screenplay (Fantastic Beasts: The Original Screenplay, #2))
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Mes amis, j'écris ce petit mot pour vous dire que je vous aime, que je pars avec la fierté de vous avoir connus, l'orgueil d'avoir été choisi et apprécié par vous, et que notre amitié fut sans doute la plus belle œuvre de ma vie. C'est étrange, l'amitié. Alors qu'en amour, on parle d'amour, entre vrais amis on ne parle pas d'amitié. L'amitié, on la fait sans la nommer ni la commenter. C'est fort et silencieux. C'est pudique. C'est viril. C'est le romantisme des hommes. Elle doit être beaucoup plus profonde et solide que l'amour pour qu'on ne la disperse pas sottement en mots, en déclarations, en poèmes, en lettres. Elle doit être beaucoup plus satisfaisante que le sexe puisqu'elle ne se confond pas avec le plaisir et les démangeaisons de peau. En mourant, c'est à ce grand mystère silencieux que je songe et je lui rends hommage.
Mes amis, je vous ai vus mal rasés, crottés, de mauvaise humeur, en train de vous gratter, de péter, de roter, et pourtant je n'ai jamais cessé de vous aimer. J'en aurais sans doute voulu à une femme de m'imposer toutes ses misères, je l'aurais quittée, insultée, répudiée. Vous pas. Au contraire. Chaque fois que je vous voyais plus vulnérables, je vous aimais davantage. C'est injuste n'est-ce pas? L'homme et la femme ne s'aimeront jamais aussi authentiquement que deux amis parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n'y a pas de sécurité en l'amour car chacun pense qu'il doit dissimuler, qu'il ne peut être aimé tel qu'il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c'est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, c'est une vérité qui s'impose. L'amitié est nue, l'amour fardé.
Mes amis, je vous aime donc tels que vous êtes.
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Éric-Emmanuel Schmitt (La Part de l'autre)
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The children in my dreams
speak in Gujarati
turn their trusting faces to the sun
say to me
care for us nurture us
in my dreams I shudder and I run.
I am six
in a playground of white children
Darkie, sing us an Indian song!
Eight
in a roomful of elders
all mock my broken Gujarati
English girl!
Twelve, I tunnel into books
forge an armor of English words.
Eighteen, shaved head
combat boots -
shamed by masis
in white saris
neon judgments
singe my western head.
Mother tongue.
Matrubhasha
tongue of the mother
I murder in myself.
Through the years I watch Gujarati
swell the swaggering egos of men
mirror them over and over
at twice their natural size.
Through the years
I watch Gujarati dissolve
bones and teeth of women, break them
on anvils of duty and service, burn them
to skeletal ash.
Words that don't exist in Gujarati :
Self-expression.
Individual.
Lesbian.
English rises in my throat
rapier flashed at yuppie boys
who claim their people “civilized” mine.
Thunderbolt hurled
at cab drivers yelling
Dirty black bastard!
Force-field against teenage hoods
hissing
F****ing Paki bitch!
Their tongue - or mine?
Have I become the enemy?
Listen:
my father speaks Urdu
language of dancing peacocks
rosewater fountains
even its curses are beautiful.
He speaks Hindi
suave and melodic
earthy Punjabi
salty rich as saag paneer
coastal Kiswahili
laced with Arabic,
he speaks Gujarati
solid ancestral pride.
Five languages
five different worlds
yet English
shrinks
him
down
before white men
who think their flat cold spiky words
make the only reality.
Words that don't exist in English:
Najjar
Garba
Arati.
If we cannot name it
does it exist?
When we lose language
does culture die? What happens
to a tongue of milk-heavy
cows, earthen pots
jingling anklets, temple bells,
when its children
grow up in Silicon Valley
to become
programmers?
Then there's American:
Kin'uh get some service?
Dontcha have ice?
Not:
May I have please?
Ben, mane madhath karso?
Tafadhali nipe rafiki
Donnez-moi, s'il vous plait
Puedo tener…..
Hello, I said can I get some service?!
Like, where's the line for Ay-mericans
in this goddamn airport?
Words that atomized two hundred thousand Iraqis:
Didja see how we kicked some major ass in the Gulf?
Lit up Bagdad like the fourth a' July!
Whupped those sand-niggers into a parking lot!
The children in my dreams speak in Gujarati
bright as butter
succulent cherries
sounds I can paint on the air with my breath
dance through like a Sufi mystic
words I can weep and howl and devour
words I can kiss and taste and dream
this tongue
I take back.
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Shailja Patel (Migritude)
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Et que faudrait-il faire ?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce,
Grimper par ruse au lieu de s'élever par force ?
Non, merci ! Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers ? se changer en bouffon
Dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
Non, merci ! Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche ? une peau
Qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale ?
Exécuter des tours de souplesse dorsale ?...
Non, merci ! D'une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l'autre, on arrose le chou,
Et donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
Non, merci ! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?
Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !
S'aller faire nommer pape par les conciles
Que dans des cabarets tiennent des imbéciles ?
Non, merci ! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres ? Non,
Merci ! Ne découvrir du talent qu'aux mazettes ?
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : "Oh ! pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François" ?...
Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu'un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter ?
Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers !
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
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Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
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On Friday night, you stole the life of an exceptional being, the love of my life, the mother of my son, but you will not have my hate. I don’t know who you are and I don’t want to know. You are dead souls. If that God for whom you blindly kill made us in his image, every bullet in my wife’s body will have been a wound in his heart.
So, no, I will not give you the satisfaction of hating you. That is what you want, but to respond to your hate with anger would be to yield to the same ignorance that made you what you are. You want me to be scared, to see my fellow citizens through suspicious eyes, to sacrifice my freedom for security. You have failed. I will not change.
I saw her this morning. At last, after days and nights of waiting. She was as beautiful as when she went out on Friday evening, as beautiful as when I fell madly in love with her more than twelve years ago. Of course I’m devastated by grief, I grant you that small victory, but it will be short-lived. I know that she will be with us every day and that we will see each other in the paradise of free souls to which you will never have access.
There are only two of us – my son and myself – but we are stronger than all the armies of the world. Anyway, I don’t have any more time to waste on you, as I must go to see Melvil, who is waking up from his nap. He is only seventeen months old. He will eat his snack as he does every day, then we will play as we do every day, and all his life this little boy will defy you by being happy and free. Because you will not have his hate either.
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Antoine Leiris (Vous n'aurez pas ma haine)