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Ce n'est pas la lassitude qui met fin à l'amour, ou plutÎt cette lassitude naßt de l'impatience des corps qui se savent condamnés et qui voudraient vivre, dans le laps de temps qui leur est imparti, ne laisser passer aucune chance, ne laisser échapper aucune possibilité, qui voudraient utiliser au maximum ce temps de vie limité, déclinant, médiocre qui est le leur, et qui partant ne peuvent aimer qui que ce soit car tous les autres leurs paraissent limités, déclinants, médiocres.
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Michel Houellebecq (The Possibility of an Island)
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Est-il prĂ©fĂ©rable pour une sociĂ©tĂ© de parler une langue commune ou de maintenir plusieurs langues en mĂȘme temps?
Les personnes vivant dans une société multilingue sont souvent confrontées au dilemme de choisir la langue à utiliser.
Par conséquent, il est crucial d'avoir une langue commune au sein d'une nation, car le multilinguisme peut entraßner des malentendus, de la confusion et des divisions.
Il n'est donc pas étonnant que les premiÚres tentatives de créer une langue commune remontent à l'Antiquité, lorsque les anciens Grecs qualifiaient de "barbares" (barbaros) ceux qui ne parlaient pas le grec.
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Mouloud Benzadi
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Il est sans intĂ©rĂȘt Ă mon sens de discuter sur "our way of life" ou sur celle des Russes. Dans les deux cas, un ensemble de traditions et de coutumes ne constitue pas un ensemble trĂšs structurĂ©. Il est beaucoup plus intelligent de s'interroger pour connaĂźtre les institutions et les traditions utiles ou nuisibles aux hommes, bĂ©nĂ©fiques ou malĂ©fiques pour leur destin. Il faut alors tenter d'utiliser ainsi le meilleur dĂ©sormais reconnu, sans se prĂ©occuper de savoir si on le rĂ©alise actuellement chez nous ou ailleurs.
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Albert Einstein (The World As I See It)
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Les rĂ©actions narcissiques augmentent donc souvent pour compenser cette impression de nâĂȘtre plus rien, plus personne. LâĂ©gocentrisme, lâutilisation des autres pour satisfaire ses besoins, lâindiffĂ©rence et le mĂ©pris sont corrĂ©lĂ©s Ă la souffrance intĂ©rieure que beaucoup ressentent. Cette souffrance qui est en rĂ©alitĂ© lâimpossibilitĂ© dâĂȘtre vraiment soi-mĂȘme.
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Yasmine Liénard (Pour une sagesse moderne: Les psychothérapies de 3e génération)
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L'univers entier balance entre deux forces et ne croyez surtout pas qu'il s'agisse du bien et du mal. Ces notions sont typiquement humaines et dĂ©pendent entiĂšrement du point de vue de l'observateur. Non, je parle des forces fondamentales, l'Ordre et le Chaos. L'univers est nĂ© du Chaos ; la nature, les ĂȘtres vivants, sont les moyens qu'il utilise pour tendre vers l'Ordre.
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Pierre Bottero (Les FrontiĂšres de glace (La QuĂȘte d'Ewilan, #2))
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Un marchombre a conscience des forces qui l'entourent et qui agissent sur son environnement. Tous les environnements. Toutes les forces. Il les perçoit, les utilise, s'immerge en elles pour les renverser.
Comprends cette notion de force, visualise les courants qui agitent le monde, ils se plieront alors à ta volonté.
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Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
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N'importe quel groupe de scĂ©lĂ©rats, pourvu quâils aient assez d'argent pour l'entreprendre, peuvent dĂ©cider qu'ils sont un gouvernement; car, pourvu qu'ils aient de l'argent, ils peuvent engager des soldats, et utiliser ces soldats pour extorquer davantage d'argent, et ainsi contraindre tout le monde Ă obĂ©ir Ă leurs volontĂ©s.
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Lysander Spooner (Outrage Ă Chefs D'Ă©tat ;Suivi De Le Droit Naturel)
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Si quelquâun a volĂ©, ou portĂ© atteinte Ă autrui, ou mĂȘme tuĂ© un autre homme, on envoie quĂ©rir la Clairvoyante. Car certains font le mal sans en ressentir aucune honte. Et nombre dâentre eux parviennent Ă cacher leurs scrupules au plus profond de leur conscience en se trouvant de multiples excuses. Ils vont parfois mĂȘme jusquâĂ se convaincre quâils Ă©taient dans leur bon droit en commettant leur crime. Mais lorsquâils rencontrent la Clairvoyante, ils ne peuvent plus se cacher leurs mĂ©faits ni les dissimuler aux autres. La plupart des hommes connaissent le repentir. Et quand il mâarrive de rencontrer quelquâun qui nâen Ă©prouve pas ou presque, je fais en sorte quâil ressente une douleur. Car jâai appris Ă utiliser ce don inhabituel qui est aussi le tien.
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Lene KaaberbĂžl (The Shamerâs Daughter: Book 1 (The Shamer Chronicles))
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Je ne sers Ă rien, dit Bruno avec rĂ©signation. Je suis incapable d'Ă©lever des porcs. Je n'ai aucune notion sur la fabrication des saucisses, des fourchettes ou des tĂ©lĂ©phones portables. Tous ces objets qui m'entourent, que j'utilise ou que je dĂ©vore, je suis incapable de les produire; je ne suis mĂȘme pas capable de comprendre leur processus de production. Si l'industrie devait s'arrĂȘter, si les ingĂ©nieurs et techniciens spĂ©cialisĂ©s venaient Ă disparaĂźtre, je serais incapable d'assurer le moindre redĂ©marrage. PlacĂ© en dehors du complexe Ă©conomique-industriel, je ne serais mĂȘme pas en mesure d'assurer ma propre survie: je ne saurais comment me nourrir, me vĂȘtir, me protĂ©ger des intempĂ©ries; mes compĂ©tences techniques personnelles sont largement infĂ©rieures Ă celles de l'homme de NĂ©anderthal.
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Michel Houellebecq (The Elementary Particles)
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Plongez dans un monde bestial peuplé d'irascibles barbares aux formidables bacchantes et de sorciers pyromanes, levez votre armée et menez votre clan à la victoire ! Bùtissez votre village et repoussez l'envahisseur, affrontez des millions d'adversaires à travers le monde et fondez un clan surpuissant avec d'autres joueurs pour anéantir les clans ennemis.
REMARQUE : vous pouvez tĂ©lĂ©charger et jouer Ă Clash of Clans gratuitement, mais certains objets du jeu peuvent toutefois ĂȘtre achetĂ©s avec de l'argent rĂ©el. Si vous ne souhaitez pas utiliser cette fonctionnalitĂ©, dĂ©sactivez les achats intĂ©grĂ©s dans les rĂ©glages de votre appareil. En outre, conformĂ©ment Ă nos Conditions d'utilisation et Ă notre Politique de confidentialitĂ©, seules les personnes ĂągĂ©es de 13 ans ou plus peuvent tĂ©lĂ©charger et jouer Ă Clash of Clans.
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Clash of Clans Astuce Hack Triche Gemmes
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Alexia remarqua que quelque chose clochait.
« On nous suit, nâest-ce pas ? »
Mme Lefoux hocha la tĂȘte.
Alexia sâarrĂȘta au milieu du pont et jeta un coup dâĆil nonchalant par-dessus son Ă©paule en utilisant son ombrelle pour dissimuler le geste.
« Sâils veulent se cacher, ils ne devraient pas porter ces ridicules chemises de nuit blanches. Sortir en public dans une telle tenue, franchement. »
Floote corrigea sa maßtresse. « Ce sont de Saintes Tuniques de Piété et de Foi, madame.
â Des chemises de nuit », insista Alexia avec fermetĂ©.
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Gail Carriger (Blameless (Parasol Protectorate, #3))
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Les graines de tournesol Krispy Kernel, c'est un peu de la marde, tu trouves pas? Ces gens-là sont en business depuis soixante ans (j'ai vérifié) et ils n'ont pas encore trouvé le moyen de produire des graines de tournesol convenables. J'appelle ça rire du monde. PremiÚrement, le taux d'écales vides par sac est scandaleusement élevé. Et puis, rien qu'à voir on voit bien qu'ils utilisent des graines de mauvaise qualité, toutes petites dont les écales ont tendance à se désagréger, tandis que les LalumiÚre éclatent sous la dent en produisant un tac! sonore avant de libérer de belles grosses graines. [...]
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François Blais (Sam)
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...Au prix de 1988, à moins de 15 dollars le baril de pétrole, le pays travaillait et des réformes étaient systématiquement envisagées; mais qu'au delà de 20 dollars le baril, il n'y avait plus matiÚre à débat. Les parasites encombraient les pistes et prenaient le dessus. C'est volontairement que je n'utilise pas le mot "prédateur" car en éthologie, le prédateur participe à un équilibre écologique. Il ne prélÚve que ce qui est faible et non nécessaire à la survie de l'espÚce. Le parasite, par définition, n'a pas conscience de sa propre mort. Il détruit tout sur son passage entraßnant sa propre disparition.
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Hadj-Nacer Abderrahmane (La martingale algérienne)
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Je dus faire trĂšs tĂŽt la connaissance d'un syndrome trĂšs rĂ©pandu parmi les militants noirs. En peu de mots, ils confondaient leurs activitĂ©s politiques avec l'affirmation de leur virilitĂ©. Ils pensaient - et certains continuent Ă le penser - que le fait d'ĂȘtre un homme noir leur donnait des droits sur les femmes noires. Ces hommes pensaient que les femmes noires menaçaient les acquis de leur masculinitĂ© - et particuliĂšrement celles qui prenaient des initiatives et travaillaient Ă devenir des leaders de leur plein droit. Les hommes de l'organisation de Karenga me harcelĂšrent en m'enjoignant de redistribuer mon Ă©nergie et de l'utiliser Ă donner Ă mon homme force et inspiration, afin qu'il puisse mettre plus efficacement ses talents au servcie de la lutte pour la libĂ©ration des Noirs.
p.189
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Angela Y. Davis
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Voisine
Je peux rester des aprĂšs-midi entiers Ă regarder cette fille, cachĂ© derriĂšre mon rideau. Je me demande ce qu'elle peut Ă©crire sur son ordinateur. A quoi elle pense quand elle regarde par la fenĂȘtre. Je me demande ce qu'elle mange, ce qu'elle utilise comme dentifrice, ce qu'elle Ă©coute comme musique. Un jour, je l'ai vue danser toute seule. Je me demande si elle a des frĂšres et sĆurs, si elle met la radio quand elle se lĂšve le matin, si elle prĂ©fĂšre l'Espagne ou l'Italie, si elle garde son mouchoir en boule dans sa main quand elle pleure et si elle aime Thomas Bernhard. Je me demande comment elle dort et comment elle jouit. Je me demande comment est son corps de prĂšs. Je me demande si elle s'Ă©pile ou si au contraire elle a une grosse toison. Je me demande si elle lit des livres en anglais. Je me demande ce qui la fait rire, ce qui la met hors d'elle, ce qui la touche et si elle a du goĂ»t. Qu'est-ce qu'elle peut bien en penser, cette fille, de la hausse du baril de pĂ©trole et des Farc, et que dans trente ans il n'y aura sans doute plus de gorilles dans les montagnes du Rwanda ? Je me demande Ă quoi elle pense quand je la vois fumer sur son canapĂ©, et ce qu'elle fume comme cigarettes. Est-ce que ça lui pĂšse d'ĂȘtre seule ? Est-ce qu'elle a un homme dans sa vie ? Et si c'est le cas, pourquoi c'est elle qui va toujours chez lui ? Pourquoi il n'y a jamais d'homme chez elle ? Je me demande comment elle se voit dans vingt ans. Je me demande quel sens elle donne Ă sa vie. Qu'est-ce qu'elle pense de sa vie quand elle est comme ça, toute seule, chez elle ? Si ça se trouve, elle n'a aucun intĂ©rĂȘt, cette fille.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Tout ce que je ressens est dĂ©cuplĂ©. Je grouille dâĂ©motions, je fourmille de sentiments. Je pleure souvent. De tristesse, de joie, de rage. Je mâoublie au bĂ©nĂ©fice des autres. Jâai tellement dâempathie, je peux tellement comprendre les autres que jâen suis influençable. Je suis incapable dâavoir un avis tranchĂ©. Je ne mâaime pas. Mais ce nâest pas grave, tant que les autres mâaiment. Je me juge constamment. Avec sĂ©vĂ©ritĂ©. Mon cerveau nâest jamais au repos, mon imagination est une machine de guerre. Quand je regarde un film, quand jâutilise un objet, je me demande ce que font les comĂ©diens Ă cet instant prĂ©cis, quelle est la vie de celui qui lâa fabriquĂ©, qui vit lĂ . Je suis toujours en hypervigilance. Je sursaute quand je croise maman dans le couloir, je crie quand Lily entre dans la salle de bains sans frapper. Lorsque jâentends parler dâun fait divers, je me mets Ă la place des victimes. Je vis les scĂšnes comme si jây Ă©tais. Je suis lucide. Trop.
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Virginie Grimaldi (Il est grand temps de rallumer les Ă©toiles)
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Pendant qu'il écrit, j'ai l'impression qu'il me dessine ; ou qu'il ne me dessine pas, mais qu'il dessine sur moi - qu'il dessine sur ma peau - pas avec le crayon qu'il utilise, mais avec une vieille plume d'oie passée de mode, et pas avec la hampe, mais avec le bout de la plume. Comme si des centaines de papillons s'étaient posés sur mon visage et ouvraient et refermaient doucement leurs ailes.
Mais, en-dessous, il y a un autre sentiment, le sentiment d'ĂȘtre Ă©veillĂ©e, les yeux grands ouverts, sur mes gardes. C'est comme si une main posĂ©e sur votre figure vous rĂ©veillait brusquement au milieu de la nuit et que vous vous redressiez dans votre lit, le cĆur battant, et qu'il n'y ait personne. Et, en dessous de ça, il y a encore un autre sentiment, le sentiment qu'on m'ouvre de force ; pas comme un corps de chair, ce n'est pas aussi douloureux, mais comme une pĂȘche, et mĂȘme pas ouverte de force, mais comme une pĂȘche trop mĂ»re qui se fend de son propre grĂ©.
Et, Ă l'intĂ©rieur de la pĂȘche, il y a un noyau.
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Margaret Atwood (Alias Grace)
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Esther n'Ă©tait certainement pas bien Ă©duquĂ©e au sens habituel du terme, jamais l'idĂ©e ne lui serait venue de vider un cendrier ou de dĂ©barrasser le relief de ses repas, et c'est sans la moindre gĂȘne qu'elle laissait la lumiĂšre allumĂ©e derriĂšre elle dans les piĂšces qu'elle venait de quitter (il m'est arrivĂ©, suivant pas Ă pas son parcours dans ma rĂ©sidence de San Jose, d'avoir Ă actionner dix-sept commutateurs); il n'Ă©tait pas davantage question de lui demander de penser Ă faire un achat, de ramener d'un magasin oĂč elle se rendait une course non destinĂ©e Ă son propre usage, ou plus gĂ©nĂ©ralement de rendre un service quelconque. Comme toutes les trĂšs jolies jeunes filles elle n'Ă©tait au fond bonne qu'Ă baiser, et il aurait Ă©tĂ© stupide de l'employer Ă autre chose, de la voir autrement que comme un animal de luxe, en tout choyĂ© et gĂ„tĂ©, protĂ©gĂ© de tout souci comme de toute tĂąche ennuyeuse ou pĂ©nible afin de mieux pouvoir se consacrer Ă son service exclusivement sexuel. Elle n'en Ă©tait pas moins trĂšs loin d'ĂȘtre ce monstre d'arrogance, d'Ă©goĂŻsme absolu et froid, au, pour parler en termes plus baudelairiens, cette infernale petite salope que sont la plupart des trĂšs jolies jeunes filles; il y avait en elle la conscience de la maladie, de la faiblesse et de la mort. Quoique belle, trĂšs belle, infiniment Ă©rotique et dĂ©sirable, Esther n'en Ă©tait pas moins sensible aux infirmitĂ©s animales, parce qu'elle les connaissait ; c'est ce soir-lĂ que j'en pris conscience, et que je me mis vĂ©ritablement Ă l'aimer. Le dĂ©sir physique, si violent soit-il, n'avait jamais suffi chez moi Ă conduire Ă l'amour, il n'avait pu atteindre ce stade ultime que lorsqu'il s'accompagnait, par une juxtaposition Ă©trange, d'une compassion pour l'ĂȘtre dĂ©sirĂ© ; tout ĂȘtre vivant, Ă©videmment, mĂ©rite la compassion du simple fait qu'il est en vie et se trouve par lĂ -mĂȘme exposĂ© Ă des souffrances sans nombre, mais face Ă un ĂȘtre jeune et en pleine santĂ© c'est une considĂ©ration qui paraĂźt bien thĂ©orique. Par sa maladie de reins, par sa faiblesse physique insoupçonnable mais rĂ©elle, Esther pouvait susciter en moi une compassion non feinte, chaque fois que l'envie me prendrait d'Ă©prouver ce sentiment Ă son Ă©gard. Ătant elle-mĂȘme compatissante, ayant mĂȘme des aspirations occasionnelles Ă la bontĂ©, elle pouvait Ă©galement susciter en moi l'estime, ce qui parachevait l'Ă©difice, car je n'Ă©tais pas un ĂȘtre de passion, pas essentiellement, et si je pouvais dĂ©sirer quelqu'un de parfaitement mĂ©prisable, s'il m'Ă©tait arrivĂ© Ă plusieurs reprises de baiser des filles dans l'unique but d'assurer mon emprise sur elles et au fond de les dominer, si j'Ă©tais mĂȘme allĂ© jusqu'Ă utiliser ce peu louable sentiment dans des sketches, jusqu'Ă manifester une comprĂ©hension troublante pour ces violeurs qui sacrifient leur victime immĂ©diatement aprĂšs avoir disposĂ© de son corps, j'avais par contre toujours eu besoin d'estimer pour aimer, jamais au fond je ne m'Ă©tais senti parfaitement Ă l'aise dans une relation sexuelle basĂ©e sur la pure attirance Ă©rotique et l'indiffĂ©rence Ă l'autre, j'avais toujours eu besoin, pour me sentir sexuellement heureux, d'un minimum - Ă dĂ©faut d'amour - de sympathie, d'estime, de comprĂ©hension mutuelle; l'humanitĂ© non, je n'y avais pas renoncĂ©. (La possibilitĂ© d'une Ăźle, Daniel 1,15)
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Michel Houellebecq
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Les scribes anciens apprirent non seulement Ă lire et Ă Ă©crire, mais aussi Ă utiliser des catalogues, des dictionnaires, des calendriers, des formulaires et des tableaux. Ils Ă©tudiĂšrent et assimilĂšrent des techniques de catalogage, de rĂ©cupĂ©ration et de traitement de lâinformation trĂšs diffĂ©rentes de celles du cerveau. Dans le cerveau, les donnĂ©es sont associĂ©es librement. Quand, avec mon Ă©pouse, je vais signer une hypothĂšque pour notre nouvelle maison, je me souviens du premier endroit oĂč nous avons vĂ©cu ensemble, ce qui me rappelle notre lune de miel Ă la Nouvelle-OrlĂ©ans, qui me rappelle les alligators, qui me font penser aux dragons, qui me rappelle LâAnneau des Nibelungen⊠Et soudain, sans mĂȘme mâen rendre compte, je fredonne le leitmotiv de Siegfried devant lâemployĂ© de banque interloquĂ©. Dans la bureaucratie, on se doit de sĂ©parer les choses. Un tiroir pour les hypothĂšques de la maison, un autre pour les certificats de mariage, un troisiĂšme pour les impĂŽts et un quatriĂšme pour les procĂšs. Comment retrouver quoi que ce soit autrement ? Ce qui entre dans plus dâun tiroir, comme les drames wagnĂ©riens (dois-je les ranger dans la rubrique « musique » ou « thĂ©Ăątre », voire inventer carrĂ©ment une nouvelle catĂ©gorie ?), est un terrible casse-tĂȘte. On nâen a donc jamais fini dâajouter, de supprimer et de rĂ©organiser des tiroirs. Pour que ça marche, les gens qui gĂšrent ce systĂšme de tiroirs doivent ĂȘtre reprogrammĂ©s afin quâils cessent de penser en humains et se mettent Ă penser en employĂ©s de bureau et en comptables. Depuis les temps les plus anciens jusquâĂ aujourdâhui, tout le monde le sait : les employĂ©s de bureau et les comptables ne pensent pas en ĂȘtres humains. Ils pensent comme on remplit des dossiers. Ce nâest pas leur faute. Sâils ne pensent pas comme ça, leurs tiroirs seront tout mĂ©langĂ©s, et ils seront incapables de rendre les services que leur administration, leur sociĂ©tĂ© ou leur organisation demande. Tel est prĂ©cisĂ©ment lâimpact le plus important de lâĂ©criture sur lâhistoire humaine : elle a progressivement changĂ© la façon dont les hommes pensent et voient le monde. Libre association et pensĂ©e holiste ont laissĂ© la place au compartimentage et Ă la bureaucratie.
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Yuval Noah Harari (Sapiens : Une brÚve histoire de l'humanité)
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Les trois hommes avaient laissĂ© leurs arcs pour empoigner des sabres et ils Ă©taient vĂȘtus de cuir souple.
Comme des marchombres.
Comme des marchombres, ils se déplaçaient avec précision et souplesse. Comme des marchombres, ils se séparÚrent pour mieux l'encercler, tenant compte du moindre relief, du moindre détail, ne lui laissant aucune chance de s'enfuir.
Comme des marchombres.
Mais ce n'étaient pas des marchombres. Malgré la fluidité de leurs mouvements, la justesse de leurs positions, ils ne dégageaient aucune harmonie. Parfaites machines à tuer, ils étaient hideux. Une laideur que seul un marchombre pouvait percevoir.
Et Ellana Ă©tait une marchombre.
"Ils possĂšdent les mĂȘmes pouvoirs que nous, mais les utilisent Ă des fins diamĂ©tralement opposĂ©es. Ils sont impitoyables, totalement immoraux et rĂȘvent d'assujettir les Alaviriens Ă leur soif de puissance. Pour cela, ils se regroupent au sein d'une guilde qui place au rang de vertus la haine, la violence et le meurtre. Une guilde qui, depuis des annĂ©es, s'oppose Ă la nĂŽtre..."
Jilano lui avait parlé d'eux. L'avait mise en garde contre eux.
Ellana serra les mĂąchoires.
Mercenaires du Chaos.
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Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
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Dans la bouche de ces prĂ©tendus reprĂ©sentants du prolĂ©tariat, toutes les formules socialistes perdent leur sens rĂ©el. La lutte de classe reste toujours le grand principe ; mais elle doit ĂȘtre subordonnĂ©e Ă la solidaritĂ© nationale1. Lâinternationalisme est un article de foi en lâhonneur duquel les plus modĂ©rĂ©s se dĂ©clarent prĂȘts Ă prononcer les serments les plus solennels; mais le patriotisme impose aussi des devoirs sacrĂ©s2. LâĂ©mancipation des travailleurs doit ĂȘtre lâĆuvre des travailleurs eux-mĂȘmes, comme on lâimprime encore tous les jours, mais la vĂ©ritable Ă©mancipation consiste Ă voter pour un professionnel de la politique, Ă lui assurer les moyens de se faire une bonne situation, Ă se donner un maĂźtre. Enfin lâĂtat doit disparaĂźtre et on se garderait de contester ce quâEngels a Ă©crit lĂ -dessus; mais cette disparition aura lieu seulement dans un avenir si lointain que lâon doit sây prĂ©parer en utilisant provisoirement lâĂtat pour gaver les politiciens de bons morceaux ; et la meilleure politique pour faire disparaĂźtre lâĂtat consiste provisoirement Ă renforcer la machine gouvernementale ; Gribouille, qui se jette Ă lâeau pour ne pas ĂȘtre mouillĂ© par la pluie, nâaurait pas raisonnĂ© autrement. Etc, etc.
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Georges Sorel (Reflections on Violence (Dover Books on History, Political and Social Science))
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J'ai appris des autochtones amĂ©ricains que nous prouvons seulement notre appartenance Ă l'endroit oĂč nous vivons sur terre en utilisant notre maison avec soin, sans la dĂ©truire. J'ai appris qu'on ne peut pas se sentir chez soi dans son corps, qui est la maison la plus authentique de chacun, quand on souhaite ĂȘtre ailleurs, et qu'il faut trouver par soi-mĂȘme le lieu oĂč l'on est dĂ©jĂ dans le monde naturel environnant. J'ai appris que dans mon travail de poĂšte et de romancier il n'existe pas pour moi de chemin tracĂ© Ă l'avance, et que j'Ă©cris le mieux en puisant dans mon expĂ©rience d'adolescent imitant les autochtones et partant vers une contrĂ©e oĂč il n'y a pas de chemin. J'ai appris que je ne peux pas croire vraiment Ă une religion en niant la science pure ou les conclusions de mes propres observations du monde naturel. J'ai appris que regarder un pluvier des hautes terres ou une grue des ables est plus intĂ©resant que de lire la meilleure critique Ă laquelle j'ai jamais eu droit. J'ai appris que je peux seulement conserver mon sens du caractĂšre sacrĂ© de l'existence en reconnaissant mes propres limites et en renonçant Ă toute vanitĂ©. J'ai appris qu'on ne peut pas comprendre une autre culture tant qu'on tient Ă dĂ©fendre la sienne coĂ»te que coĂ»te. Comme disaient les Sioux, "courage, seule la Terre est Ă©ternelle". Peu parmi les cent millions d'autres espĂšces sont douĂ©es de parole, si bien que nous devons parler et agir pour les dĂ©fendre. Que nous ayons trahi nos autochtones devrait nous pousser de l'avant, tant pour eux que pour la terre que nous partageons. Si nous ne parvenons pas Ă comprendre que la rĂ©alitĂ© de la vie est un agrĂ©gat des perceptions et de la nature de toutes les espĂšces, nous sommes condamnĂ©s, ainsi que la terre que dĂ©jĂ nous assassinons.
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Jim Harrison (Off to the Side: A Memoir)
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J'achÚte un roman marocain d'expression française le vendredi.
Je commence Ă le lire le samedi et dĂšs les premiĂšres pages, je crie: "Encore un qui croit que la littĂ©rature, c'est raconter son enfance et sublimer ou dramatiser son passĂ©. Je me dis; "continue quand mĂȘme, il a ratĂ© le dĂ©but mais tu trouveras sĂ»rement quelque chose de beau plus loin." Rien, walou, nada, niet. chercher des effets de styles, une narration travaillĂ©e, un souffle, une sensibilitĂ©, une sincĂ©ritĂ© est inutile. Tout sonne faux.
Le mec continue de nous bassiner avec ses misĂšres et ses amours d'enfance en utilisant la langue la plus plate que j'ai eu Ă lire ces derniers temps.
Pourquoi tant d'Ă©gocentrisme et de nombrilisme?
L'HĂGĂMONIE DU "JE" EST DEVENUE UN VĂRITABLE CANCER POUR LA LITTĂRATURE MAROCAINE.
Beaucoup de ceux qui s'adonnent à l'écriture au Maroc, surtout en français, croient qu'écrire, c'est reparler de leur mÚre, leur pÚre, leurs voisins, leurs frustrations... et surtout LEUR PERSONNE. Si au moins ils avaient l'existence d'un Rimbaud ou d'un Dostoïevski.
Je continue Ă lire malgrĂ© tout, d'abord parce que je suis maso, et ensuite pour ne pas ĂȘtre injuste Ă l'Ă©gard de l'auteur. Peine perdue. Le livre me tombe des mains et je le balance loin de moi Ă la page 94. MĂȘme le masochisme a des limites.
Je n'ai rien contre quelqu'un qui raconte sa vie. Je n'ai rien contre un nombriliste, un égocentrique, un maniaque, un narcissique, un mégalo, etc, du moment qu'il me propose un objet littéraire, un vrai, avec un style... Oui un style. Je ne dis pas avec une langue parfaite; non; je dis avec sa langue à lui, qui fait ressortir sa sincérité, son dilemme, ses tripes, son ùme. C'est ça le style qui fait l'oeuvre et non pas le bavardage.
Pour le bavardage, le "regardez-moi, je suis beau et je suis devenu écrivain"; le "Admirez-moi!", il y a les JamaÀs Fna (avec tous mes respects pour les conteurs de Jamaa Fna) et les Shows.
Alors SVP! un peu de respect pour la littérature.
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Mokhtar Chaoui
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Le Dieu du thĂ©isme thĂ©ologique est un ĂȘtre Ă cĂŽtĂ© des autres et, comme tel, une partie de l'ensemble de la rĂ©alitĂ©. On le considĂšre certes comme Ă©tant la partie la plus importante mais nĂ©anmoins comme une partie et, Ă ce titre, comme soumis Ă la structure de la totalitĂ©. On le pense bien sĂ»r comme Ă©tant au-delĂ des Ă©lĂ©ments ontologiques et des catĂ©gories qui constituent la rĂ©alitĂ©, et pourtant tout Ă©noncĂ© Ă son sujet le soumet Ă ces derniers. On en vient Ă le voir comme un soi qui a un monde, comme un je qui est reliĂ© Ă un tu, comme une cause qui est sĂ©parĂ©e de son effet, comme possĂ©dant un espace dĂ©fini et un temps sans fin. Il est donc un ĂȘtre, non l'ĂȘtre-mĂȘme. Comme tel, il est assujetti Ă la structure sujet-objet de la rĂ©alitĂ© ; il est un objet pour nous en tant que nous sommes des sujets. En mĂȘme temps, nous sommes des objets pour lui en tant qu'il est un sujet. Il s'agit lĂ d'un aspect dĂ©cisif en ce qui concerne la nĂ©cessitĂ© oĂč nous sommes de dĂ©passer le thĂ©isme thĂ©ologique, car un tel Dieu perçu comme sujet fait de moi un objet et, rien de plus. Il me dĂ©pouille de ma subjectivitĂ© parce qu'il est tout-puissant et omniscient. Je me rĂ©volte alors et tente de ·faire de lui un objet, mais la rĂ©volte Ă©choue et devient dĂ©sespĂ©rĂ©e. Dieu apparaĂźt comme le tyran invincible, l'ĂȘtre en comparaison duquel tous les autres ĂȘtres sont sans libertĂ© ni subjectivitĂ©. Comparable en quelque sorte Ă ces tyrans rĂ©cents qui, utilisant la terreur, s'efforcent de tout transformer en pur objet, en chose parmi les choses, en rouage de la machine qu'ils dirigent, un tel Dieu devient le modĂšle de tout ce contre quoi l'existentialisme s'est rĂ©voltĂ©. C'est le Dieu dont Nietzsche disait qu'il faut le tuer parce que personne ne peut tolĂ©rer d'ĂȘtre transformĂ© purement et simplement en objet de connaissance et de domination absolues. LĂ se trouve Ă©galement la racine la plus profonde de l'athĂ©isme. C'est un athĂ©isme qui se justifie comme rĂ©action contre le thĂ©isme thĂ©ologique et ses consĂ©quences inquiĂ©tantes. LĂ se trouve Ă©galement la racine la plus profonde du dĂ©sespoir existentialiste et de l'angoisse de l'absurde largement rĂ©pandue Ă notre Ă©poque.
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Paul Tillich (Le Courage dâĂȘtre)
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Le « mythe », comme lâ« idole » nâa jamais Ă©tĂ© quâun symbole incompris : lâun est dans lâordre verbal ce que lâautre est dans lâordre figuratif ; chez les Grecs, la poĂ©sie produisit le premier comme lâart produisit la seconde ; mais, chez les peuples Ă qui, comme les Orientaux, le naturalisme et lâanthropomorphisme sont Ă©galement Ă©trangers, ni lâun ni lâautre ne pouvaient prendre naissance, et ils ne le purent en effet que dans lâimagination dâOccidentaux qui voulurent se faire les interprĂštes de ce quâils ne comprenaient point. LâinterprĂ©tation naturaliste renverse proprement les rapports : un phĂ©nomĂšne naturel peut, aussi bien que nâimporte quoi dans lâordre sensible, ĂȘtre pris pour symboliser une idĂ©e ou un principe, et le symbole nâa de sens et de raison dâĂȘtre quâautant quâil est dâun ordre infĂ©rieur Ă ce qui est symbolisĂ©. De mĂȘme, câest sans doute une tendance gĂ©nĂ©rale et naturelle Ă lâhomme que dâutiliser la forme humaine dans le symbolisme ; mais cela, qui ne prĂȘte pas en soi Ă plus dâobjections que lâemploi dâun schĂ©ma gĂ©omĂ©trique ou de tout autre mode de reprĂ©sentation, ne constitue nullement lâanthropomorphisme, tant que lâhomme nâest point dupe de la figuration quâil a adoptĂ©e. En Chine et dans lâInde, il nây eut jamais rien dâanalogue Ă ce qui se produisit en GrĂšce, et les symboles Ă figure humaine, quoique dâun usage courant, nây devinrent jamais des « idoles » ; et lâon peut encore noter Ă ce propos combien le symbolisme sâoppose Ă la conception occidentale de lâart : rien nâest moins symbolique que lâart grec, et rien ne lâest plus que les arts orientaux ; mais lĂ oĂč lâart nâest en somme quâun moyen dâexpression et comme un vĂ©hicule de certaines conceptions intellectuelles, il ne saurait Ă©videmment ĂȘtre regardĂ© comme une fin en soi, ce qui ne peut arriver que chez les peuples Ă sentimentalitĂ© prĂ©dominante. Câest Ă ces mĂȘmes peuples seulement que lâanthropomorphisme est naturel, et il est Ă remarquer que ce sont ceux chez lesquels, pour la mĂȘme raison, a pu se constituer le point de vue proprement religieux ; mais, dâailleurs, la religion sây est toujours efforcĂ©e de rĂ©agir contre la tendance anthropomorphique et de la combattre en principe, alors mĂȘme que sa conception plus ou moins faussĂ©e dans lâesprit populaire contribuait parfois au contraire Ă la dĂ©velopper en fait. Les peuples dits sĂ©mitiques, comme les Juifs et les Arabes, sont voisins sous ce rapport des peuples occidentaux : il ne saurait, en effet, y avoir dâautre raison Ă lâinterdiction des symboles Ă figure humaine, commune au JudaĂŻsme et Ă lâIslamisme, mais avec cette restriction que, dans ce dernier, elle ne fut jamais appliquĂ©e rigoureusement chez les Persans, pour qui lâusage de tels symboles offrait moins de dangers, parce que, plus orientaux que les Arabes, et dâailleurs dâune tout autre race, ils Ă©taient beaucoup moins portĂ©s Ă lâanthropomorphisme.
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René Guénon (Introduction to the Study of the Hindu Doctrines)
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Les adultes passaient leur temps Ă se comparer Ă des animaux. Ils se disaient forts comme des chevaux, intelligents comme des souris ou des moineaux, peureux comme des liĂšvres. Ils avaient des tĂȘtes de cochons et des face de bĆufs. Ils cherchaient Ă s'en diffĂ©rencier aussi. Ses parents lui Ă©taient sympathiques parce qu'ils parlaient souvent plus gentiment des animaux que des gens. Ils aimaient les animaux et disaient en lisant le journal ou en Ă©coutant la tĂ©lĂ© «Un chien ne ferait pas ça» ou «Un cheval ne ferait pas ça» et mĂȘme «Un chat ne ferait pas ça.» Mais ils Ă©taient une exception. Les autres attendaient que l'instinct des animaux les trahisse pour rire de leur stupiditĂ©. On sentait que ça les travaillait de reconnaĂźtre l'amour dans les yeux d'un chien ou leurs propres expressions sur le visage d'un singe.
Elle savait exactement ce qui sĂ©parait les hommes des animaux et elle savait que c'Ă©tait une diffĂ©rence trĂšs mince qui n'avait rien Ă voir avec l'amour ou la tristesse ou la capacitĂ© des gens Ă Ă©prouver quoi qu ce soit mais tout Ă voir avec leur capacitĂ© Ă refuser aux Ă©motions le droit de dĂ©ferler en eux. L'homme n'Ă©tait pas la seule crĂ©ature intelligente mais la seule qui pouvait utiliser son intelligence pour ne plus ressentir et ne plus ĂȘtre une bĂȘte. Elle savait tout ça et elle s'entraĂźnait Ă ne plus Ă©couter ce qui Ă©manait de son cĆur et de ses entrailles. Elle s'entraĂźnait en ce moment mĂȘme en s'extirpant des couvertures malgrĂ© les supplications de chacune de ses cellules. BientĂŽt elle ressentirait tout mais ne se laisserait plus toucher par rien et elle ne serait plus du tout animale mais complĂštement homme, complĂštement femme.
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Samuel Archibald (Arvida)
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Quand des milliers d'enfants meurent de soif partout dans le monde, consommer un kilo de viande utilise 10 000 litres d'eau.
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Frédéric Deltour (SANTE, BIEN-ETRE ET REUSSITE... LES 7 ETAPES INDISPENSABLES: Guide Pratique pour le Corps et l'Esprit, Forme et Détente, SuccÚs et Motivation, Alimentation ... Psychologie. t. 1) (French Edition))
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Il ne s'agit pas ici de faire le procĂšs, encore moins l'Ă©loge de la colonisation europĂ©enne de l'Afrique, mais simplement de marquer que cette colonisation comporte, comme presque tous les phĂ©nomĂšnes qui rĂ©sultent des chocs de civilisation, un actif et un passif culturels. Ce n'est pas prendre la dĂ©fense de la colonisation, de ses laideurs, voire de ses atrocitĂ©s ou de ses indĂ©niables bouffonneries (achat de vastes territoires contre quelques rouleaux d'Ă©toffe ou un peu d'alcool), que d'admettre que le choc en a Ă©tĂ© souvent dĂ©cisif et mĂȘme finalement bĂ©nĂ©fique pour les structures sociales, Ă©conomiques et culturelles des peuples noirs colonisĂ©s. En fait, ç'a Ă©tĂ©, au lendemain de l'acte final du CongrĂšs de Berlin (1885), la derniĂšre trĂšs grande aventure de l'expansion europĂ©enne. Et si cette mise sous tutelle tardive a Ă©tĂ© de brĂšve durĂ©e (moins d'un siĂšcle), la rencontre s'est faite Ă vive allure, alors que l'Europe et l'Ă©conomie mondiale se trouvaient en plein essor. C'est une sociĂ©tĂ© industrielle adulte, exigeante, disposant de moyens modernes d'action et de communication, qui a heurtĂ© et investi le monde noir. Et celui-ci est rĂ©ceptif, plus mobile que les ethnographes ne le supposaient hier encore, capable de saisir des objets et des formes que l'Occident lui propose et, surtout, de les rĂ©interprĂ©ter, de les charger de sens nouveau, de les lier, chaque fois que la chose est possible, aux impĂ©ratifs de sa culture traditionnelle. [...] En parlant d'un certain actif de la colonisation, nous ne pensons pas Ă ces biens purement matĂ©riels, routes, voies ferrĂ©es, ports, barrages, Ă ces mises en marche d'exploitations du sol et du sous-sol que les colonisateurs ont installĂ©s dans des buts hautement intĂ©ressĂ©s. Ce legs, aussi important qu'il paraisse parfois, serait de peu d'utilitĂ© et Ă©minemment pĂ©rissable si les hĂ©ritiers n'avaient aussi acquis, au cours de la pĂ©nible Ă©preuve de la colonisation, de quoi leur en permettre aujourd'hui lâutilisation rationnelle. L'enseignement, un certain niveau de la technique, de l'hygiĂšne, de la mĂ©decine, de l'administration publique, sont les meilleurs biens lĂ©guĂ©s par les colonisateurs, la contrepartie positive aux destructions opĂ©rĂ©es par le contact europĂ©en dans les vielles habitudes tribales, familiales, sociales, sur lesquelles reposaient toute l'organisation et toute la culture.
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Fernand Braudel (A History of Civilizations)
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Les politiciens seraient des carriĂ©ristes, des parasites, des profiteurs dĂ©connectĂ©s des rĂ©alitĂ©s, ils chercheraient Ă sâen mettre plein les poches, nâauraient aucune notion de la vie des gens ordinaires, feraient mieux de ficher le camp : ces accusations, on commence Ă bien les connaĂźtre. Les populistes les utilisent chaque jour.
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David Van Reybrouck (Contre les Ă©lections)
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il faut dire que les progressistes ne se trompent pas tout Ă fait quand ils estiment quâil y a quelque chose, dans la religion, qui ne va plus ; en fait, lâargumentation individualiste et sentimentale avec laquelle opĂšre la piĂ©tĂ© traditionnelle ne mord plus guĂšre sur les consciences, et il en est ainsi, non seulement pour la simple raison que lâhomme moderne est irrĂ©ligieux, mais aussi parce que les arguments religieux habituels, nâallant pas suffisamment au fond des choses et nâayant dâailleurs pas eu besoin autrefois de le faire, sont quelque peu usĂ©s psychologiquement et ne rĂ©pondent pas Ă certains besoins de causalitĂ©. Câest un phĂ©nomĂšne paradoxal que les sociĂ©tĂ©s humaines, si dâune part elles dĂ©gĂ©nĂšrent avec le temps, accumulent dâautre part des expĂ©riences en vieillissant, ces derniĂšres fussent-elles mĂȘlĂ©es dâerreurs ; câest ce dont devrait tenir compte une « pastorale » soucieuse dâefficacitĂ©, non en puisant des directives nouvelles dans lâerreur commune, mais au contraire en utilisant des arguments dâun ordre supĂ©rieur, intellectuel et non sentimental ; de la sorte, on sauverait au moins quelques-uns, â et un plus grand nombre quâon ne serait tentĂ© de supposer, â alors quâavec la « pastorale » scientiste et dĂ©magogique on ne sauve personne.
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Frithjof Schuon (Form and Substance in the Religions (Library of Perennial Philosophy))
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Pendant des millĂ©naires, l'homme a Ă©tĂ© le dĂ©tenteur du pouvoir ; il ne supporte pas l'idĂ©e que cela va finir avec lui, il veut le transmettre Ă un autre ĂȘtre, semblable Ă lui. Qui a le pouvoir jouit d'un grand prestige ; il prend la dimension d'un symbole, il a le droit et le devoir de se rĂ©aliser au maximum, on attend de lui qu'il devienne un individu, il est considĂ©rĂ© pour ce qu'il sera.
On attend de la femme qu'elle soit un objet, et elle est considĂ©rĂ©e pour ce qu'elle donnera. Deux destins tout Ă fait diffĂ©rents. Le premier implique la possibilitĂ© d'utiliser toutes les ressources personnelles, les ressources du milieu et celles d'autrui pour se rĂ©aliser, c'est le laissez-passer pour le futur, le bien-ĂȘtre par l'Ă©goĂŻsme. Le second destin prĂ©voit au contraire le renoncement aux aspirations personnelles et l'intĂ©riorisation de ses propres Ă©nergies pour laisser aux autres toutes les possibilitĂ©s. Le monde se maintient justement par la mise en rĂ©serve de toutes les Ă©nergies fĂ©minines, qui sont lĂ comme un grand rĂ©servoir, Ă la disposition de ceux qui emploient les leurs Ă la poursuite de leurs ambitions de pouvoir.
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Elena Gianini Belotti (Dalla parte delle bambine)
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Un journal Incarnat de penser d'amour
L'esprit rougeùtre d'un poison appelée sentiments.
Mon encre diluée par deux moitiés encrées sur une ßle délabrée de penser pour se réconforter.
Le coeur fauché comme le blé lacéré des deux cÎtés imprégné de stupidité par le mot aimé.
Marchant devant sans jamais avoir, trouver une femme de confiance, as qui susurre le verbe aimé.
Désert l'esprit sur terre, assis sur mon rocher je peux altérer ma pensée et continué as escaladé la montagne créée.
Par un flaut d'eau retentissant, rugissants par cent beaucoup de personnes comme des dehiscent sur leur téléphone.
Blessants d'ĂȘtre vue comme inconvĂ©nient, mais ce qui blesse le plus de l'intĂ©rieur est de ne pas s'effondrer et l'extĂ©rieur est la façade qui sert de pillier.et ce que tu as soudĂ©,
mes tout peut se fendre en une nuitée emplie d'obscurité
et vil sournois ris marchent sans aucun dénié
ne prend par aucun raccourci la vie n'a aucun repris
suit un ami mais ne te laisse aveugler prend garde ton esprit est la clé
ne sois jamais fourvoyé par une histoire falsifiée
qui peut ĂȘtre mensonger pour t'utiliser.
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Garde ton coeur vrai, reste vrai reste magique.
Stay True, Stay Magic.
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Marty Bisson milo
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[âŠ] la prĂ©vention restera une approche durablement optimale sur le plan Ă©conomique, mĂ©dical et Ă©pidĂ©miologique, a fortiori dans les pays oĂč les systĂšmes de santĂ© sont plus fragiles.
En s'appuyant sur ce postulat, on peut imaginer un premier scĂ©nario qui prĂ©figure l'Ă©mergence d'un nouveau systĂšme de santĂ© et qui, en mĂȘme temps, reformule le contrat social. Dans ce scĂ©nario, l'effort principal est portĂ© sur la promotion de modes de vie sains : tandis que la recherche utilise plus largement les Big Data pour repĂ©rer les facteurs et contextes pathogĂšnes, l'Ă©ducation publique Ă la santĂ© et le sport sont promus dĂšs le plus jeune Ăąge dans le cadre de l'institution scolaire, jusqu'aux Ăąges avancĂ©s de la vie Ă la faveur de l'engagement financier des organismes d'assurances. Ă leur tour, les nouvelles technologies assistent les individus pour qu'ils rĂ©duisent leurs comportements morbifiques dans le cadre d'un nouveau dispositif de solidaritĂ© : en Ă©change de la surveillance des personnes, de leur mode de vie et ce qu'elles consomment (alcool, tabac, graisses, sucresâŠ), celles-ci continuent de bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge de leurs soins, Ă condition aussi de respecter les rĂšgles d'hygiĂšne de vie recommandĂ©es par les autoritĂ©s sanitaires. Sur le plan lĂ©gislatif et normatif enfin, un dispositif rĂ©glementaire et de contrĂŽle plus contraignant est adoptĂ© qui pĂ©nalise les comportements Ă risque, mais aussi l'usage de substances et de matĂ©riaux toxiques dans la production industrielle et agricole. Dans ce cadre par exemple, l'utilisation de produits locaux issus de l'agriculture biologique devient obligatoire dans la restauration collective en mĂȘme temps que sont adoptĂ©es des rĂšgles drastiques pour limiter les Ă©missions de particules fines. (p. 41)
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Virginie Raisson (2038: The World's Futures)
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En classe, lorsque nous dĂ©marrons un apprentissage, l'enfant a besoin de savoir ce qu'est le projet. [âŠ]
En classe, par exemple lors de la premiÚre leçon sur la division, j'avertis les enfants : "Aujourd'hui, c'est la premiÚre fois qu'on aborde la division ; elle n'est pas facile à poser parce qu'il faut s'habituer à placer des chiffres à différents endroits. Par contre, elle utilise des opérations que vous connaissez déjà - la multiplication et la soustraction - et qui ne présente pas de difficulté particuliÚre." Je balise le chemin avant de commencer la leçon ; j'anticipe sur ce qui peut poser problÚme aux élÚves. (p. 66)
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Isabelle Peloux (L'école du Colibri: La pédagogie de la coopération (Domaine du possible) (French Edition))
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Comme il nây avait pas de couverts, il a mangĂ© avec ses doigts, mais en utilisant sa main gauche, ce qui est trĂšs grave, et constitue une offense dĂ©libĂ©rĂ©e dans lâAtlas, oĂč la main gauche est considĂ©rĂ©e comme impure, mâa expliquĂ© ValĂ©rie tandis que lâhabitant nous jetait hors de sa maison. Ătrange Aziz. Provocateur, irrĂ©ligieux, inculte, ignorant de ses propres traditions ? Non. Il me tend des perches.
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Didier van Cauwelaert (Un aller simple (French Edition))
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Mais les mots-valises y ajoutent une nuance supplĂ©mentaire : lâintroduction dâun effet de dissimulation. Le terme pĂ©joratif original, parce quâil est dĂ©sormais amalgamĂ©, est aussi partiellement escamotĂ©. Ce faisant, il devient possible dâemployer dans le dĂ©bat public des mots qui, isolĂ©ment, auraient sans doute suscitĂ© une condamnation trĂšs large et attirĂ© lâopprobre. Prenons deux exemples que lâon a pu voir circuler dans le dĂ©bat public : « fĂ©minazi » et « islamocollabo ». Le premier est utilisĂ© pour dĂ©noncer des militantes fĂ©ministes supposĂ©ment extrĂ©mistes et intolĂ©rantes. Le second permet de fustiger dâhypothĂ©tiques complices de lâislamisme. LĂ encore, il ne sâagit pas de discuter du bien-fondĂ© de ces deux concepts. Simplement de remarquer quâils mobilisent des accusations odieuses. VoilĂ deux termes, « nazi » et « collabo », dont on pourrait sâattendre Ă ce quâils frappent dâindignitĂ© tout individu les utilisant avec autant de lĂ©gĂšretĂ©. Mais une fois masquĂ©s derriĂšre un mot-valise, ils semblent soudain perdre une partie
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Clément Viktorovitch (Le Pouvoir rhétorique: Apprendre à convaincre et à décrypter les discours)
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Techniques Anunnaki-Ulema pour vivre plus longtemps, plus heureux, plus riche et influencer les autres   Le « Livre de Ramadosh » est la plus grande publication sur les pouvoirs extraordinaires des Anunnaki-Ulemas jamais publiĂ©e. DĂ©couvrez leurs techniques qui changeront votre vie pour toujours. Vous ne serez jamais la mĂȘme personne. Ce livre rĂ©vĂšle des connaissances qui datent de milliers d'annĂ©es. Ces techniques et leçons vous apportent santĂ©, bonheur et prospĂ©ritĂ©. De plus, elles vous enseignent Ă revisiter le passĂ© et l'avenir, Ă voyager dans le temps/espace, Ă voir vos amis et animaux dĂ©cĂ©dĂ©s dans la vie aprĂšs la mort, quelles sont les heures secrĂštes pour ouvrir votre « Conduit » et filer dans votre « Double » vers des univers multiples, Ă porter chance et Ă changer votre avenir.  Apprenez: âą Godabaari : Une technique Ulema visant au dĂ©veloppement dâune facultĂ© capable de faire bouger les objets Ă distance en utilisant les vibrations dĂ©gagĂ©es par le «conduit» implantĂ© dans le cerveau. âą Gubada-Ari : Le triangle de la technique de vie. Comment appliquer la valeur de la forme «triangulaire» Ă la santĂ©, au succĂšs et Ă la paix dâesprit, et trouver les endroits les plus sains et les zones les plus chanceuses sur Terre, en incluant les pays et les places les plus intimes et comment en profiter. ⹠Cadari: Une technique secrĂšte dĂ©veloppĂ©e par les Anunnaki-Ulema il y a des siĂšcles et qui leur a permis de lire dans les pensĂ©es, les intentions et les sentiments des autres. âą Daemat : Comment demeurer et avoir lâair de 37 ans de façon permanente âą Arwadi: Le pouvoir surnaturel qui permet aux initiĂ©s d'arrĂȘter ou de renvoyer vos difficultĂ©s, problĂšmes et incidents dans un autre temps et un autre lieu pour ainsi se libĂ©rer des soucis, de l'anxiĂ©tĂ© et de la peur âą Baaniradu : Technique de guĂ©rison par le toucher ⹠Bisho: Technique utilisĂ©e dans le blocage de mauvaises vibrations des autres et vos ennemis qui affectent nĂ©gativement votre vie.  ***  ***  *** La description de l'au-dela (la vie apres la mort), des univers parallĂšles et des 4e et 5e dimensions LES ENSEIGNEMENTS SECRETS DES MAITRES ILLUMINES. SixiĂšme Edition.
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Jean-Maximillien De La Croix de Lafayette (OVNIs et extraterrestres : Transcriptions des rĂ©unions entre les Ătats-Unis et les Extraterrestres en 1947 et 1948)
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Le gingembre est trĂšs intĂ©ressant pour apaiser les troubles digestifs, les spasmes, les coliques, les gaz intestinaux, les ballonnements, ainsi que pour compenser la perte dâappĂ©tit. Il possĂšde des propriĂ©tĂ©s cholagogues (il augmente les sĂ©crĂ©tions de la vĂ©sicule biliaire et facilite lâĂ©vacuation de la bile) et protectrices pour le foie. Il est trĂšs efficace pour rĂ©duire les nausĂ©es et les vomissements frĂ©quents chez les femmes enceintes ou faisant suite Ă une intervention chirurgicale. On lâutilise aussi pour apaiser les symptĂŽmes liĂ©s au mal des transports et on le teste pour accompagner les personnes en chimiothĂ©rapie. Un antidouleur naturel Paradoxe de la nature, le gingembre Ă la saveur puissante, piquante, voire brĂ»lante, dĂ©veloppe en rĂ©alitĂ© des effets anti-inflammatoires, en inhibant les substances Ă lâorigine des Ă©tats dâinflammation. Il est donc conseillĂ© pour soulager les douleurs avec une composante inflammatoire, en particulier menstruelles, musculaires (consĂ©quence dâune lĂ©sion, dâun choc ou simplement dâune activitĂ© physique intense ou inhabituelle) ou encore arthritiques. En Asie, on fait infuser le gingembre pour rĂ©aliser un
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Nathalie Cousin (Les Super Aliments - Pour ĂȘtre au top et booster sa santĂ© (SantĂ© / Bien-ĂȘtre (hors collection)) (French Edition))
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Ces personnes [qui mentent gratuitement] sont, Ă vrai dire, beaucoup plus nombreuses quâon ne le suppose gĂ©nĂ©ralement, et un domaine comme celui du monde concentrationnaire â bien fait, hĂ©las, pour stimuler les imaginations sado-masochistes â leur a offert un champ dâaction exceptionnel. Nous avons connu de nombreux tarĂ©s mentaux, mi-escrocs, mi-fous, exploitant une dĂ©portation imaginaire ; nous en avons connu dâautres â dĂ©portĂ©s authentiques â dont lâesprit malade sâest efforcĂ© de dĂ©passer encore les monstruositĂ©s quâils avaient vues ou dont on leur avait parlĂ© et qui y sont parvenus. Il y a mĂȘme eu des Ă©diteurs pour imprimer certaines de ces Ă©lucubrations, et des compilations plus ou moins officielles pour les utiliser, mais Ă©diteurs et compilateurs sont absolument inexcusables, car lâenquĂȘte la plus Ă©lĂ©mentaire leur aurait suffi pour Ă©venter lâimposture.
(« RĂ©flexions sur lâĂ©tude de la dĂ©portation », Revue dâhistoire de la DeuxiĂšme Guerre mondiale, numĂ©ro spĂ©cial sur « Le SystĂšme concentrationnaire allemand (1940-1944) », juillet-septembre 1954, p. 18, note 2)
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Germaine Tillion
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VOUS TROUVEREZ LES MEILLEURS PRODUITS DLP SUR LES SITES OU LES AUTEURS COMMERCIALISENT DIRECTEMENT LEURS PROPRES CONTENUS, COMME ERICK PINEAULT SUR CLUB DROIT DE LABEL PRIVE D E CETTE MANIERE, LâAUTEUR MET LUI-MEME SA REPUTATION EN JEU ET SâEFFORCERA DE PROPOSER UN CONTENU INTERESSANT ! JâAI DEJA ACQUIS DES DLP DâEXCELLENTE QUALITE SUR CE SITE, CE QUI ME PERMET DE VOUS LE RECOMMANDER. VOUS POUVEZ EGALEMENT UTILISER GOOGLE POUR TROUVER DâAUTRES SITES TOUT AUSSI FIABLES. Une fois que vous avez acquis le produit, vous devez maintenant le
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A Haïk (Comment créer votre infoproduit rapidement: créer infoproduit (French Edition))
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pouvez utiliser une échelle de Snellen : mesurez votre vue au début du port des lunettes à grille et refaites-la réguliÚrement.
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Philippe Lessage (Soulagez Vos Yeux et Améliorez Votre Vue: des solutions efficaces et faciles à mettre en oeuvre (Myopie, presbytie, astigmatisme, etc. : solutions pour mieux voir sans lunettes t. 1) (French Edition))
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« Personne parmi ceux qui sont venu aprÚs les compagnons [du ProphÚte] n'ont pu atteindre leur niveau (aux compagnons). Ceci est du au fait que la plupart des sciences que nous cherchons et sur lesquelles nous nous focalisons jour et nuit, telles la linguistique, la grammaire, la morphologie et les fondements de la jurisprudence, étaient innés chez eux. Leur haute disposition intellectuelle ainsi que la lumiÚre de la prophétie qui les irradiait (à travers le ProphÚte) les protégeait de l'erreur et des divagations. Ils n'avaient donc pas besoin d'utiliser la logique ou d'autres sciences rationnelles.
Lorsqu'AllĂąh a unit leur cĆur et grĂące Ă Sa bontĂ©, Il a suscitĂ© la fraternitĂ© entre eux, et ils ne leur Ă©tait pas nĂ©cessaire de se prĂ©parer aux dĂ©bats et Ă l'argumentation. GrĂące Ă leur science, ils n'avaient pas besoin de sauvegarder ce qu'ils entendaient du Qur°ùn et de la Sunnah par le biais du ProphĂšte. Ils comprenaient rapportaient et appliquaient ce qu'ils entendaient du ProphĂšte de la meilleur des maniĂšres. Aucun des compagnons ne dĂ©battait ni ne polĂ©miquait Ă propos du Qur°ùn car il n'y avait pas d'Ă©garement ni d'innovations.
AprÚs cette époque les Suivants (at tùbi'ûn) étaient proche d'eux si l'on se réfÚre à leur rang [auprÚs d'Allùh] et à leur méthodologie. AprÚs les Suivants vinrent leurs disciples directs. Le ProphÚte a témoigné des vertus de ces trois générations.
Par la suite les Gens de l'Innovation et de l'Egarement qui étaient peu nombreux à l'époque des trois premiÚres générations virent leur nombre augmenter. Ainsi, afin de défendre l'Islùm, les savants parmi les Ahl Us Sunnah, durent se confronter à eux et débattre de peur que les faibles d'esprit s'égarent, et qu'on voit s'ajouter des choses qui sont étrangÚres à la religion.
Les arguments des Gens de l'Innovation Ă©taient de plus en plus influencĂ©s par les travaux des logiciens et d'autres Gens de l'HĂ©rĂ©sie qui par la suite prirent l'habitude de crĂ©er beaucoup de doutes pour les utiliser contre nous (les Ahl Us Sunnah). Si nous les avions laissĂ© faire ils auraient convaincu de nombreuses personnes faibles et ignorantes parmi les Musulmans ainsi que les juristes et les savants nĂ©gligents ; la croyance saine aurait Ă©tĂ© alors altĂ©rĂ©e et des Ă©garements auraient Ă©tĂ© introduits. Des innovations blĂąmables et des hĂ©rĂ©sies se seraient alors rĂ©pandues. Il n'Ă©tait pas possible pour un simple individu de leur rĂ©pliquer et il y avait des risques que leur mots ne soient pas compris par tous, car les gens ne s'y intĂ©ressaient pas eux-mĂȘmes.
Le point de vue des innovateurs peut ĂȘtre uniquement rĂ©futĂ© par quelqu'un qui les comprends. Tant que l'innovateur n'est pas rĂ©futĂ©, sa croyance devient dominante : les ignorants, les rois, les dirigeants, et ceux en charge de la population se mettent Ă croire alors que les paroles prononcĂ©es par l'innovateur sont vĂ©ridiques. C'est ce qui s'est justement passĂ© dans plusieurs contrĂ©es dans lesquelles les gens avaient moins d'aspirations [aux sciences religieuses] si on les compare aux gens des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. A cause de cela, il Ă©tait devenu obligatoire pour les gens par le biais desquels AllĂąh Ă prĂ©servĂ© la croyance de Ses croyants vertueux de repousser les doutes Ă©mis par les hĂ©rĂ©tiques. En effet la rĂ©compense octroyĂ©e est de loin plus grande que la rĂ©compense accordĂ©e Ă un soldat combattant dans le sentier d'AllĂąh. »
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Il ne faudrait tout de mĂȘme pas que les musulmans soient insidieusement invitĂ©s Ă comprendre que la seule alternative au terrorisme serait de se conformer aux normes antitraditionnelles prĂŽnĂ©es par lâOccident. Lorsque, sous la menace, les Occidentaux exigent de musulmans quâils "reconnaissent lâĂtat dâ IsraĂ«l et renoncent Ă la violence", ils formulent une exigence quâaucun croyant ne peut accepter. Il est faux dâaffirmer que ceux qui opĂšrent cet amalgame ne sont pas hostiles Ă lâislĂąm : ils le sont, et il ne leur appartient pas, alors quâ ils ignorent la religion islamique de maniĂšre systĂ©matique, de dĂ©cider ce qui est conforme ou non Ă la shariâa, Ă la loi traditionnelle propre Ă lâ islĂąm. Le devoir de tout musulman, et mĂȘme de tout croyant, est de ne pas reconnaĂźtre la profanation inhĂ©rente Ă lâexistence de lâĂtat sioniste. Si on lui enjoint de reconnaĂźtre ce faux "IsraĂ«l", en menaçant de l âaffamer sâ il refuse, câest pour la dĂ©fense de sa foi quâ il devient un martyr, au moins en ce sens quâ il accepte une souffrance pouvant Ă©ventuellement le conduire Ă la mort. On invite les musulmans Ă renoncer Ă la violence, tout en utilisant lâ intimidation pour les amener Ă agir contre leur volontĂ©, câest-Ă -dire en leur faisant violence. Câest dans le terme "violence" que rĂ©side lâambiguĂŻtĂ©. Il a Ă©tĂ© ordonnĂ© au ProphĂšte Muhammad de "combattre les hommes jusquâĂ ce quâ ils disent : lĂą ilĂąha illa AllĂąh (il nây a pas de DivinitĂ© si ce nâ est AllĂąh)". Cet ordre divin concerne Ă©videmment la communautĂ© islamique et justifie le jihĂąd, la guerre sainte menĂ©e pour dĂ©fendre le Droit dâAllĂąh et les droits de lâislĂąm. Dâautre part, le TrĂšs-Haut a enjoint aux musulmans dâĂȘtre "des tĂ©moins Ă lâencontre des hommes", câest-Ă -dire Ă lâĂ©gard de ceux qui, sans avoir rejoint lâislĂąm, se rĂ©clament dâune rĂ©vĂ©lation divine et dâune norme traditionnelle. Câest en vertu de cette injonction que les musulmans peuvent aujourd'hui interpeller lâĂglise catholique pour lui rappeler quâ elle avait le devoir de ne pas reconnaĂźtre lâĂtat juif et quâelle sâest rendue coupable dâune faute, aux consĂ©quences nĂ©fastes pour elle, en manquant Ă ce devoir. Nul ne peut reprocher Ă lâ islĂąm de combattre cet Ătat et de mener une guerre sainte contre les Ă©garements de lâOccident moderne. La seule question qui peut se poser est celle des moyens utilisĂ©s pour mener ce combat, Ă©tant bien entendu que le terrorisme est antitraditionnel par dĂ©finition et que toute violence implique une brutalitĂ© contraire aux "bonnes maniĂšres dâagir" (makĂąrim al-akhlĂąq) qui doivent prĂ©valoir, mĂȘme dans la maniĂšre de combattre et de faire la guerre. Cette question est alors de savoir sâ il est encore possible de mener une guerre vraiment sainte (jihĂąd) Ă notre Ă©poque oĂč la force est exercĂ©e le plus souvent au moyen de la brutalitĂ©, de la violence et du terrorisme. Lâimmense hypocrisie de ceux qui accusent lâislĂąm dâĂȘtre terroriste, câest dâinverser les rapports et de les accuser en fait ... de se comporter comme des Occidentaux, ce qui est bien le comble de la contradiction !
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Charles-AndrĂ© Gilis (La papautĂ© contre l'Islam - GenĂšse dâune dĂ©rive)
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On ne peut s'empĂȘcher de constater [que l'Occidental religieux] perd en pratique volontiers de vue les tendances fondamentales de sa foi, c'est-Ă -dire qu'il se retranche derriĂšre les alternatives simples de la morale et des exigences de la pratique religieuse tout en trahissant, en sa qualitĂ© de « civilisĂ© », les tendances mĂȘmes qui sont Ă la base et de ces alternatives et de cette pratique. La machine est une bonne chose, pourvu qu'on aime Dieu ; la rĂ©publique est un bien, pourvu qu'elle favorise la religion ; que la machine tue de facto l'amour de Dieu, et que la rĂ©publique Ă©touffe de facto la religion, ne semble pas effleurer l'esprit de l'immense majoritĂ© des croyants. Si on est finalement obligĂ© de constater ces effets nĂ©fastes, on accusera d'abord la nature humaine et ensuite quelque dĂ©chĂ©ance imaginaire de la religion ; on accusera jamais les causes rĂ©elles, considĂ©rĂ©es a priori comme neutre parce que situĂ©es en dehors des alternatives morales simplistes et des rĂšgles pratiques auxquelles on a rĂ©duit la religion, et en dehors aussi de la pure thĂ©ologie. Et comme le monde de la machine â « chrĂ©tien » selon certains puisque la machine ne commet point d'adultĂšre et puisque toute chose efficace doit provenir du Christianisme â, comme ce monde s'impose partout pour des raisons matĂ©rielles irrĂ©versibles, il favorise partout sur le globe terrestre l'Ă©lĂ©ment mondain et la mondanitĂ© technocratique, laquelle est de tout Ă©vidence l'antipode de tout amour de Dieu.
Cette mondanitĂ© utilitaire â franchement impie ou trompeusement chrĂ©tienne â ne saurait s'affirmer par une dialectique normale, elle a besoin d'arguments qui remplacent la rĂ©alitĂ© par des suggestions imaginatives des plus arbitraires. Au moins aussi dĂ©plaisant qu'un hyperbolisme inconsidĂ©rĂ©, et bien davantage suivant les cas, est le biais faussement moralisant si commun au langage moderne : il consiste Ă vouloir justifier une erreur ou un mal quelconque par des Ă©tiquettes flatteuses et Ă vouloir compromettre une vĂ©ritĂ© ou un fait positif par des Ă©tiquettes infamantes, souvent en utilisant de fausses valeurs telles que la « jeunesse » et sans que les suggestions avancĂ©es aient le moindre rapport avec les choses auxquelles on les applique (18). Un autre vice de dialectique, ou un autre abus de pensĂ©e, est l'inversion du rapport causal et logique : on dira qu'il est temps d'inventer un idĂ©al nouveau qui puisse enflammer les hommes, ou qu'il faut forger une mentalitĂ© capable de trouver beau le monde des machines et laid celui des sanctuaires, ou une mentalitĂ© capable de prĂ©fĂ©rer la nouvelle messe ou la nouvelle religion Ă l'ancienne messe ou Ă la religion de toujours, et ainsi de suite. Comme le biais moralisant, le raisonnement inversant est totalement Ă©tranger Ă la dialectique orientale et Ă la dialectique traditionnelle tout court, et pour cause.
Nous pourrions signaler Ă©galement, en passant, le raisonnement dynamiste qui subordonne la constatation d'un fait Ă la proposition d'une solution pratique â comme si la vĂ©ritĂ© n'avait pas sa raison d'ĂȘtre ou sa valeur en elle-mĂȘme â ou le raisonnement utilitariste qui subordonne la vĂ©ritĂ© comme telle aux intĂ©rĂȘts matĂ©riels des hommes physiques. Tout ceci n'est pas incompatible en fait avec un certains sens critique sur quelques plans extĂ©rieurs ; s'il en est ainsi, l'inverse doit ĂȘtre possible Ă©galement, Ă savoir la disproportion entre un discernement spirituel et un langage inconsidĂ©rĂ©ment impulsif et hyperbolique.[...]
(18) La propagande pour les innovations liturgiques et thĂ©ologiques â et contre ceux qui n'en sont pas dupes â est un exemple particuliĂšrement Ă©cĆurant de ce procĂ©dĂ©.
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Frithjof Schuon (Logic & Transcendence)
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En effet, beaucoup de paramĂštres diffĂšrent dÂŽun gĂ©obiologue Ă l'autre: certains utilisent des moyens pragmatiques, dÂŽautres plus impalpables; certains ont des stratĂ©gies de correction au niveau du sous-sol, dÂŽautres dĂ©placent les lits; certains utilisent un pendule avec des cadrans, dÂŽautres une antenne de Lecher... Peut importe, mais une chose est sĂ»re: il faut redonner Ă lÂŽhabitant un lieu de vie oĂč il fait bon vivre en rĂ©tablissant un bon Ă©quilibre cosmo-tellurique et faire en sorte que lÂŽĂ©nergie du lieu soit normale et de bonne qualitĂ©.
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Jean-Paul Bardoux (GĂ©obiologie et Guides de lumiĂšre, tome II)
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Pourquoi Le Desk utilise un pseudo pour signer certains de ses articles et pour celui-ci en particulier ? Comme toutes les rĂ©dactions qui nâont pas plĂ©thore de journalistes, notre publication en a recours de temps Ă autres et pour diverses raisons qui ont trait par exemple Ă la protection des sources que lâon pourrait retracer par la proximitĂ© avec lâauteur ou pour ne pas prĂȘter Ă confusion lorsque lâauteur est partie prenante de son sujet. En journaliste vĂ©tĂ©ran que tu es, tu connais cette rĂšgle par cĆur. Tu es Ă ce titre trĂšs mal placĂ© pour me lâopposer, toi qui en faisais usage Ă satiĂ©tĂ© sur Demain Online. Jâai Ă ce titre signĂ© quelques papiers dans ton canard sous pseudo sans ce que cela ne tâoffusque, au contraire. Je te rappelle aussi que tu as signĂ© toi-mĂȘme, pas un, pas deux, pas trois, mais tous tes articles dans Zamane de la mĂȘme maniĂšre. Tu avais bien une raison lĂ©gitime pour le faire, non ? Je ne dĂ©voilerai pas ton pseudo, par respect au code de conduite journalistique Ă tenir dans ce sens, je dirais juste cependant que cela ne te pose aucun problĂšme de conscience de collaborer Ă ce magazine qui mâa Ă©tĂ©, et tu le sais trĂšs bien, spoliĂ© par son promoteur dans des conditions innommables, et qui lui pour le coup, barbote en eaux troubles jusquâau cou depuis quâil a embrassĂ© cette profession.
May 7 - Facebook Post
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Ali Amar
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L'arrĂȘt de l'angoisse est l'utilisation immĂ©diate et dans une direction obligatoire des forces sous une forme ennuyeuse; l'arrĂȘt de la jouissance est l'utilisation libre des forces dans une circonstance facile et avantageuse.
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Pierre Janet (L'Amour et la Haine)
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Jâinsiste beaucoup sur le recours Ă des collaborations extĂ©rieures, les connexions avec des personnes Ă©trangĂšres Ă lâentreprise, qui permettent de stimuler les incroyables talents dont nous disposons en interne. Notre potentiel vient de notre maniĂšre dâutiliser ces talents tout en laissant entrer de nouvelles idĂ©es et dâautres points de vue sur ce que nous faisons. Jâadore ça.
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Anonymous
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Camus recours donc Ă la raison allĂ©gorique. Un pari risquĂ© avec les lecteurs sans imagination ontologique - du genre Barthes ou Sartre. De la mĂȘme façon que La Fontaine utilise cette mĂȘme raison allĂ©gorique (ou bien encore Orwell dans la Ferme des animaux un livre qui parait dans sa traduction française la mĂȘme annĂ©e que le roman de Camus), et le philosophe dĂ©construit le fascisme sans souci de savoir s'il est brun ou rouge, s'il sĂ©vit au nom de la Race ou du ProlĂ©tariat, s'il sert Dieu ou le Diable. Au contraire des partisans ayant renoncĂ© Ă leur intelligence et Ă leur esprit critique, Camus n'a pas l'indignation sĂ©lective. La radicalitĂ© de sa dĂ©nonciation est simple, elle s'enracine dans la parole d'un pĂšre absent, mais prĂ©sent par ses leçons.
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Michel Onfray (L'ordre libertaire: la vie philosophique d'Albert Camus)
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Le systĂšme des silos met en place des carcans et a contribuĂ© Ă ralentir la sociĂ©tĂ© française. Notre monde manque de passerelles ; il faut les crĂ©er pour pouvoir utiliser toutes les Ă©nergies, quâelles soient le fait de diplĂŽmes ou Ă©motionnelles.
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Anonymous
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Communications, Inc. XT9Ÿ et NuanceŸ sont des marques de commerce ou des marques déposées de Nuance Communications, Inc. et/ou de ses concédants
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Amazon (Guide dâutilisation Kindle Voyage (French Edition))
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Et, en effet, une fois qu'on a cessé de confondre l'individualisme avec son
contraire, c'est-à -dire avec l'utilitarisme, toutes ces prétendues contradictions
s'évanouissent comme par enchantement. Cette religion de l'humanité a tout
ce qu'il faut pour parler à ses fidÚles sur un ton non moins impératif que les
religions qu'elle remplace. Bien loin qu'elle se borne Ă flatter nos instincts, elle
nous assigne un idéal qui dépasse infiniment la nature ; car nous ne sommes
pas naturellement cette sage et pure raison qui, dégagée de tout mobile
personnel, légiférerait dans l'abstrait sur sa propre conduite. Sans doute, si la
dignité de l'individu lui venait de ses caractÚres individuels, des particularités
qui le distinguent d'autrui, on pourrait craindre qu'elle ne l'enfermĂąt dans une
sorte d'égoïsme moral qui rendrait impossible toute solidarité. Mais, en réalité,
il la reçoit d'une source plus haute et qui lui est commune avec tous les
hommes. S'il a droit Ă ce respect religieux, c'est qu'il a en lui quelque chose de
l'humanité. C'est l'humanité qui est respectable et sacrée ; or elle n'est pas
toute en lui. Elle est répandue chez tous ses semblables ; par suite, il ne peut la
prendre pour fin de sa conduite sans ĂȘtre obligĂ© de sortir de soi-mĂȘme et de se rĂ©pandre au-dehors. Le culte dont il est, Ă la fois, et l'objet et l'agent, ne
s'adresse pas Ă l'ĂȘtre particulier qu'il est et qui porte son nom, mais Ă la
personne humaine, oĂč qu'elle se rencontre, sous quelque forme qu'elle
s'incarne. Impersonnelle et anonyme, une telle fin plane donc bien au-dessus
de toutes les consciences particuliĂšres et peut ainsi leur servir de centre de
ralliement. Le fait qu'elle ne nous est pas Ă©trangĂšre (par cela seul qu'elle est
humaine) n'empĂȘche pas qu'elle ne nous domine. Or, tout ce qu'il faut aux
sociĂ©tĂ©s pour ĂȘtre cohĂ©rentes, c'est que leurs membres aient les yeux fixĂ©s sur
un mĂȘme but, se rencontrent dans une mĂȘme foi, mais il n'est nullement
nécessaire que l'objet de cette foi commune ne se rattache par aucun lien aux
natures individuelles. En définitive, l'individualisme ainsi entendu, c'est la
glorification, non du moi, mais de l'individu en général. Il a pour ressort, non
l'égoïsme, mais la sympathie pour tout ce qui est homme, une pitié plus large
pour toutes les douleurs, pour toutes les misĂšres humaines, un plus ardent
besoin de les combattre et de les adoucir, une plus grande soif de justice. N'y
a-t-il pas là de quoi faire communier toutes les bonnes volontés. Sans doute, il
peut arriver que l'individualisme soit pratiqué dans un tout autre esprit.
Certains l'utilisent pour leurs fins personnelles, l'emploient comme un moyen
pour couvrir leur égoïsme et se dérober plus aisément à leurs devoirs envers la
société. Mais cette exploitation abusive de l'individualisme ne prouve rien
contre lui, de mĂȘme que les mensonges utilitaires de l'hypocrisie religieuse ne
prouvent rien contre la religion.
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Ămile Durkheim (L'individualisme et les intellectuels)
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Bien plus, la subversion la plus habile et la plus dangereuse est certainement celle qui ne se trahit pas par des singularitĂ©s trop manifestes et que nâimporte qui peut facilement apercevoir, mais qui dĂ©forme le sens des symboles ou renverse leur valeur sans rien changer Ă leurs apparences extĂ©rieures. Mais la ruse la plus diabolique de toutes est peut-ĂȘtre celle qui consiste Ă faire attribuer au symbolisme orthodoxe lui-mĂȘme, tel quâil existe dans les organisations vĂ©ritablement traditionnelles, et plus particuliĂšrement dans les organisations initiatiques, qui sont surtout visĂ©es en pareil cas, lâinterprĂ©tation Ă rebours qui est proprement le fait de la « contre-initiation » ; et celle-ci ne se prive pas dâuser de ce moyen pour provoquer les confusions et les Ă©quivoques dont elle a quelque profit Ă tirer. Câest lĂ , au fond, tout le secret de certaines campagnes, encore bien significatives quant au caractĂšre de lâĂ©poque contemporaine, menĂ©es, soit contre lâĂ©sotĂ©risme en gĂ©nĂ©ral, soit contre telle ou telle forme initiatique en particulier, avec lâaide inconsciente de gens dont la plupart seraient fort Ă©tonnĂ©s, et mĂȘme Ă©pouvantĂ©s, sâils pouvaient se rendre compte de ce pour quoi on les utilise ; il arrive malheureusement parfois que ceux qui croient combattre le diable, quelque idĂ©e quâils sâen fassent dâailleurs, se trouvent ainsi tout simplement, sans sâen douter le moins du monde, transformĂ©s en ses meilleurs serviteurs !
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René Guénon (The Reign of Quantity & the Signs of the Times)
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Le capitalisme et lâimpĂ©rialisme sont convaincus que la lutte contre le racisme et les mouvements de libĂ©ration nationale sont purement et simplement des troubles tĂ©lĂ©commandĂ©s, fomentĂ©s de « lâextĂ©rieur ». Aussi dĂ©cident-ils dâutiliser cette tactique efficace : Radio-Europe Libre, comitĂ© de soutien des minoritĂ©s dominĂ©es...
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Frantz Fanon (Les damnés de la terre)
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La plupart des adultes de son entourage Ă©taient encore en train de rĂ©soudre tant bien que mal leurs propres Ă©nigmes personnelles. Elle trouvait un peu excessif dâexiger de Theo que tout soit en ordre dans sa vie Ă quinze ans simplement parce quâelle Ă©tait trans. De lâavis de Niamh, lâutilisation de pronoms diffĂ©rents ne faisait pas la moindre p*tain de diffĂ©rence pour une seule Ăąme dans ce monde Ă lâexception de Theo. Et pour elle, ça semblait signifier Ă©normĂ©ment.
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Juno Dawson (The Royal Coven (French Edition))
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Vous ne pouvez pas utiliser la loi de lâattraction pour influer sur la vie des autres, contre leur grĂ© . Et lorsquâon y songe, il est heureux que la loi fonctionne ainsi. Sinon, nâimporte qui pourrait crĂ©er dans votre vie quelque chose dont vous ne voulez pas.
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Byrne Rhonda
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les quatre activitĂ©s les plus frĂ©quemment compromises au dĂ©but de la maladie dâAlzheimer sont lâusage sĂ©curitaire des mĂ©dicaments, lâemploi efficace des transports, lâutilisation rĂ©guliĂšre du tĂ©lĂ©phone ou dâun autre moyen de communication et la gestion responsable de ses finances.
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Serge Gauthier (La Maladie d'Alzheimer: Diagnostic, traitement, recherche, prévention (French Edition))
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DâoĂč, par exemple, lâimportance, comme le pointe Jackson Katz, de ne pas utiliser la voix passive qui efface la subjectivitĂ© de lâagresseur quand on parle de violence envers les femmes : ne pas dire que les femmes sont battuesâ; puisquâelles sont battues par des hommes, dire que des hommes les battent. Ne pas dire que des femmes sont victimes dâagressions sexuellesâ; dire que des hommes les ont agressĂ©es sexuellement. Et ainsi, faire porter aux hommes leur responsabilitĂ©.
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Martine Delvaux (Le boys club)
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C'est le manque de nouvelles sensations qui pousse a consommer plus pour obtenir du plaisir.
Tout est question de culture et de gout. Mais accepter de regarder les choses avec les yeux d'une autre culture permet d'enrichir notre propre quotiden.
Pour manger beau, bon et sain et en faire un style de vie, il faut enrayer la monotonie et la morosite.
Manger beau, bon et sain fait partie des plus grands plaisirs de la vie. La beaute nourrit autant que les vitamines.
Les Japonais considerent que la grandeur d'un repas tient a 50% dans sa presentation et a 50% dans son gout.
L'esthetique en general et dans chaque detail du quotidien exerce des pouvoirs magiques sur notre moral, notre psychisme, notre bonheur. Il n'est pas necessaire d'avoir beaucoup de moyens, mais d'utiliser ce que l'on possede avec style, elegance et gout.
Si les gens etaient davantage entoures de beaute, ils ressentiraient moins le besoin de consommer, de detruire, de gagner de l'argent a tout prix.
Selon les Chinois, seul le sauvage et le barbare ne cuisinent pas. Tout Chinois eprouve le besoin de cuisiner pour se sentir vivre et apprivoiser le naturel qui sommeille au coeur de l'Homme.
Nul exercice de yoga, nulle meditation dans une chapelle ne vous remontera plus le moral que la simple tache de fabriquer votre propre pain. M.F.K Fisher, The art of eating
Le o bento est probablement l'une des formes du zen la plus pratique, populaire et accessible a tous: tout prevoir a l'avance, se prendre en charge sans dependre d'autrui, ne pas gaspiller et soigner sa sante tout en vivant avec art.
La lassitude gastronomique conduit a une alimentation malsaine, a la morosite de la vie et a la maladie.
Les taches domestiques seront peut-etre revalorisees le jour ou nous comprendrons l'importance qu'elles ont sur notre equilibre physique et psychologique.
Il faut etre tres riche pour s'enrichir encore en se depouillant.
L'art culinaire est devenu une mode, qui, comme tant d'autres formes de boulimie ( plaisir, bonheur, exotisme, depaysement ), nous susurre constamment: "changez, essayez, achetez".
Les habitudes etant une seconde nature, tout ce a quoi nous nous habituons perd de son charme.
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Dominique Loreau (L'art de la frugalité et de la volupté)
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An Giang Land - What to Note When Transferring Land Use Rights
Land and houses in general are gradually contributed and are generally great assets. When transferring land use rights to buy-sell, inherit or donate, it is necessary to check a lot of information to ensure the interests of both parties and minimize risks, especially in disputes.
Les terrains et les maisons en gĂ©nĂ©ral sont apportĂ©s progressivement et sont gĂ©nĂ©ralement de grands atouts. Lors du transfert de droits d'utilisation des terres pour acheter-vendre, hĂ©riter ou donner, il est nĂ©cessaire de vĂ©rifier de nombreuses informations pour garantir les intĂ©rĂȘts des deux parties et minimiser les risques, notamment en cas de litige. .
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„çïŒéćžžæŻéèŠçèłçąă ćšèœèźćć°äœżçšæŹéČèĄèČ·èłŁăçčŒæżææèŽæïŒéèŠæ žć°ć€§é俥æŻïŒä»„çąșäżéæčçć©çïŒć°éąšéȘéć°æäœïŒć°€ć
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homeseekvn.wordpress . com/2021/11/04/dat-nen-an-giang-can-luu-y-gi-khi-chuyen-nhuong-quyen-su-dung-dat/
_ Homeseek Real Estate Consulting Co., Ltd
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_ Address: 185 Tráș§n HÆ°ng ÄáșĄo, P. Má»č BĂŹnh, TPLX, AG
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Homeseek
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La censure sous CeauÈescu, vue par Vasile Andru (p. 327-328) :
Il y avait une dizaine de procédés. Ma génération les a tous pratiqués, appliqués surtout d'une façon empirique selon l'inspiration du moment. Ces procédés commencent par un palier lexical-sémantique, continue avec l'observation de stratégies de construction et d'expression, l'écriture entre les lignes, le syntagme énigmatique, l'utilisation de procédés ésopiques tels que l'allégorie et la parabole ou les déguisements spatio-temporelles et, enfin, divers procédés expérimentaux. Tout cela était associé aux stratégies de négociation. En voici quelques exemples :
Les mots dĂ©fendus : l'affĂ»t de la censure commencĂ©e dĂšs le mot⊠Il existait des listes de mots prohibĂ©s. Lorsque le livre avait reçu le visa de la censure (donc sans les mots refusĂ©s), je travaillais Ă nouveau le texte avant son impression. Je remettais Ă leur place certains mots dĂ©fendus⊠Le rĂ©dacteur du livre (l'Ă©diteur) devait ĂȘtre un alliĂ© sinon tout tombĂ© Ă l'eauâŠ
Les codes allusifs : ils ont conduit Ă une littĂ©rature Ă©sopique. En Roumanie tout le monde a appris ces codes allusifs de sorte qu'ils fonctionnaient au niveau de la sociĂ©tĂ©. Ainsi, l'expression Ă©sopique n'a-t-elle pas isolĂ© l'Ă©crivain, quoiqu'elle ait peut-ĂȘtre isolĂ© notre littĂ©rature du monde entier.
Le récit allégorique : je crois que les années soixante-dix ont propulsé en général l'allégorie pour deux raisons : la premiÚre, c'était l'angoisse existentielle (poussée parfois jusqu'à la névrose) et la seconde, c'était l'ambition universaliste. La tendance à l'occultation était associée à créer des visions vastes. Cette démarche cachait tout autant un geste cognitif que contestataire.
Le déguisement romantique : le genre historique nous a permis à nous les écrivains, des renvois au présent. En parlant de la maniÚre dont Trajan a puni les délateurs de Rome, il était clair à quels délateurs je faisais allusion.
L'expĂ©rimentation littĂ©raire : avec les proses des annĂ©es 1980 j'ai introduit des procĂ©dĂ©s plus Ă©laborĂ©s - le montage cinĂ©tique, le « relanceur textuel » coupĂ© du contexte. En cela, il ne s'agissait pas seulement de contrecarrer la vigilance de la censure, mais de repenser l'efficience du langage, il s'agissait d'une « revigoration » moderniste. Quoiqu'il en soit, je n'ai jamais misĂ© sur la naĂŻvetĂ© de la censure ou sur sa bĂȘtise. Les censeurs n'Ă©taient pas bĂȘtes, on ne pouvait pas les duper. Ils Ă©taient diplĂŽmĂ©s, c'Ă©tait nos anciens camarades de facultĂ©.
Malgré les procédés utilisés il arrivait qu'un livre soit refusé. Il fallait alors changer la maison d'édition et il pouvait arriver que la publication soit accordée à l'une de ces maisons plutÎt qu'à l'autre. Entraient en alors en jeu le zÚle ou l'excÚs de prudence avec lesquels ces derniÚres agissaient.
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Bernard Camboulives (La Roumanie littéraire)
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Good show Sir", lui qui avait tant médit des Anglais en Angleterre, il commençait à prendre plaisir à utiliser leurs expressions, pour bien montrer qu'il venait de "là -bas".
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Brainfuze
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lâexercice mobilise toutes les compĂ©tences du nĂ©gociateur, que ce soient la connaissance des dossiers, la rĂ©sistance physique, la subtilitĂ© dans lâutilisation du vocabulaire, la capacitĂ© Ă analyser non seulement les objectifs de lâautre partie mais aussi les traits psychologiques du nĂ©gociateur adverse, et enfin un talent thĂ©Ăątral qui permet de dissimuler oĂč on veut en venir et quand on va cĂ©der.
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GĂ©rard Araud (Henry Kissinger: Le diplomate du siĂšcle (French Edition))
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Manuel de cohabitation
Ă lâombre de la clĂŽture en rotin
un oiseau avait été capturé.
Les métiers mécaniques,
amenés par la nouvelle génération au village,
nâavaient pas de guide dâutilisation
pour ces choses-lĂ .
Poussait entre les roseaux de la clĂŽture
la fleur appelĂ©e en roumain la robe de lâhirondelle, le liseron des champs.
Les villageois la prélevaient
pour en faire des couronnes,
quâils portaient tout lâĂ©tĂ©.
Ils ont ainsi prélevé, peu à peu
tous les matins,
jusquâĂ lâombre de lâoiseau,
pris dans la clĂŽture.
Câest ainsi que lâoiseau piĂ©gĂ© sâest envolĂ©.
(traduit du roumain par Gabrielle Danoux)
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Clelia Ifrim
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L'autre erreur que nous avons faite, c'est de laisser cette petite minoritĂ© dĂ©cider seule du prĂ©sent et du futur qu'elle voulait pour nous. L'idĂ©al d'efficacitĂ© et d'optimisation que ces technologies vĂ©hiculent n'est pas celui de la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, mais bien celui spĂ©cifique Ă l'esprit start-up. Leurs employĂ©s sont une foule de jeunes hommes privilĂ©giĂ©s, sans obligations familiales, associatives ou communautaires, qui s'autocongratulent de leur capacitĂ© Ă abattre un nombre invraisemblable d'heures de travail sans voir que leurs succĂšs ne sont possibles que grĂące Ă d'autres emplois souvent sous-payĂ©s, voire non payĂ©s. C'est aussi dans cet esprit qu'ils dĂ©cident de la maniĂšre dont ils construisent leurs modĂšles algorithmiques (comme ils l'entendent), les rĂ©sultats susceptibles d'ĂȘtre mis sur le marchĂ© (ceux qui leur plaisent), des secteurs de la sociĂ©tĂ© mĂ©ritant d'ĂȘtre pris d'assaut par leurs inventions (tous), des donnĂ©es utilisables pour parvenir Ă leurs objectifs (toutes).
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Mathilde Saliou (Technoféminisme)
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« Je suis ce que je vois », a dit Alexandre Hollan : en tant que peintre, il est naturel quâil oriente cette identitĂ© dans la direction oĂč se porte son regard ; mais, de la mĂȘme façon, Kate Moss pourrait atteindre son identitĂ© en inversant le sens de circulation et affirmer : « Je suis ce que les autres voient de moi. » Lâinstrument dans lequel lâĂȘtre sâaffirme reste le mĂȘme â le regard. En revanche le regard Ă©lectronique des dispositifs automatiques â innocents par dĂ©finition â est devenu le rĂ©ceptacle parfait des plus lourdes responsabilitĂ©s. Le bombardier de lâaviation amĂ©ricaine Thomas Ferebee, Ă bord de lâEnola Gay, demanda Ă ses yeux de lui dire le bon moment pour larguer la bombe atomique sur Hiroshima ; ce sont ses yeux toujours qui virent quelques instants aprĂšs lâhorrible champignon soulevĂ© par lâexplosion. Cela signifie quâil sâimmisça. Aujourdâhui les AmĂ©ricains utilisent des bombardiers sans Ă©quipage, appelĂ©s drones, qui lĂąchent leurs bombes au commandement de lâalgorithme qui les guide. Sans regard direct, personne nâest lĂ pour sâimmiscer et ce nâest la faute de personne.
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Sandro Veronesi (Il colibrĂŹ)
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Le droit est lâun des rares pouvoirs qui peuvent contraindre un gouvernement Ă reculer ou Ă agir - peut-ĂȘtre est-ce mĂȘme le seul. Câest la raison pour laquelle nous devrions essayer le plus possible de lâinvestir comme un instrument de lutte : porter plainte contre lâĂtat, multiplier les guĂ©rillas juridiques, utiliser le droit europĂ©en et international, faire preuve dâimagination juridique. Nous devons considĂ©rer ce champ comme lâun des lieux Ă©vidents de lâaction radicale. (p. 47)
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Geoffroy de Lagasnerie (Sortir de notre impuissance politique)
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Jâinsiste sur le fait que, comme pour toute autre action, la question de la violence ne doit jamais ĂȘtre discutĂ©e du point de vue de la lĂ©galitĂ©. La LĂ©galitĂ© nâimporte pas et nous devons rompre avec tout lĂ©galisme Ă©thique - la Loi nâa pas de contenu Ă©thique parce que, en derniĂšre instance, elle est seulement la volontĂ© particuliĂšre dâautres individus qui est parvenue Ă sâimposer dans le systĂšme politique et Ă ĂȘtre soutenue par la police. Dâailleurs, lorsque lâargument de la lĂ©galitĂ© est prĂ©sentĂ© par les autoritĂ©s, il ne faut jamais oublier de rĂ©torquer que la personne la plus condamnĂ©e de France est le prĂ©fet de police de Paris, avec 135 condamnations pour entrave au droit dâasile en 2016. Puisque les hommes et les femmes dâĂtat savent sâaffranchir de la Loi pour leurs propres objectifs, il nây a aucune raison que nous ne puissions faire de mĂȘme. Ce qui compte, toujours, câest la justice et lâĂ©thique - et la conformitĂ© Ă la Loi nâest pas un critĂšre pertinent pour lâanalyse. Quelque chose peut ĂȘtre lĂ©gal et rĂ©pugnant (la morte de Trayvon Martin) et quelque chose peut ĂȘtre hors du droit et pur (la fuite dâEdward Snowden par exemple). Nous ne devons jamais utiliser les catĂ©gories de lĂ©galitĂ© ou dâillĂ©galitĂ© pour Ă©valuer nos actions ou celles des autres.
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Geoffroy de Lagasnerie (Sortir de notre impuissance politique)
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connecter. Une fois la connexion établie, le voyant d'état du Wi-Fi affichera l'intensité du signal du réseau. Connexion via WPS : Touchez l'icÎne Actions rapides sur la barre d'outils, puis touchez Tous les paramÚtres. Sur la page ParamÚtres, touchez Sans fil, puis Réseaux Wi-Fi. La liste des réseaux Wi-Fi disponibles s'affichera. Si vous ne voyez pas le réseau désiré, touchez le bouton Réanalyser pour rechercher à nouveau les réseaux Wi-Fi disponibles. Touchez le nom du réseau que vous souhaitez utiliser. Appuyez sur le bouton WPS sur votre routeur. Saisissez le mot de passe du réseau, si nécessaire. Un symbole représentant un cadenas s'affiche à cÎté du nom du réseau pour indiquer qu'il est protégé par mot de passe. Vous pouvez enregistrer votre mot de passe Wi-Fi sur Amazon pour l'utiliser ultérieurement quand vous configurez d'autres appareils compatibles. Pour désactiver cette fonctionnalité, vérifiez que l'option Enregistrer le mot de passe sur Amazon n'est pas sélectionnée quand vous saisissez votre mot de passe réseau. Pour plus d'informations, consultez le chapitre Gérer vos mots de passe Wi-Fi enregistrés. Touchez le bouton WPS. Une fois la connexion établie, le voyant d'état du Wi-Fi affichera l'intensité du signal du réseau. Conseils : Si vous avez oublié votre mot de passe réseau, examinez votre routeur, sur lequel il peut y avoir une étiquette qui indique le mot de passe par défaut. Pour plus d'informations sur la suppression de vos mots de passe Wi-Fi enregistrés, consultez le chapitre Gérer vos mots de passe Wi-Fi enregistrés. Notez que votre Kindle ne prend pas en charge la connexion aux réseaux Wi-Fi ad hoc (ou peer-to-peer). Si vous rencontrez des problÚmes de connexion, essayez d'activer puis de désactiver le mode avion. Pour accéder au mode avion, touchez l'icÎne Actions rapides sur la barre d'outils. Si vous rencontrez encore des difficultés, veuillez contacter votre administrateur réseau, la personne responsable de la maintenance du réseau auquel vous essayez d'accéder ou votre fournisseur de services Internet (FSI). Gérer vos mots de passe Wi-Fi enregistrés Lorsque vous vous connectez à un réseau Wi-Fi, vous pouvez éventuellement choisir d'enregistrer votre mot de passe Wi-Fi sur Amazon. Une fois enregistré, vous pouvez configurer vos appareils compatibles afin de ne pas avoir à saisir vos mots de passe Wi-Fi à nouveau sur chaque appareil. Vos mots de passe Wi-Fi sont envoyés via une connexion sécurisée et sont stockés dans un dossier chiffré sur un serveur Amazon. Amazon utilisera vos mots de passe Wi-Fi pour connecter vos appareils compatibles mais ne les
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Amazon (Guide d'utilisation Kindle Paperwhite, 16Ăšme Ă©dition (French Edition))
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On passe notre temps Ă se plaindre que les hommes sont tous des salauds et nous de pauvres victims quâils utilisent et traitent comme de la merde, mais ce nâest pas vrai. Jeff ne mâaime pas parceque je lâai trompĂ©. Ton ex ne tâaime pas parce que, putain! je ne sais mĂȘme pas; comment est-ce quâil pourrait tâaimer? Comment peut-il aimer quelquâun qui ne sâaime pas elle-mĂȘme?
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Lindsey Kelk (I Heart New York (I Heart, #1))
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S'il est possible en effet de comparer la gesticulation d'un adulte malade à celle d'un enfant, l'assimilation essentielle de l'une à l'autre aboutirait à la possibilité de définir symétriquement le comportement de l'enfant comme celui d'un adulte malade. Ce serait une absurdité, par méconnaissance de cette avidité qui pousse l'enfant à se hausser constamment à de nouvelles normes, si profondément opposé au souci de conservation qui guide le malade dans le maintien obsédant et souvent épuisant des seules normes de vie à l'intérieur desquelles il se sent à peu prÚs normal, c'est-à -dire en position d'utiliser et de dominer son milieu propre.
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Georges Canguilhem (The Normal and the Pathological)
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Conjointement à ce rapport avec la fonction de Sh.A.W. il y a à l'origine de cette branche indépendante d'autres raisons positives plus déterminées, liées d'ailleurs corrélativement à des raisons négatives. Il y a le désir d'avoir une voie plus spécifiquement islamique tant sous le rapport doctrinal que sous celui pratique, de promouvoir un véritable esprit de pauvreté, d'introduire une rÚgle de vie plus ascétique et d'utiliser des moyens initiatiques authentiques.
Dans l'ordre doctrinal il s'agit surtout d'éviter les tentations d'un "universalisme" facile et superflu, et de s'appuyer effectivement sur une doctrine islamique homogÚne et rigoureuse comme celle de Muhy ed-Dßn Ibn Arabß qui allie la plus haute intellectualité avec le caractÚre le plus muhammadien. Dans l'ordre pratique il s'agit d'une part d'éviter l'immixtion d'éléments hétérogÚnes ou pseudo-traditionnels et d'autre part de réaliser les conditions nécessaires qui constituent la forme islamique tant dans l'ordre exotérique que dans l'ordre ésotérique. Ainsi la direction effective de la voie sera contenue et garantie par l'autorité de la doctrine et par l'efficacité des rÚgles sacrées, et soustraite aux risques d'"inspirations" surérogatoires et de préoccupations exagérées d'"adaptation".
(Lettre de M.VĂąlsan Ă F.Schuon, novembre 1950)
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Michel VĂąlsan
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Quand Ă cela vous rĂ©pondez que les "Cinq Mudras" et les "Trois Objets" sont instituĂ©s pour vĂ©hiculer votre "barakah personnelle", on peut se demander pourquoi cette barakah ne peut ĂȘtre vĂ©hiculĂ©e par des moyens de forme islamique, puisque vous ĂȘtes musulman et que vos disciples qui les utilisent le sont Ă©galement ? Si d'aprĂšs les caractĂšres du vĂ©hicule on peut infĂ©rer de la nature de l'influence vĂ©hiculĂ©e, ne pourrait-on pas penser que cette "barakah" n'est pas en rĂ©alitĂ© islamique ? Mais puisque le rite qui vĂ©hicule ou actualise cette barakah est visiblement "syncrĂ©tiste", s'agit-il toujours bien d'une influence d'origine spirituelle plutĂŽt que d'une "influence psychique" ? Dans ce dernier cas qu'elle en est la fonction au point de vue initiatique ? Plus prĂ©cisĂ©ment quel rĂŽle crĂ©e-t-elle par rapport Ă l'influence spirituelle de la silsilah ? Puisqu'elles ne peuvent en rĂ©alitĂ© ĂȘtre divergentes, laquelle l'emportera ? Il faut espĂ©rer que ce sera tout de mĂȘme celle de la silsilah... C'est d'ailleurs ce qui semble rĂ©sulter d'aprĂšs le fait que vos amis s'appliquent vraiment Ă rĂ©duire l'importance de ces "moyens" en disant qu'ils n'ont jamais eu une application rĂ©pandue dans la tarĂźqah, et qu'on ne peut pas en faire une objection fondamentale. Mais dans ce cas tient-on toujours Ă attribuer Ă ces rites une vertu vĂ©ritablement initiatique et Ă l'influence vĂ©hiculĂ©e le nom de "barakah" ? Il faut tout de mĂȘme qu'on sache exactement ce qu'on veut soutenir: s'il s'agit de choses valables et authentiques qu'on ait le courage de les expliquer et de les lĂ©gitimer; par contre si l'on veut en diminuer la gravitĂ© qu'on reconnaisse carrĂ©ment qu'il s'agit de choses sans importance intrinsĂšque. Mais dans ce dernier cas la premiĂšre question qui se pose est celle concernant la nature des "inspirations" dont ces inventions procĂšdent. A mon avis celle-ci est dĂ©jĂ trahie par le "syncrĂ©tisme" des rites en cause.
(Lettre de M.VĂąlsan Ă F.Schuon, novembre 1950)
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Michel VĂąlsan
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C'était un truc classique, me suis-je dit, le genre de tour de passe-passe rhétorique qui était devenu monnaie courante chez tous les commentateurs conservateurs, quel que soit le sujet : s'approprier le langage jadis utilisé par les classes défavorisées pour mettre en lumiÚre un mal sociétal et en retourner le sens. Le problÚme n'est plus la discrimination contre les personnes de couleur, selon leur argument : c'est le "racisme anti-blancs", les minorités "jouant la carte raciale" pour obtenir un avantage non mérité. Le problÚme n'est pas le harcÚlement sexuel sur le lieu de travail ; ce sont les "feminazis" dépourvues d'humour qui assomment les hommes avec leur politiquement correct. Le problÚme, ce ne sont pas les banquiers qui utilisent les marchés comme leur propre casino, ou les grandes entreprises qui compriment les salaires en démantelant les syndicats et en délocalisant les emplois ; ce sont les fainéants et les vauriens, avec la complicité de leurs allées gauchistes à Washington, dont le but est de parasiter les vrais piliers de l'économie, ceux qui "se retroussent les manches".
De tels arguments n'avaient rien à voir avec la réalité. Ils ne résistaient pas un instant à l'analyse. Ils s'enfonçaient plus en profondeur dans le royaume du mythe, redéfinissant ce qui était juste, indiquant qui étaient les nouvelles victimes, offrant à des gens comme ces traders de Chicago le plus précieux des cadeaux : la conviction de l'innocence, ainsi que l'indignation vertueuse qui l'accompagne.
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Barack Obama (A Promised Land)
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Il faut découvrir le visage de cette bourgeoisie française dont Le Jour et Gringoire ont été, pendant la crise, les porte-paroles. Il ne s'agit plus, avec elle, de soumission inconsciente. TrÚs lucidement, bien qu'ils se couvrent encore de formes bienséantes, ils admirent. Bourgeois, ils admirent la puissance et le succÚs. Décadents, ils frémissent sous les maniÚres brutales. Petits-bourgeois par le coeur, ils s'extasient sur les alignements, la pompe, la parade, sur ce comédien mystique qui devant cent mille hommes, quand les dieux le saisissent, pousse un bouton pour faire converger sur lui une batterie de propriétaires en alarmes, ils voient dans ces masses compactes, dans cette police insinuée jusqu'aux ramures de la vie privée, dans cet ordre de fer, la garde prétorienne qu'ils n'osent demander aux démocraties contre les menaces "du communisme". Toute leur pensée internationale s'est épuisée à creuser une ligne Maginot en marge des dynamismes européens. Toute leur pensée politique se réduit à préparer, avec un béton humain, une ligne Maginot inviolable contre les dynamismes révolutionnaires. Ils se trompent sans doute radicalement sur le sens des fascismes, qui n'utilisent la force bourgeoise que comme une plaque tournante. Mais ils pensent avec celui d'entre eux qui disait il y a 50 ans se sentir plus prÚs d'un hobereau prussien que d'un ouvrier français. On ne comprendra rien au comportement de cette fraction de la bourgeoisie française si on ne l'entend murmurer à mi-voix : «
PlutÎt Hitler que Blum ».
Une bourgeoisie aux abois ; une politique sans foi ni loi ; un peuple usĂ© de dĂ©ceptions et de divertissements, voilĂ les responsables de la dĂ©mission de la France. Puisque ce n'est pas la premiĂšre fois que nous prenons position sur le problĂšme qui lui a offert l'occasion, il nous faut maintenant montrer oĂč elle a pu s'inscrire.
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Emmanuel Mounier
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Or quel est le rĂ©sultat de cette conduite, si rapidement rĂ©sumĂ©e ? Le voici, indubitablement. Lâhomme, simple et confiant tout dâabord, nâest pas Ă©ternellement dupe. Les sophismes, dont il fut le crĂ©dule approbateur, les erreurs dont ensuite il fut la facile victime, lui font de lâexpĂ©rience, et lui inspirent, avec la rĂ©flexion, une dĂ©fiance salutaire. Ainsi, ce sont ceux-lĂ mĂȘmes, qui le trompĂšrent, qui lui apprennent Ă ne plus se tromper. Donc, lâhomme qui a compris quâil avait Ă©tĂ© abusĂ© de lui, pour le conduire dans une voie qui nâĂ©tait pas celle de lâhumanitĂ©, mais celle seulement de quelques individus ou de quelques groupes, retire sa confiance et son estime Ă ceux qui lâont guidĂ©, et prend le ferme propos de se guider lui-mĂȘme ou de se faire guider par dâautres. Mais, comme il nâarrive Ă cette clairvoyance et Ă cette rĂ©solution quâau moment oĂč ceux qui lâont abusĂ© sont devenus ses maĂźtres, il nâa de recours que dans lâintrigue, la rĂ©volte, la rĂ©volution ; et, malgrĂ© lâĂ©ducation qui lui fit une fausse nature, la premiĂšre nature rĂ©clame Ă la fin si impĂ©rieusement, quâil se rĂ©signe Ă user de violence ou de ruse pour rĂ©cupĂ©rer sa normalitĂ©. Et ainsi, combattant son vainqueur avec ses propres armes, il forme de nouveaux groupes occultes, Ă lâimage des premiers, mais qui ne valent pas davantage pour le but auquel il tend, et nâatteindra vraisemblablement jamais. LĂ est la cause, le secret et le mĂ©canisme de la maladive instabilitĂ© ethnique, Ă©conomique et politique de lâOccident.
Le résultat obtenu par les sociétés secrÚtes orientales est tout contraire. Eclairé
constamment, sans avoir Ă©tĂ© contraint Ă une obligation rĂ©ciproque quelconque, sur sa voie et lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et continu quâil a Ă sây conformer, lâhomme de race jaune, par lâaction de la sociĂ©tĂ© secrĂšte, qui est la quintessence ethnique de cette race, atteint Ă la fois la connaissance de son avantage et le pouvoir de se le procurer. Non pas par gratitude, mais par la conviction quâil se sert lui-mĂȘme, il est portĂ© Ă appeler Ă cĂŽtĂ© de lui les groupes grĂące auxquels il occupe une si solide et bĂ©nĂ©fique situation ; et tout naturellement, il provoque et utilise, dans. la tranquillitĂ© de la paix et de la puissance, les conseils de ceux qui lui ont fait obtenir la paix et la puissance. Ce que les sociĂ©tĂ©s secrĂštes nâont point cherchĂ©, elles le trouvent dĂšs lors avec dâautant plus de certitude que prĂ©cisĂ©ment elles ne lâont pas cherchĂ© : lâ« influence », ou lâexercice du pouvoir sans le titre, câest-Ă -dire sans les inconvĂ©nients attachĂ©s au pouvoir, lâenvie, lâinquiĂ©tude et lâambition. Et, dans cet Ă©tat social, il nây a point de mĂ©contents, parce que chacun est suffisamment heureux suivant sa condition ; et chacun est heureux parce que tout le monde est Ă sa place, dans lâĂtat comme dans lâunivers.
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Matgioi (La Voie Rationnelle)
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L'AmĂ©ricain moyen consacre plus de mille six cents heures par an Ă sa voiture. Il y est assis, qu'elle soit en marche ou Ă l'arrĂȘt ; il la gare ou cherche Ă le faire ; il travaille pour payer le premier versement comptant ou les traites mensuelles, l'essence, les pĂ©ages, l'assurance, les impĂŽts et les contraventions. De ses seize heures de veille chaque jour, il en donne quatre Ă sa voiture, qu'il l'utilise ou qu'il gagne les moyens de le faire. Ce chiffre ne comprend mĂȘme pas le temps absorbĂ© par des activitĂ©s secondaires imposĂ©es par la circulation : le temps passĂ© Ă l'hĂŽpital, au tribunal ou au garage, le temps passĂ© Ă Ă©tudier la publicitĂ© automobile ou Ă recueillir des conseils pour acheter la prochaine fois une meilleure bagnole.
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Ivan Illich (Energy and Equity)
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L'industrie du transport façonne son produit : l'usage. ChassĂ© du monde oĂč les personnes sont douĂ©es d'autonomie, il a aussi perdu l'impression de se trouver au centre du monde. Il a conscience de manque de plus en plus de temps, bien qu'il utilise chaque jour la voiture, le train, l'autobus, le mĂ©tro et l'ascenseur, le tout pour franchir en moyenne trente kilomĂštres, souvent dans un rayon de moins de dix kilomĂštres. Le sol se dĂ©robe sous ses pieds, il est clouĂ© Ă la roue. Qu'il prenne le mĂ©tro ou l'avion, il a toujours le sentiment d'avancer moins vite ou moins bien que les autres et il est jaloux des raccourcis qu'empruntent les privilĂ©giĂ©s pour Ă©chapper Ă l'exaspĂ©ration crĂ©Ă©e par la circulation. EnchaĂźnĂ© Ă l'horaire de son train de banlieue, il rĂȘve d'avoir une auto. ĂpuisĂ© par les embouteillages aux heures de pointe, il envie le riche qui se dĂ©place Ă contre-sens. Il paie sa voiture de sa poche, mais il sait trop bien que le PDG utilise les voitures de l'entreprise, fait passer son essence dans les frais gĂ©nĂ©raux ou se fait louer une voiture sans bourse dĂ©lier. L'usager se trouve tout au bas de l'Ă©chelle oĂč sans cesse augmentent l'inĂ©galitĂ©, le manque de temps et sa propre impuissance, mais pour y mettre fin il s'accroche Ă l'espoir fou d'obtenir plus de la mĂȘme chose : une circulation amĂ©liorĂ©e par des transports plus rapides. Il rĂ©clame des amĂ©liorations techniques des vĂ©hicules, des voies de circulation et des horaires ; ou bien il appelle de ses vĆux une rĂ©volution qui organise des transports publics rapides en nationalisant les moyens de transport. Jamais il ne calcule le prix qu'il lui en coĂ»tera pour ĂȘtre ainsi vĂ©hiculĂ© dans un avenir meilleur. Il oublie que de toute accĂ©lĂ©ration supplĂ©mentaire il payera lui-mĂȘme la facture, sous forme d'impĂŽts directs ou de taxes multiples. Il ne mesure pas le coĂ»t indirect du remplacement des voitures privĂ©es par des transports publics aussi rapides. Il est incapable d'imaginer les avantages apportĂ©s par l'abandon de l'automobile et le recours Ă la force musculaire de chacun.
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Ivan Illich (Energy and Equity)
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En plus des modÚles statistiques, les scientifiques créent des modÚles mécanistes pour mieux comprendre les processus dynamiques qui génÚrent l'état d'un systÚme reflété dans les données. L'analyse du comportement dynamique des réseaux d'interactions moléculaires permet d'expliquer comment et pourquoi un systÚme biologique fonctionne. Ces réseaux sont modélisés à differents niveaux d'abstraction. Une nouvelle approche consiste à représenter chaque interaction comme une instruction dans un langage de programmation créé à cet effet. Un modÚle représente alors en réalité un systÚme biologique tel un programme. Cela est plus subtil que d'utiliser un ordinateur pour exécuter un modÚle informatique entendu comme codant le comportement d'un systÚme. Il s'agit de représenter un systÚme complexe en utilisant des idées issues du calcul.
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Walter Fontana (Du calcul au vivant : le défi d'une science de l'organisation)
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Obtenir les rÚgles de la chimie est un problÚme ouvert difficile. La base de données chimique la plus importante est probablement Reaxys, propriété d'Elsevier. Reaxys tire ses données de 16 000 journaux scientifiques et brevets, couvrant la période de 1771 à nos jours. PrÚs de 20 millions de composants chimiques et 16 millions de réactions sont disponibles et utilisables pour apprendre les rÚgles. Toute approche devrait surmonter beaucoup de défis, y compris les avocats. Certaines difficultés consistent à déterminer pour chaque réaction quels atomes de gauche correspondent à quels autres atomes de droite; à identifier le contexte nécessaire à une transformation qui pourrait inclure des piÚces none affectées mais néanmoins nécessaires; à estimer la faisabilité énergétique; à évaluer la stéréochimie; à identifier les conditions de réaction, telles que le type de support catalytique et de solvant, ainsi que la température et la pression.
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Walter Fontana (Du calcul au vivant : le défi d'une science de l'organisation)
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Le cerveau gauche est linéaire, méthodique, verbal et numérique. Il sait nommer, décrire, définir. Il peut utiliser les nombres et leur arithmétique. Comme il est analytique, il découpe les ensembles et les traite étape par étape et élément par élément. On le dit aussi symbolique, abstrait, rationnel et logique. Il exécute les tùches séquentiellement, chronologiquement et établit des causes à effets aboutissant à des conclusions convergentes donc à des solutions uniques.
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Christel Petitcollin (Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant)
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Lâastuce idĂ©ale pour rĂ©parer vos smartphones dĂ©faillants
Il est frĂ©quent de rencontrer, surtout quand on ne sây attend pas, des pannes liĂ©es au fonctionnement de nos smartphones et tablettes. Pourtant, la nĂ©cessitĂ© dâutiliser ces appareils est dâautant plus incontestable quâil nous paraĂźt presque impossible de sâen passer de nos jours. De ce fait, lorsque notre smartphone connaĂźt des dysfonctionnements et ne sâallume plus, on fera tout pour quâil remarche comme au premier jour. Autant de problĂšmes trĂšs frĂ©quents que nous rencontrons dans la vie de tous les jours, que ce soit lâĂ©cran de notre iPhone cassĂ©, ou la batterie de notre Samsung qui perd en autonomie ou le chargeur de smartphone qui ne fonctionne plus. Quand on rencontre ce genre de problĂšmes, comment les rĂ©soudre sans se ruinerâ? Rendez-vous tout simplement sur Pieces2Mobile.com pour trouver tous les accessoires et toutes les piĂšces dĂ©tachĂ©es de smartphones et tablettes.
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On a pu remarquer que Cl. Bernard use indiffĂ©remment de deux expressions qui sont variations quantitatives et diffĂ©rences de degrĂ©, câest-Ă -dire en fait de deux concepts, homogĂ©nĂ©itĂ© et continuitĂ©, du premier implicitement, du second expressĂ©ment. Or, lâutilisation de lâun ou de lâautre de ces concepts nâentraĂźne pas les mĂȘmes exigences logiques. Si jâaffirme lâhomogĂ©nĂ©itĂ© de deux objets je suis tenu de dĂ©finir au moins la nature de lâun des deux, ou bien quelque nature commune Ă lâun et Ă lâautre. Mais si jâaffirme une continuitĂ©, je puis seulement intercaler entre des extrĂȘmes, sans les rĂ©duire lâun Ă lâautre, tous les intermĂ©diaires dont jâai la disposition, par dichotomie dâintervalles progressivement rĂ©duits. C'est si vrai que certains auteurs prennent prĂ©texte de la continuitĂ© entre la santĂ© et la maladie pour se refuser Ă dĂ©finir l'une ou l'autre. Il n'existe pas, disent-ils, d'Ă©tat normal complet, pas de santĂ© parfaite. Cela peut vouloir dire qu'il n'y a que des malades. MoliĂšre et Jules Romains ont montrĂ© plaisamment quel genre de iatrocratie peut justifier cette affirmation. Mais cela pourrait aussi bien signifier qu'il n'y a pas de malades, ce qui n'est pas moins absurde. On se demande si en affirmant sĂ©rieusement que la santĂ© parfaite n'existe pas et que par suite la maladie ne saurait ĂȘtre dĂ©finie, des mĂ©decins ont soupçonnĂ© qu'ils ressusciteraient purement et simplement le problĂšme de l'existence du parfait et l'argument ontologique.
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Georges Canguilhem (The Normal and the Pathological)
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Je n'utilise jamais le mot "humaniste" ou "humanitaire", car il me semble qu'ĂȘtre humain, c'est ĂȘtre capable des pires crimes de la nature.
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Gregory McGuire (Wicked: The Life and Times of the Wicked Witch of the West (The Wicked Years, #1))
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Certains des nĂŽtres savent dĂ©jĂ - mais ne le savaient-ils pas depuis toujours - que le signe fondamental, que le signum magnum de ce changement abyssal de l'histoire de ce monde annoncĂ© par Joseph de Maistre n'est autre que celui de la mise en chantier, Ă la fois historique et suprahistorique, de cet Imperium Ultimum, condition prĂ©liminaire de l'avĂšnement du Regnum Sanctum, que des forces considĂ©rables s'utilisent Ă l'heure actuelle Ă en prĂ©parer les voies, rĂ©volutionnaires et impĂ©riales, dans le visible et dans l'invisible, dans l'espace intĂ©rieur secret de l'histoire oĂč se passent les grandes dĂ©cisions du destin.
Imperium Ultimum que l'on pourra dĂ©sormais identifier dans le projet rĂ©volutionnaire impĂ©rial grand-continental et planĂ©taire d'un certain gaullisme transcendantal, occulte, se maintenant trĂšs Ă dessein encore dans l'ombre, le projet de ce que nous autres nous appelons du nom de l'Empire Eurasitaique de la Fin. Un projet dont le "concept absolu" apparaĂźt comme avoir Ă©tĂ©, et qui restera, jusqu'Ă la fin, la figure dĂ©jĂ suprahistorique de Charles de Gaulle, Ă la fois dans sa trajectoire politico-historique propre et dans les dimensions encore inconnues, nocturnes, de sa personnalitĂ© cachĂ©e et de son "grand dessein" secret, "grand dessein" impĂ©rial planĂ©taire en appelant Ă sa vision mystique du Regnum Sanctum, en qui celui-lĂ trouvera son accomplissement final, son affirmation suprĂȘme.
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Jean Parvulesco
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Utiliser son sac avec grace, c'est comme manger avec elegance, marcher avec prestance ou saisir un verre de champagne avec classe.
La beaute se definit en general par la sobriete et l'economie des moyens, par l'adaptation des formes a leur fin, des formes simples, pures et primaires.
Investir dans un sac de qualite, c'est non seulement se faire plaisir mais aussi se revolter contre la mediocrite et la consommation de masse grandissante qui peu a peu detruisent notre culture, notre civilisation et nos sens. Acheter de la qualite, c'est encourager une autre forme de commerce, respecter ce que nous possedons, vivre avec la lenteur d'un cuir qui se patine et pratiquer la simplicite: ne pas toujours chercher a acquerir plus tout en se contentant de ce que l'on a.
Mon conseil est donc celui-ci: ne regardez pas les sacs exposes dans les magasins pour choisir un modele mais ceux portes par les femmes, dans la rue. C'est la meilleure facon de voir comment le cuir se drappe, la forme se bombe, la matiere se patine et s'ils ont, visuellement, une belle architecture une fois portes.
L'argent devrait etre utilise pour vivre dans la qualite, y compris la qualite esthetique. Les belles choses apportent une joie durable.
Le choix d'un sac pour longtemps ne serait-il pas le besoin d'une certaine forme de stabilite, d'harmonie et de confort dans ses besoins materiels?
Affirmer son style, c'est exprimer par ses choix ses gouts et ses valeurs. Les exterioriser ensuite par le bon choix de vetements et de sacs est l'etape suivante.
Etre chic, c'est savoir resister a la tentation.
Faire des economies ce n'est pas acheter au meilleur prix l'objet convoite, c'est apprendre sereinement a s'en passer.
Le voyage est sans doute la meilleure des situations pour apprecier les bienfaits du minimalisme et s'en inspirer pour l'appliquer au quotidien.
Le voyage est l'occasion ideale de "refaire son bagage", c'est-a-dire de repenser la facon dont on vit sa vie et de l'ameliorer. On a tout son temps, en voyage, pour penser, reflechir a ce qui fait le "sel de la vie".
C'est sur la route qu'on apprend a se passer du superflu: pas de television, de distractions, de consommation et de shopping. La vie est simplifiee au profit de la mobilite. On a egalement plus de temps pour soi-meme et/ou les rencontres.
En voyage, on devient, comme le prescrit le zen, prepare a toutes les eventualites de la vie.
le voyage est un retour vers l'essentiel. Proverbe tibetain
Vivre avec peu est comme une invitation au voyage, a un vol interieur qui libere du reel et du poids de l'existence.
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Dominique Loreau (Mon sac, reflet de mon Ăąme. L'art de choisir, ranger et vider son sac (French Edition))
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Voyant quels rĂ©flexes merveilleux il obtenait avec les nerfs faciaux de Danton, immobilisĂ©s dans la mort depuis plus d'un siĂšcle, Canterel avait conĂu l'espoir de donner une complĂšte illusion de la vie en agissant sur de rĂ©cents cadavres, garantis par un froid vif contre la moindre altĂ©ration.
Mais la nĂ©cessitĂ© d'une basse tempĂ©rature empĂȘchait d'utiliser l'intense pouvoir Ă©lectrisant de l'aqua-micans, qui, se congelant rapidement, eĂ»t emprisonnĂ© chaque trĂ©passĂ©, dĂšs lors impuissant Ă se mouvoir.
S'esseyant longuement sur des cadavres soumis Ă temps au froid voulu, le maĂźtre, aprĂšs maints tâtonnements, finit par composer d'une part du vitalium, d'autre part de la rĂ©surrectine, matiĂšre rougeâtre Ă base d'Ă©rythrite, qui, injectĂ©e liquide dans le crâne de tel sujet dĂ©funt, par une ouverture percĂ©e latĂ©ralement, se solidifiait d'elle-mĂȘme autour du cerveau Ă©treint de tous cĂŽtĂ©s. Il suffisait alors de mettre un point de l'enveloppe intĂ©rieure ainsi crĂ©Ă©e en contact avec du vitalium, mĂ©tal brun facile Ă introduire sous la forme d'une tige courte dans l'orifice d'injection, pour que les deux nouveaux corps, inactifs l'un sans l'autre, dĂ©gageassent Ă l'instant une Ă©lectricitĂ© puissante, qui, pĂ©nĂ©trant le cerveau, triomphait de la rigiditĂ© cadavĂ©rique et douait le sujet d'une impressionnante vie factice. Par suite d'un curieux Ă©veil de mĂ©moire, ce dernier reproduisait aussitĂŽt, avec une stricte exactitude, les moindres mouvements accomplis par lui durant telles minutes marquantes de son existence ; puis, sans temps de repos, il rĂ©pĂ©tait indĂ©finiment la mĂȘme invariable sĂ©rie de faits et gestes choisie une fois pour toutes. Et l'illusion de la vie Ă©tait absolue : mobilitĂ© du regard, jeu continuel des poumons, parole, agissements divers, marche, rien n'y manquait.
Quand la dĂ©couverte fut connue, Canterel reĂut maintes lettres Ă©manant de familles alarmĂ©es, tendrement dĂ©sireuses de voir quel qu'un des leurs, condamnĂ© sans espoir, revivre sous leurs yeux aprĂšs l'instant fatal. Le maĂźtre fit Ă©difier dans son parc, en Ă©largissant partiellement certaine allĂ©e rectiligne afin de se fournir un emplacement favorable, une sorte d'immense salle rectangulaire, simplement formĂ©e d'une charpente mĂ©tallique supportant un plafond et des parois de verre. Il la garnit d'appareils Ă©lectriques rĂ©frigĂ©rants destinĂ©s Ă y crĂ©er un froid constant, qui, suffisant pour prĂ©server les corps de toute putrĂ©faction, ne risquait cependant pas de durcir leurs tissus. Chaudement couverts, Canterel et ses aides pouvaient sans peine passer lĂ de longs moments.
TransportĂ© dans cette vaste glaciĂšre, chaque sujet dĂ©funt agrĂ©Ă© par le maĂźtre subissait une injection crânienne de rĂ©surrectine. L'introduction de la substance avait lieu par un trou mince, qui, pratiquĂ© au-dessus de l'oreille droite, recevait bientĂŽt un Ă©troit bouchon de vitalium.
RĂ©surrectine et vitalium une fois en contact, le sujet agissait, tandis quâauprĂšs de lui un tĂ©moin de sa vie, emmitouflĂ© Ă souhait, sâemployait Ă reconnaĂźtre, aux gestes ou aux paroles, la scĂšne reproduite - qui pouvait se composer dâun faisceau de plusieurs Ă©pisodes distincts.
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Raymond Roussel (Locus Solus)
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Marx ne fait pas exception.Il est plus facile pour lui d'utiliser l'Orient collectif pour illustrer une théorie que des identités humaines existentielles. Car, entre l'Orient et l'Occident, comme par enchantement, seule importe, ou existe, la vaste collectivité anonyme.
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Edward W. Said (Orientalism)
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En fait, l'une des preuves qu'une architecture est bonne, c'est qu'on l'utilise comme l'architecte l'avait conçu.
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Steen Eiler Rasmussen (Experiencing Architecture)
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La censure sous CeauÈescu, vue par Vasile Andru :
Il y avait une dizaine de procédés. Ma génération les a tous pratiqués, appliqués surtout d'une façon empirique selon l'inspiration du moment. Ces procédés commencent par un palier lexical-sémantique, continue avec l'observation de stratégies de construction et d'expression, l'écriture entre les lignes, le syntagme énigmatique, l'utilisation de procédés ésopiques tels que l'allégorie et la parabole ou les déguisements spatio-temporelles et, enfin, divers procédés expérimentaux. Tout cela était associé aux stratégies de négociation. En voici quelques exemples :
Les mots dĂ©fendus : l'affĂ»t de la censure commencĂ©e dĂšs le mot⊠Il existait des listes de mots prohibĂ©s. Lorsque le livre avait reçu le visa de la censure (donc sans les mots refusĂ©s), je travaillais Ă nouveau le texte avant son impression. Je remettais Ă leur place certains mots dĂ©fendus⊠Le rĂ©dacteur du livre (l'Ă©diteur) devait ĂȘtre un alliĂ© sinon tout tombĂ© Ă l'eauâŠ
Les codes allusifs : ils ont conduit Ă une littĂ©rature Ă©sopique. En Roumanie tout le monde a appris ces codes allusifs de sorte qu'ils fonctionnaient au niveau de la sociĂ©tĂ©. Ainsi, l'expression Ă©sopique n'a-t-elle pas isolĂ© l'Ă©crivain, quoiqu'elle ait peut-ĂȘtre isolĂ© notre littĂ©rature du monde entier.
Le récit allégorique : je crois que les années soixante-dix ont propulsé en général l'allégorie pour deux raisons : la premiÚre, c'était l'angoisse existentielle (poussée parfois jusqu'à la névrose) et la seconde, c'était l'ambition universaliste. La tendance à l'occultation était associée à créer des visions vastes. Cette démarche cachait tout autant un geste cognitif que contestataire.
Le déguisement romantique : le genre historique nous a permis à nous les écrivains, des renvois au présent. En parlant de la maniÚre dont Trajan a puni les délateurs de Rome, il était clair à quels délateurs je faisais allusion.
L'expĂ©rimentation littĂ©raire : avec les proses des annĂ©es 1980 j'ai introduit des procĂ©dĂ©s plus Ă©laborĂ©s - le montage cinĂ©tique, le « relanceur textuel » coupĂ© du contexte. En cela, il ne s'agissait pas seulement de contrecarrer la vigilance de la censure, mais de repenser l'efficience du langage, il s'agissait d'une « revigoration » moderniste. Quoiqu'il en soit, je n'ai jamais misĂ© sur la naĂŻvetĂ© de la censure ou sur sa bĂȘtise. Les censeurs n'Ă©taient pas bĂȘtes, on ne pouvait pas les duper. Ils Ă©taient diplĂŽmĂ©s, c'Ă©tait nos anciens camarades de facultĂ©.
Malgré les procédés utilisés il arrivait qu'un livre soit refusé. Il fallait alors changer la maison d'édition et il pouvait arriver que la publication soit accordée à l'une de ces maisons plutÎt qu'à l'autre. Entraient en alors en jeu le zÚle ou l'excÚs de prudence avec lesquels ces derniÚres agissaient.
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Vasile Andru