Tont Quotes

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Moi qui éprouve, comme chacun, le besoin d’être reconnu, je me sens pur en toi et vais à toi. J’ai besoin d’aller là où je suis pur. Ce ne sont point mes formules ni mes démarches qui t’ont jamais instruit sur qui je suis. C’est l’acceptation de qui je suis qui t’a fait, au besoin, indulgent à ces démarches comme à ces formules. Je te sais gré de me recevoir tel que me voici. Qu’ai-je à faire d’un ami qui me juge ? Si j’accueille un ami à ma table, je le prie de s’asseoir, s’il boite, et ne lui demande pas de danser
Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
Apprends donc un peu l'égoïsme, se dit-il, c'est très utile et on n'a jamais l'air d'un imbécile. Ces deux-là t'ont envoyé paître et ils ont raison. Ils s'occupent d'une affaire qui les regarde et ils la mènent comme ils veulent. Ils n'ont pas du tout envie que tu viennes compliquer les choses. Que le malade aille mieux ou plus mal, dans un quart d'heure ils ne pleureront plus et ils ne penseront qu'à se débrouiller. Crois-tu que la générosité soit toujours bonne ? Neuf fois sur dix elle est impolie. Et elle n'est jamais virile.
Jean Giono (The Horseman on the Roof)
Elles disent, malheureuse, ils t'ont chassée du monde des signes, et cependant ils t'ont donné des noms, ils t'ont appelée esclave, toi malheureuse esclave. Comme des maîtres ils ont exercé leur droit de maître. Ils écrivent de ce droit de donner des noms qu'il va si loin que l'on peut considérer l'origine du langage comme un acte d'autorité émanant de ceux qui dominent. Ainsi ils disent qu'ils ont dit, ceci est telle ou telle chose, ils ont attaché à un objet et à un fait tel vocable et par là ils se le sont pour ainsi dire appropriés. Elles disent, ce faisant ils ont gueulé hurlé de toutes leurs forces pour te réduire au silence. Elles disent, le langage que tu parles t'empoisonne la glotte la langue le palais les lèvres. Elles disent le langage que tu parles est fait de mots qui te tuent. Elles disent, le langage que tu parles est fait de signes qui à proprement parler désignent ce qu'ils se sont appropriés. Ce sur quoi ils n'ont pas mis la main, ce sur quoi ils n'ont pas fondu comme des rapaces aux yeux multiples, cela n'apparaît pas dans le langage que tu parles. Cela se manifeste juste dans l'intervalle que les maîtres n'ont pas pu combler avec leurs mots de propriétaires et de possesseurs, cela peut se chercher dans la lacune, dans tout ce qui n'est pas la continuité de leurs discours, dans le zéro, le O, le cercle parfait que tu inventes pour les emprisonner et pour les vaincre.
Monique Wittig (Les Guérillères)
C'est un bocal de souvenirs, a-t-elle expliqué. Grâce à lui, tu te rappelleras les baisers qui t'ont rendue heureuse, ceux auxquels tu voudras repenser quand tu seras vieille, comme moi. Les plus beaux. Ceux qui t'ont fait sourire. Chaque fois que le garçon que tu aimes t'offre un baiser, ouvre le bocal et attrape un cœur. Ecris l'endroit où il t'a embrassée. Quand tu seras grand-mère, tu raconteras tes aventures à tes petits-enfants, comme je l'ai fait avec toi. Tu auras un bocal à trésors avec les mille plus beaux baisers de ta vie.
Tillie Cole (A Thousand Boy Kisses (A Thousand Boy Kisses, #1))
Toi, à qui je ne confie pas mes longues nuits san repos, Toi qui me rends si tendrement las, me berçant comme un berceau ; Toi qui me caches tes insomnies, dis, si nous supportions cette soif qui nous magnifie, sans abandon? Car rappelle-toi les amants, comme le mensonge les surprend à l'heure des confessions. Toi seule, tu fais partie de ma solitude pure. Tu te transformes en tout : tu es ce murmure ou ce parfum aérien. Entre mes bras : quel abîme qui s'abreuve de pertes. Ils ne t'ont point retenue, et c'est grâce à cela, certes, qu'à jamais je te tiens.
Rainer Maria Rilke (The Selected Poetry of Rainer Maria Rilke)
The same song was playing the second I met my ex–best friend and the moment I realized I’d lost her. I met my best friend at a neighborhood cookout the year we would both turn twelve. It was one of those hot Brooklyn afternoons that always made me feel like I'd stepped out of my life and onto a movie set because the hydrants were open, splashing water all over the hot asphalt. There wasn't a cloud in the flawless blue sky. And pretty black and brown people were everywhere. I was crying. ‘What a Wonderful World’ was playing through a speaker someone had brought with them to the park, and it reminded me too much of my Granny Georgina. I was cupping the last snow globe she’d ever given me in my small, sweaty hands and despite the heat, I couldn’t help imagining myself inside the tiny, perfect, snow-filled world. I was telling myself a story about what it might be like to live in London, a place that was unimaginably far and sitting in the palm of my hands all at once. But it wasn't working. When Gigi had told me stories, they'd felt like miracles. But she was gone and I didn't know if I'd ever be okay again. I heard a small voice behind me, asking if I was okay. I had noticed a girl watching me, but it took her a long time to come over, and even longer to say anything. She asked the question quietly. I had never met anyone who…spoke the way that she did, and I thought that her speech might have been why she waited so long to speak to me. While I expected her to say ‘What’s wrong?’—a question I didn’t want to have to answer—she asked ‘What are you doing?’ instead, and I was glad. “I was kind of a weird kid, so when I answered, I said ‘Spinning stories,’ calling it what Gigi had always called it when I got lost in my own head, but my voice cracked on the phrase and another tear slipped down my cheek. To this day I don’t know why I picked that moment to be so honest. Usually when kids I didn't know came up to me, I clamped my mouth shut like the heavy cover of an old book falling closed. Because time and taught me that kids weren't kind to girls like me: Girls who were dreamy and moony-eyed and a little too nice. Girls who wore rose-tonted glasses. And actual, really thick glasses. Girls who thought the world was beautiful, and who read too many books, and who never saw cruelty coming. But something about this girl felt safe. Something about the way she was smiling as she stuttered out the question helped me know I needn't bother with being shy, because she was being so brave. I thought that maybe kids weren't nice to girls like her either. The cookout was crowded, and none of the other kids were talking to me because, like I said, I was the neighborhood weirdo. I carried around snow globesbecause I was in love with every place I’d never been. I often recited Shakespeare from memory because of my dad, who is a librarian. I lost myself in books because they were friends who never letme down, and I didn’t hide enough of myself the way everyone else did, so people didn’t ‘get’ me. I was lonely a lot. Unless I was with my Gigi. The girl, she asked me if it was making me feel better, spinning the stories. And I shook my head. Before I could say what I was thinking—a line from Hamlet about sorrow coming in battalions that would have surely killed any potential I had of making friends with her. The girl tossed her wavy black hair over her shoulder and grinned. She closed her eyes and said 'Music helps me. And I love this song.' When she started singing, her voice was so unexpected—so bright and clear—that I stopped crying and stared at her. She told me her name and hooked her arm through mine like we’d known each other forever, and when the next song started, she pulled me up and we spun in a slow circle together until we were both dizzy and giggling.
Ashley Woodfolk (When You Were Everything)
Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire : Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Alfred de Musset (On ne badine pas avec l'amour)
Adesea, dimineața, imediat după ce se trezea, Aura se întorcea spre mine în pat și zicea: Ay, mi amor, que feo eres. Por qué me casé contigo, cu o voce drăgăstoasă și jucăuș-obraznică. Vai, iubitule, ce urât ești. De ce m-am măritat cu tine? Soy feo? întrebam eu cu mâhnire. Acesta era unul dintre obiceiurile noastre. Sí, mi amor, zicea ea, eres feo, pobrecito. Mă săruta și amândoi râdeam. Un râs, pot să spun în ceea ce mă privește, care începea în profunzimile burții mele și vuia prin mine, întinzându-mi pe chip zâmbetul acela năuc care se vede în pozele cu mine din acei ani, rânjetul acela tont care nu mi-a părăsit fața nici măcar când mi-am recitat jurămintele la cununie - expresia Aurei era, în schimb, adecvat emoționată și solemnă, chiar dacă un pic uluită - ceea ce a făcut ca fotografiile noastre de la nuntă să fie un pic stânjenitor de privit.
Francisco Goldman (Say Her Name)
La floraison Ils t’ont volé toutes les étoiles et le ciel ils l’ont verrouillé avec des oiseaux métalliques. Ils t’ont caressé avec l’ombre… Ils t’ont arraché les épaules avec la fuite Ils t’ont embrassé avec la glace… une fleur à peine éclose, désertée flotte impeccablement sous tes côtes tel un grand-père perdu implacablement, par une matinée inutile comme un début de mois de mars… Seule cette ville Est le témoin muet De ton passage à travers l’étreinte… seule cette ville s’effondre intensément, irrémédiablement dans le souvenir souffreteux de la ville qui fut sous le vol douloureux et métallique des oiseaux russes. Sais-tu que tu n’as plus de nom ni de rêves ??? que tu es une statistique un nombre insensible fondant lentement sur l’asphalte indécent de la ville qui se meurt… Seule une pluie salée, profonde Caresse encore ton front Et le mutisme de la pierre. (Marius CONU)
Marius Conu (Le IV-e Reich: Ukraïna mir)
Tont! Milline veider, lausa lugupidamatu nimi painajalikule deemonile.
Jaan Mikweldt (Sõna jõud. Teine raamat.)
Mis see tont ikka teeb, rohkem möriseb ja kooserdab niisama ringi, kui vahel hakkabki külge tikkuma, siis anna muudkui pihlavitsaga vastu nina, küll siis jälle vagusi jääb. Kasu on teisest ikka ka, varem kippusid lapsed raamatu kallale, nüüd enam ei lähe, pelgavad.
Jaan Mikweldt (Sõna jõud. Teine raamat.)
Souhaite amour pur et douce paix à ceux qui t'ont fait du tort et poursuis ton chemin
Rupi Kaur (The sun and her flowers)
GEMÜTLICH Gemütlich –un mot allemand– Traduit, il pâlit. Agréable ? Intime ? Débonnaire ? Commode ? Ce n'est pas comme en allemand. Gemütlich –brise-bise, fleurs Et serviettes en dentelle. Le tic-tac de la vieille horloge, Dans les tasses, le café. Gemütlich –après une marche virile Par vent et brouillard, Se retrouver chez soi, Dans la forteresse. Ils t'ont conmmandé. Tu leur as obéi. Ici tu es le Maître. Canari, chien, épouse se taisent. Tu fais ton somme… Gemütlich –le petit cimetière Sur la colline, Avec les anges et les vieux saules, Traversé par la lumière. Tu entends le tic-tac de l'horloge, Le bourg est proche. Au marché on démonte les étalages Dans l'annonce du crépuscule. ...................................................; Je parcours les villes allemandes Et me secoue Une pensée –pour ceux qui dorment perdus, En un autre pays. Sous un ciel étranger, ils ont fondu, Terrassés sous la botte. Aujourd'hui, sur la tombe, seul le vent étranger Et la menthe amère. Leur sommeil est mauvais, sous les mottes froides, Et ils n'ont pas de masure, Et ils n'ont pas de canari aux fenêtres, Pas de brise-bise. Ils ont conmandé. Ils ont obéi. Ils sont allés loin. Ils ont tué. Ils sont entrés Eux aussi dans la mort. Gemütlich –une peinture de genre Comme une faïence. La lumière vacille sur les tasses, Sur la vitre, sur le loquet. La femme moud le café. L'horloge frappe. Dans l'émail blanc passent de grandes ombres Ensanglantées.
Maria Banuș (Horloge à Jaquemart)
Les valeurs qui t’ont été inculquées ne sont pas des chaînes. Tu es libre, Margot. Je t’ai vue l’être. Tu portes une armure faite de préjugés à ton encontre, mais ce n’est qu’une question de temps pour qu’elle commence à te peser et que tu l’enlèves. Ne l’oublie pas, tu n’as besoin de rien ni de personne. Tu es, à toi seule, un univers.
Elísabet Benavent (Un conte parfait)
Va jusqu'en leur pays leur reporter la guerre, Commander mon armée, et ravager leur terre : A ce nom seul de Cid ils tremblerons d'effroi ; Ils t'ont nommé Seigneur, et te voudront pour roi. - Don Fernand à Don Rodrigue.
Pierre Corneille (Le Cid)
Va jusqu'en leur pays leur reporter la guerre, Commander mon armée, et ravager leur terre, A ce nom seul de Cid ils tremblerons d'effroi, Ils t'ont nommé Seigneur, et te voudront pour roi.
Pierre Corneille (Le Cid)
— Pour ceux qui comptent, nous serons une source d’inspiration, un meilleur ami, ou l’amour de leur vie. Ce sont ces étiquettes-là qui sont importantes. Et ne laisse pas les autres t’empêcher d’être fier de ce que tu es, de ta race, de ton orientation sexuelle, peu importe. Ils ne t’ont pas donné cette fierté, ils n’ont aucun droit de te la retirer.
Julian Winters (How to Be Remy Cameron)
Ici même les tiens t’ont oublié, nous chantons pour toi.
Légionnaire tombé
Argpüks, ütleb Väike Tont. Argpüks, kes ei julge isegi proovida, kes ei taha julgeda, sest ta kardab läbikukkumist nii paaniliselt. Minusugune endine imelaps ei saa eales läbi kukkuda.
Sofi Oksanen (Stalinin lehmät)
Capítulo XV Cómo Gargantúa fue recomendado a otros pedagogos Por fin su padre se enteró de que aun cuando verdaderamente estudiaba mucho y en ello empleaba todo su tiempo, aprovechaba muy poco, y lo que era peor, se iba volviendo necio, pedante y vanidoso. De ello se quejó a don Felipe de Marais, virrey de Papeligosia, de quién oyó que mejor le hubiera sido no estudiar que aprender en tales libros y con tales preceptores, pues su saber no era más que necedad, y su ciencia tont er ías bast a rdeadoras de los buenos y nobles espíritus y corrompedores de toda la flor de la juventud. —Para probar que así es —añadió— tomad cualquiera de esos jóvenes de los tiempos presentes, que solamente hayan estudiado un par de años; en el caso de que no tenga mucho juicio, mejores palabras, mejor conversación que vuestro hijo, mejor ingenio y mejor trato de gentes, consideradme para siempre como un carnicero de Brena.
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