Qun Quotes

Here is a rewriting of the British national anthem, by 'Camille, Australia'. It is, she explains, chiefly for the benefit of Microsoft Word and Outlook Express users: Gd CTRL-S r gr8sh Qun. Long liv r nobl Qun. Gd CTRL-S the. Qun! ALT-S hr vktrES, HpE & glrES, Lng 2 rain ovR S Gd CTRL-S th. Qun!

Ressaisis-toi, bonhomme. Il n'y a q'un seul dieu sur terre, et c'est toi. Si le monde ne te convient pas, réinventes-en un autre, et ne laisse aucun chagrin te faire descendre de ton nuage. La vie sourit toujours à celui qui sait lui rendre la monnaie de sa pièce.

Maintenant tu n'as plus de refuges. Tu as peur, tu attends que tout s'arrête, la pluie, les heures, le flot des voitures, la vie, les hommes, le monde, que tout s'écroule, les murailles, les tours, les planchers et les plafonds; que les hommes et les femmes, les vieillards et les enfants, les chiens, les chevaux, les oiseaux, un à un, tombent à terre, paralysés, pestiférés, épileptiques; que le marbre s'effrite, que le bois se pulvérise, que les maisons s'abattent en silence, que les pluies diluviennes dissolvent les peintures, disjoignent les chevilles des armoires centenaires, déchiquettent les tissus, fassent fondre l'encre des journaux; q'un feu sans flammes ronge les marches des escaliers; que les rues s'effondrent en leur exact milieu, découvrant le labyrinthe béant des égouts; que la rouille et la brume envahissent la ville.

La terreur irrationnelle transforme en choses les hommes, "bacilles planétaires" selon la formule de Hitler. Elle se propose la destruction, non seulement de la personne, mais des possibilités universelles de la personne, la réflexion, la solidarité, l'appel vers l'amour absolu. La propagande, la torture, sont des moyens directs de désintégration; plus encore la déchéance systématique, l'amalgame avec le criminel cynique, la complicité force. Celui qui tue ou torture ne connait q'une ombre a sa victoire: il ne peut pas se sentir innocent: Il lui faut donc créer la culpabilité chez la victime elle-même pour que, dans un monde sans direction, la culpabilité générale ne légitime plus que l'exercice de la force, ne consacre plus que le succès. Quand l'idée d'innocence disparaît chez l'innocent lui-même, la valeur de puissance règne définitivement sur un monde désespéré. C'est pourquoi une ignoble et cruelle pénitence règne sur ce monde où seuls les pierres sont innocentes. Les condamnés sont obligés de se prendre les uns les autres. Le ci pur de la maternité est lui-même tué, comme chez cette mère grecque q'un officier força de choisir celui de ses trois fils qui serait fusillé. C'est ainsi qu'on est enfin libre. La puissance de tuer et d'avilir sauve l’âme servile du néant. La liberté allemande se chante alors, au son d'orchestre de bagnards, dans les camps de la mort.

Envisager les pratiques urbaines des habitants sous l’angle de leur mémoire en action, c’est aussi bien retrouver d’anciennes habitudes (qu’on appelle, justement, « plis ») persistantes, dont les constructeurs, eux-mêmes habitants, ont à tenir compte. Arc qui relie habitant et architecte-urbaniste, la composition de ces plis « marque l’espace » : les deux éléments se conditionnent mutuellement et conditionnent aussi la forme changeante de la ville. En ce sens, la mémoire est un élément architectural, aussi bien q’un structurant urbain. Parler d’une mémoire, parler du temps reviendra donc, ici, à suivre l’articulation des strates culturelles entre elles, faire l’hypothèse d’un procès spécifique de leur effets sur l’espace et ceci à un double niveau : celui des urbanisés, celui des urbaniste.