Pein Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Pein. Here they are! All 20 of them:

Nowadays what isn't worth saying is sung. (Aujourd'hui ce qui ne vaut pas la peine d'être dit, on le chante.)
Pierre de Beaumarchais (Le Barbier de Séville)
Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux: c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie.
Albert Camus (Le Mythe De Sisyphe: Essai Sur L'absurde)
Bien sûr je te ferai mal. Bien sûr tu me feras mal. Bien sûr nous aurons mal. Mais ça, c’est la condition de l’existence. Se faire printemps, c’est prendre le risque de l’hiver. Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence… C’est à mon risque de peine que je connais ma joie.
Antoine de Saint-Exupéry
Ariette III Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi ! nulle trahison ? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine !
Paul Verlaine (Romances sans paroles)
Quant à moi, maintenant, j'ai fermé mon âme. Je ne dis plus à personne ce que je crois, ce que je pense et ce que j'aime. Me sachant condamné à l'horrible solitude, je regarde les choses, sans jamais émettre mon avis. Que m'importent les opinions, les querelles, les plaisirs, les croyances ! Ne pouvant rien partager avec personne, je me suis désintéressé de tout. Ma pensée, invisible, demeure inexplorée. J'ai des phrases banales pour répondre aux interrogations de chaque jour, et un sourire qui dit "oui", quand je ne veux même pas prendre la peine de parler.
Guy de Maupassant (Le Horla et autres nouvelles fantastiques)
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire
Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé. [Let us be firm, pure and faithful; at the end of our sorrow, there is the greatest glory of the world, that of the men who did not give in.]
Charles de Gaulle
Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l'irrationnel. Avant d'avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peine de passer du temps en sa compagnie. C'est l'alchimie invisible des signes tracés sur une feuille qui s'impriment dans notre cerveau. Un livre, c'est un être vivant.
Jean-Michel Guenassia (Le Club des incorrigibles optimistes)
Ah! qu'avec peu d'effet on entend la raison, Quand le cœur est atteint d'un si charmant poison! Et lorsque le malade aime sa maladie, Qu'il a peine à souffrir que l'on y remédie!
Pierre Corneille (Le Cid)
J'ai connu et je connais encore, dans ma vie, des bonheurs inouïs. Depuis mon enfance, par exemple, j'ai toujours aimé les concombres salés, pas les cornichons, mais les concombres, les vrais, les seuls et uniques, ceux qu'on appelle concombres à la russe. J'en ai toujours trouvé partout. Souvent, je m'en achète une livre, je m'installe quelque part au soleil, au bord de la mer, ou n'importe où, sur un trottoir ou sur un banc, je mords dans mon concombre et me voilà complètement heureux. Je reste là, au soleil, le cœur apaisé, en regardant les choses et les hommes d'un œil amical et je sais que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible, qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu'on aime avec un abandon total de soi.
Romain Gary (Promise at Dawn)
Ne t'est-il jamais arrivé de découvrir quelque chose de très beau, et, soudain, de souffrir très fort, et si vite que tu t'en aperçois à peine, parce que ce fragment de beauté que tu contemples, tu devrais le partager avec quelqu'un et qu'il n'y a que l'absence ?
Jacques Abeille (Les Jardins statuaires)
Vous êtes tout les deux les personnes que j'ai le plus aimées au monde et j'ai fait de mon mieux possible, croyez-le. Serrez bien contre vous vos beaux enfants. Lucile PS : [...] Je sais bien que ça va vous faire de la peine mais c'est inéluctable à plus ou moins de temps et je préfère mourir vivante.
Delphine de Vigan (Rien ne s'oppose à la nuit)
• Chaque fois, tu monteras au front, la peur au ventre, le cœur serré, sans meilleure arme que ton envie de vivre encore. Chaque fois, tu te diras que, quoi qu’il puisse t’arriver à présent, tous ces moments arrachés à la fatalité valaient la peine d’être vécus. Et que personne ne pourra jamais te les enlever.
Guillaume Musso (Central Park)
Si ce que tu as trouvé est fait de matière pure, cela ne pourrira jamais. Et tu pourras y revenir un jour. Si ce n’est qu’un instant de lumière, comme l’explosion d’une étoile, alors tu ne retrouveras rien à ton retour. Mais tu auras vu une explosion de lumière. Et cela seul aura déjà valu la peine d’être vécu.
Antoine de Saint-Exupéry
But if revenge is called justice, then that justice breeds yet more revenge... and then becomes a chain of hatred.
Pein Naruto
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure l'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire (Alcools)
De nos jours, rien n'est plus mensonger que cette étiquette "pro-vie" dont s'affublent les militants antiavortements : un grand nombre d'entre eux sont aussi favorables à la peine de mort ou, aux Etats-Unis, à la libre circulation des armes (plus de quinze mille morts en 2017), et on ne le voit pas militer avec tant d'ardeur contre les guerres ni contre la pollution, dont on estime qu'elle a été responsable d'une mort sur six dans le monde en 2015. La vie ne les passionne que lorsqu'il s'agit de pourrir celles des femmes. Le natalisme est affaire de pouvoir, et non d'amour de l'humanité.
Mona Chollet (Sorcières : La puissance invaincue des femmes)
Les hommes ne sont convaincus de vos raisons, de votre sincérité, et de la gravité de vos peines, que par votre mort. Tant que vous êtes en vie, votre cas est douteux, vous n'avez droit qu'à leur scepticisme. Alors, s'il y avait une seule certitude qu'on puisse jouir du spectacle, cela vaudrait la peine de leur prouver ce qu'ils ne veulent pas croire, et de les étonner. Mais vous vous tuez et qu'importe qu'ils vous croient ou non : vous n'êtes pas là pour recueillir leur étonnement et leur contrition, d'ailleurs fugace, pour assister enfin, selon le rêve de chaque homme, à vos propres funérailles. Pour cesser d'être douteux, il faut cesser d'être, tout bellement.
Albert Camus (The Fall)
Elle aimait la vie, il aimait la mort, Il aimait la mort, et ses sombres promesses, Avenir incertain d'un garçon en détresse, Il voulait mourir, laisser partir sa peine, Oublier tous ces jours à la même rengaine... Elle aimait la vie, heureuse d'exister, Voulait aider les gens et puis grandir en paix, C'était un don du ciel, toujours souriante, Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente. Mais un beau jour, la chute commença, Ils tombèrent amoureux, mauvais choix, Elle aimait la vie et il aimait la mort, Qui d'entre les deux allait être plus fort? Ils s'aimaient tellement, ils auraient tout sacrifié, Amis et famille, capables de tout renier, Tout donner pour s'aimer, tel était leur or, Mais elle aimait la vie et il aimait la mort... Si différents et pourtant plus proches que tout, Se comprenant pour protéger un amour fou, L'un ne rêvait que de mourir et de s'envoler, L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités... Fin de l'histoire : obligés de se séparer, Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité. Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle, Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes... Il aimait la mort, elle aimait la vie, Il vivait pour elle, elle est morte pour lui »
William Shakespeare
Her pretty name of Adina seemed to me to have somehow a mystic fitness to her personality. Behind a cold shyness, there seemed to lurk a tremulous promise to be franker when she knew you better. Adina is a strange child; she is fanciful without being capricious. She was stout and fresh-coloured, she laughed and talked rather loud, and generally, in galleries and temples, caused a good many stiff British necks to turn round. She had a mania for excursions, and at Frascati and Tivoli she inflicted her good-humoured ponderosity on diminutive donkeys with a relish which seemed to prove that a passion for scenery, like all our passions, is capable of making the best of us pitiless. Adina may not have the shoulders of the Venus of Milo...but I hope it will take more than a bauble like this to make her stoop. Adina espied the first violet of the year glimmering at the root of a cypress. She made haste to rise and gather it, and then wandered further, in the hope of giving it a few companions. Scrope sat and watched her as she moved slowly away, trailing her long shadow on the grass and drooping her head from side to side in her charming quest. It was not, I know, that he felt no impulse to join her; but that he was in love, for the moment, with looking at her from where he sat. Her search carried her some distance and at last she passed out of sight behind a bend in the villa wall. I don't pretend to be sure that I was particularly struck, from this time forward, with something strange in our quiet Adina. She had always seemed to me vaguely, innocently strange; it was part of her charm that in the daily noiseless movement of her life a mystic undertone seemed to murmur "You don't half know me! Perhaps we three prosaic mortals were not quite worthy to know her: yet I believe that if a practised man of the world had whispered to me, one day, over his wine, after Miss Waddington had rustled away from the table, that there was a young lady who, sooner or later, would treat her friends to a first class surprise, I should have laid my finger on his sleeve and told him with a smile that he phrased my own thought. .."That beautiful girl," I said, "seems to me agitated and preoccupied." "That beautiful girl is a puzzle. I don't know what's the matter with her; it's all very painful; she's a very strange creature. I never dreamed there was an obstacle to our happiness--to our union. She has never protested and promised; it's not her way, nor her nature; she is always humble, passive, gentle; but always extremely grateful for every sign of tenderness. Till within three or four days ago, she seemed to me more so than ever; her habitual gentleness took the form of a sort of shrinking, almost suffering, deprecation of my attentions, my petits soins, my lovers nonsense. It was as if they oppressed and mortified her--and she would have liked me to bear more lightly. I did not see directly that it was not the excess of my devotion, but my devotion itself--the very fact of my love and her engagement that pained her. When I did it was a blow in the face. I don't know what under heaven I've done! Women are fathomless creatures. And yet Adina is not capricious, in the common sense... .So these are peines d'amour?" he went on, after brooding a moment. "I didn't know how fiercely I was in love!" Scrope stood staring at her as she thrust out the crumpled note: that she meant that Adina--that Adina had left us in the night--was too large a horror for his unprepared sense...."Good-bye to everything! Think me crazy if you will. I could never explain. Only forget me and believe that I am happy, happy, happy! Adina Beati."... Love is said to be par excellence the egotistical passion; if so Adina was far gone. "I can't promise to forget you," I said; "you and my friend here deserve to be remembered!
Henry James (Adina)