Paris Est A Nous Quotes

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On est tous seuls, ici, Ă  Paris, ou ailleurs. On peut essayer de fuir la solitude, dĂ©mĂ©nagĂ©, faire tout pour rencontrer des gens, cela ne change rien. A la fin de la journĂ©e, chacun rentre chez soi. Ceux qui vivent en couple ne se rendent pas compte de leur chance. Ils ont oubliĂ© les soirĂ©es devant un plateau-repas, l’angoisse du week-end qui arrive, le dimanche Ă  espĂ©rer que le tĂ©lĂ©phone sonne. Nous sommes des millions comme ça dans toutes les capitales du monde. La seule bonne nouvelle c’est qu’il n’y a pas de quoi se sentir si diffĂ©rents des autres.
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Marc Levy (Mes amis, mes amours)
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Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rĂȘvĂ© le miracle d'une prose poĂ©tique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtĂ©e pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'Ăąme, aux ondulations de la rĂȘverie, aux soubresauts de la conscience  ?
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Charles Baudelaire (Petits poĂšmes en prose : Le spleen de Paris)
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« Comment ! est-ce qu’on ne va pas se battre ? » dit FrĂ©dĂ©ric Ă  un ouvrier. L’homme en blouse lui rĂ©pondit : « Pas si bĂȘtes de nous faire tuer pour les bourgeois Qu’ils s’arrangent ! » Et un monsieur grommela, tout en regardant de travers le faubourien : « Canailles de socialistes ! Si on pouvait, cette fois, les exterminer ! » FrĂ©dĂ©ric ne comprenait rien Ă  tant de rancune et de sottise. Son dĂ©goĂ»t de Paris en augmenta ; et, le surlendemain, il partit pour Nogent par le premier convoi.
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Gustave Flaubert (Sentimental Education)
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- T'as raison. T'as grave raison? Tout fout le camp, tous les gens et toutes les choses finissent par crever. Ca craint d'ĂȘtre humain, mec. On pense qu'on est tellement indestructibles et Ă©ternels, tout ça parce qu'on est capable de penser et de s'occuper de nous-mĂȘmes, contrairement aux cabines tĂ©lĂ©phoniques et aux bouquins. Mais je parie que les dinosaures pensaient aussi qu'ils seraient les maĂźtres du monde pour toujours. - On n'agit pas, rĂ©pond MatĂ©o. On ne fait que rĂ©agir quand on prend conscience qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps.
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Adam Silvera (They Both Die at the End (Death-Cast, #1))
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« Maintenant, ils tuent notre RĂ©publique, comme ils ont tuĂ© l’autre, la romaine ! et la pauvre Venise, la pauvre Pologne, la pauvre Hongrie ! Quelles abominations ! D’abord, on a abattu les arbres d’e la libertĂ©, puis restreint le droit de suffrage, fermĂ© les clubs, rĂ©tabli la censure et livrĂ© l’enseignement aux prĂȘtres, en attendant l’Inquisition. Pourquoi pas ? Des conservateurs nous souhaitent bien les Cosaques ! On condamne les journaux quand ils parlent contre la peine de mort, Paris regorge de baĂŻonnettes, seize dĂ©partements sont en Ă©tat de siĂšge et l’amnistie qui est encore une fois repoussĂ©e »
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Gustave Flaubert (Sentimental Education)
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La laĂŻcitĂ© est propre Ă  la France et Ă  la Belgique. La question de la caricature nous vient de Voltaire et de l’histoire de la France. Elle est trĂšs ancrĂ©e dans la culture historique, politique et intellectuelle française. Le 18Ăšme siĂšcle, qui a prĂ©parĂ© la RĂ©volution, s’est fondĂ© sur la lutte pour le droit au blasphĂšme. C’est cela Voltaire, c’est notre histoire, mais les autres pays du monde ont une autre histoire. Comment voyez-vous la derniĂšre rencontre Ă  Paris entre les deux ministres de la Justice du Maroc et de la France? Comme les problĂšmes entre les deux pays sont nĂ©s sur les questions judiciaires, je trouve normal que les deux pays attaquent en premier ce dossier.
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Pierre Vermeren
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Et tant molestement le poursuivirent qu'il fut contraint soi reposer sur les tours de l'église notre Notre-Dame, auquel lieu étant, et voyant tant de gens, à l'entour de soi dit clairement: « Je crois que ces maroufles veulent que je leurs paye ici ma bienvenue et mon proficiat. C'est raison. Je leur vais donner le vin. Mais ce ne sera que par ris. » Lors en souriant détacha sa belle braguette, et tirant sa mentule en l'air les compissa si aigrement, qu'il en noya deux cent soixante mille, quatre cent dix et huit, sans les femmes et petit enfants. Quelque nombre d'iceux évada ce pissefort à légÚreté des pieds. Et quand furent au plus haut de l'université, suant, toussant, crachant, et hors d'haleine , commencÚrent à renier et jurer les uns en colÚre, les autres par ris: « Carimari, Carimara, Par sainte Mamie, nous son baignez par ris», dont fut depuis la ville nommée Paris laquelle auparavant on appelait Leucece, comme dit Strabo lib. 4 c'est-à-dire en grec, Blanchette, pour les blanches cuisses des dames dudit lieu.
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François Rabelais (Gargantua and Pantagruel)
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On les appelle, en roumain « Cofetării », mot qui vient de « cofeturi », signifiant en vieux roumain bonbons, douceurs ; Ă  son tour le mot « cofeturi » vient de l’italien « confetto », soit directement soit par l’intermĂ©diaire du grec moderne. Dans le Tarif de 1727, dressĂ© par les Autrichiens pour la province d’OltĂ©nie, mais qui indique les marchandises importĂ©es par toute la Valachie, donc en premier lieu par Bucarest, nous apprenons que les douceurs Ă©taient de trois sortes : vĂ©nitiennes, allemandes et turques. Dans la liste des patentes bucarestoises de 1832, nous trouvons 15 « coferati » pĂątissiers ; il y en avait davantage en rĂ©alitĂ© et leur produits Ă©taient particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©s. Leurs louanges sont chantĂ©s non seulement par l’auteur d’une description de Bucarest publiĂ© dans « l’Almanach d’Odessa » de 1840, mais aussi par le Français Fr. Jourdain dans « l’Illustration » Ă  l’occasion de la participation de la Roumanie Ă  l’Exposition Internationale de Paris. L’art roumain de la pĂątisserie et de la confiserie s’est enrichi sans cesse, en empruntant Ă  d’autres peuples divers produits et diverses maniĂšres de les prĂ©parer, souvent en les perfectionnant. Outre l’influence turque et grecque — plus ancienne — l’influence française dans ce domaine a Ă©tĂ© trĂšs grande au XIXe siĂšcle, ce qui a dĂ©terminĂ© toute une terminologie : « bomboane », « caramele », « sirop », « cremă», « nuga », « fondante » – mots qui n’ont pas besoin d’ĂȘtre traduits – il faut Ă©galement mentionner une certaine influence allemande et une autre, italienne, surtout en ce qui concerne les glaces et les sorbets.
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Constantin C. Giurescu
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Art plomberie est plombier à Paris depuis 2001. Fort de son expérience la société à développer une expertise sur des prestations comme la recherche de fuite, le débouchage et le dégorgement. Nous intervenons 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 Si vous souhaitez plus d'information n'hésitez pas à nous contacter sur notre site internet. plombier-paris-artisans.fr
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PlombierParis
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Si Dieu existe, lance Hamid déboussolé, je prends le pari qu'il n'est pas là pour nous faire chier.
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Alice Zeniter (L'Art de perdre)
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Nous étions nombreux à développer une allergie aux illusions virutuelles. Les sommations de l'époquenous fatiguaient : "Enjoy! Take care ! Be safe !Be connected !" Nous étions dégoûtés du clignotement des villes. Si nous écrasions à coups de talon les écrans livides de nos vies high-tech s'ouvrirairnt un chemin noir, une lueurde tunnel à travers le dispositif. [...] vivre me semblait le synonyme de "s'échapper". Napoléon avait dit au général de Caulain-court dans le traßneau qui les ramenait à Paris aprÚs le passage de la Berezina : "Il y a deux sortes d'hommes, ceux qui commandent et ceux qui obéissent." [...] l'Empereur avait oublié une troisiÚme colonne : les hommes qui fuient. "Sire!" lui aurais-je dit si je l'avais connu' "Fuir, c'est commander ! C'est au moins commander au destin de n'avoir aucune prise sur vous.
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Sylvain Tesson (Sur les chemins noirs)
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Tous les soirs, le prĂ©sident reçoit une longue note confidentielle qui dit les drames, les dangers et les dĂ©rives de la sociĂ©tĂ© française. On ne ressort pas indemne d’une telle lecture
 Le poids de la responsabilitĂ© vous tombe dessus. "Vous avez le singe sur l’épaule", dit Emmanuel Macron. Il est au cƓur de ce mistigri tragique, il subit la mort, il peut la donner. La nuit tombe deux fois. Il est tard, gĂ©nĂ©ralement, quand le chef de l’État se plonge dans un amas de notes, des dizaines de pages qui disent tout de la noirceur humaine. Ici, des attentats sont dĂ©jouĂ©s, y compris en 2019 Ă  deux pas de l’ÉlysĂ©e, opĂ©ration fomentĂ©e par des terroristes en herbe – l’un des auteurs putatifs est ĂągĂ© de dix-sept ans. LĂ , des TchĂ©tchĂšnes, accompagnĂ©s d’un imam, rĂšglent leurs comptes dĂšs que leur commerce est menacĂ©. PrĂ©cisons qu’il s’agit de drogue. La CĂŽte d’Azur accueille de nouveaux touristes : aprĂšs la mafia russe, les NigĂ©rians goĂ»tent la baie des Anges. Le crime est global, le crime est local, les faits divers sordides. Une grand-mĂšre violĂ©e par des migrants, ça frappe
 Les informations viennent de la Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, du service central du Renseignement territorial, de la prĂ©fecture de police de Paris, de la Division du renseignement de la gendarmerie nationale. La bureaucratie française a du bon
 L’impeccable prĂ©sentation de ces notes, sa rĂ©gularitĂ©, sa monotonie presque, permettent de crĂ©er de la distance entre la violence et la raison qu’il faut garder Ă  la tĂȘte de l’État. Chaque jour, le prĂ©sident reçoit une synthĂšse de documents avec un titre, un rĂ©sumĂ© logĂ© dans un cartouche et une analyse Ă©tayĂ©e. La livraison du week-end couvre le samedi et le dimanche. Dans le bureau voisin, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ÉlysĂ©e, Alexis Kohler, est destinataire d’un dossier identique. Il arrive aux deux hommes d’échanger dans la foulĂ©e, comme pour se partager un fardeau. [
] "Si ces notes Ă©taient publiĂ©es dans la presse
 ", relĂšve l’un de ceux qui les ont reçues. Comment ne pas cĂ©der Ă  l’effet de loupe, comment garder l’ñme sereine, prĂ©server une forme de recul ? Bernard Cazeneuve, qui avait accĂšs aux mĂȘmes informations lorsqu’il Ă©tait Ă  Beauvau, Ă©crit dans son livre À l’épreuve de la violence : "La question n’est plus de savoir si les Ă©lĂ©ments se dĂ©chaĂźneront, ou si par miracle nous serons Ă©pargnĂ©s, mais bien de deviner quand le tonnerre grondera, aprĂšs que la foudre se sera abattue sur nous.
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Corinne LhaĂŻk (La nuit tombe deux fois (Documents) (French Edition))
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Les Ă©tudes littĂ©raires bĂ©nĂ©ficiaient pour une part importante de l’évolution que nous venons de dĂ©crire. Cet Ă©lĂ©ment est particuliĂšrement visible en Tunisie, surtout pour les Ă©tudes d’arabe. Ces Ă©tudiants littĂ©raires se destinaient massivement Ă  la carriĂšre d’enseignant (ce qu’attestent plusieurs tĂ©moignages ainsi que la brochure de juillet 1953). C’est que l’enseignement de l’arabe avait acquis un prestige trĂšs important, aux yeux des Sadikiens tout au moins. Mahmoud Messaadi nous a affirmĂ© ĂȘtre sorti du collĂšge Sadiki avec l’idĂ©e de servir l’arabe et la culture arabe. À la suite de Mohammed Attia (premier agrĂ©gĂ© d’arabe tunisien en 1934 puis directeur du collĂšge) et de Ali Belhaouane, de nombreux jeunes collĂ©giens des annĂ©es trente et quarante se sentirent investis d’une mission vis-Ă -vis de leur langue et de leurs successeurs. C’est ainsi que certains s’engagĂšrent dans des Ă©tudes d’arabe Ă  l’universitĂ© française dĂšs les annĂ©es trente : Mahmoud Messaadi passa sa licence Ă  Paris de 1936 Ă  1939, et c’est la guerre qui a diffĂ©rĂ© son agrĂ©gation (il fut le 4ᔉ agrĂ©gĂ© d’arabe tunisien). Ahmed Adessalam lui aussi nous a dit ĂȘtre sorti de Sadiki avec l’ambition des former des jeunes, et certain d’ĂȘtre investi d’une « mission » : rendre l’enseignement de l’arabe aussi attrayant que celui du français. De ce fait, celui-ci a prĂ©parĂ© sa licence d’arabe auprĂšs de l’universitĂ© d’Alger pendant la guerre, a enseignĂ© Ă  Sadiki dĂšs 1944, puis est parti Ă  Paris prĂ©parer son agrĂ©gation en 1947-1948. C’est aussi en cette pĂ©riode que Mzali, Bakir, Ben Miled et quelques autres ont accompli un parcours identique. Certes, tous les Ă©tudiants d’arabe n’étaient pas destinĂ©s Ă  prĂ©parer l’agrĂ©gation (Ă  commencer par les Ă©tudiants prĂ©parant le diplĂŽme d’arabe de l’IHET qui n’étaient pas titulaires du baccalaurĂ©at). Mais ces Ă©tudiants sont lĂ  pour tĂ©moigner d’une sorte de mystique pour l’enseignement qui toucha nombre d’étudiants tunisiens. Les arabisants ne sont pas seuls dans ce mouvement comme en tĂ©moigne le succĂšs de la propĂ©deutique littĂ©raire de l’IHET (30 Ă©tudiants musulmans en 1951-1952). Il est important de souligner que la profession d’enseignant, qui ne donnait pas un revenu analogue Ă  celui des professions libĂ©rales (bien que le salaire soit correct), bĂ©nĂ©ficiait aussi d’un fort prestige social, et ce d’autant plus que l’enseignement Ă©tait une denrĂ©e rare dans la Tunisie de cette fin de protectorat. Le magistĂšre traditionnel de ulĂ©mas avait certainement rejailli en partie sur cette profession sĂ©cularisĂ©e. Pour conclure sur cette Ă©volution, il est aussi probable que la rĂ©forme de la fonction publique tunisienne, et l’ouverture plus grande de l’administration aux Tunisiens, aient favorisĂ© les Ă©tudes menant Ă  la licence, porte d’entrĂ©e la plus noble de l’administration. D’autre part, il ne faut pas sous-estimer les pressions de la DGIP en faveur d’études autres que celles des facultĂ©s de droit et de mĂ©decine. C’est sur un ton trĂšs satisfait que l’auteur de la brochure de juillet 1952 conclut ainsi : « Plus de 500 jeunes se destinent Ă  venir, demain, remplir dans la RĂ©gence des fonctions de premier plan dans les domaines les plus divers (mĂ©decins, avocats, professeurs, pharmaciens, ingĂ©nieurs, architectes
) ». (p175-176)
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Pierre Vermeren (La formation des Ă©lites marocaines et tunisiennes)
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Les mages existent, ils sont parmi nous, et personne ne s'en est jamais rendu compte. Pas Ă©tonnant, s'ils font profils bas comme ses parents. Sa mĂšre est bibliothĂ©caire ... bibliothĂ©caire ! D'accord elle aime les livres, mais quand mĂȘme. Si j'avais possĂ©dĂ© des pouvoirs, je serais au moins devenu, je ne sais pas, roi du monde ou un truc comme ça.
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Olivier Gay (Le Pari (Le noir est ma couleur, # 1))
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L’art est un mensonge qui nous fait comprendre la vĂ©ritĂ©. Pablo Picasso
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Guillaume Musso (Un appartement Ă  Paris (French Edition))
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Il faut beaucoup de maĂźtrise de soi pour Ă©viter de considĂ©rer certains signes du destin comme des menaces. Par exemple, ce Pleyel qui est offert Ă  Clara en 1910 en rĂ©compense de son premier prix de piano obtenu au Conservatoire de Paris. Eh bien, Berthe le vend six ans plus tard afin de permettre Ă  Jane, sa fille cadette de poursuivre des Ă©tudes musicales
 Clara se trouve au moment de la transaction entre vie et mort Ă  Berck-sur-mer, oĂč elle est sans compagnie, presque sans bagages. Nous savons ce que reprĂ©sente pour elle le meuble encombrant : un rĂȘve, un territoire, une grappe dorĂ©e de souvenirs, le minerai brut de la nostalgie. « Une enfant appuyĂ©e au long piano d'Ă©bĂšne», Ă©crit dolemment Anna de Noailles. AppuyĂ©e. Comme Ă  un bastingage.
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Martin Melkonian (Clara Haskil)
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À Alexandru Ioan Cuza, Paris, 27 avril 1861 Mon cher Prince, Mon arrivĂ©e Ă  Paris a Ă©tĂ© considĂ©rablement retardĂ©e par les lenteurs de la navigation du Danube au commencement de la belle saison. J’ai mis quinze jours de Galați Ă  Vienne ! C’est tout dire ; mais enfin j’ai gagnĂ© Paris et me suis acquittĂ© de ma mission avec bonheur. Le Prince NapolĂ©on et M. Thouvenel m’ont parfaitement accueilli et ont prĂȘtĂ© la plus grande attention Ă  tout ce que je leur ai dit au sujet de l’Union, d’abord, ensuite au sujet des armes et de la question des Bulgares. L'Union dĂ©finitive des PrincipautĂ©s est dans tous les esprits en France, et je pense que la rĂ©alisation de cette grande idĂ©e politique par le Prince de la Roumanie donnera Ă  son nom un glorieux retentissement en Europe. L’Union Roumaine est une consĂ©quence de l’Union italienne et ce qui est bien vu chez les Italiens au-delĂ  des Alpes ne peut pas ĂȘtre mal vu chez leurs frĂšres au-delĂ  des Carpates. L’Empereur qui nous a toujours si gĂ©nĂ©reusement protĂ©gĂ©s, ne dĂ©savouera pas plus les uns que les autres. M. Thouvenel m’a parlĂ©, il est vrai, de patience, en se basant sur les nouvelles de Constantinople qui lui annoncent l’adhĂ©sion du Gouvernement Turc aux demandes exposĂ©es dans Votre mĂ©moire. Il m'a assurĂ© des bonnes intentions du gouvernement l’Empereur Ă  notre Ă©gard. Le Prince NapolĂ©on de son cĂŽtĂ©, aprĂšs avoir pris connaissance de Votre lettre, m'a de nouveau dĂ©clarĂ© que ses sympathies Ă©taient acquises Ă  la Roumanie ainsi qu’à son Prince rĂ©gnant, mais toutes ces belles paroles ne me suffisent pas pour m’éclairer sur la situation prĂ©sente et future de mon pays, aussi je compte demander une audience Ă  l’Empereur aussitĂŽt mon retour de Turin et j’espĂšre que Sa MajestĂ©, comme d’habitude, s’expliquera plus catĂ©goriquement au sujet de la politique que nous devons suivre. Tout ce dont je puis Vous assurer pour le moment, c’est que nous avons toujours des amis en France. La presse nous est favorable et les hommes d’État ne sont pas hostiles malgrĂ© les petites intrigues de Bibesco et Co.
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Vasile Alecsandri (Opere, IX)
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Lettre de Paris. « Mon cher ami, tout Roumain qui arrive Ă  Paris se prend pour un Ovide revenu de son exil sur le Pont-Euxin ! C'est dingue, ce qu'on peut ĂȘtre cons, nous les Roumains. Je t'embrasse, Violeta. P.-S Je me suis mise Ă  grasseyer. Je suis de plus en plus dĂ©paysĂ©e et chiche. J'ai revu, sur tes conseils, la place FĂŒrstenberg. Les ombres d'Eliade, Cioran et Ionesco sont toujours Ă  leur place, sous le lampadaire. On dirait qu'elles attendent quelqu'un ! Michel est gentil. Je vis bien, mais je pense que je vais devenir folle. Sans raison prĂ©cise. Purement et simplement. » (p. 200)
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Horia Ursu (Asediul Vienei)
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J’insiste sur le fait que, comme pour toute autre action, la question de la violence ne doit jamais ĂȘtre discutĂ©e du point de vue de la lĂ©galitĂ©. La LĂ©galitĂ© n’importe pas et nous devons rompre avec tout lĂ©galisme Ă©thique - la Loi n’a pas de contenu Ă©thique parce que, en derniĂšre instance, elle est seulement la volontĂ© particuliĂšre d’autres individus qui est parvenue Ă  s’imposer dans le systĂšme politique et Ă  ĂȘtre soutenue par la police. D’ailleurs, lorsque l’argument de la lĂ©galitĂ© est prĂ©sentĂ© par les autoritĂ©s, il ne faut jamais oublier de rĂ©torquer que la personne la plus condamnĂ©e de France est le prĂ©fet de police de Paris, avec 135 condamnations pour entrave au droit d’asile en 2016. Puisque les hommes et les femmes d’État savent s’affranchir de la Loi pour leurs propres objectifs, il n’y a aucune raison que nous ne puissions faire de mĂȘme. Ce qui compte, toujours, c’est la justice et l’éthique - et la conformitĂ© Ă  la Loi n’est pas un critĂšre pertinent pour l’analyse. Quelque chose peut ĂȘtre lĂ©gal et rĂ©pugnant (la morte de Trayvon Martin) et quelque chose peut ĂȘtre hors du droit et pur (la fuite d’Edward Snowden par exemple). Nous ne devons jamais utiliser les catĂ©gories de lĂ©galitĂ© ou d’illĂ©galitĂ© pour Ă©valuer nos actions ou celles des autres.
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Geoffroy de Lagasnerie (Sortir de notre impuissance politique)
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Contre une qualification trop "islamique" des fuqarĂą on entendait de la Suisse (notamment en 1946), des rappels de ce genre: "Nous ne sommes entrĂ©s en Islam que pour en sortir!" Une fois vous demandiez charitablement Ă  un faqĂźr français: "On est toujours 100% musulman Ă  Paris ?" Et vous ajoutiez trĂšs avantageusement: "Ici (Ă  Lausanne) on est plutĂŽt hindou !" Eh bien, vous l'avez Ă©tĂ© tellement qu'un beau jour une bonne part de vos disciples suisses se sont dĂ©cidĂ©s d'aller voir cela de plus prĂšs du cĂŽtĂ© hindou mĂȘme, mais malheureusement Ă  cette occasion ils sont "sortis" pour de bon de l'Islam ! A ce chapitre il faut noter aussi que les fuqarĂą ne savent pas "prier" en tant que musulmans; c'est lĂ  une trĂšs grande lacune qui explique le manque d'activitĂ© spirituelle chez beaucoup et l'absence d'intĂ©rĂȘt Ă  leur vie islamique. (Lettre de M.VĂąlsan Ă  F.Schuon, novembre 1950)
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Michel VĂąlsan
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-J'y vais. Cers va m'attendre, et tu sais comment sont les Aelings! -Que oui. Well, see you later, Captain. -À la prochaine, Chevalier. Une fois les Fourmis parties, l'homme toqua trois fois sur la cloison qui sĂ©parait la piĂšce oĂč il se trouvait, de celle de droite. Une porte dĂ©robĂ©e, invisible grĂące Ă  l'ajustement des planches du mur, s'ouvrit en silence. De l'autre cĂŽtĂ©, il y avait quelqu'un dont il avait besoin. -Need you tonight, cub. La princesse est arrivĂ©e hier. -Aha. C'est pour ce soir ? -Yes. Et nous n'avons pas le droit Ă  l'erreur. Looks like summer time is coming... Il n'y eut pas de rĂ©ponse, mais le battant se referma et un pas lĂ©ger fit frĂ©mir l'air un instant avant de s'Ă©vanouir comme un songe.
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Morgan of Glencoe (Dans l'ombre de Paris (La DerniĂšre Geste, #1))