La Vie En Rose Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to La Vie En Rose. Here they are! All 39 of them:

La Vie En Rose. It is the French way of saying, 'I am looking at the world through rose-coloured glasses.
Audrey Hepburn
Life, when it was good, was indeed pink. La vie en rose.
Lydia Michaels (La Vie en Rose: Life in Pink)
Lea--when a man climbs a glass mountain, it's not usually for the damn golden apple. It's for the person he gives the apple to.
Laura Florand (Turning Up the Heat (La Vie en Roses, #0.1))
Quand de les ferme [yeux], je vois l'intérieur de ma paupière, tout est rose. Voir la vie en rose, ce n'est qu'avoir les yeux fermés.
Mélissa Verreault (Voyage léger)
Les roses n'ont rien de mièvre ou de gentil, elles sont juste vraies. Cruellement vraies. Si leurs pétales nous montrent que la vie est belle à couper le souffle, leurs épines nous rappellent qu'elle est dangereuse à en crever. −Marcus
Victor Dixen (Distortion (Phobos, #2))
La rose complète J’ai une telle conscience de ton être, rose complète, que mon consentement te confond avec mon cœur en fête. Je te respire comme si tu étais, rose, toute la vie, et je me sens l’ami parfait d’une telle amie.
Rainer Maria Rilke (The Complete French Poems of Rainer Maria Rilke)
Never choose half of anything just to be safe when you have a chance to have something whole and perfect.
Laura Florand (The Chocolate Rose (Amour et Chocolat, #3; La Vie en Roses, #0.5))
With aggressive come-ons, at least you knew where you stood. Holding hands, you got - hopeful.
Laura Florand (The Chocolate Rose (Amour et Chocolat, #3; La Vie en Roses, #0.5))
This is la vie en rose
Anna Adams (A French Girl in New York (The French Girl, #1))
Snails first,” Pépé said, bright-eyed. “That season’s only six weeks away.” “You have a season for hunting snails?” Layla asked incredulously. Pépé gave her an indignant look. “You can’t just gather them whenever you’re hungry, you know. You’ll decimate the population, and then no snails for the future.” “What a terrible loss,” Layla said dryly. Everyone at the table stared at her as if she had lost her mind. “Exactly,” his grandfather said firmly.
Laura Florand (Once Upon a Rose (La Vie en Roses, #1))
En fait, je n'ai pas peur de l'inconnu. C'est just que ça m'ennuie de perdre ce que je connais.
Éric-Emmanuel Schmitt (Oscar et la dame rose)
He felt as if he were blooming outward, his heart one of their own roses unfurling in deepest winter, which scared him because...well, roses that bloomed in the winter got frozen in the cold.
Laura Florand (A Rose in Winter (La Vie en Roses, #1.5))
You’re a plan A girl. Leave the plan B slot for someone not so nice. Hold out for a guy that puts you at the top and knows that’s where you belong, a guy that never makes you question your worth.” His
Lydia Michaels (La Vie en Rose)
La vie, la vie la vie n'est pas comme les livres, elle peut être bien belle, même et parfois elle n'est pas toute rose, mais changer de couleur ne la rend pas meilleure. Aime-toi comme tu es, aime les autres comme ils sont. En vérité, mon si joli garçon, ce pourrait être cela la leçon.
Philippe Claudel (Le monde sans les enfants et autres histoires)
She snuck a guilty peek at Matt. She didn’t want to be selfish, she didn’t want to hurt him, but music was who she was. If she didn’t have that, she didn’t have anything. As long as she was going to let him have it back eventually, surely he could survive sharing part of his valley until she remembered how to sing?
Laura Florand (Once Upon a Rose (La Vie en Roses, #1))
LA ROSE ET LE RESADA Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous deux adoraient la belle Prisonnière des soldats Lequel montait à l'échelle Et lequel guettait en bas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Qu'importe comment s'appelle Cette clarté sur leur pas Que l'un fut de la chapelle Et l'autre s'y dérobât Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous les deux étaient fidèles Des lèvres du coeur des bras Et tous les deux disaient qu'elle Vive et qui vivra verra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Quand les blés sont sous la grêle Fou qui fait le délicat Fou qui songe à ses querelles Au coeur du commun combat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Du haut de la citadelle La sentinelle tira Par deux fois et l'un chancelle L'autre tombe qui mourra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Ils sont en prison Lequel A le plus triste grabat Lequel plus que l'autre gèle Lequel préfère les rats Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Un rebelle est un rebelle Deux sanglots font un seul glas Et quand vient l'aube cruelle Passent de vie à trépas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Répétant le nom de celle Qu'aucun des deux ne trompa Et leur sang rouge ruisselle Même couleur même éclat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Il coule il coule il se mêle À la terre qu'il aima Pour qu'à la saison nouvelle Mûrisse un raisin muscat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas L'un court et l'autre a des ailes De Bretagne ou du Jura Et framboise ou mirabelle Le grillon rechantera Dites flûte ou violoncelle Le double amour qui brûla L'alouette et l'hirondelle La rose et le réséda
Louis Aragon
L'AUTRE Viens, mon George. Ah ! les fils de nos fils nous enchantent, Ce sont de jeunes voix matinales qui chantent. Ils sont dans nos logis lugubres le retour Des roses, du printemps, de la vie et du jour ! Leur rire nous attire une larme aux paupières Et de notre vieux seuil fait tressaillir les pierres; De la tombe entr'ouverte et des ans lourds et froids Leur regard radieux dissipe les effrois; Ils ramènent notre âme aux premières années; Ils font rouvrir en nous toutes nos fleurs fanées; Nous nous retrouvons doux, naïfs, heureux de rien; Le coeur serein s'emplit d'un vague aérien; En les voyant on croit se voir soi-même éclore; Oui, devenir aïeul, c'est rentrer dans l'aurore. Le vieillard gai se mêle aux marmots triomphants. Nous nous rapetissons dans les petits enfants. Et, calmés, nous voyons s'envoler dans les branches Notre âme sombre avec toutes ces âmes blanches.
Victor Hugo (L'Art d'être grand-père)
Mais j’avais revu tantôt l’une, tantôt l’autre, des chambres que j’avais habitées dans ma vie, et je finissais par me les rappeler toutes dans les longues rêveries qui suivaient mon réveil ; chambres d’hiver où quand on est couché, on se blottit la tête dans un nid qu’on se tresse avec les choses les plus disparates : un coin de l’oreiller, le haut des couvertures, un bout de châle, le bord du lit, et un numéro des Débats roses, qu’on finit par cimenter ensemble selon la technique des oiseaux en s’y appuyant indéfiniment ; où, par un temps glacial, le plaisir qu’on goûte est de se sentir séparé du dehors (comme l’hirondelle de mer qui a son nid au fond d’un souterrain dans la chaleur de la terre), et où, le feu étant entretenu toute la nuit dans la cheminée, on dort dans un grand manteau d’air chaud et fumeux, traversé des lueurs des tisons qui se rallument, sorte d’impalpable alcôve, de chaude caverne creusée au sein de la chambre même, zone ardente et mobile en ses contours thermiques, aérée de souffles qui nous rafraîchissent la figure et viennent des angles, des parties voisines de la fenêtre ou éloignées du foyer et qui se sont refroidies ; – chambres d’été où l’on aime être uni à la nuit tiède, où le clair de lune appuyé aux volets entr’ouverts, jette jusqu’au pied du lit son échelle enchantée, où on dort presque en plein air, comme la mésange balancée par la brise à la pointe d’un rayon – ; parfois la chambre Louis XVI, si gaie que même le premier soir je n’y avais pas été trop malheureux, et où les colonnettes qui soutenaient légèrement le plafond s’écartaient avec tant de grâce pour montrer et réserver la place du lit ; parfois au contraire celle, petite et si élevée de plafond, creusée en forme de pyramide dans la hauteur de deux étages et partiellement revêtue d’acajou, où, dès la première seconde, j’avais été intoxiqué moralement par l’odeur inconnue du vétiver, convaincu de l’hostilité des rideaux violets et de l’insolente indifférence de la pendule qui jacassait tout haut comme si je n’eusse pas été là ; – où une étrange et impitoyable glace à pieds quadrangulaires barrant obliquement un des angles de la pièce se creusait à vif dans la douce plénitude de mon champ visuel accoutumé un emplacement qui n’y était pas prévu ; – où ma pensée, s’efforçant pendant des heures de se disloquer, de s’étirer en hauteur pour prendre exactement la forme de la chambre et arriver à remplir jusqu’en haut son gigantesque entonnoir, avait souffert bien de dures nuits, tandis que j’étais étendu dans mon lit, les yeux levés, l’oreille anxieuse, la narine rétive, le cœur battant ; jusqu’à ce que l’habitude eût changé la couleur des rideaux, fait taire la pendule, enseigné la pitié à la glace oblique et cruelle, dissimulé, sinon chassé complètement, l’odeur du vétiver et notablement diminué la hauteur apparente du plafond.
Marcel Proust (Du côté de chez Swann (à la recherche du temps perdu #1))
ROMÉO. — Elle parle : oh, parle encore, ange brillant ! car là où tu es, au-dessus de ma tête, tu me parais aussi splendide au sein de cette nuit que l’est un messager ailé du ciel aux-regards étonnés des mortels ; lorsque rejetant leurs têtes en arrière, on ne voit plus que le blanc de leurs yeux, tant leurs prunelles sont dirigées-en haut pour le contempler, pendant qu’il chevauche sur les nuages à la marche indolente et navigue sur le sein de l’air. JULIETTE. — Ô Roméo, Roméo ! pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père, ou rejette ton nom ; ou si tu ne veux pas, lie-toi seulement par serment à mon amour, et je ne serai pas plus longtemps une Capulet. ROMÉO, à part. — En entendrai-je davantage, ou répondrai-je à ce qu’elle rient de dire JULIETTE. — C’est ton nom seul qui est mon ennemi. Après tout tu es toi-même, et non un Montaigu. Qu’est-ce qu’un Montaigu ? Ce n’est ni une main, ni un pied, ni un bras, ni un, visage, ni toute autre partie du corps appartenant à un homme. Oh ! porte un autre nom ! Qu’y a-t-il dans un nom ? La fleur que nous nommons la rose, sentirait tout aussi bon sous un autre nom ; ainsi Roméo, quand bien même il ne serait pas appelé Roméo, n’en garderait pas moins la précieuse perfection : qu’il possède. Renonce à ton nom Roméo, et en place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi toute entière. ROMÉO. — Je te prends au mot : appelle-moi seulement : ton amour, et je serai rebaptisé, et désormais je ne voudrai plus être Roméo. JULIETTE. — Qui es-tu, toi qui, protégé par la nuit, viens ainsi surprendre les secrets de mon âme ? ROMÉO. — Je ne sais de quel nom me servir pour te dire qui je suis : mon nom, chère sainte, m’est odieux à moi-même, parce qu’il t’est ennemi ; s’il était écrit, je déchirerais le mot qu’il forme. JULIETTE. — Mes oreilles n’ont pas encore bu cent paroles de cette voix, et cependant j’en reconnais le son n’es-tu pas Roméo, et un Montaigu ? ROMÉO. — Ni l’un, ni l’autre, belle vierge, si l’un ou l’autre te déplaît. JULIETTE. — Comment es-tu venu ici, dis-le-moi, et pourquoi ? Les murs du jardin sont élevés et difficiles à escalader, et considérant qui tu es, cette place est mortelle pour toi, si quelqu’un de mes parents t’y trouve. ROMÉO. — J’ai franchi ces murailles avec les ailes légères de l’amour, car des limites de pierre ne peuvent arrêter l’essor de l’amour ; et quelle chose l’amour peut-il oser qu’il ne puisse aussi exécuter ? tes parents ne me, sont donc pas un obstacle. JULIETTE. — S’ils te voient, ils t’assassineront. ROMÉO. — Hélas ! il y a plus de périls, dans tes yeux que dans vingt de leurs épées : veuille seulement abaisser un doux regard sûr moi, et je suis cuirassé contre leur inimitié. JULIETTE. — Je ne voudrais pas, pour le monde entier, qu’ils te vissent ici. ROMÉO. — J’ai le manteau de la nuit pour me dérober à leur vue et d’ailleurs, à moins que tu ne m’aimes, ils peuvent me trouver, s’ils veulent : mieux vaudrait que leur haine mît fin à ma vie, que si ma mort était retardée, sans que j’eusse ton amour ; JULIETTE. — Quel est celui qui t’a enseigné la direction de cette place ? ROMÉO. — C’est l’Amour, qui m’a excité à la découvrir ; il m’a prêté ses conseils, et je lui ai prêté mes yeux. Je ne suis pas pilote ; cependant fusses-tu aussi éloignée que le vaste rivage baigné par la plus lointaine nier, je m’aventurerais pour une marchandise telle que toi.
William Shakespeare (Romeo and Juliet)
catastrophes in his kitchen, too. And he hadn’t even blamed her when
Laura Florand (The Chocolate Rose (Amour et Chocolat, #3; La Vie en Roses, #1))
And,
Laura Florand (The Chocolate Rose (Amour et Chocolat, #3; La Vie en Roses, #1))
compliment,
Laura Florand (The Chocolate Rose (Amour et Chocolat, #3; La Vie en Roses, #1))
Chapter
Laura Florand (The Chocolate Rose (Amour et Chocolat, #3; La Vie en Roses, #1))
Emma shut her laptop and scowled at them. “I’m pink.” She wasn’t sure when her opinion of the color changed or why, but she now took offense to outsiders putting down the pink as much as she took offense to corporations abusing the color. What she once criticized she now understood. Despite all the exploitation, there was something intangible behind the pink, a sense of connectedness, and she wanted to embrace that camaraderie.
Lydia Michaels (La Vie en Rose: Life in Pink)
Always performing who they are instead of being it
Laura Florand (Once Upon a Rose (La Vie en Roses, #1))
Qui sourit n'est pas toujours heureux. Il y a des larmes dans le coeur qui n'attigent pas les yeux." "Ce n'est pas parce qu'il ne peut pas t'aimer comme tu le voudrais qu'il ne t'aime pas de toute sa personne." "Je t'oublierai lorsqu'un pianiste sourd entendra un pétale de rose se poser sur un sol de cristal" "-Les gens s'habituent à la beauté. -Je ne me suis pas encore habituée à toi." "Il y a des rencontres qui changent une vie, des rencontres qui ne sont pas en mesure de vous sauver mais qui peuvent vous accompagner jusqu'au bout du chemin. Comme une lumière dans l'obscurité." "J'étais si près des autres que j'ai froid près des autres" "L'amour ne dépend absolument pas de ce qu'on regarde, mais entièrement de la personne qui regarde.
Morgane Moncomble
If you were, I don’t know, like… a female, and you saw me hitting that idiot, how would it look to you?” Tristan blinked at the road a minute. “Uh… like you have a nice, strong right and good reflexes? Not afraid of much? Think all problems are yours to solve first?” Matt frowned at him. “Are you sure that’s what a girl would think?” “Are we still allowed to call them girls if we’re trying to imagine their perspective? I think Allegra said something about using the word women.
Laura Florand (Once Upon a Rose (La Vie en Roses, #1))
When you see la vie en rose, la vie gives you roses.
Fath Abderrahmane
Czernowitz 1941. Les nazis occupèrent la ville, y restèrent jusqu’au printemps 1944. Ghetto, misère, horreur, convoi de mort. En ces années-là, nous, les amis, nous retrouvions parfois en cachette, souvent au péril de notre vie, pour lire des poèmes. Face à la réalité insupportable, il y avait deux attitudes : ou bien on s’abandonnait au désespoir, ou bien on s’évadait dans une réalité autre, spirituelle. Nous les Juifs, condamnés à mort, avions un besoin éperdu de consolation. Et tandis que nous attendions la mort, certains d’entre nous vivaient dans les trames de rêves–foyer traumatique pour nous qui étions sans patrie. Écrire signifiait vivre. Survivre. (p. 95)
Rose Ausländer (Sans visa : Tout peut servir de motif et autres proses)
Quería… quería ser tu última canción esta noche, quería bailar la última contigo. Quería… Se hace el silencio. Por un instante temo echarme a llorar por la propia impotencia. En cambio, decido darle la vuelta a la situación. Dicen que cuando quieres a alguien no hay distancia que valga. —Podemos hacerlo. ¿Qué canción querías bailar conmigo? Él duda durante un segundo en si decirlo o no, pero finalmente, me lo confiesa. —La vie en rose —declara con la voz queda. Yo sonrío. No podía ser otra. —Dame un segundo. Me acerco a mi portátil y lo enciendo. Busco la canción y esta empieza a sonar por los pequeños altavoces. —¿Puedes escucharla? —Sí —responde. —Cierra los ojos e imagina que estás aquí, ¿vale?
Silvia Ferrasse (Mil primaveras a la orilla de tus abrazos (Mil Estaciones, #2))
Il était passé la voir le lendemain et avait bu une bière sans même s'asseoir, pire que froid, un étranger. Jenn avait compris. Elle était de toute façon de ces femmes qui doivent toujours comprendre, les colères et les lâchetés, se trimballer les gosses et torcher les vieux, être toujours moins bien payée et dire amen. De mère en mère, c'était comme ça. - Mais toi, t'as envie de quoi ? avait tout de même demandé Greg. - Je sais pas. Ce qui signifiait à l'évidence qu'elle envisageait moyennement de se débarrasser de l'avenir qui lui poussait dans le ventre. Le père de Bilal s'était cassé depuis longtemps et elle en avait bavé pour refaire sa vie, entre ses journées à rallonge et son gosse qui n'était pas si facile. Elle avait tenu bon, farouche et souriante, sans jamais renoncer toutefois à la possibilité d'une vie à deux, la seule envisageable à ses yeux. Dans ce domaine, elle n'avait pas tellement de prétentions d'ailleurs, et sur l'amour, plus guère d'illusions. Il n'était plus question pour elle de coup de foudre ni de passion pied au plancher, le cœur à cent à l'heure et les mains moites. Là-dessus, Hollywood et la collection Harlequin pouvaient aller se faire mettre. À trente-deux ans, Jennifer ne se racontait plus d'histoire. Elle avait eu dans sa vie des gentils garçons et des intérimaires fumeurs de pet', des allumés de la console, des brutaux ou des zombies comme le père de Bilal qui pouvait passer des heures devant la télé sans dire un mot. Elle avait eu des mecs qui la baisaient vite et mal à deux heures du mat sur le parking d'un quelconque Papagayo. Elle avait été amoureuse et trompée. Elle avait trompé et s'en était voulu. Elle avait passé des heures à chialer comme une conne dans son oreiller pour des menteurs ou des jaloux. Elle avait eu quinze ans, et comme n'importe qui, sa dose de lettes et de flirts hésitants. On lui avait tenu la main, on l'avait emmenée au ciné. On lui avait dit je t'aime, je veux ton cul, par texto et à mi-voix dans l'intimité d'une chambre à coucher. À présent, Jenn était grande. Elle savait à quoi s'en tenir. L'amour n'était pas cette symphonie qu'on vous serinait partout, publicitaire et enchantée. L'amour c'étaient des listes de courses sur le frigo, une pantoufle sous un lit, un rasoir rose et l'autre bleu dans la salle de bains. Des cartables ouverts et des jouets qui trainent, une belle-mère qu'on emmène chez le pédicure pendant que l'autre va porter de vieux meubles à la déchetterie, et tard le soir, dans le noir, deux voix qui se réchauffent, on les entend à peine, qui disent des choses simples et sans relief, il n'y a plus de pain pour le petit-déjeuner, tu sais j'ai peur quand t'es pas là. Mais justement, je suis là. Jenn n'aurait pas su le dire avec des mots, mais tout cela, elle le savait de source sûre.
Nicolas Mathieu (Connemara)
Monostiches : Géraniums/Mordues. Nous observent plusieurs lèvres de chèvre. Soupir. Je me retire dans ma poitrine et ne me remplis jamais. Collapsus. Allongés vers nous nous fermons nos couleurs de vivants. Univers parallèles. Dans le sac d’un seul sou quelques bouteilles de lait faisant tournoyer l’horizon. Le soleil. Le lait débordant sur le feu, comme s’il y en avait guère dans les pépins de raisin et autres fruits violets. L’âme. La traille une douleur au ventre recoquillé, on dit que cela vient du cœur. Ainsi. Et tout s’est rassemblé au lieu précédent, promis à la baisse. La mort. Nous nous tassons et faisons l’amour dans toutes sortes de positions de la vie ! La graine. L’une par-dessus l’autre des amas de vies cachées, fermées les innombrables de la mort. Le vice. La mémoire de la chaîne sur les cous roses des résidus endoplasmiques. La révélation. Dans une plaine aux jonquilles blanches s’est aussi faufilé le rouge Dieu pavot. (traduit du roumain par Gabrielle Danoux)
Emil Iulian Sude
À huit heures et demie du soir, deux tables étaient dressées. La jolie madame des Grassins avait réussi à mettre son fils à côté d’Eugénie. Les acteurs de cette scène pleine d’intérêt, quoique vulgaire en apparence, munis de cartons bariolés, chiffrés, et de jetons en verre bleu, semblaient écouter les plaisanteries du vieux notaire, qui ne tirait pas un numéro sans faire une remarque ; mais tous pensaient aux millions de monsieur Grandet. Le vieux tonnelier contemplait vaniteusement les plumes roses, la toilette fraîche de madame des Grassins, la tête martiale du banquier, celle d’Adolphe, le président, l’abbé, le notaire, et se disait intérieurement : − Ils sont là pour mes écus. Ils viennent s’ennuyer ici pour ma fille. Hé ! ma fille ne sera ni pour les uns ni pour les autres, et tous ces gens-là me servent de harpons pour pêcher ! Cette gaieté de famille, dans ce vieux salon gris, mal éclairé par deux chandelles ; ces rires, accompagnés par le bruit du rouet de la grande Nanon, et qui n’étaient sincères que sur les lèvres d’Eugénie ou de sa mère ; cette petitesse jointe à de si grands intérêts ; cette jeune fille qui, semblable à ces oiseaux victimes du haut prix auquel on les met et qu’ils ignorent, se trouvait traquée, serrée par des preuves d’amitié dont elle était la dupe ; tout contribuait à rendre cette scène tristement comique. N’est-ce pas d’ailleurs une scène de tous les temps et de tous les lieux, mais ramenée à sa plus simple expression ? La figure de Grandet exploitant le faux attachement des deux familles, en tirant d’énormes profits, dominait ce drame et l’éclairait. N’était-ce pas le seul dieu moderne auquel on ait foi, l’Argent dans toute sa puissance, exprimé par une seule physionomie ? Les doux sentiments de la vie n’occupaient là qu’une place secondaire, ils animaient trois cœurs purs, ceux de Nanon, d’Eugénie et sa mère. Encore, combien d’ignorance dans leur naïveté ! Eugénie et sa mère ne savaient rien de la fortune de Grandet, elles n’estimaient les choses de la vie qu’à la lueur de leurs pâles idées, et ne prisaient ni ne méprisaient l’argent, accoutumées qu’elles étaient à s’en passer. Leurs sentiments, froissés à leur insu mais vivaces, le secret de leur existence, en faisaient des exceptions curieuses dans cette réunion de gens dont la vie était purement matérielle. Affreuse condition de l’homme ! il n’y a pas un de ses bonheurs qui ne vienne d’une ignorance quelconque. Au moment où madame Grandet gagnait un lot de seize sous, le plus considérable qui eût jamais été ponté dans cette salle, et que la grande Nanon riait d’aise en voyant madame empochant cette riche somme, un coup de marteau retentit à la porte de la maison, et y fit un si grand tapage que les femmes sautèrent sur leurs chaises.
Honoré de Balzac (Eugénie Grandet)
La vie n'est pas toujours (ou même jamais) rose, Il est beaucoup plus probable qu'elle soit ombragée par les problèmes, les inquiétudes et les difficultés. C'est tout à fait normal, et personne ne devrait s'en alarmer
Maryrose Wood (The Mysterious Howling (The Incorrigible Children of Ashton Place, #1))
How can dreams be secondhand?" Lissie asked, sounding both skeptical and intrigued. Addie flipped on the headlights, watched the snowflakes dancing in the beams. "Sometimes people give up on them, because they don't fit anymore. Or they just leave them behind, for one reason or another. Then someone else comes along, finds them, and believes they might be worth something after all.
Linda Lael Miller (No Place Like Home (Includes: La Vie en Roses, #1.5))
clearly cast him in the role, but the brilliance of his imagination, the sensual joy he took in pleasing others through food, belied it. Now his villain face was subtly slackened, as if he had been drinking too
Laura Florand (The Chocolate Rose (Amour et Chocolat, #3; La Vie en Roses, #1))
What’s your rush? the key’s scent said. The stone of the street said. The bright young sun said, seeking its way into the color-washed walls through cracks and crannies and shirts hung out like flags between balconies to dry. I’ve got all day. You’ve got all week. We’ve got a half-dozen centuries.
Laura Florand (A Wish Upon Jasmine (La Vie en Roses, #2))
You boys grew up in peacetime, financially secure, with a powerful family name behind you. And you still want me to make things easier for you. I’m just giving you a little enrichment. Like they do for zoo animals, to keep them from expiring from boredom.
Laura Florand (A Wish Upon Jasmine (La Vie en Roses, #2))
La Vie en rose" Des yeux qui font baisser les miens Un rire qui se perd sur sa bouche Voilà le portrait sans retouches De l'homme auquel j'appartiens Quand il me prend dans ses bras Il me parle tout bas Je vois la vie en rose Il me dit des mots d'amour Des mots de tous les jours Et ça me fait quelque chose Il est entré dans mon cœur Une part de bonheur Dont je connais la cause C'est lui pour moi, moi pour lui dans la vie Il me l'a dit, l'a juré pour la vie Et dès que je l'aperçois Alors je sens en moi Mon cœur qui bat Des nuits d'amour à plus finir Un grand bonheur qui prend sa place Des ennuis, des chagrins s'effacent Heureux, heureux à en mourir Quand il me prend dans ses bras Il me parle tout bas Je vois la vie en rose Il me dit des mots d'amour Des mots de tous les jours Et ça me fait quelque chose Il est entré dans mon cœur Une part de bonheur Dont je connais la cause C'est toi pour moi, moi pour toi dans la vie Il me l'a dit, l'a juré pour la vie Et dès que je t'aperçois Alors je sens dans moi Mon cœur qui bat La la, la la, la la La la, la la, ah la La la la la
Édith Piaf