“
Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.
”
”
Romain Gary (Promise at Dawn)
“
Tu connais l'effet que je fais au mecs: les premiers mois, ils adorent ça, que j'aille si mal et ils veulent toujours m'aider. Seulement point trop n'en faut: trop de douleur pourrait tacher le canapé...
”
”
Virginie Despentes (Bye Bye Blondie)
“
Est-ce que j'ai seulement envie de quelque chose? J'ai tout. Chaque matin j'ouvre les yeux et je me découvre milliardaire: la vie est là , discrète, bruyante, colorée, petite, immense.
[...]
Vraiment, j'ai tout. Pourquoi aurais-je envie de quelques chose de plus? Y a-t-il quelque chose de plus que tout?
[...]
Je ne comprends rien à ce monde. J'adore regarder ce monde auquel je ne comprends rien. Le regarder et l'écouter.
[...]
Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil. La vie est un trésor dont je découvre le plus beau chaque soir, avant de fermer les paupières: Geai assise au pied du lit, souriante.
”
”
Christian Bobin (ابله Ů…Řله)
“
Mais c'est faire un pacte avec le diable, car il perd son âme, celui qui veut être religieusement aimé. Elles m'ont obligé à feindre la méchanceté, je ne leur pardonnerai jamais ! Mais que faire ? J'avais besoin d'elles, si belles quand elles dorment, besoin de leurs adorables gestes de pédéraste, besoin de leurs pudeurs, si vite suivies d'étonnantes docilités dans la pénombre des nuits, car rien ne les surprend ni ne les effraie qui soit service d'amour.
”
”
Albert Cohen (Belle du Seigneur)
“
Dès ce moment, le doux espoir a remplacé la cruelle inquiétude. J'aurai cette femme, je l'enlèverai au mari qui la profane, j'oserai la ravir au Dieu même qu'elle adore.
”
”
Pierre Choderlos de Laclos (Les Liaisons dangereuses)
“
Je l'adore, et mon âme, à vos ordres rebelle, ne peut ni soupirer ni brûler que pour elle
”
”
Jean Racine
“
Rien ne captive autant que ce particulier… Charme de la musique oĂą ma langueur s’adore… Quand je poursuis, aux soirs, le reflet que mordore… Maint lustre au tapis vert du salon familier…Â
”
”
Erik L'Homme (Le regard des princes Ă minuit (French Edition))
“
Non, je ne me trompe pas ! je lis dans ses yeux noirs le sincère intérêt
qu'elle prend Ă moi et Ă mon sort. Oui, je sens, et lĂ -dessus je puis m'en
rapporter à mon coeur, je sens qu'elle… Oh ! l'oserai-je ? oserai-je prononcer
ce mot qui vaut le ciel ?… Elle m'aime !
Elle m'aime ! combien je me deviens cher à moi-même ! combien…
j'ose te le dire à toi, tu m'entendras… combien je m'adore depuis qu'elle
m'aime !
”
”
Johann Wolfgang von Goethe (The Sorrows of Young Werther)
“
On to some juicy French philosophical sex-killing murder-suicide cannibal thing. You?”
“Still the controversial Hungarian breast-cancer radioactive seed implant treatment thing. I adore you.”
“Je t’adore aussi. Call me. Bye.”
“Bye.
”
”
David Cronenberg (Consumed)
“
Shh, kitten,” he whispered in English once more, nuzzling her temple, mouth open and hot against her ear. “Trust me.” His palms curved beneath her breasts, lifting them as his blunt fingertips tweaked her nipples expertly enough to have slickness gathering between her clenched thighs. “You are the most beautiful thing I have ever touched. Une ange, bébé.” He
groaned quietly as he caught her earlobe between his teeth. “Je t’adore,” he muttered, thrusting against her backside.
”
”
Edie Harris (The Corrupt Comte (The Bourbon Boys Quartet, #1))
“
J’aurai cette femme; je l’enlèverai au mari qui la profane; j’oserai la ravir au Dieu même qu’elle adore. Quel délice d’être tour à tour l’objet et le vainqueur de ses remords! Loin de moi l’idée de détruire les préjugés qui l’affligent! ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire. Qu’elle croie à la vertu, mais qu’elle me la sacrifie; que ses fautes l’épouvantent sans pouvoir l’arrêter, et qu’agitée de mille terreurs elle ne puisse les oublier, les vaincre que dans mes bras.
”
”
Pierre Choderlos de Laclos (Les Liaisons Dangereuses)
“
Croyez-vous qu'on ne puisse prendre le mal d'amour en touchant l'or et la pourpre? Les privilèges dont vous parlez ne sont-ils pas la substance même de Jocaste et si étroitement enchevêtrés à ses organes qu'on ne puisse les désunir. De toute éternité nous appartenions l'un à l'autre. Son ventre cache les plis et replis d'un manteau de pourpre beaucoup plus royal que celui qu'elle agrafe sur ses épaules. Je l'aime, je l'adore, Tirésias, auprès d'elle il me semble que j'occupe enfin ma vraie place;
”
”
Jean Cocteau (La Machine Infernale)
“
Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu'un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d'un cœur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n'ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
[ Alfred de Musset a George Sand ]
"Cette insigne faveur que votre cœur réclame
Nuit a ma renommée et répugne a mon âme."
[ George Sand a Alfred de Musset ]
[ lisez le premier mot de chaque ligne ]
”
”
George Sand (Correspondance de George Sand et d'Alfred de Musset)
“
Freundschaft, ou quelque chose comme ça. Ta meilleure amie gagne un million au Loto, t'es contente pour elle et, en même temps, tu peux pas t'empêcher de penser avec rage: "Pourquoi pas moi?".
J'adore Ariane, mais quand je vois sa vie parfaite, c'est pareil. "Pourquoi pas moi?".
J'ai horreur de penser des trucs comme ça.
”
”
Agathe Colombier Hochberg (Ce crétin de prince charmant)
“
Le Goût du néant
Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
L’Espoir, dont l’épéron attisait ton ardeur,
Ne veut plus t’enfourcher! Couche-toi sans pudeur,
Vieux cheval dont le pied Ă chaque obstacle bute.
Résigne-toi, mon coeur; dors ton sommeil de brute.
Esprit vaincu, fourbu! Pour toi, vieux maraudeur,
L’amour n’a plus de goût, non plus que la dispute;
Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte!
Plaisirs, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur!
Le Printemps adorable a perdu son odeur!
Et le Temps m’engloutit minute par minute,
Comme la neige immense un corps pris de roideur;
Je contemple d’en haut le globe en sa rondeur
Et je n’y cherche plus l’abri d’une cahute.
Avalance, veux-tu m’emporter dans ta chute?
”
”
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
“
— T’es vraiment trop mignonne ! J’ai envie de te dévorer toute crue !
— Encore ? remarque Deimos en arrivant à notre niveau. Mais pourquoi tout le monde veut manger notre enfant ?
— Mais parce qu’elle est beaucoup trop choupinette et potelée ! m’exclamé-je.
Ça n’a pas l’air de convaincre Deimos qui grimace.
— Cronos faisait ça avec les siens, ça n’avait rien d’adorable.
Vu sous cet angle…
”
”
Liv Stone (Insoumise Méroé (Witch and God, #3))
“
Je vois la guerre sous les mêmes couleurs que mon enfance. Je vois la guerre comme mon frère ainé était, partout se répandre, partout pénétrer, voler, emprisonner, partout être là , à tout mélangée, mêlée, présente dans le corps, dans la pensée, dans la veille, dans le sommeil, tout le temps, en proie à la passion saoulante d'occuper le territoire adorable du corps de l'enfant, du corps des moins forts, des peuples vaincus, cela parce que le mal est là , aux portes, contre la peau.
”
”
Marguerite Duras (L'Amant)
“
Messner sighed and handed him the phone. “One minute.” “I swear it,” Simon said. He was already dialing the number. The phone rang five times and then the answering machine picked up the line. It was his own voice, saying first in Spanish and then again in French that they were out, saying they would return the call. Why hadn’t Edith recorded the message? What had he been thinking of? He put his hand over his eyes and began to cry. The sound of his own voice was almost unbearable to him. When it stopped there was a long, dull tone. “Je t’adore,” he said. “Je t’aime, Je t’adore.
”
”
Ann Patchett (âť´Bel :Canto)
“
Se penchant a l'oreille d'Antoine: Et ils vivent toujours! L'empereur Constantin adore Apollon. Tu retrouveras la Trinite dans les mysteres de Samothrace, le bapteme chez Isis, la redemption chez Mithra, le martyr d'un Dieu aux fetes de Bacchus. Proserpine est la Vierge!... Aristee, Jesus! ANTOINE reste les yeux baisses; puis tout a coup il repete le symbole de Jerusalem,--comme il s'en souvient,--en poussant a chaque phrase un long soupir: Je crois en un seul Dieu, le Pere,--et en un seul Seigneur, Jesus-Christ,--fils premier-ne de Dieu,--qui s'est incarne et fait homme,--qui a ete crucifie--et enseveli,--qui est monte au ciel,--qui viendra pour juger les vivants et les morts--dont le royaume n'aura pas de fin;--et a un seul
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Gustave Flaubert (The Temptation of St. Antony)
“
Je rêve d'un homme qui aime les vieux groupes de rock que plus personne n'écoute. Qui me laissera dormir avec mon tee-shirt troué que j'adore et mes collants en laine. Qui se réveillera à quatre heures du matin pour arroser l'olivier parce qu'il saura que j'oublie toujours de le faire. Qui autorisera les animaux à boire des cafés. Qui m'achètera des frites. Qui ne s'ennuiera jamais. Qui aura lu Miller, Salinger et Desnos. Et aussi Kateb, Mammeri et Mahfouz. Qui, à l'aube, prendra un train avec moi sans en connaitre la distination. Qui se fichera que les yaourts soient périmés depuis la veille. Qui saura se mettre en colère et rire en même temps. Qui chantera faux. Qui aimera la mer et la campagne et peut-être même la montagne, aussi.
”
”
Kaouther Adimi (Des pierres dans ma poche)
“
Serais-je donc le seul lâche sur la terre ? pensais-je. Et avec quel effroi !… Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'aux cheveux ? Avec casques, sans casques, sans chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflants, tirailleurs, comploteurs, volants, à genoux, creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire, détruire, plus enragés que les chiens, adorant leur rage (ce que les chiens ne font pas), cent, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux ! Nous étions jolis ! Décidément, je le concevais, je m'étais embarqué dans une croisade apocalyptique.
”
”
Louis-Ferdinand Céline (Journey to the End of the Night)
“
III
Ah ! vous voulez la lune ? Où ? dans le fond du puits ? Non; dans le ciel. Eh bien, essayons. Je ne puis. Et c'est ainsi toujours. Chers petits, il vous passe Par l'esprit de vouloir la lune, et dans l'espace J'étends mes mains, tâchant de prendre au vol Phoebé. L'adorable hasard d'être aïeul est tombé Sur ma tête, et m'a fait une douce fêlure. Je sens en vous voyant que le sort put m'exclure Du bonheur, sans m'avoir tout à fait abattu. Mais causons. Voyez-vous, vois-tu, Georges, vois-tu, Jeanne ? Dieu nous connaît, et sait ce qu'ose faire Un aïeul, car il est lui-même un peu grand-père; Le bon Dieu, qui toujours contre nous se défend, Craint ceci: le vieillard qui veut plaire à l'enfant; Il sait que c'est ma loi qui sort de votre bouche, Et que j'obéirais; il ne veut pas qu'on touche Aux étoiles, et c'est pour en être bien sûr Qu'il les accroche aux clous les plus hauts de l'azur.
”
”
Victor Hugo (L'Art d'être grand-père)
“
Cette finesse-là a été trouvée dès le paradis terrestre. Mes amis, l’invention est vieille, mais elle est toute neuve. Profitez-en. Soyez Daphnis et Chloé en attendant que vous soyiez Philémon et Baucis. Faites en sorte que, quand vous êtes l’un avec l’autre, rien ne vous manque, et que Cosette soit le soleil pour Marius, et que Marius soit l’univers pour Cosette. Cosette, que le beau temps, ce soit le sourire de votre mari ; Marius, que la pluie, ce soit les larmes de ta femme. Et qu’il ne pleuve jamais dans votre ménage. Vous avez chipé à la loterie le bon numéro, l’amour dans le sacrement ; vous avez le gros lot, gardez-le bien, mettez-le sous clef, ne le gaspillez pas, adorez-vous, et fichez-vous du reste. Croyez ce que je dis là . C’est du bon sens. Bon sens ne peut mentir. Soyez-vous l’un pour l’autre une religion. Chacun a sa façon d’adorer Dieu. Saperlotte ! la meilleure manière d’adorer Dieu, c’est d’aimer sa femme. Je t’aime ! voilà mon catéchisme. Quiconque aime est orthodoxe.
”
”
Victor Hugo (Les Misérables)
“
Ce que je peux adorer les images : celles qu'on me donne à l'école quand j'ai accumulé dix points de bonne conduite, cette monnaie miraculeuse de la sagesse qui fait de l'écolier un petit actionnaire de ses hypocrisies, les vignettes historiques ou naturalistes, les saintes dévorées par les lions, les bestioles les plus inimaginables, le tapir, le sapajou. Mais celles que j'aime encore le plus, ce sont les images cartonnées, beaucoup trop aimablement coloriées, que place le beurre Préval dans ses boîtes demi-sel entre le carton à la glycérine et le fin papier ondulé qui protège le bloc de beurre : elles représentent les rois de France, qui sont tous jolis comme des coeurs ou vilains comme des diables, qui ont des airs sournois de levrette efflanquée, des pâleurs d'hémophile, des toques d'empoisonneur, des pourpoints d'hermine, et qui puent délicieusement le beurre. Un texte biographique au dos, explique combien le passage de ce sire dans la constellation des rois a été brève et cruelle, une raison de plus pour l'adorer.
”
”
Hervé Guibert (My Parents (Masks))
“
LE SYLLABUS Tout en mangeant d'un air effaré vos oranges, Vous semblez aujourd'hui, mes tremblants petits anges, Me redouter un peu; Pourquoi ? c'est ma bonté qu'il faut toujours attendre, Jeanne, et c'est le devoir de l'aïeul d'être tendre Et du ciel d'être bleu. N'ayez pas peur. C'est vrai, j'ai l'air fâché, je gronde, Non contre vous. Hélas, enfants, dans ce vil monde, Le prêtre hait et ment; Et, voyez-vous, j'entends jusqu'en nos verts asiles Un sombre brouhaha de choses imbéciles Qui passe en ce moment. Les prêtres font de l'ombre. Ah ! je veux m'y soustraire. La plaine resplendit; viens, Jeanne, avec ton frère, Viens, George, avec ta soeur; Un rayon sort du lac, l'aube est dans la chaumière; Ce qui monte de tout vers Dieu, c'est la lumière; Et d'eux, c'est la noirceur. J'aime une petitesse et je déteste l'autre; Je hais leur bégaiement et j'adore le vôtre; Enfants, quand vous parlez, Je me penche, écoutant ce que dit l'âme pure, Et je crois entrevoir une vague ouverture Des grands cieux étoilés. Car vous étiez hier, ô doux parleurs étranges, Les interlocuteurs des astres et des anges; En vous rien n'est mauvais; Vous m'apportez, à moi sur qui gronde la nue, On ne sait quel rayon de l'aurore inconnue; Vous en venez, j'y vais. Ce que vous dites sort du firmament austère; Quelque chose de plus que l'homme et que la terre Est dans vos jeunes yeux; Et votre voix où rien n'insulte, où rien ne blâme, Où rien ne mord, s'ajoute au vaste épithalame Des bois mystérieux. Ce doux balbutiement me plaît, je le préfère; Car j'y sens l'idéal; j'ai l'air de ne rien faire Dans les fauves forêts. Et pourtant Dieu sait bien que tout le jour j'écoute L'eau tomber d'un plafond de rochers goutte à goutte Au fond des antres frais. Ce qu'on appelle mort et ce qu'on nomme vie Parle la même langue à l'âme inassouvie; En bas nous étouffons; Mais rêver, c'est planer dans les apothéoses, C'est comprendre; et les nids disent les mêmes choses Que les tombeaux profonds. Les prêtres vont criant: Anathème ! anathème ! Mais la nature dit de toutes parts: Je t'aime ! Venez, enfants; le jour Est partout, et partout on voit la joie éclore; Et l'infini n'a pas plus d'azur et d'aurore Que l'âme n'a d'amour. J'ai fait la grosse voix contre ces noirs pygmées; Mais ne me craignez pas; les fleurs sont embaumées, Les bois sont triomphants; Le printemps est la fête immense, et nous en sommes; Venez, j'ai quelquefois fait peur aux petits hommes, Non aux petits enfants.
”
”
Victor Hugo (L'Art d'être grand-père)
“
je lui tendis les trois pommes vertes que je venais de voler dans le verger. Elle les accepta et m'annonça, comme en passant :
— Janek a mangé pour moi toute sa collection de timbres-poste.
C'est ainsi que mon martyre commença. Au cours des jours qui suivirent, je mangeai pour Valentine plusieurs poignées de vers de terre, un grand nombre de papillons, un kilo de cerises avec les noyaux, une souris, et, pour finir, je peux dire qu'à neuf ans, c'est-à -dire bien plus jeune que Casanova, je pris place parmi les plus grands amants de tous les temps, en accomplissant une prouesse amoureuse que personne, à ma connaissance, n'est jamais venu égaler. Je mangeai pour ma bien-aimée un soulier en caoutchouc.
Ici, je dois ouvrir une parenthèse.
Je sais bien que, lorsqu'il s'agit de leurs exploits amoureux, les hommes ne sont que trop portés à la vantardise. A les entendre, leurs prouesses viriles ne connaissent pas de limite, et ils ne vous font grâce d'aucun détail.
Je ne demande donc à personne de me croire lorsque j'affirme que, pour ma bien-aimée, je consommai encore un éventail japonais, dix mètres de fil de coton, un kilo de noyaux de cerises — Valentine me mâchait, pour ainsi dire, la besogne, en mangeant la chair et en me tendant les noyaux — et trois poissons rouges, que nous étions allés pêcher dans l'aquarium de son professeur de musique.
Dieu sait ce que les femmes m'ont fait avaler dans ma vie, mais je n'ai jamais connu une nature aussi insatiable. C'était une Messaline doublée d'une Théodora de Byzance. Après cette expérience, on peut dire que je connaissais tout de l'amour. Mon éducation était faite. Je n'ai fait, depuis, que continuer sur ma lancée.
Mon adorable Messaline n'avait que huit ans, mais son exigence physique dépassait tout ce qu'il me fut donné de connaître au cours de mon existence. Elle courait devant moi, dans la cour, me désignait du doigt tantôt un tas de feuilles, tantôt du sable, ou un vieux bouchon, et je m'exécutais sans murmurer. Encore bougrement heureux d'avoir pu être utile. A un moment, elle s'était mise à cueillir un bouquet de marguerites, que je voyais grandir dans sa main avec appréhension — mais je mangeai les marguerites aussi, sous son oeil attentif — elle savait déjà que les hommes essayent toujours de tricher, dans ces jeux-là — où je cherchais en vain une lueur d'admiration. Sans une marque d'estime ou de gratitude, elle repartit en sautillant, pour revenir, au bout d'un moment, avec quelques escargots qu'elle me tendit dans le creux de la main. Je mangeai humblement les escargots, coquille et tout.
A cette époque, on n'apprenait encore rien aux enfants sur le mystère des sexes et j'étais convaincu que c'était ainsi qu'on faisait l'amour. J'avais probablement raison. Le plus triste était que je n'arrivais pas à l'impressionner. J'avais à peine fini les escargots qu'elle m'annonçait négligemment :
— Josek a mangé dix araignées pour moi et il s'est arrêté seulement parce que maman nous a appelés pour le thé.
Je frémis. Pendant que j'avais le dos tourné, elle me trompait avec mon meilleur ami. Mais j'avalai cela aussi. Je commençais à avoir l'habitude.
(La promesse de l'aube, ch.XI)
”
”
Romain Gary (Promise at Dawn)
“
Je n'ai plus même pitié de moi
Et ne puis exprimer mon tourment de silence
Tous les mots que j'avais à dire se sont changés en étoiles
Un Icare tente de s'élever jusqu'à chacun de mes yeux
Et porteur de soleils je brûle au centre de deux nébuleuses
Qu'ai-je fait aux bêtes théologales de l'intelligence
Jadis les morts sont revenus pour m'adorer
Et j'espérais la fin du monde
Mais la mienne arrive en sifflant comme un ouragan
”
”
Guillaume Apollinaire (Alcools)
“
« J’adore les mangas violents quand je les lis, pas quand je suis coincé dedans ! »
”
”
Jocelyn Boisvert (Le mangaka et la karatéka (Kung-fu manga, #1))
“
Ă€ une soie
Je te revois tendue et sans vent dans les ombres
Propice et large soie étalée sans un pli
Tendre comme un discours de musique profonde
Et suave de trois cruautés agrandies.
Le morceau appelant mon cœur était le rouge
Non pas rouge mais rose en pétales séchés
Non pas de fleurs mais par angoisse un peu lilas
Des tons exquis du sang longtemps assassiné
De Marat. Et le blanc portait comment un soleil
Le reflet jaunissant des plus calmes peintures
La douceur de la mort
Et le travail de lui l’huile à des couchants vermeils.
Le bleu seul était dur comme les yeux des airs
L’opaque ciel qui tient la majesté divine
Prisonnière en lui ainsi qu’au premier jour
Le ciel terrible et pur à la hampe guerrière.
Mais surtout la Parole en sortait la criante
La violente importante et parole d’effroi
Ou parole d’amour lue la première fois
Ă€ haĂŻr, adorer, Ă laisser ou Ă prendre.
La parole adorée dans des lettres dorées
Qui font relief en trébuchante maladresse
Qui hésitent comme en souffrant
À retourner d’un soc le monde labouré.
Paroles feu riant ! Perspectives humaines
Ouvertes par les mots étranges d’un enfant
Et l’histoire achevée les pierres calcinées
À remettre en poussière et jeter sur les chaînes !
La parole pour plaire Ă Dieu disait Justice
Sur les bois englués d’un holocauste fort
L’honneur avait rempli le sacrifice
Et le drapeau disait : Liberté ou la Mort.
”
”
Pierre Jean Jouve
“
J’ai retourné la terre en écoutant Johnny Cash, puis j’ai planté beaucoup de concombres parce qu’on adore les concombres. À l’autre bout de la saison, j’ai récolté des courges, énormes, beaucoup, beaucoup de courges. Mais aucun concombre. Je suis au début de tout.
”
”
AnaĂŻs Barbeau-Lavalette (Femme forĂŞt)
“
On me demande souvent : quel est le but de la vie ? Malgré toute cette absurdité, j’ai pourtant une certitude qui me tient au corps depuis ma rencontre de Dieu dans l’adoration, alors que j’étais jeune moine capucin. Alors, en tremblant, l’intelligence scandalisée, mais avec la conviction du cœur et de la foi, je réponds : le but c’est d’apprendre à aimer.
”
”
Abbé Pierre (Mon Dieu, pourquoi ? (Hors Collection) (French Edition))
“
Je voyais un petit lac de Judée, pareil à celui-ci, des bords duquel, un jour, des Juifs étaient partis. J'avais la vision de ces Juifs à travers les âges, errant par le monde, parqués dans la campagne sur des terres de rebut ou tolérés dans les villes entre certaines limites et sous un habit infamant. Opprimés partout, n'échappant au supplice qu'en essuyant l'outrage, ils se consolaient du terrible traitement infligé par les hommes en adorant un dieu plus terrible encore. Et au bout de ces générations chargées de maux, je voyais, réfugié auprès de moi, Silbermann. Chétif, l'œil inquiet, souvent agité par des mouvements bizarres comme s'il ressentait la peine des exodes et de toutes les misères endurées par ses ancêtres, il souhaitait se reposer enfin parmi nous. Les défauts que les persécutions et la vie grégaire avaient imprimé à sa race, il désirait les perdre à notre contact. Il nous offrait son amour et sa force. Mais on repoussait cette alliance. Il se heurtait à l'exécration universelle.
”
”
Jacques de Lacretelle (Silbermann)
“
Je suis couché depuis ce matin dans cette prairie d'étoiles à adorer ce ceil de fleurs et je suis ébloui de tous ces parfums, grisé de toutes ces clartés et comme les lothophages, je ne songe plus au retour et ne voudrais pas qu'il y en eût.
”
”
Marcel Proust
“
Je crois beaucoup à l’équilibre. Il y a des périodes où le design doit prendre le dessus, et le business doit lui laisser la place. À d’autres moments, ce doit être le contraire. Comme sur une table de mixage il faut toujours chercher le juste équilibre entre le son et la balance. C’est sans fin. Tout au long d’une chanson, ça va évoluer de nombreuses fois, et c’est ce que je ressens dans les différents rôles que j’assume. Je suis un chorégraphe qui essaie d’atteindre ce mélange parfait. J’adore ça. J’aime pousser sur ce bouton, éteindre provisoirement celui-là . Pour nous, c’est très naturel.
”
”
Anonymous
“
Je rêve d'un homme qui aime les vieux groupes de rock que plus personne n'écoute. Qui me laissera dormir avec mon tee-shirt troué que j'adore et mes collants en laine. Qui se réveillera à quatre heures du matin pour arroser l'olivier parce qu'il saura que j'oublie toujours de le faire. Qui autorisera les animaux à boire des cafés. Qui m'achètera des frites. Qui ne s'ennuiera jamais. Qui aura lu Miller, Salinger et Desnos. Et aussi Kateb, Mammeri et Mahfouz. Qui, à l'aube, prendra un train avec moi sans en connaitre la destination. Qui se fichera que les yaourts soient périmés depuis la veille. Qui saura se mettre en colère et rire en même temps. Qui chantera faux. Qui aimera la mer et la campagne et peut-être même la montagne, aussi.
”
”
Kaouther Adimi (Des pierres dans ma poche)
“
Tout ce qu'on adore est cadavre, sauf Dieu [...]. C'est pourquoi je dis: mon corps est mort, ma voix est morte; toute science est cadavre, toute oeuvre est un cadavre
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René Daumal (Le Mont Analogue (French Edition))
“
Morgane est le chaos, dit Arthur à Merlin. Un chaos où s'anéantit toute finalité, où le bâtisseur méticuleux et acharné qui a reçu en héritage ce souci impérieux du but se perd avec délices. Morgane est l'obsession des sens qui tue dans la pensée l'obsession du projet. Elle est le présent absolu qui ronge le fragile devenir. Son esprit est un ravage que je voudrais haïr, adorant chaque parcelle de sa chair, la moindre ébauche de son mouvement qui est comme une danse de grave et de mort. Et cependant je vois bien que sa chair n'est que la matière soyeuse et inouïe de son esprit, que les deux sont une seule et même chose et que la séduction de cette enveloppe à quoi rien dans la nature ne peut se comparer n'est que l'interprète harmonieux d'une séduction mille fois plus puissante, née du faste calculé d'une intelligence sublime et pervertie.
”
”
Michel Rio (Morgane)
“
Un jour, au debut des annees soixante-dix, pendant l'occupation russe du pays, tous les deux chasses de nos emplois, tous les deux en mauvaise sante, ma femme et moi sommes alles voir, dans un hopital de la banlieue de Prague, un grand medicin, ami de tous les opposants, un vieux sage juif, comme nous l'appelions, le professeur Smahel. Nous y avons rencontre E., un journaliste, lui aussi chasse de partout, lui aussi en mauvaise sante, et tous les quatre nous sommes restes longtemps a bavarder, heureux de l'atmosphere de sympathie mutuelle.
Pour le retour, E. nous a pris dans sa voiture et s'est mis a parler de Bohumil Hrabal, alors le plus grand ecrivain tcheque vivant; d'une fantaisie sans bornes, feru d'experiences plebeiennes (ses romans sont peuples des gens les plus ordinaires), il etait tres lu et tres aime (toute la vague de la jeune cinematographie tcheque l'a adore comme son saint patron). Il etait profondement apolitique. Ce qui, dans un regime pour lequel 'tout etait politique', n'etait pas innocent: son apolitisme se moquait du monde ou sevissaient les ideologies. C'est pour cela qu'il s'est trouve pendant longtemps dans une relative disgrace (inutilisable qu'il etait pour tous les engagements officiels), mais c'est pour ce meme apolitisme (il ne s'est jamais engage contre le regime non plus) que, pendant l'occupation russe, on l'a laisse en paix et qu'il a pu, comme ci, comme ca, publier quelques livres.
E. l'injuriait avec fureur: Comment peut-il accepter qu'on edite ses livres tandis que ses collegues sont interdits de publication? Comment peut-il cautionner ainsi le regime? Sans un seul mot de protestation? Son comportement est detestable et Hrabal est un collabo.
J'ai reagi avec le meme fureur: Quelle absurdite de parler de collaboration si l'esprit des livres de Hrabal, leur humour, leur imagination sont le contraire meme de la mentalite qui nous gouverne et veut nous etouffer dans sa camisole de force? Le monde ou l'on peut lire Hrabal est tout a fait different de celui ou sa voix ne serait pas audible. Un seul livre de Hrabal rend un plus grand service aux gens, a leur liberte d'esprit, que nous tous avec nos gestes et nos proclamations protestataires! La discussion dans la voiture s'est vite transformee en querrelle haineuse.
En y repensant plus tard, etonne par cette haine (authentique et parfaitement reciproque), je me suis dit: notre entente chez le medicin etait passagere, due aux circonstances historiques particulieres qui faisaient de nous des persecutes; notre desaccord, en revanche, etait fondamental et independant des circonstances; c'etait le desaccord entre ceux pour qui la lutte politique est superieure a la vie concrete, a l'art, a la pensee, et ceux pour qui le sens de la politique est d'etre au service de la vie concrete, de l'art, de la pensee. Ces deux attitudes sont, peut-etre, l'une et l'autre legitimes, mais l'une avec l'autre irreconciliables.
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Milan Kundera (Encounter)
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« J’adore Noël, c’est vraiment une période géniale. Vous savez cette ambiance si particulière, la course effrénée aux cadeaux, la cohue dans les magasins, les belles vitrines, les illuminations, le sapin à décorer, les couronnes de houx, le chocolat chaud aux épices, les sablés, les films niais, l’excitation des enfants, les repas interminables, les chansons, les heures passées à emballer les cadeaux. »
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Caro M. Leene (Cher père Noël, je voudrais un mec !)
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Prier ? Et qui donc ?"
"Toi, je vois ce que c'est, tu es un païen, un prienéant. Tu adores le vide"
"De religion, je n'en ai aucune, parce que je ne crois en personne, en personne sinon moi-mĂŞme"
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"ils se figurent que je vais leur dire un titre quelconque. mais je n'en porte aucun. J'ai tout abjuré : nom, domicile, patrie. Je n'ai plus rien. Je suis devenu moi-même.
Comment je m'appelle ?
Un homme !
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Tolstoi Lev Nikolaevich
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Crée un monde où Corindon aurait pu être heureux. Un monde où les gens comme nous, toi, moi, Innon et notre adorable petit garçon, notre magnifique petit garçon, aurions pu connaître une complétude prolongée. D'après Antimoine, je le verrai peut-être. On ne va pas tarder à le savoir. Ah, la rouille. Je procrastine. Elle attend. Aujourd'hui, je retourne à Lumen.
Pour toi, Innon. Pour toi, Cori. Pour toi, Syène.
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N.K. Jemisin (The Stone Sky (The Broken Earth, #3))
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Ça a été galère de planter mes copines, j'ai feint une migraine fulgurante. Pas sûre qu'elles m'aient crue mais elles m'ont laissée filer sans trop de questions. Blottie contre lui sur sa Triumph, je suis contente de moi. J'aime bien être capable de suivre quelqu'un comme ça, sur un coup de tête. A ce moment précis, sur cette vieille moto, j'adore ma vie. Je n'ai aucune idée d'où il m'emmène.
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Virginie de Clausade (L'âge des promesses)
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Je t’adore avec tout mon cœur.” But telling
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Robinne Lee (The Idea of You)
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D’un côté, tu ne digères pas la façon lamentable dont il a géré la maladie de ta mère, du moins de ton point de vue, et, en même temps, tu attends de moi que je respecte les normes impossibles qu’il a fixées. Cette adoration pour ta mère ! Qui peut rivaliser avec lui sur le plan fidélité ?
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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Je t’adore, bébééé ! hurlait Kerry, en se déhanchant frénétiquement au centre de la salle de bal.
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Robert Muchamore (Cherub (Mission 12) - La vague fantĂ´me (French Edition))
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L’Allemagne que j’abhorre. L’Allemagne que j’adore. Parce que l’Allemagne, c’est aussi tout ce que j’aime […] Je me permets de détester l’Allemagne, comme une Allemande se doit de détester son pays. Je déteste cette culture que j’ai faite mienne. On peut encore cracher sur soi, non?
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Catherine Mavrikakis (Ça va aller)
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De tous mes voyages sous les latitudes du monde, je rapporte la certitude que le climat le plus difficile à supporter est le climat d'adoration qui nimbe le mâle.
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Sylvain Tesson (Petit traité sur l'immensité du monde)
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Je vous adore, je vous hais ; je vous offense, je vous demande pardon ; je vous admire, j'ai honte de vous admirer. Enfin il n'y a plus en moi ni de calme, ni de raison.
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Madame de La Fayette (La Princesse De Cleves)
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Une bouchée d’absinthe
mon village à moi qui portes dans ton ventre deux vénérables pleurs
d’acacias parfumés des fleurs rouges dégoulinent des ardeurs
les coquelicots suintent et Cervantès dans les étoiles panse l’argile
le mal que tu me fis ô mon enfance encore m’obnubile
Dieu en proie aux rêves secrètement chenu et engourdi
caresse sans fin chaleureusement l’icône de mon frère Panait
pénétré du repentir Il éteignit la céleste aura
saisi d’adoration Il considère Marie et Stoïana
tout frémissant l’abricotier s’embrase à l’air d’un bûcher
les étoiles tétins en flammes brisent les barreaux de l’empyrée
et sur cette terre marâtre se déversent nombre de nouvelles fragrances
grâce au Verbe l’éclaircissement de la pluie passe en nous s’élance
et du noyer toute l’amertume passe en toi doucement suinte
mon village à moi je porte dans le ventre cette bouchée absinthe
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Dumitru Cerna
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Guide mon coeur, donne-moi la science,
O Seigneur Dieu pour chanter saintement,
Ton haut honneur, que j'adore humblement,
Reconnaissant assez mon impuissance.
Je n'ai nul art, grâce, ni éloquence,
Pour ton saint nom entonner dignement:
Mais ton clair feu, de mon entendement
Ecartera les ombres d'ignorance,
Je ne veux point la Muse des paĂŻens,
Qu'elle s'en voise aux esprits qui son siens:
Je suis chrétienne, et brûlant de ta flamme,
Et réclamant ton nom à haute voix,
Je sacrifie Ă l'ombre de ta croix,
Mon tout, mon corps, mes écrits, et mon âme.
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Gabrielle de Coignard (Oeuvres chrétiennes)
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Tout le monde a rigolé, et puis Mme Moucheboume a dit qu’elle s’en voudrait d’avoir donné du travail à maman, qui devait déjà être tellement occupée avec sa petite famille. Mais maman a dit que non, que c’était un plaisir, et qu’elle avait été bien aidée par la bonne. – Vous avez de la chance, a dit Mme Moucheboume. Moi j’ai un mal avec les domestiques ! C’est bien simple, chez moi, elles ne restent pas. – Oh, celle-ci est une perle, a dit maman. Elle est depuis longtemps avec nous et, ce qui est très important, elle adore l’enfant. Et puis, la dame en noir avec le tablier blanc est entrée et elle a dit que maman était servie. Et ça, ça m’a étonné, parce que je ne
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René Goscinny (Le Petit Nicolas a des ennuis (French Edition))
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Et je songeai, non sans irritation, qu'on ne peut faire un pas, de l'équateur au pôle, sans se heurter à cette face louche, à ces yeux rapaces, à ces mains crochues, à cette bouche immonde qui, sur les divinités charmantes et les mythes adorables des religions-enfants, va soufflant, avec l'odeur du gin cuvé, l'effroi des versets de la Bible.
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Octave Mirbeau (Le Jardin Des Supplices)
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j'adore t'agacer depuis le ce1, quand j'ai découvert que je pouvais faire rosir tes joues à l'aide d'un seul mot. puis je suis tombé amoureux de toi.
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Lynn Painter (Better Than the Movies (Better Than the Movies, #1))
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You are the sugar of my days and the savory spice of my life. Je vous adore[31], Élisabeth.
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Cathleen Earle (The Seventh Proposal: A Pride and Prejudice Variation)