â
Je savais que nous devions passer par ces mauvais moments, pour ensuite connaĂźtre une humanitĂ© bienveillante. Câest du moins ce que nous avait dit notre FĂŒhrer Adolf Hitler. Rien de cela nâexiste. Quâil repose en paix. Je ne lui en veux pas plus Ă lui quâĂ tous les autres grands dirigeants de ce monde. Lui, au moins, bĂ©nĂ©ficie du doute puisquâil nâa pas eu lâoccasion dâĂ©tablir ces lendemains de victoire. Tandis que les autres, qui ont organisĂ© leur petite paix grelottante aux quatre coins du monde, les autres qui, stupidement hantĂ©s par une frousse injustifiĂ©e, et au nom dâune Ă©volution Ă©ducatrice, ont laissĂ© aux primates du globe lâoccasion dâallumer un peu partout des incendies menaçants, ces autres lĂ peuvent ĂȘtre jugĂ©s.
Des commerçants pendables. Des commerçants qui ne pouvant plus vendre de nÚgres, ont alors trouvé une astuce presque aussi rentable et qui vendent à présent les blancs aux nÚgres ! Tout ceci enrobé dans une petite politique mielleuse de vieille femme. Une politique qui ne prend pas position.
Sait-on jamais ? Le vent peut tourner. Evidemment, dans lâattitude de Hitler ou de Mussolini il y avait un autre style. Ceux-lĂ se permirent de dire non aux vieilles convenances. A tous les potentats : industriels, francs-maçons, juifs ou culs-bĂ©nits. A cette Ă©poque, tous ces indolents Ă©taient comme des carpettes : fous dâinquiĂ©tude devant leurs tirelires dans lesquelles le chef dâorchestre Hitler puisait Ă deux mains. Cela, Ă©videmment, les rendait blĂȘmes de voir gaspiller tout cet argent pour rĂ©aliser un grand opĂ©ra. Alors, les spectateurs chiasseux et apeurĂ©s grimpĂšrent sur la scĂšne et Ă©touffĂšrent le metteur en scĂšne prodigue. Mais ils ne connaissent pas la paix. Les coliques les travaillent sans arrĂȘt. Ils sont Ă la merci du premier chef de musique, noir ou jaune qui risque de les faire danser une autre danse. Mais, cette danse-lĂ ne sera pas europĂ©enne et ils ne comprendront pas.
â
â