Carte Postale Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Carte Postale. Here they are! All 18 of them:

“
There was a steady drizzle when they left for the tower. Moist drove the cart, with the others sitting on the load behind him and bickering over trigonometry. Moist tried not to listen; he got lost when maths started to get silly.
”
”
Terry Pratchett (Going Postal (Discworld, #33; Moist von Lipwig, #1))
“
Mais imaginer n'est parfois pas possible. Il faut alors simplement Ă©couter l'Ă©cho du silence.
”
”
Anne Berest (La Carte postale)
“
Books are the essence of life. And there is nothing like a good story to pass the time.
”
”
Victoria Hislop (Cartes Postales from Greece)
“
have learned that the source of joy is not to be found in another person and we should not look for someone
”
”
Victoria Hislop (Cartes Postales from Greece)
“
People always want to direct a visitor to their favourite place,
”
”
Victoria Hislop (Cartes Postales from Greece)
“
I passed the hallway to the locked door of the apartment and vaguely nodded at the idea of the lock, as though it might be just an idea, the door itself, just the notion of a door. “Plato”:chalk, chain, Hollywood, Hegel, carte postale, banana daiquiri, breezes, music, roads, horizons. I could feel the certainty of a reality leeching out of me like a calcium from a bone. I was starving my mind into obliqueness. I felt less and less.
”
”
Ottessa Moshfegh (My Year of Rest and Relaxation)
“
Il m'oubliera. Il laissera mes lettres sans rĂ©ponse ; elles traineront Ă  terre au milieu de ses fusils et de ses chiens de chasse. Je lui enverrai des poĂšmes, et il rĂ©pondra peut-ĂȘtre au dos d'une carte postale. Mais c'est pour cela que je l'aime. Je lui proposerai un rendez-vous sous une horloge, ou dans un carrefour, au pied d'une croix ; et je l'attendrai, et il ne viendra pas. C'est pour cela que je l'aime. Oublieux, presque entiĂšrement ignorant de ce qu'il a Ă©tĂ© pour moi, il passera hors de ma vie.
”
”
Virginia Woolf (The Waves)
“
Les souvenirs n’appartiennent qu’à ceux qui ont su vivre les instants de leur vie. Ils prennent leur place dans un album de photos et racontent une histoire. Quand l’existence n’a Ă©tĂ© qu’une attente, on ne possĂšde que les cartes postales adressĂ©es par nos regrets de lieux oĂč nous ne sommes pas allĂ©s de personnes que nous n’avons pas connues.
”
”
Thierry Cohen (Si tu existes ailleurs)
“
Quant Ă  l’oeuvre, les problĂšmes qu’elle soulĂšve sont plus difficiles encore. En apparence pourtant, quoi de plus simple ? Une somme de textes qui peuvent ĂȘtre dĂ©notĂ©s par le signe d’un nom propre. Or cette dĂ©notation (mĂȘme si on laisse de cĂŽtĂ© les problĂšmes de l’attribution) n’est pas une fonction homogĂšne : le nom d’un auteur dĂ©note-t-il de la mĂȘme façon un texte qu’il a lui-mĂȘme publiĂ© sous son nom, un texte qu’il a prĂ©sentĂ© sous un pseudonyme, un autre qu’on aura retrouvĂ© aprĂšs sa mort Ă  l’état d’ébauche, un autre encore qui n’est qu’un griffonnage, un carnet de notes, un « papier » ? La constitution d’une oeuvre complĂšte ou d’un opus suppose un certain nombre de choix qu’il n’est pas facile de justifier ni mĂȘme de formuler : suffit-il d’ajouter aux textes publiĂ©s par l’auteur ceux qu’il projetait de donner Ă  l’impression, et qui ne sont restĂ©s inachevĂ©s quer par le fait de la mort ? Faut-il intĂ©grer aussi tout ce qui est brouillon, fait de la mort ? Faut-il intĂ©grer aussi tout ce qui est brouillon, premier dessein, corrections et ratures des livres ? Faut-il ajouter les esquisses abandonnĂ©es? Et quel status donner aux lettres, aux notes, aux conversations rapportĂ©es, aux propos transcrits par les auditeurs, bref Ă  cet immense fourmillement de traces verbales qu’un individu laisse autour de lui au moment de mourir, et qui parlent dans un entrecroisement indĂ©fini tant de langages diffĂ©rents ? En tout cas le nom « MallarmĂ© » ne se rĂ©fĂšre pas de la mĂȘme façon aux thĂšmes anglais, aux trauctions d’Edgar Poe, aux poĂšmes, ou aux rĂ©ponses Ă  des enquĂȘtes ; de mĂȘme, ce n’est pas le mĂȘme rapport qui existe entre le nom de Nietzsche d’une part et d’autre par les autobiographies de jeunesse, les dissertations scolaires, les articles philologiques, Zarathoustra, Ecce Homo, les lettres, les derniĂšres cartes postales signĂ©es par « Dionysos » ou « Kaiser Nietzsche », les innombrables carnets oĂč s’enchevĂȘtrent les notes de blanchisserie et les projets d’aphorismes. En fait, si on parle si volontiers et sans s’interroger davantage de l’« oeuvre » d’un auteur, c’est qu’on la suppose dĂ©finie par une certaine fonction d’expression. On admet qu’il doit y avoir un niveau (aussi profond qu’il est nĂ©cessaire de l’imaginer) auquel l’oeuvre se rĂ©vĂšle, en tous ses fragments, mĂȘme les plus minuscules et les plus inessentiels, comme l’expression de la pensĂ©e, ou de l’expĂ©rience, ou de l’imagination, ou de l’inconscient de l’auteur, ou encore des dĂ©terminations historiques dans lesquelles il Ă©tait pris. Mais on voit aussitĂŽt qu’une pareille unitĂ©, loin d’ĂȘtre donnĂ© immĂ©diatement, est constituĂ©e par une opĂ©ration ; que cette opĂ©ration est interprĂ©tative (puisqu’elle dĂ©chiffre, dans le texte, la transcription de quelque chose qu’il cache et qu’il manifeste Ă  la fois); qu’enfin l’opĂ©ration qui dĂ©termine l’opus, en son unitĂ©, et par consĂ©quent l’oeuvre elle-mĂȘme ne sera pas la mĂȘme s’il s’agit de l’auteur du ThĂ©Ăątre et son double ou de l’auteur du Tractatus et donc, qu’ici et lĂ  ce n’est pas dans le mĂȘme sens qu’on parlera d’une « oeuvre ». L’oeuvre ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e ni comme unitĂ© immĂ©diate, ni comme une unitĂ© certaine, ni comme une unitĂ© homogĂšne.
”
”
Michel Foucault (The Archaeology of Knowledge and The Discourse on Language)
“
DerriĂšre son apparente neutralitĂ©, le musĂ©e tient une place dans les processus de domination et dans la reprĂ©sentation que l’État-nation se fait de lui-mĂȘme. Le pouvoir qu’il exerce ne s’appuie pas exclusivement sur son taux de frĂ©quentation ou son prestige, mais aussi sur la transformation de tableaux et d’objets en symboles de la gloire nationale et de la richesse de la nation. ÉlevĂ©s au statut d’icĂŽnes d’une civilisation dite supĂ©rieure, reproduits Ă  l’infini dans les manuels scolaires, sur les timbres, la vaisselle, les cartes postales ou les calendriers, ces objets sont devenus insĂ©parables du rĂ©cit occidental. On va au musĂ©e pour ĂȘtre Ă©duqué·e non seulement Ă  une histoire de l’art eurocentrĂ©e mais Ă  une discipline du regard et du corps. Le musĂ©e se visite en silence, dans un recueillement propre Ă  une conception de la rĂ©ception de la beautĂ© qui sied Ă  la culture bourgeoise. Le musĂ©e est aussi un centre commercial, lieu privilĂ©giĂ© du tourisme, un espace de hiĂ©rarchie sociale, de genre et de race, oĂč la propriĂ©tĂ© privĂ©e et nationale sont de rigueur. Le musĂ©e universel reste le symbole pour les États, qu’ils soient libĂ©raux ou autoritaires, de leur contribution Ă  l’éducation de toute l’humanitĂ©.
”
”
Françoise VergÚs (Programme de désordre absolu: Décoloniser le musée)
“
Sur une carte postale Passe pour chaque coin recoin de France d’ĂȘtre un Monument aux Morts Passe pour l’enfance blanche de grandir dans leur ombre mĂ©morable vivant bourrage de crĂąne d’une revanche Ă  prendre Passe pour le crĂ©tin d’Allemand de se promettre d’avoir la peau du Français et d’en faire des sauts de lits Pour le crĂ©tin de Français de se promettre d’avoir la peau de l’Allemand et d’en faire des sauts de lit Passe pour tout Ă©lan patriotique Ă  la biĂšre brune au pernod fils mais quelle bonne dynamite fera sauter la nuit les monuments comme champignons qui poussent aussi chez moi
”
”
LĂ©on-Gontran Damas (PIGMENTS-NEVRALGIES)
“
Dans une carte postale datĂ©e de dĂ©cembre 1923, envoyĂ© depuis TĂ©hĂ©ran Ă  Brancusi, la baronne RenĂ© Irana Frachon, le "modĂšle" de le "Muse endormie" (1909–1910), transmet ses vƓux Ă  tous ceux qui devaient se rĂ©unir Ă  l'atelier du sculpteur: "Bon NoĂ«l, cher amis et mille affectueuses pensĂ©es pour vous et les camarades: Lysica, IrĂšne Germaine Taillefer, Cendrars, LĂ©ger, Cocteau, Milhaud, Poulenc et les gentils et Elessen." Ainsi la prĂ©sence de Lizica CodrĂ©ano dans les milieux artistiques parisiens durant la deuxiĂšme dĂ©cennie du XXe siĂšcle et mes questionnements sur ses crĂ©ations artistiques, sont au fondement de ma recherche sur la personnalitĂ© de cette danseuse, restĂ©e dans l'histoire de la danse moderne Ă  travers quelques images. (p. 16)
”
”
Doina Lemny (Lizica Codreanu. O dansatoare romùncă ßn avangarda pariziană)
“
FĂ©lix dĂ©vala l'escalier comme un fou, entra dans toutes les piĂšces et dĂ©couvrit Marina Ă  la cuisine. –OĂč est mademoiselle Otilia ? lui demanda-t-il. –Comment, vous ne savez pas ? Elle est partie au petit matin, en voiture, avec ses valises et tout, Dieu sait oĂč. FĂ©lix resta longtemps dans un Ă©tat de prostration totale. Puis, se remettant un peu, il sentit le besoin de courir, erra Ă  travers les rues, poussa jusqu'Ă  la ChaussĂ©e [Kisseleff], et se dĂ©cida finalement Ă  aller chez Pascalopol. Il y appris que celui-ci Ă©tait parti pour Paris avec « mademoiselle ». Deux semaines plus tard, il recevait une carte postale illustrĂ©e oĂč il lut ces lignes : « Celui qui a pu faire preuve d'une telle maĂźtrise de soi est Ă©galement capable de vaincre un amour qui n'est pas fait pour son grand avenir. Otilia» FĂ©lix ne devait plus jamais revoir Otilia. (extrait du dernier chapitre)
”
”
George Călinescu (Enigma Otiliei)
“
La langue est un labyrinthe dans lequel la mémoire se perd
”
”
Anne Berest (LA CARTE POSTALE. DE L'OBJET POPULAIRE À L'OEUVRE D'ART)
“
En chemin, il se fit la rĂ©flexion que Graves Glen Ă©tait vraiment un bel endroit. Le soleil se couchait derriĂšre les montagnes qui entouraient la ville, parant le ciel de nuances pourpres. Les dĂ©corations lumineuses suspendues aux lampadaires scintillaient et toutes les vitrines offraient de charmants tableaux Ă  base de pyramides de citrouilles, de sorciĂšres en carton sur leurs balais et d’innombrables guirlandes lumineuses aux couleurs fĂ©eriques. « On se croirait dans une carte postale, constata Rhys. “Bons baisers de Halloween City !
”
”
Erin Sterling (The Ex Hex (The Ex Hex, #1))
“
happier than they had done the previous night.
”
”
Victoria Hislop (Cartes Postales from Greece)
“
Venise n'est plus qu'une carte postale en couleurs." 1912
”
”
Octave Mirbeau
“
En en tout cas un symbole qui me paraĂźt, sinon trĂšs vrai, du moins assez beau, c'est ce qui s'est passĂ© le dernier jour de la vie consciente de Nietzsche, puisque le 3 janvier 1889 Nietzsche dans une rue de Turin s'est jetĂ© Ă  la tĂȘte d'un cheval en pleurant et s'est effondrĂ©. Cette scĂšne est simple, elle est connue. Ce qui est tout Ă  fait curieux, ce qui est tout Ă  fait symbolique, me semble-t-il, c'est que son ami Peter Gast a reçu quelques jours aprĂšs une carte postale qui Ă©tait datĂ©e du 4 janvier 1889. Il est probable que Nietzsche venait prĂ©cisĂ©ment de dĂ©poser cette carte dams la boĂźte aux lettres au moment oĂč il s'est effondrĂ© dans la rue. Et cette carte postale est Ă©tonnante, quand on la compare au grand dĂ©lire qui avait immĂ©diatement prĂ©cĂ©dĂ© la crise. Quand on compare la carte postale de Peter Gast Ă  ce dĂ©lire antĂ©rieur Ă  la crise, on est tout Ă  fait Ă©tonnĂ©, on se trouve devant une sorte d'Ă©blouissante simplicitĂ© qui fait penser aux derniers poĂšmes de Hölderlin; en tout cas cette carte postale qu'il avait envoyĂ© Ă  celui qu'il avait tant aimĂ©, Ă  Peter Gast, qu'il appelait 'mon maestro Pietro', elle dit ceci: 'Chante-moi une chanson nouvelle; le monde est transfigurĂ© et tous les cieux se rĂ©jouissent.
”
”
Michel Foucault