Arc En Ciel Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Arc En Ciel. Here they are! All 36 of them:

Les gens ne regardent plus le ciel. Ils gardent les yeux baissés sur leurs petits soucis, ils oublient que le monde peut être plus vaste, qu'il y a des couleurs, des arcs-en-ciel, des nuages et des oiseaux fantastiques qui pourraient changer leurs vies.
Carina Rozenfeld (Le Brasier des souvenirs (Phænix, #2))
Celui qui se relève de ses faux pas aura gagné l'estime des dieux. De toutes les couleurs qu'on lui en a fait voir, il construira un arc-en-ciel.
Yasmina Khadra (Dieu n'habite pas La Havane)
berhati-hatilah kalo menghujat para maling dan pelacur. "Because we might do the same.
Rama Wibi (The Story of L'Arc~en~Ciel - 4 Colours in a Rainbow)
Je me demandais si c'était blasphémer que dire à Dieu que les arcs-en-ciel sont kitsch.
Steve Toltz (A Fraction of the Whole)
L'homme fut un assemblage d'un peu de boule et d'eau. Pourquoi une femme ne serait-elle pas faite de rosée, de vapeurs terrestres et de rayons de lumière, des débris d'un arc-en-ciel condensés?
Jacques Cazotte (The Devil in Love (Dedalus European Classics))
Ceux qui, espérant le bonheur, n’ont soif que de plaisirs, de richesses, de gloire, de pouvoir et d’héroïsme, sont aussi naïfs que l’enfant qui cherche à attraper un arc-en-ciel pour s’en faire un manteau.
Matthieu Ricard (Plaidoyer pour le bonheur)
La vie serait si simple si l'on n'avait qu'à noyer les tristesses dans les joies pour peindre des arcs-en-ciel par tous les temps. Tu peux faire fondre le sel comme le sucre, mais jamais le goût que tu en as. Rien ne change le goût des choses passées.
Fatou Diome (Impossible de grandir)
Mais aimer quelqu'un, ça implique qu'on a passé assez de temps avec la personne pour la connaître réellement, pour savoir qu'on la veut plus que pour ses seins, ses fesses ou ses jambes. On veut son essence. Et ça prend du temps, connaître l'essence de quelqu'un.
Marie-Christine Chartier (L’allégorie des truites arc-en-ciel (L’allégorie des truites arc-en-ciel, #1))
The physical shape of Mollies paralyses and contortions fit the pattern of late-nineteenth-century hysteria as well — in particular the phases of "grand hysteria" described by Jean-Martin Charcot, a French physician who became world-famous in the 1870s and 1880s for his studies of hysterics..." "The hooplike spasm Mollie experienced sounds uncannily like what Charcot considered the ultimate grand movement, the arc de de cercle (also called arc-en-ciel), in which the patient arched her back, balancing on her heels and the top of her head..." "One of his star patients, known to her audiences only as Louise, was a specialist in the arc de cercle — and had a background and hysterical manifestations quite similar to Mollie's. A small-town girl who made her way to Paris in her teens, Louise had had a disrupted childhood, replete with abandonment and sexual abuse. She entered Salpetriere in 1875, where while under Charcot's care she experienced partial paralysis and complete loss of sensation over the right side of her body, as well as a decrease in hearing, smell, taste, and vision. She had frequent violent, dramatic hysterical fits, alternating with hallucinations and trancelike phases during which she would "see" her mother and other people she knew standing before her (this symptom would manifest itself in Mollie). Although critics, at the time and since, have decried the sometime circus atmosphere of Charcot's lectures, and claimed that he, inadvertently or not, trained his patients how to be hysterical, he remains a key figure in understanding nineteenth-century hysteria.
Michelle Stacey (The Fasting Girl: A True Victorian Medical Mystery)
Le beau dialogue que Swann entendit entre le piano et le violon au commencement du dernier morceau! La suppression des mots humains, loin d'y laisser régner la fantaisie, comme on aurait pu croire, l'en avait éliminée ; jamais le langage parlé ne fut si inflexiblement nécessité, ne connut à ce point la pertinence des questions, l'évidence des réponses. D'abord le piano solitaire se plaignit, comme un oiseau abandonné de sa compagne ; le violon l'entendit, lui répondit comme d'un arbre voisin. C'était comme au commencement du monde, comme s'il n'y avait encore eu qu'eux deux sur la terre, ou plutôt dans ce monde fermé à tout le reste, construit par la logique d'un créateur et où ils ne seraient jamais que tous les deux : cette sonate. Est-ce un oiseau, est-ce l'âme incomplète encore de la petite phrase, est-ce une fée, invisible et gémissant dont le piano ensuite redisait tendrement la plainte? Ses cris étaient si soudains que le violoniste devait se précipiter sur son archet pour les recueillir. Merveilleux oiseau! le violoniste semblait vouloir le charmer, l'apprivoiser, le capter. Déjà il avait passé dans son âme, déjà la petite phrase évoquée agitait comme celui d'un médium le corps vraiment possédé du violoniste. Swann savait qu'elle allait parler encore une fois. Et il s'était si bien dédoublé que l'attente de l'instant imminent où il allait se retrouver en face d'elle le secoua d'un de ces sanglots qu'un beau vers ou une triste nouvelle provoquent en nous, non pas quand nous sommes seuls, mais si nous les apprenons à des amis en qui nous nous apercevons comme un autre dont l'émotion probable les attendrit. Elle reparut, mais cette fois pour se suspendre dans l'air et se jouer un instant seulement, comme immobile, et pour expirer après. Aussi Swann ne perdait-il rien du temps si court où elle se prorogeait. Elle était encore là comme une bulle irisée qui se soutient. Tel un arc-en-ciel, dont l'éclat faiblit, s'abaisse, puis se relève et avant de s'éteindre, s'exalte un moment comme il n'avait pas encore fait : aux deux couleurs qu'elle avait jusque-là laissé paraître, elle ajouta d'autres cordes diaprées, toutes celles du prisme, et les fit chanter. Swann n'osait pas bouger et aurait voulu faire tenir tranquilles aussi les autres personnes, comme si le moindre mouvement avait pu compromettre le prestige surnaturel, délicieux et fragile qui était si près de s'évanouir.
Marcel Proust (Swann’s Way (In Search of Lost Time, #1))
À ces rêves tenaces qui ne quittent jamais le navire, qui contre vents et marées, sont toujours là pour réconforter, murmurant l'existence bien réelle d'un monde au-delà de l'arc-en-ciel. Il suffit juste de tenir bon, accepter toute aide qui se présente à soi, et parvenir à s'harmoniser avec les astres, favorisant ainsi l'alignement idéal pour qu'on puisse enfin crier avec passion d'une vive voix, la gorge nouée : Terre ! Terre !
Nathalie Roth
-T’as toujours pensé à elle comme à une amie? Tu t’es jamais demandé comment ça serait si tu posais tes mains sur elle ? Quand elle vient à toi pour célébrer une bonne nouvelle, t’as jamais envie de l’embrasser ? Quand elle est triste, t’as pas envie de passer tes doigts dans ses cheveux, sur son corps, jusqu’à ce que ça passe ? Tu t’es jamais dit, pendant une date avec une fille, qu’elle était bien, mais que Cam était mieux? Que Cam était plus belle, plus drôle, plus toute ? Valérie prend une pause, pour bien m’asséner le coup final: -T’es pas son ami, Max. Moi, j’ai jamais pensé à elle comme ça. C’est ça, un ami.
Marie-Christine Chartier (L’allégorie des truites arc-en-ciel (L’allégorie des truites arc-en-ciel, #1))
Pourquoi j’écris ? Peut-être parce que je suis venue au monde à Czernowitz, parce que le monde est venu à moi à Czernowitz. Ce paysage si particulier. Ces personnes si particulières. L’air était gorgé de contes et de légendes, on les absorbait en respirant. Czernowitz, la quadrilingue, était une ville des muses abritant de nombreux artistes, poètes, amateurs d’art, de littérature et de philosophie. La ville d’adoption du magnifique fabuliste yiddish Elieser Steinberg. Elle a vu naître Itzik Manger, le plus éminent poète yiddish, ainsi que deux générations de poètes germanophones. Le cadet parmi eux et le plus important était Paul Celan, l’aîné était Alfred Margul–Sperber, mort à Bucarest en 1968 à l’âge de soixante-neuf ans, un poète et traducteur vénéré tant en Roumanie qu’en RDA. C’est lui qui me découvrit et qui compila premier livre de poésie publié en 1939 à Czernowitz sous le titre « L’Arc-en-ciel ». (p. 93)
Rose Ausländer (Sans visa : Tout peut servir de motif et autres proses)
Derek Walcott wrote in his 1992 Nobel Lecture about the enthusiasm of the tourist: What is hidden cannot be loved. The traveller cannot love, since love is stasis and travel is motion. If he returns to what he loved in a landscape and stays there, he is no longer a traveller but in stasis and concentration, the lover of that particular part of earth, a native. So many people say they ‘love the Caribbean’, meaning that someday they plan to return for a visit but could never live there, the usual benign insult of the traveller, the tourist. These travellers, at their kindest, were devoted to the same patronage, the islands passing in profile, their vegetal luxury, their backwardness and poverty . . . What is the earthly paradise for our visitors? Two weeks without rain and a mahogany tan, and, at sunset, local troubadours in straw hats and floral shirts beating ‘Yellow Bird’ and ‘Banana Boat Song’ to death. There is a territory wider than this – wider than the limits made by the map of an island – which is the illimitable sea and what it remembers. All of the Antilles, every island, is an effort of memory; every mind, every racial biography culminating in amnesia and fog. Pieces of sunlight through the fog and sudden rainbows, arcs-en-ciel.24
Carrie Gibson (Empire's Crossroads: A History of the Caribbean from Columbus to the Present Day)
Yolande d'Aragon, redoutable belle-mère du dauphin Charles : Je suis ravie que le Tout-Puissant ait choisi une femme pour servir le Royaume de France. En quatre-vingt dix ans les bonshommes ont tout foiré. Il est temps de passer le relais au sexe faible, non ? - Je me rends compte que je n'ai pas posé cette question à mes saints messagers, répond Jeannette. Pourquoi une femme ? C'est tout de même étonnant, vous ne trouvez pas ? - Pas du tout. Ca se tient. Dieu nous sait plus tenaces, moins douillettes, plus réfléchies, moins vénales, plus résistantes à la tentation, moins égocentriques, plus subtiles... Il a fallu une éternité au Roi du Ciel, mais Il a percuté. Je veux le croire. Il faudra encore quelques siècles, mais nous mènerons le monde.
Michel Douard (Jeanne d'Arc: Un roman ébouriffant)
[...] Dans cette question des limites de fait ou de droit du sentiment patriotique, il convient de rappeler tout d’abord qu’il y a patrie et patrie : il y a celle de la terre et celle du Ciel ; la seconde est prototype et mesure de la première, elle lui donne son sens et sa légitimité. C’est ainsi que dans l’enseignement évangélique l’amour de Dieu prime, et peut par conséquent contredire, l’amour des proches parents, sans qu’il y ait là aucune offense à la charité ; la créature doit d’ailleurs être aimée « en Dieu », c’est à dire que l’amour ne lui appartient jamais en entier. Le Christ ne s’est soucié que de la Patrie céleste, qui « n’est pas de ce monde » ; c’est suffisant, non pour renier le fait naturel d’une patrie terrestre, mais pour s’abstenir de tout culte abusif – et avant tout illogique – du pays d’origine. Si le Christ a désavoué les attachements temporels, il n’en a pas moins admis les droits de la nature, dans le domaine qui est le leur, droits éminemment relatifs qu’il ne s’agit pas d’ériger en idoles ; c’est ce que saint Augustin a magistralement traité, sous un certain rapport tout au moins, dans Civitas Dei. Le patriotisme normal est à la fois déterminé et limité par les valeurs éternelles ; « il ne s’enfle point » et ne pervertit pas l’esprit ; il n’est pas, comme le chauvinisme, l’oubli officiel de l’humilité et de la charité en même temps que l’anesthésie de toute une partie de l’intelligence ; restant dans ses limites, il est capable de susciter les plus belles vertus, sans être un parasite de la religion. Il faut se garder des interprétations abusives du passé historique ; l’œuvre de Jeanne d’Arc n’a rien à voir avec le nationalisme moderne, d’autant que la sainte à suivi l’impulsion, non point d’un nationalisme naturel – ce qui eût été légitime – mais celle d’une volonté céleste, qui voyait loin. La France fut pendant des siècles le pivot du Catholicisme ; une France anglaise eût signifié en fin de compte une Europe protestante et la fin de l’Eglise catholique ; c’est ce que voulurent prévenir les « voix ». L’absence de toute passion, chez Jeanne, ses paroles sereines à l’égard des Anglais, corroborent pleinement ce que nous venons de dire et devrait suffire pour mettre la sainte à l’abri de toute imposture rétrospective (1).[...] 1 – De même, l’étendard de Jeanne fut tout autre chose qu’un drapeau révolutionnaire unissant, dans un même culte profane, croyants et incroyants. ["Usurpations du sentiment religieux", Études Traditionnelles, décembre 1965.]
Frithjof Schuon (The Transfiguration of Man)
[...] Dans cette question des limites de fait ou de droit du sentiment patriotique, il convient de rappeler tout d’abord qu’il y a patrie et patrie : il y a celle de la terre et celle du Ciel ; la seconde est prototype et mesure de la première, elle lui donne son sens et sa légitimité. C’est ainsi que dans l’enseignement évangélique l’amour de Dieu prime, et peut par conséquent contredire, l’amour des proches parents, sans qu’il y ait là aucune offense à la charité ; la créature doit d’ailleurs être aimée « en Dieu », c’est à dire que l’amour ne lui appartient jamais en entier. Le Christ ne s’est soucié que de la Patrie céleste, qui « n’est pas de ce monde » ; c’est suffisant, non pour renier le fait naturel d’une patrie terrestre, mais pour s’abstenir de tout culte abusif – et avant tout illogique – du pays d’origine. Si le Christ a désavoué les attachements temporels, il n’en a pas moins admis les droits de la nature, dans le domaine qui est le leur, droits éminemment relatifs qu’il ne s’agit pas d’ériger en idoles ; c’est ce que saint Augustin a magistralement traité, sous un certain rapport tout au moins, dans Civitas Dei. Le patriotisme normal est à la fois déterminé et limité par les valeurs éternelles ; « il ne s’enfle point » et ne pervertit pas l’esprit ; il n’est pas, comme le chauvinisme, l’oubli officiel de l’humilité et de la charité en même temps que l’anesthésie de toute une partie de l’intelligence ; restant dans ses limites, il est capable de susciter les plus belles vertus, sans être un parasite de la religion. Il faut se garder des interprétations abusives du passé historique ; l’œuvre de Jeanne d’Arc n’a rien à voir avec le nationalisme moderne, d’autant que la sainte à suivi l’impulsion, non point d’un nationalisme naturel – ce qui eût été légitime – mais celle d’une volonté céleste, qui voyait loin. La France fut pendant des siècles le pivot du Catholicisme ; une France anglaise eût signifié en fin de compte une Europe protestante et la fin de l’Eglise catholique ; c’est ce que voulurent prévenir les « voix ». L’absence de toute passion, chez Jeanne, ses paroles sereines à l’égard des Anglais, corroborent pleinement ce que nous venons de dire et devrait suffire pour mettre la sainte à l’abri de toute imposture rétrospective (1).[...] 1 – De même, l’étendard de Jeanne fut tout autre chose qu’un drapeau révolutionnaire unissant, dans un même culte profane, croyants et incroyants. "Usurpations du sentiment religieux", Études Traditionnelles, décembre 1965.
Frithjof Schuon
Il y a ceux qui font des efforts pour construire leur patrimoine et leur identité et ceux qui font des sacrifices pour attirer ou maintenir la chance des suscités qui ont de par leur étoile un potentiel de richesse et de charisme pour leur Vie. Il est clair qu’un nouvelle Alliance prenant en compte le nouveau besoin de rapport homosexuels ferait un jour l’objet d’une Miséricorde du Créateur.
Arnaud Segla (Arc en ciel: « Gougoune, j’aurais ta peau ! » (French Edition))
On croise des centaines de personnes chaque semaine, chaque jour: dans la rue, à l'épicerie, au bureau, autour de la machine à café. Tant de gens, de personnalités différentes qui ont chacune leur valeur et leur intérêt, mais ça n'arrive que quelques fois dnas une vie qu'on rencontre quelqu'un et, boum! notre coeur et notre âme reconnaissent cette personne immédiatement.
Marie-Christine Chartier (L’allégorie des truites arc-en-ciel (L’allégorie des truites arc-en-ciel, #1))
Elle sourit. Je souris. C'est la beauté d'aimer les gens aussi fort que j'aime Cam: c'est impossible de rester fâché contre eux. C'est le fun pour eux, et surtout le fun pour soi, parce que ce n'est jamais agréable d'en vouloir à quelqu'un: ça finit par nous pourrir par en-dedans.
Marie-Christine Chartier (L’allégorie des truites arc-en-ciel (L’allégorie des truites arc-en-ciel, #1))
Perdre quelqu'un, c'est comme survivre à une amputation. T'as pas le choix d'apprendre à vivre sans la partie de toi qui manque.
Marie-Christine Chartier (L’allégorie des truites arc-en-ciel (L’allégorie des truites arc-en-ciel, #1))
Ne serait-ce que quelques débris Ne serait-ce qu'un éclat d'arc-en-ciel, Ne serait-ce qu'un soupçon de duvet d'horizon, Un brin d'innocence, un rien d'éloignement.
Tudor Arghezi
Se payer la tête du pôle monétaire il est encore temps de tout prendre en dérision les hommes et les gouttes de pluie les femmes et les flocons de neige il est sain de rire des étoiles du marché des plans à trois des astres du Top 50 des solos de guitare de la lune des plans d'épargne de l'arc-en-ciel on peut même prendre en ballon le globe les ambitions du soleil et les sourires niais de l'univers tant qu'on y est mais il ne faut jamais se moquer des nuages des nuages qui nous habitent
Radu Bata (Le philtre des nuages et autres ivresses)
Mais quand on est un gosse de dix ans avec les reins fichus, qu'on a une mère-fantôme, un père-néant et que les arc-en-ciel sont partis en week-end, on ne peut pas grand-chose contre les vilaines sorcières.
Nathalie Hug (L'Enfant-rien)
Il ne m’embrasse pas comme on embrasse quelqu’un quand ça fait trop longtemps qu’on en a envie. Il m’embrasse comme on embrasse quelqu’un quand on ne pense pas survivre une seconde de plus si on ne le fait pas. Ça semble très nécessaire, mais entre le désir et le nécessaire, il y a une mer de différence
Marie-Christine Chartier (L’allégorie des truites arc-en-ciel (L’allégorie des truites arc-en-ciel, #1))
L’arche J’ai construit dans mon âme inquiète et brisée Une arche – informe double à la Bible calquée – Et ce sont des troupeaux, des peuples de pensées, Soumis au ciel puissant, qui s’y sont embarqués. Il est temps que du ciel la colère s’abatte ! Une rigide pluie tend sa herse d’acier. Dans la lourde vapeur le navire se hâte Sans savoir où il va, sur les flots incliné. Et le dernier sommet des monts sombre dans l’onde. Vers quel bord, ô Seigneur, et vers quel Ararat Hors des brouillards lointains me portent l’eau profonde ? Sur la mer, un linceul de ténèbres s’abat. Ah, j’entends quelque part une âme se défaire Dans l’aigre mélopée de la pluie et des larmes. Et l’arche dans la nuit, ô Jéhovah, t’espère Qui scellera, d’un arc-en-ciel, les mers de l’âme. (Adaptation en français par Jean Rousselot) [În turburatu-mi suflet am construit o Arcă - Informa nălucire de biblic corăbier -, Și turme-ntregi de gînduri pe puntea ei se-mbarcă, Noroade-ntregi, plecate puternicului cer. E vremea să se-abată mînia Lui! O ploaie De stropi rigizi întinde zabrele de otel. Corabia aleargă… în negura greoaie, Corabia se-nclină, și-aleargă fără țel… Și cel din urmă creștet de munte se scufundă… - Spre care țărm, Stapîne, spre care Ararat Din bruma depărtării mă poartă-adînca undă? S-a coborît pe ape lințoliu-ntunecat. Aud cum se destramă un suflet undeva, Departe, în a ploii acidă melopee… E noapte-n larg… Iar Arca te așteaptă, Jehova, Pe mările din suflet să fereci curcubee. Sburătorul, 20 decembrie 1919]
Ion Barbu
Tu es ici juste à côté de moi Et le son de tes pas Pourrait s’entendre dans la píèce Tu es ici juste à côté de moi Ton monde inspirant Au plus profond de mes pensées pluvieuses Semblable à l’arc en ciel Quand tu es là
ardashir zand
Les compétences sont le viatiques acquis et servis à fil de nombreuses années de labeur ailleurs. Il convient de le respecter comme un capital précieux. Le miel n’a-t-il pas meilleur goût quand il est issu de différentes fleurs. Au final le patrimoine intellectuel de la province ne sera jamais plus grand que la somme des savoirs résidant sur son sol et non la rançon des besoins à combler pour une société plaçant de fait l’hôte au faîte de la réussite.
Arnaud Segla (Arc en ciel: « Gougoune, j’aurais ta peau ! » (French Edition))
Espoir. Oui espoir. Un mot que j’ai trop souvent caresser sans pouvoir. Oui Pouvoir. Ce qui nous manque pour nous libérer. Je ne me fais d’illusion sur une clémence du geôlier : aide au développement, annulation de la dette, réduction de la pauvreté, bonne gouvernance etc. Autant de subterfuge pour endormir la fureur du lion et de la lionne.
Arnaud Segla (Arc en ciel: « Gougoune, j’aurais ta peau ! » (French Edition))
Le Héros est un Roi Guerrier, Élu et envoyé à un Peuple pour une mission salvatrice ou civilisatrice venant de Dieu. Enfant le plus souvent prédestiné, il doit faire face à une série d’épreuves qui forgent son destin dans une sorte de nuit à l’issue de laquelle il doit manifester sa Lumière à un moment donné, connu de Dieu. Ce genre de Tableau Mystique ou Mythe traditionnel, initiatiques, font l’occurrence depuis la nuit du Temps et devrait se poursuivre jusqu’au jour du jugement final : l’Heure de l’humanité entière et non d’une communauté.
Arnaud Segla (Arc en ciel: « Gougoune, j’aurais ta peau ! » (French Edition))
Parfois je me demande si voter «Vert» n’est pas comme envoyer un bulletin au recyclage de deuxième tour. Pourtant construire un programme Béton avec de l’Essence dans le contenu devrait tout de même profiter à la Terre. A quand des ministres des finances, de l’intérieur, de la défense… «éco-logiques» et non des personnages qui se battent juste pour être représentés dans l’arc-en-ciel idéologique?»
Arnaud Segla (Le Point, quatre saisons pour reconstruire)
Il y a-t-il une équité à prélever ou obtenir de celui qui a plus ce dont il ne saurait avoir un usage plus utile que celui qui a faim ? La frustration de l’Abusé équilibre-elle par la satisfaction de l’Abuseur qui participerait à une loi du Karma ? Non ! Le Sentiment du Cœur que porte l’Attitude se détériore au profit des éléments de l’égo généré par ce Karma issu de l’intention et des actes.
Arnaud Segla (Arc en ciel: « Gougoune, j’aurais ta peau ! » (French Edition))
ET. Évangile et Tassawouf. Liberté et Ascétisme. La femme est précieuse et surtout source de passion quand elle est mise pour objet et non sujet. Ses conditions de vie ont de tous Temps fait l’objet de prescription religieuse que ce soit issu des Traditions ou du Mystique.
Arnaud Segla (Arc en ciel: « Gougoune, j’aurais ta peau ! » (French Edition))
Comme c’est agréable qu’il y ait des mots et des sons : les mots et les sons ne sont-ils pas les arcs-en-ciel et des ponts illusoires jetés entre ce qui est éternellement séparé ?
Friedrich Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra / Crépuscule des idoles / Ecce homo)
Iris : une pierre rouge qui nait en Mer Rouge. Si on la tient face au soleil, elle fait apparaitre un arc en ciel sur le mur. Son ombre devient semblable à l'arc en ciel. La pierre ressemble au cristal.
Valérie Gontero (Sagesses Minérales: Médecine Et Magie Des Pierres Précieuses Au Moyen Âge)
Art poétique La lune la plus belle est sur l’étang, l'étoile la plus belle est sur la mer, le cri de la caille est bien moins sincère aux champs que dans la mémoire et l'oubli. La lune la plus belle est sur l’étang. La plus belle des fleurs est sur un sein, ou dans les cheveux défaits d'une femme – et brillent moins là-haut qu’en l'eau des puits, l'arc-en-ciel et ses fastueux fantômes. La plus belle des fleurs est sur un sein. L’or est bien plus ardent sur l'annulaire, mieux dessinée, la hanche sous la soie, le vin a plus de grâce au jour des noces et le rayon plus de langueur dans la rosée. L’or est bien plus précieux sur l'annulaire. Arômes et couleurs tracent des cercles autour de moi. Mon argile tressaille et je revêts la chemise du ciel. Soudain – me voici ciel et horizon. La lune la plus belle est sur un l’étang. (traduit du roumain par Irina Radu)
Alexandru Andriţoiu