A La Recherche Du Bonheur Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to A La Recherche Du Bonheur. Here they are! All 10 of them:

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In America, we are entitled to "life, liberty, and the pursuit of happiness." There is no such expression in France. In fact, in France, the equivalent expression is la recherche du bonheur (looking for happiness). On the surface, this might seem as if I am splitting hairs, but if you really examine the idea of "looking" for happiness as opposed to "pursuing" happiness, you'll see there's actually a big difference. If we're looking for something, it feels as if it's there hiding in plain sight. And all we have to do is be patient and when the room is quiet, quickly lift up the tablecloth and voilĂ ! There it is! Happiness! On the other hand, pursuing implies a kind of chasing after something. "Looking for happiness" seems gentler. There is happiness and we just need to look.
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Jamie Cat Callan (Bonjour, Happiness!: Secrets to Finding Your Joie de Vivre)
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Lorsque j’ai commencé à voyager en Gwendalavir aux côtés d'Ewìlan et de Salim, je savais que, au fil de mon écriture, ma route croiserait celle d'une multitude de personnages. Personnages attachants ou irritants, discrets ou hauts en couleurs, pertinents ou impertinents, sympathiques ou maléfiques... Je savais cela et je m'en réjouissais. Rien, en revanche, ne m'avait préparé à une rencontre qui allait bouleverser ma vie. Rien ne m'avait préparé à Ellana. Elle est arrivée dans la Quête à sa manière, tout en finesse tonitruante, en délicatesse remarquable, en discrétion étincelante. Elle est arrivée à un moment clef, elle qui se moque des serrures, à un moment charnière, elle qui se rit des portes, au sein d’un groupe constitué, elle pourtant pétrie d’indépendance, son caractère forgé au feu de la solitude. Elle est arrivée, s'est glissée dans la confiance d'Ewilan avec l'aisance d'un songe, a capté le regard d’Edwin et son respect, a séduit Salim, conquis maître Duom... Je l’ai regardée agir, admiratif ; sans me douter un instant de la toile que sa présence, son charisme, sa beauté tissaient autour de moi. Aucun calcul de sa part. Ellana vit, elle ne calcule pas. Elle s'est contentée d'être et, ce faisant, elle a tranquillement troqué son statut de personnage secondaire pour celui de figure emblématique d'une double trilogie qui ne portait pourtant pas son nom. Convaincue du pouvoir de l'ombre, elle n'a pas cherché la lumière, a épaulé Ewilan dans sa quête d'identité puis dans sa recherche d'une parade au danger qui menaçait l'Empire. Sans elle, Ewilan n'aurait pas retrouvé ses parents, sans elle, l'Empire aurait succombé à la soif de pouvoir des Valinguites, mais elle n’en a tiré aucune gloire, trop équilibrée pour ignorer que la victoire s'appuyait sur les épaules d'un groupe de compagnons soudés par une indéfectible amitié. Lorsque j'ai posé le dernier mot du dernier tome de la saga d'Ewilan, je pensais que chacun de ses compagnons avait mérité le repos. Que chacun d'eux allait suivre son chemin, chercher son bonheur, vivre sa vie de personnage libéré par l'auteur après une éprouvante aventure littéraire. Chacun ? Pas Ellana. Impossible de la quitter. Elle hante mes rêves, se promène dans mon quotidien, fluide et insaisissable, transforme ma vision des choses et ma perception des autres, crochète mes pensées intimes, escalade mes désirs secrets... Un auteur peut-il tomber amoureux de l'un de ses personnages ? Est-ce moi qui ai créé Ellana ou n'ai-je vraiment commencé à exister que le jour où elle est apparue ? Nos routes sont-elles liées à jamais ? — Il y a deux réponses à ces questions, souffle le vent à mon oreille. Comme à toutes les questions. Celle du savant et celle du poète. — Celle du savant ? Celle du poète ? Qu'est-ce que... — Chut... Écris.
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Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
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Dans la vie,louis avait acquis la conviction que tout se payait tôt ou tard. Rien ne pouvait être trop beau trop longtemps, il faillait forcément,après un grand bonheur, qu'une série de petits tracas surgisse, ou carrément un désastre. Tout était question d'équilibre
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Maxime Chattam (La Patience du diable (Section de Recherche de Paris, #2))
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Comment l'Histoire pourrait-elle mieux servir la vie qu'en attachant à leur patrie et aux coutumes de leur patrie les races et les peuples moins favorisés, en leur donnant des goûts sédentaires, ce qui les empêche de chercher mieux à l'étranger, de rivaliser dans la lutte pour parvenir à ce mieux? Parfois cela paraît être de l'entêtement et de la déraison qui visse en quelque sorte l'individu à tels compagnons et à tel entourage, à telles habitudes laborieuses, à tels stérile coteau. Mais c'est la déraison la plus salutaire, celle qui profite le plus à la collectivité. Chacun le sait, qui s'est rendu compte des terribles effets de l'esprit d'aventure, de la fièvre d'émigration, quand ils s'emparent de peuplades entières, chacun le sait, qui a vu de près un peuple ayant perdu la fidélité à son passé, abandonné à une chasse fiévreuse de la nouveauté, à une recherche perpétuelle des éléments étrangers. Le sentiment contraire, le plaisir que l'arbre prend à ses racines, le bonheur que l'on éprouve à ne pas se sentir né de l'arbitraire et du hasard, mais sorti d'un passé — héritier, floraison, fruit — , ce qui excuserait et justifierait même l'existence : c'est là ce que l'on appelle aujourd'hui, avec une certaine prédilection, le sens historique. Deuxième Considération intempestive. ch. 3
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Friedrich Nietzsche
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Je ne décrirai pas la recherche hallucinée du plaisir, les déconvenues possibles, l'amertume d'une humiliation morale bien pire qu'après la faute, lorsque aucun apaisement ne vient la compenser. Je passe sur le somnambulisme du désir, la brusque résolution qui balaie toutes les autres, l'alacrité d'une chair qui, enfin, n'obéit plus qu'à elle-même. Nous décrivons souvent le bonheur d'une âme qui se débarrasserait de son corps : il y a des moments, dans la vie, où le corps de débarrasse de l'âme. (p. 76-77)
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Marguerite Yourcenar (Alexis ou le Traité du vain combat / Le Coup de grâce)
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Me voici donc prêt à me libérer de mes anciens attachements pour pouvoir me consacrer pleinement à la recherche du bien suprême. Un doute pourtant me retient… Ce choix n’est-il pas dangereux ? Les plaisirs, les richesses et les honneurs ne sont certes pas des biens suprêmes, mais au moins, ils existent… Ce sont des biens certains. Alors que ce bien suprême qui est censé me combler en permanence de joie n’est pour l’instant qu’une supposition de mon esprit… Ne suis-je pas en train de m’engager dans une voie périlleuse ? Non : à la réflexion je vois bien que je ne cours aucun risque en changeant de vie : c’est au contraire en continuant à vivre comme avant que je courrais le plus grand danger. Car l’attachement aux biens relatifs est un mal certain puisque aucun d’eux ne peut m’apporter le bonheur !!! Au contraire, la recherche des moyens du bonheur est un bien certain : elle seule peut m’offrir la possibilité d’être un jour réellement heureux, ou au moins plus heureux… Le simple fait de comprendre cela me détermine à prendre définitivement et fermement la résolution de me détacher immédiatement de la recherche des plaisirs, des richesses et des honneurs, pour me consacrer en priorité à la création de mon bonheur, c’est-à-dire à la culture des joies les plus solides et les plus durables, par la recherche des biens véritables. Au moment même où cette pensée jaillit, je sens apparaître en moi un immense sentiment d’enthousiasme, une sorte de libération de mon esprit. J’éprouve un incroyable soulagement, comme si j’avais attendu ce moment toute ma vie. Une joie toute nouvelle vient de se lever en moi, une joie que je n’avais jamais ressentie auparavant : la joie de la liberté que je viens d’acquérir en décidant de ne vivre désormais que pour créer mon bonheur. J’ai l’impression d’avoir échappé à immense danger… Comme si je me trouvais à présent en sécurité sur le chemin du salut… Car même si je ne suis pas encore sauvé, même si je ne sais pas encore en quoi consistent exactement ces biens absolus, ni même s’il existe réellement un bien suprême, je me sens déjà sauvé d’une vie insensée, privée d’enthousiasme et vouée à une éternelle insatisfaction… J’ai un peu l’impression d’être comme ces malades qui sont proches d’une mort certaine s’ils ne trouvent pas un remède, n’ayant pas d’autre choix que de rassembler leurs forces pour chercher ce remède sauveur. Comme eux je ne suis certes pas certain de le découvrir, mais comme eux, je ne peux pas faire autrement que de placer toute mon espérance dans sa quête. Je l’ai maintenant compris avec une totale clarté, les plaisirs, les richesses et l’opinion d’autrui sont inutiles et même le plus souvent néfastes pour être dans le bonheur. Mieux : je sais à présent que mon détachement à leur égard est ce qu’il y a de plus nécessaire dans ma vie, si je veux pouvoir vivre un jour dans la joie. Du reste, que de maux ces attachements n’ont-ils pas engendré sur la Terre, depuis l’origine de l’humanité ! N’est-ce pas toujours le désir de les posséder qui a dressé les hommes les uns contre les autres, engendrant la violence, la misère et même parfois la mort des hommes qui les recherchaient, comme en témoigne chaque jour encore le triste spectacle de l’humanité ? N’est-ce pas l’impuissance à se détacher de ces faux biens qui explique le malheur qui règne presque partout sur le Terre ? Au contraire, chacun peut voir que les sociétés et les familles vraiment heureuses sont formées d’êtres forts, paisibles et doux qui passent leur vie à construire leur joie et celle des autres sans accorder beaucoup d’importance ni aux plaisirs, ni aux richesses, ni aux honneurs…
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Bruno Giuliani
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Le bonheur seul est salutaire pour le corps
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Marcel Proust (Le temps retrouvé: A la recherche du temps perdu)
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C’est l’instant où le malade qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour. Quel bonheur ! c’est déjà le matin ! Dans un moment les domestiques seront levés, il pourra sonner, on viendra lui porter secours. L’espérance d’être soulagé lui donne du courage pour souffrir. Justement il a cru entendre des pas ; les pas se rapprochent, puis s’éloignent. Et la raie de jour qui était sous sa porte a disparu. C’est minuit ; on vient d’éteindre le gaz ; le dernier domestique est parti et il faudra rester toute la nuit à souffrir sans remède.
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Marcel Proust (Du côté de chez Swann : Édition intégrale (À la recherche du temps perdu, #1&4-6))
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« Les gens passent leur vie la recherche du bonheur; la recherche de la paix. Ils poursuivent des rêves vains, des dépendances, sont dans des religions, dans l'espoir de combler le vide qui les afflige. L'ironie est que le seul endroit où ils n'ont jamais fait de recherches était en eux-même. » (Ramona L. Anderson)
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CĂ©cile De Grasse (Le Bonheur - 365 Citations Inspirantes (French Edition))
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Le secret d’une vie heureuse ne réside donc pas dans la poursuite aveugle de tous les plaisirs de l’existence, pas plus que dans le fait d’y renoncer, mais dans la recherche du maximum de plaisir avec le maximum de raison.
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Frédéric Lenoir (Du bonheur : un voyage philosophique (Documents) (French Edition))