Une Soeur Quotes

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Puisque c'est ainsi. Puisque le temps sépare ceux qui s'aiment et que rien ne dure. Ce que nous vivions là, et nous en étions conscients tous les quatre, c'était un peu de rab. Un sursis, une parenthèse, un moment de grâce. Quelques heures volées aux autres... Pendant combien de temps aurions-nous l'énergie de nous arracher ainsi du quotidien pour faire le mur? Combien de permissions la vie nous accorderait-elle encore? Combien de pieds de nez? Combien de petites grattes? Quand allions-nous nous perdre et comment les liens se distendraient-ils? Encore combien d'années avant d'être vieux?
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Anna Gavalda (L'Échappée belle)
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Derrière eux, la mer joua quelques minutes avec le soleil comme avec un ballon. Enfin, d'une chiquenaude, elle le fit basculer dans l'hémisphère sud.
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Malika Ferdjoukh (Bettina (Quatre Soeurs, #3))
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L'innocence est un trésor unique, tu sais. On ne la perd qu'une fois.
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Fabrice Colin (Les vampires de Londres (Les Ă©tranges soeurs Wilcox, #1))
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Le langage a toujours été une chasse gardée. Qui possède le langage possèdera le pouvoir.
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Chloé Delaume (Mes bien chères soeurs)
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- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère? - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. - Tes amis? - Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. - Ta patrie? - J'ignore sous quelle latitude elle est située. - La beauté? - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle? - L'or? - Je le hais comme vous haïssez Dieu. - Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger? - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
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Charles Baudelaire
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Une très jolie jeune fille, traitée avec des égards constants et des attentions démesurées par l'ensemble de la population masculine, y compris par ceux - l'immense majorité - qui n'ont plus aucun espoir d'en obtenir une faveur d'ordre sexuel, et même à vrai dire tout particulièrement par eux, avec une émulation abjecte confinant chez certains quinquagénaires au gâtisme pur et simple, une très jolie jeune fille devant qui tous les visages s'ouvrent, toutes les difficultés s'aplanissent, accueillie partout comme si elle était la reine du monde, devient naturellement une espèce de monstre d'égoïsme et de vanité autosatisfaite. La beauté physique joue ici exactement Ie même rôle que la noblesse de sang sous l'Ancien Régime, et la brève conscience qu'elles pourraient prendre à l'adolescence de l'origine purement accidentelle de leur rang cède rapidement la place chez la plupart des très jolies jeunes filles à une sensation de supériorité innée, naturelle, instinctive, qui les place entièrement en dehors, et largement au-dessus du reste de l'humanité. Chacun autour d'elle n'ayant pour objectif que de lui éviter toute peine, et de prévenir Ie moindre de ses désirs, c'est tout uniment (sic) qu'une très jolie jeune fille en vient à considérer Ie reste du monde comme composé d'autant de serviteurs, elle-même n'ayant pour seule tâche que d'entretenir sa propre valeur érotique - dans l'attente de rencontrer un garçon digne d'en recevoir l'hommage. La seule chose qui puisse la sauver sur le plan moral, c'est d'avoir la responsabilité concrète d'un être plus faible, d'être directement et personnellement responsable de la satisfaction de ses besoins physiques, de sa santé, de sa survie - cet être pouvant être un frère ou une soeur plus jeune, un animal domestique, peu importe. (La possibilité d'une île, Daniel 1,15)
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Michel Houellebecq
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Elle le regarda enfourcher son vélo et filer vers le carrefour. Elle pensa mon Dieu il faut que je le rappelle. Vite. Puis elle pensa s'il croit que je vais le supplier! Puis oh mon Dieu si ça se trouve c'est la dernière fois que je le vois! - Salut, murmura-t-elle. Le vélo avait disparu depuis une bonne minute.
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Malika Ferdjoukh (Hortense (Quatre soeurs, #2))
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Quelques mois plus tard, je donnai à un des quartiers d'Antinoé, le nom de ma soeur Pauline. [...] Pauline morte retrouvait dans cette ville de la mémoire sa place unique de soeur. Ce lieu triste devenait le site idéal des réunions et des souvenirs, les Champs Élysées d'une vie, l'endroit où les contradictions se résolvent, où tout, à son rang, est également sacré.
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Marguerite Yourcenar (Memoirs of Hadrian)
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Le Métèque Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout délavés, qui me donnent l'air de rêver Moi qui ne rêve plus souvent. Avec mes mains de maraudeur, de musicien et de rôdeur Qui ont pillé tant de jardins Avec ma bouche qui a bu, qui a embrassé et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frottée au soleil de tous les étés Et tout ce qui portait jupon Avec mon coeur qui a su faire souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoire Avec mon âme qui n'a plus la moindre chance de salut Pour éviter le purgatoire. Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai ma douce captive, mon âme soeur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang, rêveur, ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour, toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir. Et nous ferons de chaque jour, toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir.
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Georges Moustaki
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Toi, à qui Allah a accordé une femme, ne lève jamais la voix sur elle, elle ta tellement offert avec sa présence à tes cotés, par son amour qui te rappel chaque jour qu'elle est ta moitié, une moitié retrouvée un jour où tu était perdu, elle ta tellement offert si tu savais, elle fût la cause afin que tu soit père, n......'oublie jamais ce cadeau, car elle est la princesse qui ta délivré du donjon de la solitude.
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votre soeur
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je n'ai jamais contemplé l'inceste sous cette terrible lueur de caveau et de damnation éternelle qu'une fausse morale s'est délibérément appliquée à jeter sur une forme d'exubérance sexuelle qui, pour moi, n'occupe qu'une place extrêmement modeste dans l'échelle monumentale de nos dégradations. Toutes les frénésies de l'inceste me paraissent infiniment plus acceptables que celles d'Hiroshima, de Buchenwald, des pelotons d'exécution, de la terreur et de la torture policières, mille fois plus aimables que les leucémies et autres belles conséquences génétiques probables des efforts de nos savants. Personne ne me fera jamais voir dans le comportement sexuel des êtres le critère du bien et du mal. La funeste physionomie d'un certain physicien illustre recommandant au monde civilisé de poursuivre les explosions nucléaires m'est incomparablement plus odieuse que l'idée d'un fils couchant avec sa mère. A côté des aberrations intellectuelles, scientifiques, idéologiques de notre siècle, toutes celles de la sexualité éveillent dans mon coeur les plus tendres pardons. Une fille qui se fait payer pour ouvrir ses cuisses au peuple me paraît une soeur de charité et une honnête dispensatrice de bon pain lorsqu'on compare sa modeste vénalité à la prostitution des savants prêtant leurs cerveaux à l'élaboration de l'empoisonnement génétique et de la terreur atomique. A côté de la perversion de l'âme, de l'esprit et de l'idéal à laquelle se livrent ces traîtres à l'espèce, nos élucubrations sexuelles, vénales ou non, incestueuses ou non, prennent, sur les trois humbles sphincters dont dispose notre anatomie, toute l'innocence angélique d'un sourire d'enfant. (La promesse de l'aube, ch. X)
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Romain Gary (Promise at Dawn)
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Ma soeur a mis le feu à sa chambre en lisant la nuit avec une lampe de poche sous son duvet pour que mon père ne voie pas de lumière passer sous la porte. Mais elle l'a éteint toute seule, en battant l'édredon contre le mur, et en ouvrant la fenêtre pour évacuer la fumée. Quand ma mère entre le matin dans sa chambre, elle trouve tout cramé. Mes parents n'ont plus la force de rosser ma soeur, elle résiste trop dignement à leurs coups.
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Hervé Guibert (My Parents (Masks))
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C’était une femme originale et solitaire. Elle entretenait un commerce étroit avec les esprits, épousait leurs querelles et refusait de voir certaines personnes de sa famille mal considérées dans le monde où elle se réfugiait. Un petit héritage lui échut qui venait de sa soeur. Ces cinq mille francs, arrivés à la fin d’une vie, se révélèrent assez encombrants. Il fallait les placer. Si presque tous les hommes sont capables de se servir d’une grosse fortune, la difficulté commence quand la somme est petite. Cette femme resta fidèle à elle-même. Près de la mort, elle voulut abriter ses vieux os. Une véritable occasion s’offrait à elle. Au cimetière de sa ville, une concession venait d’expirer et, sur ce terrain, les propriétaires avaient érigé un somptueux caveau, sobre de lignes, en marbre noir, un vrai trésor à tout dire, qu’on lui laissait pourla somme de quatre mille francs. Elle acheta ce caveau. C’était là une valeur sûre, à l’abri des fluctuations boursières et des événements politiques. Elle fit aménager la fosse intérieure, la tint prête à recevoir son propre corps. Et, tout achevé, elle fit graver son nom en capitales d’or. Cette affaire la contenta si profondément qu’elle fut prise d’un véritable amour pour son tombeau. Elle venait voir au début les progrès des travaux Elle finit par se rendre visite tous les dimanches après-midi. Ce fut son unique sortie et sa seule distraction. Vers deux heures de l’après-midi, elle faisait le long trajet qui l’amenait aux portes de la ville où se trouvait le cimetière. Elle entrait dans le petit caveau, refermait soigneusement la porte, et s’agenouillait sur le prie-Dieu. C’est ainsi que, mise en présence d’elle-même, confrontant ce qu’elle était et ce qu’elle devait être, retrouvant l’anneau d’une chaîne toujours rompue, elle perça sans effort les desseins secrets de la Providence. Par un singulier symbole, elle comprit même un jour qu’elle était morte aux yeux du monde. À la Toussaint, arrivée plus tard que d’habitude, elle trouva le pas de la porte pieusement jonché de violettes. Par une délicate attention, des inconnus compatissants devant cette tombe laissée sans fleurs, avaient partagé les leurs et honoré la mémoire de ce mort abandonné à lui-même.
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Albert Camus (L'envers et l'endroit)
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Wafa a peur, parfois, de vieillir dans un de ce parcs. De sentir ce genoux craquer sur ce vieux bancs gelés, de n'avoir même plus la force de soulever un enfant. Alphonse va grandir. Il ne remettra plus les pieds dans un square, un après-midi d'hiver. Il ira au soleil. Il prendra des vacances. Peut-être même qu'un jouril dormira dans une des chambres du Grand Hôtel, où elle massait les hommes. Lui, qu'elle a élevé, il se fera servir par une de ses soeurs ou un de ses cousins, sur la terrasse pavée de carreaux jaunes et bleus. "Tu vois, tout se retourne et tout s'inverse. Son enfance et ma vieillesse. Ma jeunesse et sa vie d'homme. Le destin est vicieux comme un reptile, il s'arrange toujours pour nous pousser du mauvais côté de la rampe." La pluie tombe. Il faut rentrer.
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LeĂŻla Slimani (The Perfect Nanny)
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Published under the title Mémoires de deux jeunes mariées, this is an epistolary novel, which was serialised in the newspaper La Presse in 1841. Dedicated to the French novelist George Sand, the novel grew out of two earlier works which Balzac never completed: Mémoires d’une jeune femme (Memoirs of A Young Woman), which was written in 1834 and Sœur Marie des Anges (Sister Marie des Anges), which was probably written in 1835. In 1840, Balzac informed his future wife Ewelina Hańska that “I am writing an epistolary novel, though I do not know what title to give it, as Soeur Marie des Anges is too long, and that would only apply to the first part.”  In June 1841, Balzac wrote again to Mme Hanska: “I have just finished Mémoires de deux jeunes mariées”. The manuscript to which this letter refers is no longer extant.
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Honoré de Balzac (Works of Honore de Balzac)
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LE SYLLABUS Tout en mangeant d'un air effaré vos oranges, Vous semblez aujourd'hui, mes tremblants petits anges, Me redouter un peu; Pourquoi ? c'est ma bonté qu'il faut toujours attendre, Jeanne, et c'est le devoir de l'aïeul d'être tendre Et du ciel d'être bleu. N'ayez pas peur. C'est vrai, j'ai l'air fâché, je gronde, Non contre vous. Hélas, enfants, dans ce vil monde, Le prêtre hait et ment; Et, voyez-vous, j'entends jusqu'en nos verts asiles Un sombre brouhaha de choses imbéciles Qui passe en ce moment. Les prêtres font de l'ombre. Ah ! je veux m'y soustraire. La plaine resplendit; viens, Jeanne, avec ton frère, Viens, George, avec ta soeur; Un rayon sort du lac, l'aube est dans la chaumière; Ce qui monte de tout vers Dieu, c'est la lumière; Et d'eux, c'est la noirceur. J'aime une petitesse et je déteste l'autre; Je hais leur bégaiement et j'adore le vôtre; Enfants, quand vous parlez, Je me penche, écoutant ce que dit l'âme pure, Et je crois entrevoir une vague ouverture Des grands cieux étoilés. Car vous étiez hier, ô doux parleurs étranges, Les interlocuteurs des astres et des anges; En vous rien n'est mauvais; Vous m'apportez, à moi sur qui gronde la nue, On ne sait quel rayon de l'aurore inconnue; Vous en venez, j'y vais. Ce que vous dites sort du firmament austère; Quelque chose de plus que l'homme et que la terre Est dans vos jeunes yeux; Et votre voix où rien n'insulte, où rien ne blâme, Où rien ne mord, s'ajoute au vaste épithalame Des bois mystérieux. Ce doux balbutiement me plaît, je le préfère; Car j'y sens l'idéal; j'ai l'air de ne rien faire Dans les fauves forêts. Et pourtant Dieu sait bien que tout le jour j'écoute L'eau tomber d'un plafond de rochers goutte à goutte Au fond des antres frais. Ce qu'on appelle mort et ce qu'on nomme vie Parle la même langue à l'âme inassouvie; En bas nous étouffons; Mais rêver, c'est planer dans les apothéoses, C'est comprendre; et les nids disent les mêmes choses Que les tombeaux profonds. Les prêtres vont criant: Anathème ! anathème ! Mais la nature dit de toutes parts: Je t'aime ! Venez, enfants; le jour Est partout, et partout on voit la joie éclore; Et l'infini n'a pas plus d'azur et d'aurore Que l'âme n'a d'amour. J'ai fait la grosse voix contre ces noirs pygmées; Mais ne me craignez pas; les fleurs sont embaumées, Les bois sont triomphants; Le printemps est la fête immense, et nous en sommes; Venez, j'ai quelquefois fait peur aux petits hommes, Non aux petits enfants.
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Victor Hugo (L'Art d'être grand-père)
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En 1868, lors de la guerre de Boshin, Nakano Takeko (1847-1868) commanda une unité entièrement féminine composée d'une vingtaine de membres, dont sa mère et sa soeur. Maitrisant parfaitement l'usage du nqginata, elles combatirent à côté des hommes du domaine d'Ôgaki.
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SamouraĂŻ, de la guerre Ă  la voie des arts
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Souvenons-nous de ce temps, pas révolu, où toute explosion de violence était considérée comme une contre-violence, une réponse à la violence exercée plus ou moins ouvertement par l’État, par la société, les institutions, l’ordre établi. La folie des soeurs Papin, toute folie peut-être, serait-elle la forme extrême et désespérée de la révolte?
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Jean-Bertrand Pontalis (Un jour, le crime)
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Je m'appelle Pauline et je vais avoir 30 ans. J’aime écrire pour me libérer de toutes sortes d’émotions, tantôt positives tantôt négatives. Je peux passer des heures à écrire sur un sujet que je tiens énormément comme la rencontre, l’amour ou encore le voyage. Concernant ma vie privée, je suis une personne très épanouie en amour. Et c’est pour cette raison que j’ai créé Le French Kiss avec mon partenaire. C’est à travers cette plateforme que je partage mes astuces pour rencontrer l’âme-soeur. Je tiens à préciser que je ne suis pas “un docteur Love” et encore moins un coach de rencontre. En revanche, j’ai décidé de venir en aide aux célibataires qui cherchent un amoureux(se), car tout le monde mérite de trouver le grand amour.
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Le French Kiss
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Ce n'est pas pour rester dans le ciboire d'or qu'il descend chaque jour du ciel, mais afin de trouver un autre ciel: le ciel de notre âme où il prend ses délices.
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Thérèse of Lisieux (Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Histoire d'une âme écrite par elle-même (French Edition))
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Plus les fleurs sont heureuses de faire sa volonté, plus elles sont parfaites.
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Thérèse of Lisieux (Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Histoire d'une âme écrite par elle-même (French Edition))
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Qu'est-ce que cette République où les carnivores mangent halal sans le savoir tout en cotisant, également sans le savoir, pour les autorités islamiques ? Voilà où mènent la faiblesse et la rapacité : rien ne valant rien, toutes les méthodes de tueries se valent dès lors que l'assiette est remplie de viande bien saignante.
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Franz-Olivier Giesbert (L'animal est une personne: Pour nos soeurs et frères les bêtes (Pluriel) (French Edition))
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Le raffinement culinaire était l'orgueil suprême des trois soeurs ; la table représentait pour elles la conservation d'un héritage sacré, d'une culture aux terres de laquelle elles ne reviendraient plus, écartées de leur patrie par le temps et par des mers immenses. J'avoue que j'ai vécu
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Pablo Neruda
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Dans le Genèse Dieu a dit à Caïn: "Le pêché est à ta porte, comme une bête tapie qui te convoite et que tu dois dompter.
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Soeur Emmanuelle (Mon testament spirituel)
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La chapelle de l’Assomption avait pour elle un attrait curieux. Elle demandait souvent qu’il lui fût premise d’aider la religieuse à décorer l’autel. Elle le faisait comme une profane, avec de mouvements vifs, le rire aux lèvres, la voix un peu trop haute, insensible à la grande Présence qui rendait la soeur si craintive et si respectueuse. Les jours du marché de la Madeleine, elle revenait à Auteuil, sa voiture remplie de fleurs; elle allait deposer les plus belles aux pieds de la Vierge. C’était un homage qu’en vraie Américaine elle voulait rendre à son sexe. Elle aimait le catholicisme parce que, disait-elle avec un sans-gêne d’hérétique, il possède une déesse et que, seul de toutes les religions chrétiennes, il a élevé des autels aux femmes.
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Pierre de Coulevain (Eve victorieuse)
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Nos hemos convertido en un caso de manual: la Ăşnica especie animal, junto con la rata topo, que extermina a sus propios individuos.
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Franz-Olivier Giesbert (L'animal est une personne: Pour nos soeurs et frères les bêtes (Pluriel) (French Edition))
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On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois! On écoute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'éveille, et toute une famille Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille!
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Anonymous
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La solidaridad, o es total o no existe. Es un sentimiento que no sabe de ahorro.
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Franz-Olivier Giesbert (L'animal est une personne: Pour nos soeurs et frères les bêtes (Pluriel) (French Edition))
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Et le Seigneur se pencha, il cueillit doucement la fleur embaumée, il détacha sans effort sa grappe chérie du cep amer de l'exil, la trouvant totalement dorée des feux de l'Amour divin. Quelles
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Thérèse of Lisieux (Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Histoire d'une âme écrite par elle-même (French Edition))
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Mlle Hiraï sentit son coeur se serrer. Kumi avait donc bien des aspirations, elle aussi. Des choses qu'elle voulait faire dans sa vie. Par égoïsme, Mlle Hiraï l'avait privée d'un rêve auquel elle tenait au point d'en pleurer. Elle lui demanda d'une voix faible : - De quoi rêvais-tu ? Kumi, les yeux rougis, prit une profonde inspiration avant de répondre : - De m'occuper de l'auberge avec toi... A ces mots, son visage déformé par les pleurs s'était illuminé. Mlle Hiraï n'avait jamais vu sa soeur afficher un sourire aussi heureux.
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Toshikazu Kawaguchi (Before the Coffee Gets Cold (Before the Coffee Gets Cold, #1))
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que quiere decir que esas novelas falsifican la vida). Por eso, las personas sensatas, como la madre de Charles, temen la afición de Emma por las novelas. No se equivocan. Que la insatisfacción de Emma se enraíza en la literatura se ve muy bien en el episodio que sigue inmediatamente a su entrega a Rodolphe. Madame Bovary cree entrar en el mundo de las heroínas ficticias, está segura que la ilusión se va a convertir por fin en realidad: «Alors elle se rappela les héroïnes des livres qu’elle avait lus, et la légion lyrique de ces femmes adultères se mit à chanter dans sa mémoire avec des voix de soeurs qui la charmaient. Elle devenait elle-même comme une partie véritable de ces imaginations...».
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Mario Vargas Llosa (La orgĂ­a perpetua: Flaubert y Madame Bovary)
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–Tu ne te souviens pas, maman? Il n'y a pas si longtemps, tu dansais encore très bien. —Ah, c'est possible. Je t'assure. Tu as toujours aimé danser. Autre mère, autre fille. Je vois dans ce couple mère-fille le reflet l'une de l'autre: la fille, belle femme dans un tailleur élégant, telle que j'imagine la mère il y a vingt-cinq ans; la mère, telle que pourrait être la fille dans vingt-cinq ans. Je les trouve belles dans leur tendresse, mais elle me font mal. La fille a mon âge, elle pourrait être moi. C'est ma soeur dans la douleur. Comme moi, elle sait que nous avons peur de l'image que nous renvoie notre mère. Comme moi, elle a peur de vieillir. Pas peur de devenir grand-mère et d'avoir des cheveux blancs et un visage flétri! Non. Peur de perdre son autonomie et sa dignité. Comme moi, elle accepte que cela puisse être, mais comme moi, elle angoisse. Car j'angoisse.
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Nicole Balvay-Haillot
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Cette image d'enfant favorite, voire un peu capricieuse, m'a longtemps collé à la peau. A tel point qu'à notre retour de déportation, lorsque ma soeur aîné a revu une amie, celle-ci a eu l'inconscience de lui lancer: "J'espère qu'au moins la déportation aura mis un peu de plomb dans la cervelle de Simone!" Losque Milou m'a rapporté la réflexion, j'ai été abasourdie. Quelle bizarre époque que ces années-là, où les gens n'avaient pas toujours conscience de l'impact de leurs propos.
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Simone Veil (Une vie)
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Mais la vie est une succession d’imprévus intéressants.
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Lucinda Riley (Atlas. L'histoire de Pa Salt (Les sept soeurs, #8))
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Une fois de plus, ma soeur m'a empêchée d'aller où je voulais.
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Jean Hegland (Dans la forĂŞt)