Une Quotes

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À l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides Villes. (In the dawn, armed with a burning patience, we shall enter the splendid Cities.)
Arthur Rimbaud (A Season in Hell & Other Poems)
Quand je vous ai dit que vous aviez une prédisposition surnaturelle aux catastrophes, ce n'était pas une invitation à me donner raison.
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
Life is the farce we are all forced to endure.
Arthur Rimbaud (Une saison en enfer suivi de Illuminations et autres textes (1873-1875))
Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde.
Antoine de Saint-Exupéry
When we stay locked up in the spectrum of unsolved life stories and keep hiding in an arcane prism, life remains a mystery behind perpetual tensions and a journey in a world beyond appearances. (“Une femme peut en cacher une autre")
Erik Pevernagie
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.
Antoine de Saint-Exupéry
Rien n’est plus trompeur qu’une photo : on croit fixer un moment heureux pour l’éternité alors qu’on ne crée que de la nostalgie
Guillaume Musso (Sauve-moi)
One sometimes weeps over one's illusions with as much bitterness as over a death.
Guy de Maupassant (Une vie)
Et l'amour, où tout est facile, Où tout est donné dans l'instant; Il existe au milieu du temps La possibilité d'une île.
Michel Houellebecq (The Possibility of an Island)
- Que devient une étoile qui meurt ? - Un rêve qui vit.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
But it is a pipe." "No, it's not," I said. It's a drawing of a pipe. Get it? All representations of a thing are inherently abstract. It's very clever.
John Green (The Fault in Our Stars)
L'amour est une catastrophe magnifique : savoir que l'on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
I found I could extinguish all human hope from my soul.
Arthur Rimbaud (Une saison en enfer suivi de Illuminations et autres textes (1873-1875))
La première fois que je vous ai vue, je me suis fait une piètre opinion de vous. Je vous croyais sans jugeote et sans caractère, incapable de tenir jusqu'au mariage. Ça restera à jamais la plus grosse erreur de ma vie.
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
Ce qu'on appelle une raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir.
Albert Camus (The Myth of Sisyphus and Other Essays)
Oublier les morts, c'était un peu comme les tuer une seconde fois.
Christelle Dabos (Les Fiancés de l'hiver (La Passe-Miroir, #1))
Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l'homme qu'elle aime.
Yves Saint-Laurent
I know now that true charity consists in bearing all our neighbors'defects--not being surprised at their weakness, but edified at their smallest virtues.
Thérèse of Lisieux (Story of a Soul (l'Histoire d'une Ame): The Autobiography of St. Therese of Lisieux)
Elle est retrouvée! Quoi? -l'Éternité. C'est la mer allée Avec le soleil.
Arthur Rimbaud (Une saison en enfer suivi de Illuminations et autres textes (1873-1875))
Il ya toute une vie dans une heure d'amour.
Honoré de Balzac (The Wild Ass's Skin)
But I've just noticed that my mind is asleep.
Arthur Rimbaud (Une Saison en Enfer / Vers Nouveaux (Oeuvres, tome 2))
Il était tard; ainsi qu'une médaille neuve La pleine lune s'étalait, Et la solennité de la nuit, comme un fleuve Sur Paris dormant ruisselait.
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Une poussière de petits souvenirs insignifiants qui traçaient malgré tout, en s'enchevêtrant les uns aux autres, la trame d'une vie. Celle de Dimeglio, inspecteur principal à la Brigade criminelle, indice 320. Une vie sans histoires.
Thierry Jonquet (Moloch)
Vous me compliquez la vie avec votre rancœur, nous devons impérativement nous réconcilier. Je n'ai pas le droit de pénétrer dans le gynécée : retrouvez-moi à l'intendance, insultez-moi, giflez-moi, cassez-moi une assiette sur la tête si ça vous chante, et puis n'en parlons plus.
Christelle Dabos (Les Disparus du Clairdelune (La Passe-Miroir, #2))
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Quand on est convaincu d'une chose, elle devient la réalité, notre réalité.
Laurent Gounelle (L'homme qui voulait être heureux)
Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. (My life is an enigma, of which your name is the word.)
Victor Hugo
Now I am an outcast. I loathe my country. The best thing for me is a drunken sleep on the beach.
Arthur Rimbaud (Une saison en enfer suivi de Illuminations et autres textes (1873-1875))
There is only love to save this world. Why would I be ashamed to love?
Jul Maroh (Le bleu est une couleur chaude)
Le doute est une force. Une vraie et belle force. Veille simplement qu'elle te pousse toujours en avant.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
L'automne est un deuxième ressort où chaque feuille est une fleur.
Albert Camus
Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel.
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
Une sortie, c'est une entrée que l'on prend dans l'autre sens.
Boris Vian
On a deux vies et la deuxième commence le jour ou l'on se rend compte qu'on n'en a qu'une.
Confucius (Les Entretiens - Tao-tö king - Sur le destin)
La joie réside au plus intime de l'âme; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais.
Thérèse of Lisieux
La solitude est une belle chose; mais il faut quelqu'un pour vous dire que la solitude est une belle chose.
Honoré de Balzac
«Celui qui n'a pas le goût de l'absolu se contente d'une médiocrité tranquille»
Paul Cézanne
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, -- heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud
- Que devient une larme qui se brise ? - Une poussière d'étoile.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Rien n'est plus dangereux qu'une société qui ne lit pas
Mouloud Benzadi
Se sentir bien est une ambition absurdement exagérée quand se sentir est déjà si rare
Amélie Nothomb (Le Voyage d'hiver)
Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Molière (The Misanthrope)
C'est une belle manière de se perdre, que se perdre dans les bras l'un de l'autre.
Alessandro Baricco (Ocean Sea)
Sans le jazz, la vie serait une erreur
Boris Vian
L'homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. C'est une dure loi, mais une loi suprême, vieille comme le monde et la fatalité, qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême et qu'à ce triste prix tout doit être acheté...
Alfred de Musset
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirais dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient tous les etoiles. Tu auras toi, les etoiles qui savent rire.
Antoine de Saint-Exupéry
La vie est une aventure audacieuse ou alors elle n'est rien.
Helen Keller
La vie est une longue chute, Marcus. Le plus important est de savoir tomber.
Joël Dicker (La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (Marcus Goldman, #1))
Vivre est une chute horizontale
Jean Cocteau
Être seul est devenu une maladie honteuse. Pourquoi tout le monde fuit-il la solitude? Parce qu'elle oblige à penser. De nos jours, Descartes n'écrirait plus: “Je pense donc je suis.” Il dirait: “Je suis seul donc je pense.” Personne ne veut la solitude, car elle laisse trop de temps pour réfléchir. Or plus on pense, plus on est intelligent, donc plus on est triste.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
Rien n'est plus beau qu'un corps nu. Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme ce sont les bras de l'homme qu'elle aime. Mais, pour celles qui n'ont pas eu la chance de trouver ce bonheur, je suis là.
Yves Saint-Laurent
Ne se mettre à genoux que pour cueillir une fleur.
Jacques Brel
Bien sûr on a des chagrins d’amour, mais on a surtout des chagrins de soi-même. Finalement la vie n’est qu’une affaire de solitude.
Françoise Sagan
Les livres que j'aimais devinrent une Bible où je puisais des conseils et des secours.
Simone de Beauvoir (Memoirs of a Dutiful Daughter)
J'ai eu du mal à te laisser partir, et aujourd'hui, penser à toi me fait souffrir. Je ne suis pas comme toi, je ne peux pas tout oublier et recommencer une nouvelle fois.
Mouloud Benzadi
Si ce n'est pas une chose, c'en est une autre
Rebecca Rosenberg (Madame Pommery, Creator of Brut Champagne)
Rien n'est plus trompeur qu'une photo : On croit fixer un moment heureux pour l'éternité alors qu'on ne crée que de la nostalgie. On appuie sur le déclencheur, et hop, une seconde plus tard, l'instant à disparu.
Guillaume Musso (Sauve-moi)
Tu n’étais plus qu’un insecte prisonnier d’une araignée repue, qui te gardait en réserve pour un repas à venir. Elle t’avait capturé pour te savourer en toute quiétude, quand l’envie lui viendrait de goûter ton sang. Tu imaginais ses pattes velues, ses gros yeux globuleux, implacables, son ventre mou, gorgé de viande, vibrant, gélatineux, et ses crocs venimeux, sa bouche noire qui allait te sucer la vie.
Thierry Jonquet (Mygale)
L'une des principales causes de division, de guerre et de violence dans le monde est le sentiment nationaliste. Le nationalisme est simplement une autre forme d'extrémisme.
Mouloud Benzadi
La liberté de penser, et de mal penser et de penser peu, la liberté de choisir moi-même ma vie, de me choisir moi-même. Je ne peux dire ˝d´être moi-même˝, puisque je n´étais rien qu´une pâte modelable, mais celle de refuser les moules.
Françoise Sagan (Bonjour tristesse)
A l'intérieur de ce corps vivait l'âme d'une intellectuelle et poète dont personne n'avait le soupçon. Within this body lived the soul of an intellectual and poet, which nobody had suspected.
Antonio Tabucchi
Le savant doit ordonner ; on fait la science avec des faits comme une maison avec des pierres ; mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. The Scientist must set in order. Science is built up with facts, as a house is with stones. But a collection of facts is no more a science than a heap of stones is a house.
Henri Poincaré (Science and Hypothesis)
On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.
Marc Levy (Où es-tu ?)
Donc, il est juste et vrai que la séparation du spirituel et du sensuel chez un homme est signe de sa virilité, et la séparation du spirituel et du sensuel chez une femme est signe de sa prostitution. Et il suffirait que toutes les femmes, ensemble, se virilisent, pour que le monde, le monde entier, se transforme en bordel. ( from "Roman avec cocaïne" )
M. Ageyev
Il ne savait pas encore s'il souffrait parce qu'il suivait une pente et que l'avenir venait à lui sans qu'il eût à s'en saisir. Quand on s'abandonne on ne souffre pas. Quand on s'abandonne même à la tristesse on ne souffre plus.
Antoine de Saint-Exupéry (Southern Mail)
Ophélie contempla l'obscurité chaude où elle se tenait blottie. A cette seconde, elle sut avec une absolue certitude où se trouvait sa place. Ce n'était pas au Pôle, ce n'était pas sur Anima. C'était à l'endroit précis où elle se tenait maintenant.
Christelle Dabos
Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Paul Verlaine (Poèmes saturniens)
Paris at Night Trois allumettes une à une allumées dans la nuit La première pour voir ton visage tout entier La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l'obscurité tout entière pour me rappeler tout cela En te serrant dans mes bras
Jacques Prévert (Paroles)
Nous ne serons heureux, se dit-elle alors, que lorsque nous n'aurons plus besoin les uns des autres. Quand nous pourrons vivre une vie à nous, une vie qui nous appartienne, qui ne regarde pas les autres. Quand nous serons libres.
Leïla Slimani (Chanson douce)
Je t'aime passionément, et je t'aime paisiblement... peut’être est-ce cela l’amour éternel, ce mélange de paix et de feu.
Jul Maroh (Le bleu est une couleur chaude)
L'amour est une catastrophe magnifique: savoir que l'on fonce dans un mur et accélérer quand même; courir à sa perte, le sourire aux lèvres; attendre avec curiosité le moment où cela va foirer. L'amour est la seule déception programmée, le seul malheur prévisible dont on redemande.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
Il y a des moments rares dans l’existence où une porte s’ouvre et où la vie vous offre une rencontre que vous n’attendiez plus. Celle de l’être complémentaire qui vous accepte tel que vous êtes, qui vous prend dans votre globalité, qui devine et admet vos contradictions, vos peurs, votre ressentiment, votre colère, le torrent de boue sombre qui coule dans votre tête. Et qui l’apaise. Celui qui vous tend un miroir dans lequel vous n’avez plus peur de vous regarder.
Guillaume Musso (Central Park)
Longtemps, mon seul but dans la vie était de m'autodétruire. Puis, une fois, j'ai eu envie de bonheur. C'est terrible, j'ai honte, pardonnez-moi : un jour, j'ai eu cette vulgaire tentation d'être heureux. Ce que j'ai appris depuis, c'est que c'était la meilleure manière de me détruire.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
On la connaît tous... Cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C'est la tristesse du premier jour d'école. C'est lorsqu'il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C'est Orly ou la gare de l'Est à la fin d'un amour. C'est l'enfant qu'on ne fera jamais ensemble. C'est quelquefois moi. C'est quelquefois vous. Mais il suffit parfois d'une rencontre...
Guillaume Musso (Que serais-je sans toi?)
Il n'y a que l'amour pour sauver ce monde. Pourquoi j'aurais honte d'aimer?
Jul Maroh (Le bleu est une couleur chaude)
Dans ta tête, tu avais donné un nom au maître. Tu n’osais l’employer en sa présence, bien entendu. Tu l’appelais «Mygale», en souvenir de tes terreurs passées. Mygale, un nom à consonance féminine, un nom d’animal répugnant qui ne cadrait pas à son sexe ni au raffinement extrême qu’il savait montrer dans le choix de tes cadeaux… Mais Mygale car il était telle l’araignée, lente et secrète, cruelle et féroce, avide et insaisissable dans ses desseins, caché quelque part dans cette demeure où il te séquestrait depuis des mois, une toile de luxe, un piège doré dont il était le geôlier et toi le détenu.
Thierry Jonquet (Mygale)
A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Personne n'est capable réellement de penser à personne, fût-ce dans le pire des malheurs. Car penser réellement à quelqu'un, c'est y penser minute après minute, sans être distrait par rien, ni les soins du ménage, ni la mouche qui vole, ni les repas, ni une démangeaison. Mais il y a toujours des mouches et des démangeaisons. C'est pourquoi la vie est difficile à vivre.
Albert Camus (The Plague)
Maybe this is eternal love, this mixture of peace and fire.
Jul Maroh (Le bleu est une couleur chaude)
J'ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Alfred de Musset
وسعادتي بفهم الناس أكبر من سعادتي بالحكم عليهم
Stefan Zweig (Vingt-quatre heures de la vie d'une femme)
Valentine clears his throat. "So. Why can't you just say it?" "Say what?" "You know what." "It's hardly the time or place." "It is if you're dying." "I can't." "You're a dick. Just fucking say it!" "I can't! I'm... English." "What am I, a Martian? I say it all the time. I know you love me, why can't you say it?" "If you know, then why do I have to?" "You're missing the point a bit." "I took your bullet, you little twat, don't you dare question whether I love you." "Yeah, but you could say it." The throb of the gunshots is pounding all down his arm and body. The pain's so bad he wants to cry, like he's five and he's skinned his knee coming off his bike. "Je t'aime," he says, through gritted teeth, to shut the kid up. "Je ne sais pas pourquoi. Tu es... complètement bête, tu t'habilles comme une pute travestie, je hais ta musique, tu es fou, tu me rends fou, mais je suis fou de toi et je pense à toi tout le temps et je t'aime, oui. Tu comprends? Je t'aime. Seulement... pas en anglais. Je ne peux pas." Valentine's shifting about like he's uncomfortable. "I ain't got no idea what you just said but I think I need to change my pants." "Maintenant, ta gueule.
Richard Rider (Stockholm Syndrome (Stockholm Syndrome, #1))
Je crois que c'est moi qui ai changé: c'est la solution la plus simple. La plus désagréable aussi. Mais einfin je dois reconnaître que je suis sujet à ces transformations soudaines. Ce qu'il y a, c'est que je pense très rarement; alors une foule depetites métamorphoses s'accumulent en moi sans que j'y prenne garde et puis, un beau jour, il se produit une véritable révolution. C'est ce qui a donné à ma vie cet aspect huerté, incohérent.
Jean-Paul Sartre (Nausea)
Crois-moi, il n'y a pas de grande douleur, pas de grands repentirs, de grands souvenirs. Tout s'oublie même les grandes amours. C'est ce qu'il y a de triste et d'exaltant à la fois dans la vie. Il y a seulement une certaine façon de voir les choses et elle surgit de temps en temps. C'est pour ça qu'il est bon quand même d'avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. Ça fait du moins un alibi pour les désespoirs sans raison dont nous sommes accablés.
Albert Camus (A Happy Death)
Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ? ... Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique moins parfaite et plus libre.
Nicolas Berdiaeff
It was always the same; other people gave up loving before she did. They got spoilt, or else they went away; in any case, they were partly to blame. Why did it happen so? She herself never changed; when she loved anyone, it was for life. She could not understand desertion; it was something so huge, so monstrous that the notion of it made her little heart break.
Émile Zola (Une page d'amour)
J'ai connu et je connais encore, dans ma vie, des bonheurs inouïs. Depuis mon enfance, par exemple, j'ai toujours aimé les concombres salés, pas les cornichons, mais les concombres, les vrais, les seuls et uniques, ceux qu'on appelle concombres à la russe. J'en ai toujours trouvé partout. Souvent, je m'en achète une livre, je m'installe quelque part au soleil, au bord de la mer, ou n'importe où, sur un trottoir ou sur un banc, je mords dans mon concombre et me voilà complètement heureux. Je reste là, au soleil, le cœur apaisé, en regardant les choses et les hommes d'un œil amical et je sais que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible, qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu'on aime avec un abandon total de soi.
Romain Gary (Promise at Dawn)
L'amour est quelque chose de trop abstrait et d'indiscernable. Il est dépendant de nous perçu et vécu par nous. Si nous n'existions pas, il n'existerait pas. Et nous sommes tellement changeants... Alors l'amour ne peut que l'être aussi. L'amour s'enflamme, trépasse, se brise, nous brise, se ranime...: nous ranime. L'amour n'est peut-être pas éternel mais nous, il nous rend éternels... Par-delà notre mort, l'amour que nous avons éveillé continue d’accomplir son chemin.
Jul Maroh (Le bleu est une couleur chaude)
Callar es respetar el dolor ajeno, puede ser. Pero eso no cura nada y yo ya no tengo tiempo ni ganas para esperar a que la gente se atreva a decir. Porque si algo me han enseñado los años y los colgajos es que el tiempo no perdona ni cura. Lo que cura es la verdad, y si duele, mala suerte.
Alejandro Palomas (El tiempo que nos une)
Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.
Romain Gary (Promise at Dawn)
As-tu déjà été amoureux? C'est horrible non? Ca rend si vulnérable. Ca t'ouvre la poitrine et le coeur en grand et du coup, n'importe qui peut venir te bousiller de l'intérieur. On se forge des défenses, on se fabrique une belle armure pour que rien ne puisse jamais nous atteindre, et voilà qu'un imbécile, pas bien différent des autres s'immisce dans notre imbécile de vie... On lui offre un morceau de soi alors que l'autre n'a rien demandé. Il a juste fait un truc débile un jour, genre t'embrasser ou te sourire, mais, depuis, ta vie ne t'appartient plus. L'amour te prend en otage. Il s'insinue en toi. Il te dévore de l'intérieur et te laisse tout seul à chialer dans le noir, au point qu'un simple phrase comme "je crois qu'on devrait rester amis" te fait l'effet d'un éclat de verre qu'on t'aurait planté dans le coeur. Ca fait mal. Pas juste dans ton imagination. Pas juste dans ta tête. C'est une douleur à fendre l'âme, qui s'incruste en toi et te déchire du dedans. Je hais l'amour.
Neil Gaiman (The Sandman, Vol. 9: The Kindly Ones)
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Alfred de Musset (On ne badine pas avec l'amour)
Tu n'as rien appris, sinon que la solitude n'apprend rien, que l'indifférence n'apprend rien: c'était un leurre, une illusion fascinante et piégée. Tu étais seul et voilà tout et tu voulais te protéger: qu'entre le monde et toi les ponts soient à jamais coupés. Mais tu es si peu de chose et le monde est un si grand mot: tu n'as jamais fait qu'errer dans une grande ville, que longer sur quelques kilomètres des façades, des devantures, des parcs et des quais. L'indifférence est inutile. Tu peux vouloir ou ne pas vouloir, qu'importe! Faire ou ne pas faire une partie de billard électrique, quelqu'un, de toute façon, glissera une pièce de vingt centimes dans la fente de l'appareil. Tu peux croire qu'à manger chaque jour le même repas tu accomplis un geste décisif. Mais ton refus est inutile. Ta neutralité ne veut rien dire. Ton inertie est aussi vaine que ta colère.
Georges Perec (Un Homme qui dort)
On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature; ce n'est pas ma faute. Si donc, je m'ennuie aujourd'hui d'une aventure qui m'a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n'est pas ma faute. Si, par exemple, j'ai eu juste autant d'amour que toi de vertu, et c'est surement beaucoup dire, il n'est pas étonnant que l'un ait fini en même temps que l'autre. Ce n'est pas ma faute. Il suit de là, que depuis quelque temps je t'ai trompée: mais aussi ton impitoyable tendresse m'y forçait en quelque sorte! Ce n'est pas ma faute. Aujourd'hui, une femme que j'aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n'est pas ma faute. Je sens bien que voilà une belle occasion de crier au parjure: mais si la Nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination, ce n'est pas ma faute. Crois-moi, choisis un autre amant, comme j'ai fait une maîtresse. Ce conseil est bon, très bon; si tu le trouve mauvais, ce n'est pas ma faute. Adieu, mon ange, je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regrets: je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n'est pas ma faute.
Pierre Choderlos de Laclos (Les liaisons dangereuses)
The shirt was a screen print of a famous Surrealist artwork by René Magritte in which he drew a pipe and then beneath it wrote in cursive Ceci n’est pas une pipe. (“This is not a pipe.”) “I just don’t get that shirt,” Mom said. “Peter Van Houten will get it, trust me. There are like seven thousand Magritte references in An Imperial Affliction.” “But it is a pipe.” “No, it’s not,” I said. “It’s a drawing of a pipe. Get it? All representations of a thing are inherently abstract. It’s very clever.” “How did you get so grown up that you understand things that confuse your ancient mother?” Mom asked. “It seems like just yes-terday that I was telling seven-year-old Hazel why the sky was blue. You thought I was a genius back then.” “Why is the sky blue?” I asked. “Cuz,” she answered. I laughed.
John Green (The Fault in Our Stars)
My waiter friend, Laurent, working at the Brasserie Champs du Mars near the Eiffel Tower, one night while serving me Une Grande Beer, explained his life. “I work from ten to twelve hours, sometimes fourteen,” he says, “and then at midnight I go dancing, dancing, dancing until four or five in the morning and go to bed and sleep until ten and then up, up and to work by eleven and another ten or twelve or sometimes fifteen hours of work.” “How can you do that?” I ask. “Easily,” he says. “To be asleep is to be dead. It is like death. So we dance, we dance so as not to be dead. We do not want that.” “How old are you?” I ask, at last. “Twenty-three,” he says. “Ah,” I say and take his elbow gently. “Ah. Twenty-three, is it?” “Twenty-three,” he says, smiling. “And you?” “Seventy-six,” I say. “And I do not want to be dead, either. But I am not twenty-three. How can I answer? What do I do?” “Yes,” says Laurent, still smiling and innocent, “what do you do at three in the morning?” “Write,” I say, at last. “Write!” Laurent says, astonished. “Write?” “So as not to be dead,” I say. “Like you.” “Me?” “Yes,” I say, smiling now, myself. “At three in the morning, I write, I write, I write!
Ray Bradbury (The Illustrated Man)
Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux acres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur!
Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
Walking Around Sucede que me canso de ser hombre. Sucede que entro en las sastrerías y en los cines marchito, impenetrable, como un cisne de fieltro navegando en un agua de origen y ceniza. El olor de las pelquerías me hace llorar a gritos. Sólo quiero un descanso de piedras o de lana, sólo quiero no ver establecimientos ni jardines, ni mercaderías, ni anteojos, ni ascensores. Sucede que me canso de mis pies y mis uñas y mi pelo y mi sombra. Sucede que me canso de ser hombre. Sin embargo sería delicioso asustar a un notario con un lirio cortado o dar muerte a une monja con un golpe de oreja. Sería bello ir por las calles con un cuchillo verde y dando gritos hasta morir de frío. No quiero seguir siendo raíz en las tinieblas, vacilante, extendido, tiritando de sueño, hacia abajo, en las tripas mojadas de la tierra, absorbiendo y pensando, comiendo cada día. No quiero para mí tantas desgracias. No quiero continuar de raíz y de tumba, de subterráneo solo, de bodega con muertos ateridos, muriéndome de pena. Por eso el día lunes arde como el petróleo cuando me ve llegar con mi cara de cárcel, y aúlla en su transcurso como una rueda herida, y da pasos de sangre caliente hacia la noche. Y me empuja a ciertos rincones, a ciertas casas húmedas, a hospitales donde los huesos salen por la ventana, a ciertas zapaterías con olor a vinagre, a calles espantosas como grietas. Hay pájaros de color de azufre y horribles intestinos colgando de las puertas de las casas que odio, hay dentaduras olvidadas en una cafetera, hay espejos que debieran haber llorado de vergüenza y espanto, hay paraguas en todas partes, y venenos, y ombligos. Yo paseo con calma, con ojos, con zapatos, con furia, con olvido, paso, cruzo oficinas y tiendas de ortopedia, y patios donde hay ropas colgadas de un alambre: calzoncillos, toallas y camisas que lloran lentas lágrimas sucias.
Pablo Neruda
A qui écris-tu? -A toi. En fait, je ne t'écris pas vraiment, j'écris ce que j'ai envie de faire avec toi... Il y avait des feuilles partout. Autour d'elle, à ses pieds, sur le lit. J'en ai pris une au hasard: "...Pique-niquer, faire la sieste au bord d'une rivière, manger des pêches, des crevettes, des croissants, du riz gluant, nager, danser, m'acheter des chaussures, de la lingerie, du parfum, lire le journal, lécher les vitrines, prendre le métro, surveiller l'heure, te pousser quand tu prends toute la place, étendre le linge, aller à l'Opéra, faire des barbecues, râler parce que tu as oublié le charbon, me laver les dents en même temps que toi, t'acheter des caleçons, tondre la pelouse, lire le journal par-dessus ton épaule, t'empêcher de manger trop de cacahuètes, visiter les caves de la Loire, et celles de la Hunter Valley, faire l'idiote, jacasser, cueillir des mûres, cuisiner, jardiner, te réveiller encore parce que tu ronfles, aller au zoo, aux puces, à Paris, à Londres, te chanter des chansons, arrêter de fumer, te demander de me couper les ongles, acheter de la vaisselle, des bêtises, des choses qui ne servent à rien, manger des glaces, regarder les gens, te battre aux échecs, écouter du jazz, du reggae, danser le mambo et le cha-cha-cha, m'ennuyer, faire des caprices, bouder, rire, t'entortiller autour de mon petit doigt, chercher une maison avec vue sur les vaches, remplir d'indécents Caddie, repeindre un plafond, coudre des rideaux, rester des heures à table à discuter avec des gens intéressants, te tenir par la barbichette, te couper les cheveux, enlever les mauvaises herbes, laver la voiture, voir la mer, t'appeler encore, te dire des mots crus, apprendre à tricoter, te tricoter une écharpe, défaire cette horreur, recueillir des chats, des chiens, des perroquets, des éléphants, louer des bicyclettes, ne pas s'en servir, rester dans un hamac, boire des margaritas à l'ombre, tricher, apprendre à me servir d'un fer à repasser, jeter le fer à repasser par la fenêtre, chanter sous la pluie, fuire les touristes, m'enivrer, te dire toute la vérité, me souvenir que toute vérité n'est pas bonne à dire, t'écouter, te donner la main, récupérer mon fer à repasser, écouter les paroles des chansons, mettre le réveil, oublier nos valises, m'arrêter de courir, descendre les poubelles, te demander si tu m'aimes toujours, discuter avec la voisine, te raconter mon enfance, faire des mouillettes, des étiquettes pour les pots de confiture..." Et ça continuais comme ça pendant des pages et des pages...
Anna Gavalda (Someone I Loved (Je l'aimais))
I saw myself before an infuriated mob, facing the firing squad, weeping out of pity for the evil they could not understand, and forgiving!-Like Jeanne d'Arc!-'Priests, professors, masters, you are making a mistake in turning me over to the law. I have never belonged to this people; I have never been a Christian; I am of the race that sang under torture; laws I have never understood; I have no moral sense, I am a brute: you are making a mistake.' Yes, my eyes are closed to your light. I am a beast, a nigger. But I can be saved. You are sham niggers, you, maniacs, fiends, misers. Merchant, you are a nigger; Judge, you are a nigger; General, you are a nigger; Emperor, old itch, you are a nigger: you have drunk of the untaxed liquor of Satan's still.-Fever and cancer inspire this people. Cripples and old men are so respectable they are fit to be boiled.-The smartest thing would be to leave this continent where madness stalks to provide hostages for these wretches. I enter the true kingdom of the children of Ham.
Arthur Rimbaud (Une saison en enfer suivi de Illuminations et autres textes (1873-1875))