Tout Ira Bien Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Tout Ira Bien. Here they are! All 14 of them:

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Tout ira bien, un jour, ma chère,
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Fiona Keane (Nowhere Girl (Foundlings, #1))
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– Vous apprendrez que le temps guérit bien des blessures… – Le temps donne du recul, c’est tout. Il aide à oublier, seulement je n’oublierai jamais ce qui s’est passé, alors comment voulez-vous qu’il me guérisse ? – Bien sûr que vous n’allez pas oublier l’accident, il fait partie de votre parcours. Mais je peux vous affirmer ceci : ça ira mieux. Ce revers vous paraît insurmontable actuellement, car vous êtes jeune.
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Nina de Pass (The Year After You)
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Les yeux échappent à tout contrôle. Nous devons réfléchir où et quand nous les posons. L'ensemble de notre vie s'écoule à travers eux et ils peuvent aussi bien être des fusils que des notes de musique, un chant d'oiseau qu'un cri de guerre. Ils ont le pouvoir de nous dévoiler, de te sauver, te perdre. J'ai aperçu tes yeux et ma vie a changé. Ses yeux à elle m'effraient. Ses yeux à lui m'aspirent. Regarde-moi un peu, alors tout ira mieux et peut-être pourrai-je dormir. (p. 234)
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Jón Kalman Stefánsson (Himnaríki og helvíti)
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Amour me tue... Amour me tue, et si je ne veux dire Le plaisant mal que ce m'est de mourir : Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir Le mal, par qui doucement je soupire. Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Tais-toi langueur je sens venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin qui ronge ma pensée, Toute une nuit, folâtrement m'ayant Entre ses bras, prodigue, ira payant Les intérêts de ma peine avancée.
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Pierre de Ronsard (Les Amours)
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Cette qualité de la joie n’est-elle pas le fruit le plus précieux de la civilisation qui est nôtre ? Une tyrannie totalitaire pourrait nous satisfaire, elle aussi, dans nos besoins matériels. Mais nous ne sommes pas un bétail à l’engrais. La prospérité et le confort ne sauraient suffire à nous combler. Pour nous qui fûmes élevés dans le culte du respect de l’homme, pèsent lourd les simples rencontres qui se changent parfois en fêtes merveilleuses… Respect de l’homme ! Respect de l’homme !… Là est la pierre de touche ! Quand le Naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-même ; il refuse les contradictions créatrices, ruine tout espoir d’ascension, et fonde pour mille ans, en place d’un homme, le robot d’une termitière. L’ordre pour l’ordre châtre l’homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-même. La vie crée l’ordre, mais l’ordre ne crée pas la vie. Il nous semble, à nous, bien au contraire, que notre ascension n’est pas achevée, que la vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier, et que les contradictions à surmonter sont le terreau même de notre croissance. Nous reconnaissons comme nôtres ceux mêmes qui diffèrent de nous. Mais quelle étrange parenté ! elle se fonde sur l’avenir, non sur le passé. Sur le but, non sur l’origine. Nous sommes l’un pour l’autre des pèlerins qui, le long de chemins divers, peinons vers le même rendez-vous. Mais voici qu’aujourd’hui le respect de l’homme, condition de notre ascension, est en péril. Les craquements du monde moderne nous ont engagés dans les ténèbres. Les problèmes sont incohérents, les solutions contradictoires. La vérité d’hier est morte, celle de demain est encore à bâtir. Aucune synthèse valable n’est entrevue, et chacun d’entre nous ne détient qu’une parcelle de la vérité. Faute d’évidence qui les impose, les religions politiques font appel à la violence. Et voici qu’à nous diviser sur les méthodes, nous risquons de ne plus reconnaître que nous nous hâtons vers le même but. Le voyageur qui franchit sa montagne dans la direction d’une étoile, s’il se laisse trop absorber par ses problèmes d’escalade, risque d’oublier quelle étoile le guide. S’il n’agit plus que pour agir, il n’ira nulle part. La chaisière de cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. Ainsi, à m’enfermer dans quelque passion partisane, je risque d’oublier qu’une politique n’a de sens qu’à condition d’être au service d’une évidence spirituelle. Nous avons goûté, aux heures de miracle, une certaine qualité des relations humaines : là est pour nous la vérité. Quelle que soit l’urgence de l’action, il nous est interdit d’oublier, faute de quoi cette action demeurera stérile, la vocation qui doit la commander. Nous voulons fonder le respect de l’homme. Pourquoi nous haïrions-nous à l’intérieur d’un même camp ? Aucun d’entre nous ne détient le monopole de la pureté d’intention. Je puis combattre, au nom de ma route, telle route qu’un autre a choisie. Je puis critiquer les démarches de sa raison. Les démarches de la raison sont incertaines. Mais je dois respecter cet homme, sur le plan de l’Esprit, s’il peine vers la même étoile. Respect de l’Homme ! Respect de l’Homme !… Si le respect de l’homme est fondé dans le cœur des hommes, les hommes finiront bien par fonder en retour le système social, politique ou économique qui consacrera ce respect. Une civilisation se fonde d’abord dans la substance. Elle est d’abord, dans l’homme, désir aveugle d’une certaine chaleur. L’homme ensuite, d’erreur en erreur, trouve le chemin qui conduit au feu.
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Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
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Commencez!' cried I, when they had all produced their books. The moon-faced youth (by name of Jules Vanderkelkov, as I afterwards learned) took the first sentence. The 'livre de lecteur' was 'The Vicar of Wakefield', much used in foreign schools, because it is supposed to contain prime samples of conversational English. It might, however, have been a Runic scroll for any resemblance the worse, as enunciated by Jules, bore to the language in ordinary use amongst the natives of Great Britain. My God! how he did snuffle, snort, and wheeze! All he said was said in his throat and nose, for it is thus the Flamands speak; but I heard him to the end of his paragraph without proffering a word of correction, whereat he looked vastly self-complacent, convinced, no doubt, that he had acquitted himself like a real born and bred 'Anglais'. In the same unmoved silence I listened to a dozen in rotation; and when the twelfth had concluded with splutter, hiss, and mumble, I solemnly laid down the book. 'Arrêtez!', said I. There was a pause, during which I regarded them all with a steady and somewhat stern gaze. A dog, if stared at hard enough and long enough, will show symptoms of embarrassment, and so at length did my bench of Belgians. Perceiving that some of the faces before me were beginning to look sullen, and others ashamed, I slowly joined my hands, and ejaculated in a deep 'voix de poitrine' - 'Comme c'est affreux!' They looked at each other, pouted, coloured, swung their heels, they were not pleased, I saw, but they were impressed, and in the way I wished them to be. Having thus taken them down a peg in their self-conceit, the next step was to raise myself in their estimation - not a very easy thing, considering that I hardly dared to speak for fear of betraying my own deficiencies. 'Ecoutez, messieurs!' I said, and I endeavoured to throw into my accents the compassionate tone of a superior being, who, touched by the extremity of the helplessness which at first only excited his scorn, deigns at length to bestow aid. I then began at the very beginning of 'The Vicar of Wakefield,' and read, in a slow, distinct voice, some twenty pages, they all the while sitting mute and listening with fixed attention. By the time I had done nearly an hour had elapsed. I then rose and said, - 'C'est assez pour aujourd'hui, messieurs; demain nous recommençerons, et j'espère que tout ira bien.' With this oracular sentence I bowed, and in company with M. Pelet quitted the schoolroom.
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Charlotte Brontë
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Parfois, la dernière chose à faire c'est essayer. Essayer de paraître normale. Essayer de paraître heureuse. Essayer de rester soi-même. Essayer de rester positive. Essayer de se dire que tout ira mieux alors qu'au fond, bien au fond, on sait que c'est faux. Parfois, la dernière chose à faire, c'est simplement essayer de vivre.
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Emmie Wesline (Objectif Vancouver)
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Reprenant une goulée de cervoise, le capitaine s’essuya les lèvres avec sa manche, se pencha vers Célian en posant une main sur la table. Dans ses yeux brillaient une joie écumante, une envie presque palpable de les accompagner, alors qu’il reprenait d’un ton confident : - Tout jeune, il m’a été dévoilé un fait essentiel : il y a toujours deux chemins. Un chemin facile qui est vite parcouru et, un autre, plus difficile. Dur et semé d’embûches mais dont la récompense est à la hauteur des efforts. - C’est vrai, approuva le hérisson picotier-colporteur en replongeant son museau dans une purée de carottes accompagnée de feuilles de laitue. - Choisir le plus dur chemin est éprouvant. On y gagne au moins un caractère bien trempé. Tu verras, Célian, bien des choses dans ta vie… Sache qu’une erreur n’en est pas une si on apprend de celle-ci. - Je tiendrai compte de vos conseils, capitaine Ghyralem, assura sagement le Sorcelier. - Alors ça ira, moussaillon. Le repas se poursuivit et Axys conta une vieille histoire de Chaz à propos d’un lièvre féérique, facile à apercevoir mais impossible à attraper.
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Cyrille Mendes (Les Épieurs d'Ombre)
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Tant que tu ne veux pas ce dont tu n'as pas besoin, tout ira bien. Tant que tu ne veux pas ce que tu ne peux pas obtenir.
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Marilynne Robinson (Lila (Gilead, #3))
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Je serais toujours là. Si je meurs, ce n'est pas une fin. [...] Tu m'as emmenée à l'endroit exact où nous ne mourons jamais. Celui des souvenirs. [...] Je vais partir et ce monde restera le même. Même si je lâche ta main. Tout ira bien. Maintenant, je sais que tout ira bien.
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Antoine Dole (Ueno Park)
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La jalousie! "Othello n'est pas jaloux, il est confiant", a remarqué Pouchkine, et cette remarque à elle seule témoigne de l'intelligence hors du commun de notre grand poète. Othello a juste l'âme anéantie, tout son univers s'est retourné, parce que son idéal est mort. Mais Othello n'ira pas se cacher, espionner, ou épier: il est confiant. Au contraire, c'est lui qu'il faut mettre sur la piste, pousser, exciter au prix d'efforts extrêmes, pour qu'il commence juste à se douter de la trahison. Tel n'est pas le jaloux véritable. On ne peut même pas s'imaginer la honte et la déchéance morale que le jaloux est capable d'accepter sans le moindre remords de conscience. Et ce n'est pourtant pas que tous les jaloux soient des âmes sales ou viles. Au contraire, en ayant le coeur noble, un amour pur, plein d'esprit et de sacrifice, on peut en même temps se cacher sous les tables, acheter les pires crapules et vivre dans la saleté la plus répugnante en espionnant et en écoutant aux portes. Othello n'aurait jamais pu accepter la trahison - non pardonner, mais accepter le fait - quoique son âme fût incapable de colère et innocente comme celle d'un enfant. Un vrai jaloux, c'est autre chose: on a du mal à imaginer tout ce que à quoi un vrai jaloux peut cohabiter, ce qu'il peut accepter, ce qu'il est capable de pardonner! Ce sont d'ailleurs les jaloux qui pardonnent plus vite que les autres, et toutes les femmes le savent. Le jaloux, très rapidement (après bien sûr, une scène effrayante au début), peut et est capable de pardonner, par exemple, une trahison presque prouvée, des étreintes et des baisers qu'il aura vus lui-même, si, par exemple, au même moment, il aura pu se persuader, d'une façon ou d'une autre, que c'était "pour la dernière fois" et que le rival disparaîtra dorénavant, qu'il partira au bout du monde, ou que, lui-même, il emmènera celle qu'il aime quelque part où le rival ne pourra plus jamais revenir. Il va de soi que la réconciliation ne dure qu'une heure, parce que, quand bien même le rival aurait réellement disparu, lui-même, dès le lendemain, il s'en fabriquera un autre, un nouveau, et il sera jaloux de ce nouveau. Et on pourrait croire que si, dans votre amour, vous avez besoin d'épier, alors, que vaut-il, cet amour, s'il lui faut tant de sentinelles? Mais c'est bien cela que le vrai jaloux ne sera jamais en état de comprendre, et pourtant, je vous jure, il existe des jaloux qui sont des coeurs sublimes...
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Fiodor DostoĂŻevski
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Tu n'as guère vécu, et pourtant, tout est déjà dit, déjà fini. Tu n'as que vingt-cinq ans, mais ta route est toute tracée. Les rôles sont prêts, les étiquettes : du pot de ta première enfance au fauteuil roulant de tes vieux jours, tous les sièges sont là et attendent leur tour. Tes aventures sont si bien décrites que la révolte la plus violente ne ferait sourciller personne. Tu auras beau descendre dans la rue et envoyer dinguer les chapeaux des gens, couvrir ta tête d'immondices, aller nu pieds, publier des manifestes, tirer des coups de revolver au passage d'un quelconque usurpateur, rien n'y fera : ton lit est déjà fait dans le dortoir de l'asile, ton couvert est mis à la table des poètes maudits. Bateau ivre, misérable miracle : le Harrar est une attraction foraine, un voyage organisé. Tout est prévu, tout est préparé dans les moindres détails : les grands élans du cœur, la froide ironie, le déchirement, la plénitude, l'exotisme, la grande aventure, le désespoir. Tu ne vendras pas ton âme au diable, tu n'iras pas, sandales aux pieds, te jeter dans l'Etna, tu ne détruiras pas la septième merveille du monde. Tout est déjà prêt pour ta mort : le boulet qui t'emportera est depuis longtemps fondu, les pleureuses sont déjà désignées pour suivre ton cercueil.
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Georges Perec (Un homme qui dort)
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J'ai tellement peur de ne pas jouir. C'est terrifiant comme ça me terrifie. Je ne sais pas comment je ferais alors avec le vide. C'est pour ça qu'il faut être dur, avoir le corps dur. Pour traverser la peur. Celle du désir, celle de l'amour, toutes les peurs. Alors tout ira bien.
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Constance Debré (Play Boy)
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Les charmes enfouis Un azur n’est né que pour fuir les sommets inhumés à jamais Rempli de mes désirs désorientés et de tes sentiers malmenés Les silences remplacent les mots, là où il faut faire face au vrai Une métamorphose raconte les frontières d’un détour plus que raté C’est reparti pour une plongée de mon âme dans les eaux de ton éternité Le chemin de ta sortie n’est pas toujours celui de comment j’ai pu te rattraper Tu l’oublies mais tu t’en souviens après une longue course périmée Un taré orageusement cerné par un temps évoqué dans ta profonde gelée Serait-il possible de créer une variation de caractères sans but sacré ? Mon corps se met à imiter les voix de ton réveil rêveur en instantané…
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Hanen Marouani (Tout ira bien... (French Edition))