Sur 13 Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Sur 13. Here they are! All 20 of them:

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And sure enough,the youth in question was not his usual dapper self. His face was puffy, his eyes red and wild; his shirt(distressingly unbuttoned)hung over his trousers in sloppy fashion. All very out of charactar: Mandrake was normally defined by his rigid self-control. Somthing seemed to have stripped all that away. Well, the poor lad was emotionally brittle.He needed sympathetic handling. "You're a mess," I sneered "You've lost it big time. What's happened? All the guilt and self-loathing suddenly get to you? It can't just be that someone else called me, surly?
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Jonathan Stroud (The Bartimaeus Trilogy Boxed Set (Bartimaeus, #1-3))
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La hauteur n'a pas beaucoup d'importance. AprĂšs tout, la vision peut ĂȘtre jolie, quel que soit le niveau de l'Ă©chelle sur lequel on se trouve. Tout dĂ©pend de ce qu'on regarde.
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AgnĂšs Ledig (13 Ă  table ! 2014)
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Revenons donc Ă  nos poncifs, ou plutĂŽt Ă  quelques-uns d’entre eux : 1° Le XIXe siĂšcle est le siĂšcle de la science. 2° Le XIXe siĂšcle est le siĂšcle du progrĂšs. 3° Le XIXe siĂšcle est le siĂšcle de la dĂ©mocratie, qui est progrĂšs et progrĂšs continu. 4° Les tĂ©nĂšbres du moyen Ăąge. 5° La RĂ©volution est sainte, et elle a Ă©mancipĂ© le peuple français. 6° La dĂ©mocratie, c’est la paix. Si tu veux la paix, prĂ©pare la paix. 7° L’avenir est Ă  la science. La Science est toujours bienfaisante. 8° L’instruction laĂŻque, c’est l’émancipation du peuple. 9° La religion est la fille de la peur. 10° Ce sont les États qui se battent. Les peuples sont toujours prĂȘts Ă  s’accorder. 11° Il faut remplacer l’étude du latin et du grec, qui est devenue inutile, par celle des langues vivantes, qui est utile. 12° Les relations de peuple Ă  peuple vont sans cesse en s’amĂ©liorant. Nous courons aux États-Unis d’Europe. 13° La science n’a ni frontiĂšres, ni patrie. 14° Le peuple a soif d’égalitĂ©. 15° Nous sommes Ă  l’aube d’une Ăšre nouvelle de fraternitĂ© et de justice. 16° La propriĂ©tĂ©, c’est le vol. Le capital, c’est la guerre. 17° Toutes les religions se valent, du moment qu’on admet le divin. 18° Dieu n’existe que dans et par la conscience humaine. Cette conscience crĂ©e Dieu un peu plus chaque jour. 19° L’évolution est la loi de l’univers. 20° Les hommes naissent naturellement bons. C’est la sociĂ©tĂ© qui les pervertit. 21° Il n’y a que des vĂ©ritĂ©s relatives, la vĂ©ritĂ© absolue n’existe pas. 22° Toutes les opinions sont bonnes et valables, du moment que l’on est sincĂšre. Je m’arrĂȘte Ă  ces vingt-deux Ăąneries, auxquelles il serait aisĂ© de donner une suite, mais qui tiennent un rang majeur par les innombrables calembredaines du XIXe siĂšcle, parmi ce que j’appellerai ses idoles. Idoles sur chacune desquelles on pourrait mettre un ou plusieurs noms.
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LĂ©on Daudet (Le Stupide XIXe siĂšcle (French Edition))
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13 juillet. Non, je ne me trompe pas ; je lis dans ses yeux noirs un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt pour ma personne et pour mon sort. Je le sens, et, lĂ -dessus, j’ose me fier Ă  mon cƓur, elle
. Oh ! pourrai-je, oserai-je exprimer en ces mots le bonheur cĂ©leste ?
 Je sens que je suis aimĂ©. Je suis aimĂ© !
 Et combien je me deviens cher Ă  moi-mĂȘme, combien
. J’ose te le dire, tu sauras me comprendre. Combien je suis relevĂ© Ă  mes propres yeux.depuis que j’ai son amour !
. Est-ce de la prĂ©somption ou le sentiment de ce que nous sommes rĂ©ellement l’un pour l’autre ?
 Je ne connais pas d’homme dont je craigne quelque chose dans le cƓur de Charlotte, et pourtant, lorsqu’elle parle de son fiancĂ©, qu’elle en parle avec tant de chaleur, tant d’amour
. je suis comme le malheureux que l’on dĂ©pouille de tous ses honneurs et ses titres, et Ă  qui l’on retire son Ă©pĂ©e. 16 juillet. Ah ! quel frisson court dans toutes mes veines, quand, par mĂ©garde, mes doigts touchent les siens, quand nos pieds se rencontrent sous la table ! Je me retire comme du feu, et une force secrĂšte m’attire de nouveau
. Le vertige s’empare de tous mes sens. Et son innocence, son Ăąme candide, ne sent pas combien ces petites familiaritĂ©s me font souffrir. Si, dans la conversation, elle pose sa main sur la mienne, et si, dans la chaleur de l’entretien, elle s’approche de moi, en sorte que son haleine divine vienne effleurer mes lĂšvres
. je crois mourir, comme frappĂ© de la foudre
. Wilhelm, et ce ciel, cette confiance, si j’ose jamais
. Tu m’entends
. Non, mon cƓur n’est pas si corrompu. Faible ! bien faible !
. Et n’est-ce pas de la corruption ? Elle est sacrĂ©e pour moi. Tout dĂ©sir s’évanouit en sa prĂ©sence. Je ne sais jamais ce que j’éprouve, quand je suis auprĂšs d’elle. Je crois sentir mon Ăąme se rĂ©pandre dans tous mes nerfs
. Elle a une mĂ©lodie, qu’elle joue sur le clavecin avec l’expression d’un ange, si simple et si charmante !
 C’est son air favori : il chasse loin de moi troubles, peines, soucis, aussitĂŽt qu’elle attaque la premiĂšre note. De tout ce qu’on rapporte sur l’antique magie de la musique, rien n’est invraisemblable pour moi. Comme ce simple chant me saisit ! et comme souvent elle sait le faire entendre, Ă  l’instant mĂȘme oĂč je m’enverrais volontiers une balle dans la tĂȘte !
 le trouble et les tĂ©nĂšbres de mon Ăąme se dissipent, et je respire plus librement.
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Johann Wolfgang von Goethe (The Sorrows of Young Werther)
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Certaines questions d’ordre thĂ©ologique me prĂ©occupaient bizarrement. En voici quelques-unes. 1° Que vaut la thĂ©orie qui veut qu’Ève soit sortie, non pas de la cĂŽte d’Adam, mais d’une tumeur au gras de la jambe (cul ?) ? 2° Le serpent rampait-il ou, comme l’affirme Comestor, marchait-il debout ? 3° Marie conçut-elle par l’oreille, comme le veulent saint Augustin et Adobard ? 4° L’antĂ©christ combien de temps va-t-il nous faire poireauter encore ? 5° Cela a-t-il vraiment de l’importance de quelle main on s’absterge le podex ? 6° Que penser du serment des Irlandais profĂ©rĂ© la main droite sur les reliques des saints et la gauche sur le membre viril ? 7° La nature observe-t-elle le sabbat ? 8° Serait-il exact que les diables ne souffrent point des tourments infernaux ? 9° ThĂ©ologie algĂ©brique de Craig. Qu’en penser ? 10° Serait-il exact que saint Roch enfant ne voulait tĂ©ter ni les mercredis ni les vendredis ? 11° Que penser de l’excommunication de la vermine au seiziĂšme siĂšcle ? 12° Faut-il approuver le cordonnier italien LovĂąt qui, s’étant chĂątrĂ©, se crucifia ? 13° Que foutait Dieu avant la crĂ©ation ? 14° La vision bĂ©atique ne serait-elle pas une source d’ennui, Ă  la longue ? 15° Serait-il exact que le supplice de Judas est suspendu le samedi ? 16° Si l’on disait la messe des morts pour les vivants ? Et je me rĂ©citais le joli Pater quiĂ©tiste, Dieu qui n’ĂȘtes pas plus au ciel que sur la terre et dans les enfers, je ne veux ni ne dĂ©sire que votre nom soit sanctifiĂ©, vous savez ce qui vous convient. Etc. Le milieu et la fin sont trĂšs jolis.
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Samuel Beckett (Molloy)
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Radicalement antilaĂŻque et pro-islamiste, le mouvement des IndigĂšnes de la RĂ©publique est nĂ© en rĂ©action Ă  la loi sur les signes religieux. Il considĂšre que la France doit « interroger ses lumiĂšres » et lutte, selon ses mots, « contre toutes les formes de domination impĂ©riale, coloniale et sioniste qui fondent la suprĂ©matie blanche Ă  l’échelle internationale »*25. Ses militants dĂ©filent rĂ©guliĂšrement sous des portraits de Cheikh Yassine, soutiennent ouvertement le Hamas et « totalement la rĂ©sistance palestinienne ». Un credo rĂ©affirmĂ© pendant l’Intifada des couteaux. Ils ont aussi tweetĂ© une Ă©trange photo prise Ă  Molenbeek le 19 mars 2016. Elle montre un jeune homme dĂ©fiant d’un air menaçant un cordon de policiers
 lequel tente alors de sĂ©curiser l’arrestation de Salah Abdeslam, l’un des terroristes du 13 novembre. En dessous de la photo du jour, en soutien Ă  ce jeune homme menaçant, le Parti des IndigĂšnes de la RĂ©publique a Ă©crit : #Resistance. Le 8 juin de la mĂȘme annĂ©e, aprĂšs un attentat Ă  Tel-Aviv, Aya Ramadan, une autre militante du PIR, a rendu hommage Ă  deux terroristes palestiniens ayant fait quatre morts et cinq blessĂ©s en ouvrant le feu sur la terrasse bondĂ©e d’un cafĂ© de Tel-Aviv : « DignitĂ© et fierté ! Bravo aux deux Palestiniens qui ont menĂ© l’opĂ©ration de rĂ©sistance Ă  Tel-Aviv. » Un tweet signalĂ© pour « apologie du terrorisme » par la DILCRA, la DĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la lutte contre le racisme et l’antisĂ©mitisme. Les « nouveaux antiracistes » sont surtout
 les nouveaux racistes.
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Caroline Fourest (Le Génie de la laïcité)
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Marie est la « servante du Seigneur », la servante par excellence, ce qui indique une similitude annonciatrice de la fonction du ProphĂšte de l’islĂąm. Ce caractĂšre servitorial est liĂ© au symbolisme du voile. Selon Michel VĂąlsan : « La RĂ©alitĂ© muhammadienne constitue le mystĂšre du Verbe suprĂȘme et universel, car elle est en mĂȘme temps la ThĂ©ophanie intĂ©grale (de l’Essence, des Attributs et des Actes) et son occultation sous le voile de la Servitude absolue et totale ». C’est parce qu’elle est la servante parfaite que Marie est toujours voilĂ©e, aussi bien dans ses apparitions que dans les reprĂ©sentations de l’Art sacrĂ©, notamment celui des icĂŽnes. Comme elle est, par ailleurs, le modĂšle de toutes les vertus, l’Eglise aurait Ă©tĂ© bien inspirĂ©e de reconnaĂźtre que l’attachement islamique au port du voile pouvait constituer un exemple pour les femmes catholiques. Les querelles et les rĂ©sistances modernes sur ce point sont rĂ©vĂ©latrices d’un Ă©tat d’esprit antitraditionnel. Ibn ArabĂź enseigne que le statut subordonnĂ© de la femme exprime, non pas un abaissement, mais au contraire sa supĂ©rioritĂ© spirituelle sur l’homme qui, crĂ©Ă© directement Ă  l’image de Dieu, a tendance Ă  oublier sa servitude et Ă  se poser en rival de son CrĂ©ateur . Toute forme traditionnelle est fondĂ©e sur une alliance impliquant une soumission Ă  la volontĂ© divine ; c’est ce qu’indique parfaitement le terme « islam » qui apparaĂźt, par lĂ  mĂȘme, comme une dĂ©signation de la Tradition universelle. Au lieu de reconnaĂźtre cette signification traditionnelle du voile de Marie, l’Église, sur cette question comme sur beaucoup d’autres, donne l’impression de suivre l’air du temps et, sans doute pour mieux se dĂ©marquer de l’islĂąm, d’encourager les femmes catholiques, en particulier les souveraines, Ă  se montrer tĂȘte nue ailleurs qu’au Vatican. L’enseignement de saint Paul est cependant fort clair, et semblable Ă  celui de l’islam : « Femmes, soyez soumises Ă  vos maris, comme il se doit dans le Seigneur » (Col, 3, 18) ; « Je ne permets pas Ă  la femme d’enseigner ni de faire la loi Ă  l’homme. Qu’elle se tienne tranquille. C’est Adam en effet qui fut formĂ© le premier, Eve ensuite. Et ce n’est pas Adam qui se laissa sĂ©duire » (I Tim, 2, 12-13).
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Charles-AndrĂ© Gilis (La papautĂ© contre l'Islam - GenĂšse d’une dĂ©rive)
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Vemos portanto que tudo pode ser signo a partir do momento em que daĂ­ se deduza uma significação que depende da minha cultura, assim como do contexto da aparição do signo. Um objeto real nĂŁo Ă© um signo daquilo que Ă© mas poder ser o signo de algo (13) Charles Sanders Peirce, Écrits sur le signe, Seuil, 1978. diferente (13). Pode constituir um ato de comunicação a partir do momento em que me Ă© intencionalmente destinado (uma saudação, uma carta) ou fornecer-me informaçÔes simplesmente porque aprendi a decifrĂĄ-lo (uma postura, um tipo de vestuĂĄrio, um cĂ©u cinzento). Para Peirce, um signo Ă© algo que significa outra coisa para alguĂ©m, devido a uma qualquer relação ou a qualquer tĂ­tulo. Esta definição tem o mĂ©rito de mostrar que um signo mantĂ©m uma relação solidĂĄria entre pelo menos trĂȘs pĂłlos (e jĂĄ nĂŁo apenas dois como em Saussure): a face perceptĂ­vel do signo – representamen ou significante (St); aquilo que representa: objeto u referente; e aquilo que significa: interpretante ou significado (Sd). Esta triangulação Ă© tambĂ©m representativa da dinĂąmica de todo o signo enquanto processo semiĂłtico, cuja significação depende tanto do contexto da sua aparição como da expectativa do seu receptor.
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Anonymous
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16:7Cumque invenisset eam angelus Domini juxta fontem aquae in solitudine qui est in via Sur in deserto 16:8dixit ad illam : Agar ancilla Sarai unde venis et quo vadis Quae respondit : A facie Sarai dominae meae ego fugio. 16:9Dixitque ei angelus Domini : Revertere ad dominam tuam et humiliare sub manu illius. 16:10Et rursum : Multiplicans inquit multiplicabo semen tuum et non numerabitur prae multitudine. 16:11Ac deinceps : Ecce ait concepisti et paries filium : vocabisque nomen ejus Ismael eo quod audierit Dominus afflictionem tuam. 16:12Hic erit ferus homo : manus ejus contra omnes et manus omnium contra eum : et e regione universorum fratrum suorum figet tabernacula. 16:13Vocavit autem nomen Domini qui loquebatur ad eam : Tu Deus qui vidisti me. Dixit enim : Profecto hic vidi posteriora videntis me. 16:14Propterea appellavit puteum illum Puteum viventis et videntis me. Ipse est inter Cades et Barad. 16:15Peperitque Agar Abrae filium : qui vocavit nomen ejus Ismael. 16:16Octoginta et sex annorum erat Abram quando peperit ei Agar Ismaelem.
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J.F. O'Neill (The Clementine Vulgate)
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Un autre exemple de fausse psychologie de nos « bureaux arabes ». Nous avons, pour les Ă©lections en AlgĂ©rie, recours Ă  l'influence des congrĂ©gations musulmanes sur la masse des Ă©lecteurs illettrĂ©s. Cette politique de corruption est publique et compromet Ă  la longue certaines vedettes prĂ©cieuses. L'administration se dit alors dans sa sollicitude : il y a un moyen, pour les musulmans, d'ĂȘtre absous de leurs pĂ©chĂ©s, c'est d'aller Ă  La Mecque. Nous leur paierons le voyage. Ils rempliront leurs devoirs coraniques ; ils nous reviendront absous, la conscience blanche comme neige. Ils pourront recommencer Ă  notre service ; nous aurons donc double bĂ©nĂ©fice. Mais un des derniers bĂ©nĂ©ficiaires de ce systĂšme ingĂ©nieux vient de le gĂącher et nous a forcĂ©s, en revenant de La Mecque, Ă  payer la scolaritĂ© d'un de ses fils Ă  al-Azhar « pour se racheter » aux yeux de l'Islam anticolonialiste. Cet homme nous aura coĂ»tĂ© fort cher pour aboutir au mĂ©pris rĂ©ciproque et dĂ©finitif. [L'Occident devant l'Orient. PrimautĂ© d'une solution culturelle. In: Politique Ă©trangĂšre, n°2 - 1952 - 17ᔉannĂ©e. pp. 13-28]
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Louis Massignon
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Entreprise en 1935 au moment oĂč la CORF, qui aurait pu constituer un tĂ©moin gĂȘnant, disparaĂźt Ă  point nommĂ©, cette fortification continue Ă  bon marchĂ© va engloutir pendant prĂšs de cinq ans et de maniĂšre dĂ©cousue des ressources matĂ©rielles et humaines considĂ©rables. Mais, ce qui est plus grave, l'ensemble de l'opinion publique, non avertie, s'installe dans le sentiment d'une sĂ©curitĂ© trompeuse : pourquoi faire d'autres efforts ? A la mobilisation, l'armĂ©e s'installe derriĂšre la "ligne Maginot" comme sur une ligne de Blocus qui asphyxiera l'Allemagne, pendant qu'avec le temps, l'Ă©conomie et nos AlliĂ©s nous assureront la suprĂ©matie. Mais l'ennemi ne s'y trompe pas, et c'est au point le plus faible de cette "ligne Maginot prolongĂ©e" qu'il frappe. Et, lorsqu'un pan entier de ce dĂ©cor de thĂ©Ăątre s'effondre, Ă  Sedan et Ă  MonthermĂ©, le 13 mai 1940, une immense dĂ©ception Ă©treint le pays, et ramĂšne le balancier de notre pensĂ©e militaire Ă  un sentiment de rejet de la fortification, aussi excessif que l'adulation qu'on lui portait en 1934.
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Philippe Truttmann (La muraille de France ou la ligne Maginot)
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El cĂĄlculo cronolĂłgico entre el Evangelio de Juan y los Evangelios sinĂłpticos de Mateo, Marcos y Lucas presentan un desafĂ­o en los relatos de la Última Cena (13.2). Los sinĂłpticos nos muestran a los discĂ­pulos y al Señor en la Última Cena ingiriendo la comida de Pascua el jueves por la noche, y a JesĂșs siendo crucificado el viernes. Juan dice que el juicio y la crucifixiĂłn de JesĂșs fueron el dĂ­a de la preparaciĂłn para la Pascua (19.14) y no despuĂ©s de la comida de Pascua. Entonces uno se pregunta: «¿Por quĂ© comieron los discĂ­pulos la cena de la Pascua el dĂ­a jueves?». La respuesta estĂĄ en el hecho de que en tiempos de JesĂșs los judĂ­os calculaban el principio y el final de cada dĂ­a de dos formas. Los judĂ­os del norte de Palestina calculaban los dĂ­as de un amanecer al siguiente amanecer. Los judĂ­os del sur de Israel calculaban los dĂ­as de atardecer en atardecer. El doble calendario explica con facilidad las aparentes contradicciones en los relatos de los evangelios.
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John F. MacArthur Jr. (El manual bĂ­blico MacArthur: Un estudio introductorio a la Palabra de Dios, libro por libro)
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Their day will come when we put men on Mars or accomplish some other feat where the human factor makes it possible to achieve something that technology, no matter how brilliant and advanced, cannot. We have “slipped the surly bonds of Earth” and our destiny will ultimately lead us to the stars that glow in our deep black night sky, like diamonds scattered on a field of velvet.
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Gene Kranz (Failure is not an Option: Mission Control From Mercury to Apollo 13 and Beyond)
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[Dans la traduction de Mario Roques (in Âmes en peine, 1946), extraits de La rue de l’enfance] : IV. (1/3) Les vĂȘtements de petit garçon furent sa premiĂšre armure ; un kĂ©pi de papier, sa premiĂšre couronne ; un bĂąton, son premier sceptre ; et l’expulsion du dindon, sa premiĂšre victoire. Il devint ainsi le Prince du jardin : le jardin Ă©tait Ă  lui. Et tous lui Ă©taient soumis, car les crocs du mĂątin qui l’accompagnait, obĂ©issant, Ă©taient une loi puissante et redoutĂ©e. De mĂȘme que tous les Princes, il a voulu franchir les frontiĂšres qui entouraient son domaine. Ainsi, il a atteint la porte. La rue qui veillait sur le seuil l’a empĂȘchĂ© de le passer. S’il Ă©tait trop grand pour se contenter du jardin, il Ă©tait encore trop petit pour se hasarder dans la rue. PrĂȘt Ă  pleurer, il s’est assis sur le seuil. Inconsciemment ses mains ont ramassĂ© des cailloux par terre et il s’est amusĂ© Ă  les rĂ©pandre, Ă  les frapper l’un contre l’autre, Ă  Ă©couter leurs propos : c’étaient les plaisanteries que lui chuchotaient les lĂšvres de la rue. Et il a oubliĂ© de pleurer, et il a ri, et il a jouĂ© des jours et des jours avec la bonne de vieille rue. C’était son ami prĂ©fĂ©rĂ©. Elle faisait des balles magiques qu’il avait Ă  peine le temps de regarder qu’elles se mettaient Ă  sauter : des moineaux. Elle lĂąchait dans l’air de minuscules cerfs-volants, de toutes sortes de couleurs qui n’avaient pas besoin de vent pour voler, ni de fil pour se diriger : des papillons. Elle lui donnait des chapelets d’or en spirale qui s’enfilaient tout seuls : des escargots. Au moyen de mains invisibles, elle faisait jouer des ombres Ă  travers l’air comme sur un mur : des corneilles. Elle lui peignait Ă  la craie sur les toits des maisons des villages de poupĂ©es : des pigeons. Pour NoĂ«l, elle lui amenait du ciel Ă  la porte de la maison le gĂ©nĂ©reux PĂšre NoĂ«l. Pour PĂąques, elle lui chantait d’une voix plaintive, une voix de cloche, le conte chrĂ©tien de la messe, avec le doux Prince charmant JĂ©sus et avec le Seigneur. 
 Dans ses yeux d’eau, l’enfant vit le ciel : son jouet de demain.
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Ionel Teodoreanu (Uliƣa copilăriei; În casa bunicilor)
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Et le lecteur ? Il a, en apparence, la vie facile : il achĂšte les bons livres et ignore les autres. En fait son rĂŽle est beaucoup plus important. Toute la stratĂ©gie que l’écrivain emploie pour Ă©crire son livre, et le censeur pour le contrĂŽler repose sur la complicitĂ© du lecteur ; aucun rĂ©gime, sauf le parfait stalinisme des annĂ©es « 50, ne peut s’en passer. En deuxiĂšme lieu, le lecteur agit directement sur la littĂ©rature en tant que critique littĂ©raire. Il faudrait Ă©crire un grand chapitre — je ne peux ici que l’esquisser — sur le rĂŽle trĂšs important qu’a jouĂ© la critique littĂ©raire en Roumanie en freinant Ă  grands coups de bride par son esthĂ©tisme militant — le galop du censeur. La qualitĂ© esthĂ©tique des livres, rĂ©elle ou amplifiĂ©e par la complicitĂ©, a Ă©tĂ© tout le temps dĂ©fendue comme Ă©tant constitutive de la littĂ©rature, mais en fait la critique traduisait maintes fois en code esthĂ©tique ce qu’elle ne pouvait formuler en code politique. L’esthĂ©tisme a sauvĂ© la littĂ©rature, tout en dĂ©politisant la culture et la sociĂ©tĂ© roumaine, et en « mandarinisant » ses Ă©crivains qui ont obtenu le droit de se retirer pour Ă©crire dans leur ghetto — l’üle des bienheureux — oĂč ils traduisent en fiction les luttes qu’ils ne peuvent pas, ou qu’ils n’osent pas, porter, lĂ -bas sur la terre ferme oĂč l’on se meurt du dĂ©sespoir d’ĂȘtre trahi par les Ă©lites et oubliĂ© par les dieux. Le lecteur est important, en troisiĂšme lieu, comme reprĂ©sentant d’un espace de libertĂ© irrĂ©ductible : la vie privĂ©e. On peut obliger le citoyen Ă  applaudir ses maĂźtres mais non pas Ă  jouir des livres qui leur dĂ©plaisent. La lecture reste un fait privĂ©. D’oĂč l’immense effort du stalinisme dans les annĂ©es cinquante aussi bien que du nĂ©o-stalinisme actuel Ă  rĂ©duire l’espace privĂ© de l’individu et mĂȘme Ă  l’intĂ©grer dans sa vie publique. Les mesures les plus aberrantes des autoritĂ©s roumaines pendant les annĂ©es quatre-vingt semblent obĂ©ir Ă  une telle logique : le contrĂŽle du nombre des enfants d’une famille : la socialisation du sexe ; la rĂ©duction Ă  trois heures par jour du programme de tĂ©lĂ©vision dĂ©diĂ© presque intĂ©gralement au Grand MaĂźtre : la socialisation de l’amusement ; les moyens immenses accordĂ©s au festival propagandistique « Le Chant de la Roumanie » aux dĂ©pens des tirages d’Ɠuvres littĂ©raires de valeur : la socialisation de la consommation de l’art etc. Face Ă  cette offensive de l’État contre la sociĂ©tĂ©, celle-ci peut concevoir deux stratĂ©gies de dĂ©fense : soit elle met sur pied sa propre organisation, en marge et contre les mĂ©canismes Ă©tatiques, soit elle privatise la plupart des activitĂ©s. Face Ă  un immense appareil de rĂ©pression, la sociĂ©tĂ© roumaine s’est trouvĂ©e dans l’impossibilitĂ© de s’organiser en tant que sociĂ©tĂ© civile. Elle a dĂ» choisir, pour son grand malheur, la deuxiĂšme stratĂ©gie : la privatisation. Pas de solidaritĂ© syndicale, mais de l’entraide au sein de la famille et des amis, aucune gaietĂ© dans les rues, mais la fĂȘte et l’hospitalitĂ© Ă  la maison, pas d’action de protestation, mais le retrait dans l’allusion et l’humour, dans l’érotisme et dans la consommation et la production de culture. La privatisation de la lecture — la chasse aux livres nouveaux, la lecture passionnĂ©e des livres empruntĂ©s correspond Ă  la mandarinisation de l’écriture qui absorbe rapidement les techniques occidentales, l’érudition et l’étendue des connaissances ; les deux vont dans le sens d’une restriction de la vie sociale. (pp. 144-145, « Une culture de l’interstice : la littĂ©rature roumaine d’aprĂšs-guerre », article publiĂ© dans « Les Temps modernes », Paris, n° 522, janvier 1990)
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Sorin Alexandrescu (La modernitĂ© Ă  l'Est: 13 aperçus sur la littĂ©rature roumaine (Colecția Mediana = Mediana collection) (French Edition))
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Oh mon Dieu ! s’exclama la conductrice Ă©plorĂ©e en se prĂ©cipitant sur les lieux, juchĂ©e sur des hauts talons extravagants et le visage zĂ©brĂ© de traĂźnĂ©es de maquillage. Il a surgi de nulle part. Par pitiĂ©, dites-moi qu’il est en vie

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Robert Muchamore (Cherub (Mission 13) - Le clan Aramov (French Edition))
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Je sais que vous ĂȘtes pressĂ©e, mademoiselle, mais il est de mon devoir que vous avertir que vous avez un truc bizarre au bout du nez. Amy passa une main sur son visage puis contempla les rĂ©sidus de porridge dont ses doigts Ă©taient maculĂ©s. — Oh. J’ai fini mon petit dĂ©jeuner de façon un peu
 prĂ©cipitĂ©e. Merci pour le tuyau.
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Robert Muchamore (Cherub (Mission 13) - Le clan Aramov (French Edition))
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Ning vit des doigts Ă©pais se refermer au bord du cylindre, au-dessus de sa tĂȘte. Enfin, le visage rond du garçon apparut. PersuadĂ©e qu’elle allait ĂȘtre tirĂ©e sans mĂ©nagement hors de la poubelle, elle plaça ses mains devant son visage dans un geste dĂ©fensif, mais l’adolescent posa un doigt sur ses lĂšvres : — Chut ! Je leur ai dit que je t’ai vue sauter par-dessus la clĂŽture et courir vers le sommet de la colline. — Merci, chuchota-t-elle. — Je reviendrai te chercher, mais il faudra ĂȘtre patiente, d’accord ?
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Robert Muchamore (Cherub (Mission 13) - Le clan Aramov (French Edition))
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Je me damnerais pour une assiette de lapin Ă  la moutarde, dit-elle sur un ton railleur. Je ne connais rien de meilleur.
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Robert Muchamore (Cherub (Mission 13) - Le clan Aramov (French Edition))
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Ils trouvĂšrent Amy assise sur une table. — Vos fesses sont sans doute trĂšs jolies, mais elles n’ont rien Ă  faire sur ce plan de travail stĂ©rile, gronda le mĂ©decin. Un peu honteuse, Amy quitta son perchoir.
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Robert Muchamore (Cherub (Mission 13) - Le clan Aramov (French Edition))