Sucre Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Sucre. Here they are! All 100 of them:

La vie est amère quand il n'y a pas de sucre au fond
Boris Vian
Un petit nuage rose descendait de l'air et s'approchait d'eux. "J'y vais! proposa-t-il. -vas-y", dit Colin. Et le nuage les enveloppa. A l'intérieur, il faisait chaud et ça sentait le sucre à la cannelle.
Boris Vian (L'écume des jours)
Déjeuner du matin Il a mis le café Dans la tasse Il a mis le lait Dans la tasse de café Il a mis le sucre Dans le café au lait Avec la petite cuiller Il a tourné Il a bu le café au lait Et il a reposé la tasse Sans me parler Il a allumé Une cigarette Il a fait des ronds Avec la fumée Il a mis les cendres Dans le cendrier Sans me parler Sans me regarder Il s’est levé Il a mis Son chapeau sur sa tête Il a mis Son manteau de pluie Parce qu’il pleuvait Et il est parti Sous la pluie Sans une parole Sans me regarder Et moi j’ai pris Ma tête dans ma main Et j’ai pleuré
Jacques Prévert (Paroles)
Bois l'amer breuvage de mes conseils: je l'ai passé au crible de la sagesse, et le sucre de la poésie en atténue l'acidité.
Saadi (بوستان سعدی)
Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l'enfance le pain perdu : trempé dans du lait pour l'adoucir, recouvrir de jaune d’œuf et de sucre, et cuit dans une poêle. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on le mange. Il n'est pas perdu le temps perdu, puisqu'on y touche à la fin des temps et qu'on y mange à sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. (p90)
Christian Bobin (La part manquante)
Café. Donne de l’esprit. N’est bon qu’en venant du Havre. Dans un grand dîner, doit se prendre debout. L’avaler sans sucre, très chic, donne l’air d’avoir vécu en Orient.
Gustave Flaubert (Le dictionnaire des idées reçues (French Edition))
Ce pays cultive la canne à sucre et les préjugés.
Malcolm de Chazal (Petrusmok)
Chouquettes. The perfect pastry. Puffed up. Light. They came in two versions, dusted with sugar granules or chocolate chips. April elected the sucre perlé. If you were in Paris your food might as well glitter. After
Michelle Gable (A Paris Apartment)
quand nous travaillons aux sucrerieres, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main, quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe; je me suis trouvé dans les deux cas, c'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe.
Voltaire
La vie serait si simple si l'on n'avait qu'à noyer les tristesses dans les joies pour peindre des arcs-en-ciel par tous les temps. Tu peux faire fondre le sel comme le sucre, mais jamais le goût que tu en as. Rien ne change le goût des choses passées.
Fatou Diome (Impossible de grandir)
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu'il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant.
Comte de Lautréamont (Les Chants de Maldoror)
Alors elle allait, du haut de quelque piton accessible, cratère éteint d'un ancien volcan, regarder le soleil couchant qui embrasait la vapeur rouge de l'atmosphère, et répandait comme une poussière d'or et de rubis sur les cimes murmurantes des cannes à sucre, sur les étincelantes parois des récifs.
George Sand (Indiana)
No hay amor más generoso que el que se sabe al mismo tiempo pasajero y singular. ALBERT CAMUS. El mito de Sísifo: 63.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Es una complicación de irritación interna y de reumatismo, de calentura y de un poco de mal de orina, de vómito y de dolor cólico [...] Ya no puedo hacer un esfuerzo sin padecer infinito. Usted no me conocería porque estoy muy acabado y muy viejo, y en medio de una tormenta como esta represento la senectud. Además me suelen dar, de cuando en cuando, unos ataques de demencia, aun cuando estoy bueno, que pierdo enteramente la razón, sin sufrir el más pequeño ataque de enfermedad y de dolor.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Seigneur je suis très fatigué. Je suis né fatigué. Et j'ai beaucoup marché depuis le chant du coq Et le morne est bien haut qui mène à leur école. Seigneur, je ne veux plus aller à leur école, Faites, je vous en prie, que je n'y aille plus. Je veux suivre mon père dans les ravines fraîches Quand la nuit flotte encore dans le mystère des bois Où glissent les esprits que l'aube vient chasser. Je veux aller pieds nus par les rouges sentiers Que cuisent les flammes de midi, Je veux dormir ma sieste au pied des lourds manguiers, Je veux me réveiller Lorsque là-bas mugit la sirène des blancs Et que l'Usine Sur l'océan des cannes Comme un bateau ancré Vomit dans la campagne son équipage nègre... Seigneur, je ne veux plus aller à leur école, Faites, je vous en prie, que je n'y aille plus. Ils racontent qu'il faut qu'un petit nègre y aille Pour qu'il devienne pareil Aux messieurs de la ville Aux messieurs comme il faut Mais moi je ne veux pas Devenir, comme ils disent, Un monsieur de la ville, Un monsieur comme il faut. Je préfère flâner le long des sucreries Où sont les sacs repus Que gonfle un sucre brun autant que ma peau brune. Je préfère vers l'heure où la lune amoureuse Parle bas à l'oreille des cocotiers penchés Ecouter ce que dit dans la nuit La voix cassée d'un vieux qui raconte en fumant Les histoires de Zamba et de compère Lapin Et bien d'autres choses encore Qui ne sont pas dans les livres. Les nègres, vous le savez, n'ont que trop travaillé. Pourquoi faut-il de plus apprendre dans les livres Qui nous parlent de choses qui ne sont point d'ici ? Et puis elle est vraiment trop triste leur école, Triste comme Ces messieurs de la ville, Ces messieurs comme il faut Qui ne savent plus danser le soir au clair de lune Qui ne savent plus marcher sur la chair de leurs pieds Qui ne savent plus conter les contes aux veillées. Seigneur, je ne veux plus aller à leur école.
Guy Tirolien (Balles d'or: Poèmes (Poésie) (French Edition))
Whoooa! Red! Green! Yellow! Brown! Purple! Even black! Look at all those bowls full of brilliantly colored batter!" She used strawberries, blueberries, matcha powder, cocoa powder, black sesame and other natural ingredients to dye those batters. They look like a glittering array of paints on an artist's palette! "Now that all my yummy edible paints are ready... ...it's picture-drawing time!" "She twisted a sheet of parchment paper into a piping bag and is using it to draw all kinds of cute pictures!" "You're kidding me! Look at them all! How did she get that fast?!" Not only that, most chefs do rough sketches first, but she's doing it off the cuff! How much artistic talent and practice does she have?! "All these cutie-pies go into the oven for about three minutes. After that I'll take them out and pour the brown sugar batter on top..." "It appears she's making a roll cake if she's pouring batter into that flat a pan." "Aah, I see. It must be one of those patterned roll cakes you often see at Japanese bakeries. That seems like an unusually plain choice, considering the fanciful tarts she made earlier." "The decorations just have to be super-cute, too." "OOOH! She's candy sculpting!" "So pretty and shiny!" That technique she's using- that's Sucre Tiré (Pulled Sugar)! Of all the candy-sculpting arts, Sucre Tiré gives the candy a glossy, nearly glass-like luster... but keeping the candy at just the right temperature so that it remains malleable while stretching it to a uniform thickness is incredibly difficult! Every step is both delicate and exceptionally difficult, yet she makes each one look easy! She flows from one cutest technique to the next, giving each an adorable flair! Just like she insisted her apple tarts had to be served in a pretty and fantastical manner... ... she's even including cutesy performances in the preparation of this dish!
Yūto Tsukuda (食戟のソーマ 29 [Shokugeki no Souma 29] (Food Wars: Shokugeki no Soma, #29))
On ne peut pas être heureux sans y travailler durement car le bonheur exige lucidité et réflexion. La félicité ne consiste pas à se tenir à l’abri du mal – ça, c’est être épargné–, elle commence après les premiers coups. Subir un bombardement de peines, deuils, déceptions, trahisons, et néanmoins sourire, savourer… Il faut insérer la douleur dans la trame de nos jours, tirer un jus positif du malheur, relativiser, chercher, loin des conditionnements de la société, son prototype de satisfaction. Or s’appliquer à être heureux ne suffit pas pour y parvenir. Pas seulement parce que la vie continue à blesser, mais parce que le bonheur réside dans le silence de la pensée. Être heureux, c’est justement ne plus se demander si l’on est heureux, le ravissement tenant à la disparition des questions. Comme le sucre fond dans l’eau, inquiétudes, doutes, interrogations se dissolvent dans l’état heureux. La béatitude s’avère une grâce, laquelle dépend de nos préparations mais s’en échappe, telle la grâce d’une danseuse ou d’un pianiste. De même que les exercices ne donnent pas le génie, la sagesse ne procure pas le bonheur.
Éric-Emmanuel Schmitt
banquet oifert à un député par ses électeurs reconnaissants. La cheminée est ornée d’une pendule d’un goût atrocement troubadour, représentant le templier Bois-Guilbert enlevant une Rébecca dorée sur un cheval argenté. A droite et à gauche de cette odieuse horloge sont placés deux flambeaux de plaqué sous un globe. Ces magnificences sont l’objet de la secrète envie de plus d’une ménagère de Pont-de-Arche, et la servante elle-même ne les essuie qu’en tremblant. Je ne parle pas de quelques caniches en verre filé, d’un petit saint Jean en pâte de sucre, d’un Napoléon en chocolat, d’un cabaret chargé de porcelaines communes et pompeusement installé sur une table ronde, de gravures représentant les Adieux de Fontainebleau, Souvenirs et regrets, la Famille du marin, les Petits Braconniers et autres vulgarités du même genre. — Concevez-vous rien de pareil ? Je n’ai jamais su comprendre, pour ma part, cet amour du commun et du laid. Je conçois que tout le monde n’ait pas pour logement des Alhambras, des Louvres ou des Parthénons ; mais il est toujours si facile de ne pas avoir de pendule ! de laisser les murailles nues, et de se priver de lithographies de Maurin ou d’aquatintes de Jazet ! Les gens qui remplissaient ce salon me semblaient, à force de vulgarité, les plus étranges du monde ; ils avaient des façons de parler incroyables, et s’exprimaient en style fleuri, comme feu Prudhomme, élève de Brard et Saint-Omer. Leurs têtes, épanouies sur leurs cravates blanches, et leurs cols de chemise gigantesques faisaient penser à certains produits de la famille des cucurbitacés. Quelques hommes ressemblent à des animaux, au lion, au cheval, à l’âne ; ceux-ci, tout bien considéré, avaient l’air encore plus végétal que bestial. Des femmes, je n’en dirai rien, m’étant promis de ne jamais tourner en ridicule ce sexe charmant. Au milieu de ces légumes humains, Louise faisait l’effet d’une rose dans un carré de choux. Elle portait une simple robe blanche serrée à la taille par un ruban bleu ; ses cheveux, séparés en bandeaux, encadraient harmonieusement son front pur. Une grosse natte se tordait derrière sa nuque, couverte de cheveux follets et d’un duvet de pêche. Une quakeresse n’aurait rien trouvé à redire à cette mise, qui faisait paraître d’un grotesque et d’un ridicule achevés les harnais et les plumets de corbillard. des autres femmes ; il était impossible d’être de meilleur goût. J’avais peur que mon infante ne profitât de la circonstance pour déployer quelque toilette excessive et prétentieuse, achetée d’occasion. Cette pauvre robe de mousseline qui n’a jamais vu l’Inde, et qu’elle a probablement faite elle-même, m’a touché et séduit ; je ne tiens pas à la parure. J’ai eu pour maîtresse une gitana grenadine qui n’avait pour tout vêtement que des pantoufles bleues et un collier de grains d’ambre ; mais rien ne me contrarie comme un fourreau mal taillé et d’une couleur hostile. Les dandies bourgeois préférant de
Théophile Gautier (La Croix de Berny: Roman steeple-chase (French Edition))
✅ **Most Popular Seller to Buying Verified Binance Account Online Guide 2025-2026 Sucre And 100% Verified * ➤ WhatsApp: +1 (209) 503-7041 ➤ Telegram: @cashappverified3 --- ### ✅ Meta Description: Searching for a verified Binance account online in 2025? Learn about the safest, most reliable platforms offering genuine, fully verified Binance accounts with quick delivery and dedicated lifetime support. --- Binance remains the top choice for cryptocurrency trading worldwide, trusted by millions for seamless buying, selling, and exchanging of digital assets. Whether you’re a day trader, long-term investor, or running a crypto-focused business, a fully verified Binance account is crucial. However, Binance’s strict KYC (Know Your Customer) policies, geographical restrictions, and slow verification procedures often create barriers. This is why many users turn to purchasing pre-verified Binance accounts online to bypass these challenges. But how do you ensure the process is 100% safe? And who offers the most trustworthy service in 2025? ➤ Email: [infocashappverified@gmail.com] ➤ WhatsApp: +1 (209) 503-7041 ➤ Telegram: @cashappverified3 --- ### ✅ Why Should You Buy a Verified Binance Account? Purchasing a verified Binance account grants you several advantages: * ✅ **Higher transaction limits** for deposits and withdrawals * ✅ **Access to global cryptocurrency markets** without regional blocks * ✅ Ability to use **advanced trading features** such as futures and margin trading * ✅ **Instant conversions** between fiat and cryptocurrencies * ✅ **Increased account security** and enhanced platform trust * ✅ Skip long waits and **start trading immediately** with no KYC delays Buying a verified account not only saves time but also positions you to take advantage of Binance’s full suite of tools and services right away. --- ### ✅ How to Buy a Verified Binance Account Safely? 1. **Choose a reputable seller** with verifiable reviews and history. 2. **Verify account authenticity** by checking proof of verification and prior usage. 3. **Use secure communication channels** like WhatsApp or Telegram listed above. 4. **Avoid deals that seem too good to be true**—safety comes with transparency. 5. **Request lifetime support** for account maintenance and security. --- ### ✅ Trusted Platform for Verified Binance Accounts in 2025-2026 Our recommended platform offers: * Verified Binance accounts created with genuine KYC documents * Fast delivery to ensure you’re trading without delays * 24/7 customer support via WhatsApp and Telegram * Lifetime assistance for account security and updates ➤ Contact now: +1 (209) 503-7041 (WhatsApp) ➤ Telegram: @cashappverified3 ➤ Email: [infocashappverified@gmail.com] --- Start your crypto journey on Binance with confidence by purchasing a verified account today. Enjoy global access, higher limits, and instant trade capabilities — all backed by trusted support. --- **How Can I Buying Verified Binance Account Online Guide 2025-2026 (100% Safe)** — your trusted guide to hassle-free crypto trading.
How can i Buying Verified Binance Account From Best Place (100% Safe)
Elles sont posées là, sur mes cuisses. Quelques minuscules brûlures s'y dévoilent. La peau est crevassée, c'est-à-dire qu'elle a souffert des erreurs et tentatives d'un temps qui n'est plus. Le métacarpe, lui, est indemne. Il bouge nécessairement sous le poids de l'écriture, des rencontres, des fruits que je pèle. [...] Ce sont elles, les mains, que nous brandissons en manifestant, celles qui deviennent poings devant les inégalités, celles qui se nouent devant l'insensé, qui caressent ce qui est possible, celles que des hommes raidissent à défaut de savoir parler. Ce sont elles qui touchent draps, meubles, sucre, chiennes et médicaments. Ce sont elles qui ramènent les genoux contre la poitrine, l'obscurité en un instant, l'enfant perdu, l'encre à la feuille, la conviction à ceux qui doutent. Ce sont elles qui à la fois nourrissent et détruisent l'intégralité de ce qui sait luire. Certains d'entre nous vivront un siècle à n'en connaître que les jeux. Certains d'entre nous ne sauront qu'applaudir. Moi, enfant, je priais.
Marie-Élaine Guay (Les entailles)
Il a mis le café Dans la tasse Il a mis le lait Dans la tasse de café Il a mis le sucre Dans le café au lait Avec la petite cuiller (I am pronouncing it as “cuillère“) Il a tourné Il a bu le café au lait Et il a reposé la tasse Sans me parler Il a allumé Une cigarette Il a fait des ronds Avec la fumée Il a mis les cendres Dans le cendrier Sans me parler Sans me regarder Il s’est levé Il a mis Son chapeau sur sa tête Il a mis Son manteau de pluie Parce qu’il pleuvait Et il est parti Sous la pluie Sans une parole Sans me regarder Et moi j’ai pri Ma tête dans mes mains Et j’ai pleuré.
Jacques Prévert
Per a mi els Balcans són un color, no un topònim. Els noms s’obliden més fàcilment, només cal que t’omplis de paraules estranyes, de mapes estranys, i de les lletres que desapareixen com el sucre a la llengua. Però els colors romanen, com pampallugues sota les parpelles, encara que hagi abandonat el sentimentalisme a casa la mare, fa molt de temps. Els colors no s’esborren amb quilòmetres. Un matís verd i feixuc, com els pebrots oblidats, secs i pansits, que ja no serveixen per nodrir ningú. Un marró trist que serpenteja com un riu mort després de l’apocalipsi. El color d’una mòmia devorada pels cucs. S’entreveuen les empremtes de les botes, encara que sigui impossible veure-les des d’aquesta altura. Tan sols és un miratge. Centenars de botes sobre la terra batuda. I els matolls, tumors d’un erd pàl·lid vora el riu, matolls cansats, però encara silvestres, cadascun amb el seu signe d’interrogació a sobre. Hi va morir algú, aquí? Algú hi va matar, aquí?
Lana Bastašić (Catch the Rabbit)
El blanc cristal·litzat escampat per sobre les rajoles. Hi haurà partícules de sucre i vidre en els angles més recòndits de totes les juntes per sempre més. La dolçor que cau i el vidre que talla; si en volgués fer una analogia tindria la imatge perfecta.
Marta Orriols (Dolça introducció al caos)
Nous avons un colossal désir de vivre certains d’entre nous prennent du poids donnent des fruits tandis que ceux du dessus n’hésitent pas à nous bouffer roulés dans le sucre doux jusqu’à la provocation avec des corps amers nous nous câlinons blottis affinés beaux de glaise nous accomplissons la vie de ceux du dessus de nos amours une sorte d’oubli les fruits dans les arbres non cueillis. une sorte d’eau qui assèche. nous rions à nous décrocher la mâchoire sous les ossements où nous nous aimons jusqu’à la défiance nous ne craignons pas les crânes voisins roulés entre les poitrines. de moi à toi de toi à moi.
Emil-Iulian Sude
Je m'appelle Café. Je suis une addiction. Je suis noir. Et je viens de la terre. Parfois, je suis du sucre. Parfois, j'ai un goût amer. Mais je suis forte, quand même. Et je te rends actif et énergique. Je m'appelle café, et je suis ta dépendance.
Mitta Xinindlu
Reine-Marie was already up. She'd been out to the shops along rue Rambuteau, and brought back fresh croissants from their favourite patisserie, Pain de Sucre. He followed the scent of strong, rich coffee into the kitchen and saw cheese and raspberries and ripe pears on the table. Along with the croissants. And a pain aux raisins, bought with Stephen the day before.
Louise Penny (All the Devils Are Here (Chief Inspector Armand Gamache, #16))
Los desastres brotan en medio de lo cotidiano, lo desmoronan, lo trituran y lo engullen en silencio. La aniquilación tiene la esencia de lo inconmovible, no importa si la provoca una enfermedad, una catástrofe de la naturaleza o la mano de otro hombre. «La muerte es cotidiana, la muerte es lo más cotidiano», había dicho alguna vez el Noi del Sucre.
Antonio Soler (Apóstoles y asesinos)
[…] la prévention restera une approche durablement optimale sur le plan économique, médical et épidémiologique, a fortiori dans les pays où les systèmes de santé sont plus fragiles. En s'appuyant sur ce postulat, on peut imaginer un premier scénario qui préfigure l'émergence d'un nouveau système de santé et qui, en même temps, reformule le contrat social. Dans ce scénario, l'effort principal est porté sur la promotion de modes de vie sains : tandis que la recherche utilise plus largement les Big Data pour repérer les facteurs et contextes pathogènes, l'éducation publique à la santé et le sport sont promus dès le plus jeune âge dans le cadre de l'institution scolaire, jusqu'aux âges avancés de la vie à la faveur de l'engagement financier des organismes d'assurances. À leur tour, les nouvelles technologies assistent les individus pour qu'ils réduisent leurs comportements morbifiques dans le cadre d'un nouveau dispositif de solidarité : en échange de la surveillance des personnes, de leur mode de vie et ce qu'elles consomment (alcool, tabac, graisses, sucres…), celles-ci continuent de bénéficier de la prise en charge de leurs soins, à condition aussi de respecter les règles d'hygiène de vie recommandées par les autorités sanitaires. Sur le plan législatif et normatif enfin, un dispositif réglementaire et de contrôle plus contraignant est adopté qui pénalise les comportements à risque, mais aussi l'usage de substances et de matériaux toxiques dans la production industrielle et agricole. Dans ce cadre par exemple, l'utilisation de produits locaux issus de l'agriculture biologique devient obligatoire dans la restauration collective en même temps que sont adoptées des règles drastiques pour limiter les émissions de particules fines. (p. 41)
Virginie Raisson (2038: The World's Futures)
Severo ajouta que la canne à sucre l'avait tellement envoûté qu'elle lui avait appris la sagesse, les rythmes lents de la nature, et les plantations étaient devenues pour lui plus précieuses que tout l'or du monde.
Miguel Bonnefoy (Black Sugar)
Dans les années 1990, la marque Danone a lancé sur le marché le produit « Actimel », censé « renforcer les défenses naturelles du corps ». Ce produit, certes riche en bactéries « probiotiques », contenait aussi plus de 7 % de sucre. Cette allégation a fait l’objet de différents procès, auxquels Danone a cherché à répondre à l’amiable par des dédommagements financiers importants. En avril 2010, la demande de validation par l’autorité européenne de sécurité des aliments des produits Activia et Actimel a été retirée par Danone. L’AESEA a refusé quelques mois plus tard les derniers arguments santé soutenus par Danone pour l’Actimel.
Pr Henri Joyeux (Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans : Saveurs et santé (French Edition))
Extraits du poème: Te souviens-tu du voyage de tes ancêtres ? Qu’as-tu appris de leur enchainement, Des colons qui te jetèrent dépouillés, Des caves de navire tanguant sur les houles, Des plantations de canne à sucre, De l’esclave, du descendant d’Afrique, Président?
Abdou Karim GUEYE Poésie Comme un amas de pyramides inversées
Je n'étais même pas libre de pleurer. Qui est jamais libre de pleurer ? Il y a toujours des gens autour, des gens capables de regarder sans le voir un homme sur son chemin de croix, avec sa carrière dans des cartons, mais incapables de supporter le festin visuel d'un homme en pleurs, oui, en pleurs, emporté par l'hiver de son déplaisir. Mais eux non plus, ils n'étaient pas libres d'ingérer le spectacle et de retourner à leurs affaires pour pleurer, de peur que leurs collègues ne les voient en larmes devant leur écran d'ordinateur. Le dernier qui pleurera aura gagné. Nous savons tous ça. Les enfants le tiennent pour un article de foi. Les adultes, eux, ne sont plus en position de le formuler comme tel, mais ils le savent d'instinct. En conclusion, personne n'est libre de pleurer. Personne excepté Tanya. Devant le gare, il m'est apparu que personne n'est réellement libre, pas seulement en matière de larmes, mais en toute chose. Si un évènement ou une situation détermine ou en cause une autre, en quel sens peut-on prétendre que nous sommes libres d'agir ou non ? Si notre comportement est déterminé par toute une série de facteurs, notre structure génétique, la manière dont nous avons été mis au monde, notre perception de l'amour, l'attention et le confort matériel que nous avons connus enfant, jusqu'à notre taux de sucre dans le sang et notre exposition immédiate aux conditions climatiques dominantes, en quoi sommes-nous libres ? Et même si nous pouvions calculer l'effet de tous ces facteurs et prédire notre comportement, nous ne serions toujours pas libres. Car être capable de prédire les évènements futurs ne permet pas pour autant de les influencer si les variables qui les déterminent échappent à notre contrôle.
Elliot Perlman (Three Dollars)
Si la vie s'est écoulée, sa racine est le présent. Arrose-là de l'eau du repentir. Alors le poison de l'an dernier se change en sucre, les mauvaises actions se transforment en dévotion, le passé lui-même devient sans tache.
Nahal Tajadod (Sur les pas de Rûmi)
El caracol servía de lazarillo al topo.
José Antonio Ramos Sucre (Las formas del fuego)
El topo y el lince eran los ministros de mi sabiduría secreta.
José Antonio Ramos Sucre (Las formas del fuego)
On the rue Rambuteau, a street that cuts through the Marais, is Pain de Sucre. It’s not a drugstore, but arguably
David Lebovitz (The Sweet Life in Paris:: Delicious Adventures in the World's Most Glorious - and Perplexing - City)
Chouquettes. The perfect pastry. Puffed up. Light. They came in two versions, dusted with sugar granules or chocolate chips. April elected the sucre perlé. If
Michelle Gable (A Paris Apartment)
Nous parcourons maintenant la province de Shizuoka où se cultive le thé, boisson nationale par excellence. Les arbrisseaux, dont la feuille cirée rappelle le buis, couvrent chaque pente disponible, tapissent vallons et collines de leurs grosses boules vertes soigneusement alignées. Mille haies trapues, moutonnées, luisantes épousent ainsi à perte de vue les courbes du relief et disparaissent sur l'autre versant. J'ignorais que le thé à la menthe servi dans les cafés maures de Casablanca, d'Alger ou de Tunis pût venir de si loin : les pays nord-africains sont parmi les plus gros clients des planteurs nippons. Originaire de Chine méridionale, le théier fut introduit au Japon en 1191 par un bonze nommé Eisaï, mais ne prit son essor définitif qu'au treizième siècle lorsqu'un autre moine créa les plantations d'Uji, près de Kyoto. D'abord considéré comme infusion médicinale, longtemps réservée aux prêtres et à l'élite, le thé participa à la vie quotidienne, passant tour à tour du profane au sacré. On sèche les feuilles tout de suite après la cueillette, sans fermentation préalable, ce qui donne un breuvage transparent, d'un jaune verdâtre, si délicatement parfumée que bien des Occidentaux le trouvent insipide. Les Japonais en consomment des dizaines de tasses par jour, ne le sucre jamais et l'absorbent si brûlant qu'ils font souvent peler leurs muqueuses. (p. 231)
Michael Stone (Incroyable Japon)
Machin, le chien qui n'a pas de nom, ne l'entend pas de cette oreille. Ce qu'il aime à la plage, c’est : Premièrement : courir après les crabes et les crevettes. Deuxièmement : déguster des chichis au sucre tout collants. Troisièmement : faire la crêpe le reste de la journée. Bref, des jeux de chien.
Jean-Philippe Arrou-Vignod (Rita and Whatsit at the Beach)
This cunt belongs to me now, mon sucre d’érable. I’m going to make you feel so good. You’re going to be a good Omega and take what I give you.
Sarah Blue (One Pucked Up Pack (Pucked Up Omegaverse))
Oh, bon sang ! Je me suis transformée en une boule de mièvreries mielleuses. Vous devez me pardonner. Je vous promets que ça n’arrivera pas souvent, au risque que tout ce sucre me provoque des haut-le-cœur, même à moi.
Brooke Blaine (Hooker (L.A. Liaisons, #2))
Papa ne veut pas que je mange plus de deux popsicles. Et encore… Il dit que le matin, ce n’est pas bon de se gaver de sucre. ~ 9 h 41 ~ De quoi je me mêle…? ~ 9 h 45 ~ Et Colin qui en rajoute. Il n’a pas tant le goût que ça de faire des popsicles aujourd’hui. Il veut aller chez Benjamin. Celui-ci a entendu parler d’un nouveau jeu de société, et ils veulent aller l’essayer à la boutique où le jeu est vendu et où on permet aux jeunes de jouer sur place. En plus, il y a un tournoi, là-bas, aujourd’hui, alors la boutique doit fermer plus tard qu’à l’habitude. Ce qui fait que je me retrouve toute seule (parce que ça ne me tente pas de les accompagner). ~ 9 h 47 ~ Colin dit que, de toute manière, j’ai le nez collé entre tes pages depuis mon réveil, cher journal, et que c’est à peine si je lui accorde un peu d’attention, à lui. ~ 9 h 48 ~ N’importe quoi. ~ 9 h 51 ~ Oh, et en plus, papa ne veut pas que j’y aille. Il m’OBLIGE à faire le ménage dans mes effets scolaires parce qu’il veut savoir ce qu’il devra racheter la semaine prochaine. Il paraît que les spéciaux sont sortis dans les circulaires et que c’est le moment parfait pour tout acheter.
Marilou Addison (Popsicle au melon d'eau (Le journal de Dylane, #9))
De la vitamine D et du calcium pour maintenir un milieu intestinal sain pour les probiotiques. De la L-glutamine, de la vitamine A, de la vitamine B5, du folate, du sélénium et du zinc pour protéger votre paroi cellulaire intestinale et réduire le syndrome de l’intestin perméable. De l’HCl (compléments d’acide gastrique), des enzymes digestives et des plantes pour le foie pour améliorer la digestion et l’absorption des aliments et pour empêcher les bactéries nocives d’atteindre les intestins. Du curcuma (épice), des noix, des graines et de l’huile de poisson pour réduire l’inflammation. De la réglisse (à éviter en cas d’hypertension) et de l’orme rouge pour apaiser les tissus enflammés de l’intestin. Évitez les aliments inflammatoires tels que le café, le sucre, les céréales raffinées (pain blanc, pâtisseries, etc.), le bœuf, l’alcool et certains légumes tels que l’aubergine, les tomates et les courgettes (solenacées). De l’huile d’origan ou de l’extrait de pépins de pamplemousse (tous deux en très petites quantités), de l’ail, du basilic, de l’huile d’olive et de l’huile de noix de coco pour aider à éliminer toute levure ou bactérie nuisible.
Ameet Aggarwal (Guérir Son Corps, Soigner Son Esprit: ALIMENTATION, NUTRITION, HERBES, MÉDECINE NATURELLE ET PENSÉES POSITIVES POUR L'INTESTIN IRRITABLE, DÉTOX DU FOIE, ... irritable, Detox foie t. 1) (French Edition))
Toute la vie trépidante du vingtième siècle se trouve là à mes pieds : un cycliste passe en portant, pareil à un trophée, un carton remplis d’œufs ; deux vieilles dames se sont arrêtées au coin de la rue et lisent avec intérêt les articles d'un journal placardé -notre député peut être satisfait, la "propagande visuelle" éveille pleinement l'intérêt de nos concitoyens ; des gens qui faisaient la queue devant un magasin se dispersent- le boucher vient certainement de leur dire qu'aucune livraison n'aura lieu aujourd'hui ; un homme remplace une plaque rouillée sur laquelle était écrit "Vos enfants ont besoin de sucre !" par une autre plaque fraîchement peinte avec l'inscription "Citoyens ! Gardez votre ville propre !" ; des gamins font une partie de foot entre deux cages improvisées avec des pierres -comment diable arrivent-ils à courir sous une chaleur pareille ?!
George Arion
Il était le porteur de la mémoire de mon premier monde. Agiter le sucre dans sa tasse de café pour qu’il fonde plus vite, couper ses spaghettis, détailler une pomme en petits morceaux piqués ensuite au bout du couteau, autant de gestes oubliés que je retrouvais en lui, de façon troublante. J’avais de nouveau dix, quinze ans, et j’étais à table avec ma famille, mes cousins, dont il avait la peau blanche, les pommettes rouges des Normands. Il était le passé incorporé. Avec lui je parcourais tous les âges de la vie, ma vie.
Annie Ernaux (Le jeune homme)
Il semble parfaitement raisonnable et faisable d'identifier des règles qui s'appliquent à des domaines spécialisés d'espace chimique, tels que les sucres ou les graisses. Cependant, il n'est pas clair, en ce qui me concerne, de dire si cela fait sens de parler des règles chimiques dans toute leur généralité. Mon raisonnement est le suivant. La représentation basée sur des règles se fait au prix d'une séparation entre, d'une part, les objets physiques tels que les molécules et, d'autre part, les objets épistémiques comme les règles. Je voudrais suggérer que cette séparation entre les objets et les règles peut ne pas être absolue, en particulier lorsque nous nous tournons vers la biologie.
Walter Fontana (Du calcul au vivant : le défi d'une science de l'organisation)
Antonio José de Sucre no vivió sino treinta y cinco años. Y en este lapso brevísimo –apenas cuatro lustros de verdadera acción– lo alcanzó todo: máximos honores en el ejército y en la política; éxito en el amor, riquezas, hacia el final. Se le consideró el más afortunado de los generales de la independencia americana. Envidiábanle, por lo mismo, con odio y rencorosa saña, hasta que lo asesinaron. No
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Su Excelencia el Libertador ha tomado la ciudad y provincia de Guayaquil bajo la protección de Colombia... Artículo séptimo: Las antiguas autoridades han cesado en sus funciones políticas y militares”. Acto seguido se izó la bandera colombiana y circuló la proclama de Bolívar:
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Blunden tomba sur un groupe de jeunes prisonniers de guerre américains à demi affamés, avec des "côtes en xylophone", les joues creuses, le cou décharné et des "bras dégingandés". Ils étaient "un peu hystériques" tant ils étaient heureux de rencontrer d'autres anglophones. "Des prisonniers américains que j'ai rencontrés ce matin m'ont paru être les plus pitoyables de tous ceux que j'ai vus. Ils ne sont arrivés en Europe qu'en décembre dernier, ont été immédiatement envoyés sur le front et ont pris de plain fouet la contre-offensive allemande dans les Ardennes. Depuis leur capture, ils ont été transférés presque constamment d'un endroit à un autre. Ils racontaient des histoires de camarades battus à mort par les gardes allemands seulement parce qu'ils étaient sortis des rangs pour ramasser des betteraves à sucre dans les champs. Ils étaient plus pitoyables parce qu'ils n'étaient que de jeunes garçons arrachés à leurs belles maisons dans un beau pays ne sachant rien de l'Europe, ils n'étaient pas durs à cuire comme les Australiens, ou roublards comme les Français ou têtes de mule comme les Anglais. Ils ne comprenaient tout simplement pas ce qui se passait.
Antony Beevor (The Second World War)
measurements again… 200g chocolat noir (dark chocolate) Une cuillère à café de sucre glace (teaspoon of icing sugar) 350ml lait (milk) 100ml crème entière 2 gouttes de liqueur vanillao (drops of vanilla liqueur) Just as
Evie Gaughan (The Mysterious Bakery on Rue de Paris)
Infatigable, como siempre, en el trabajo, se ocupaba desde el primer momento en adquirir datos estadísticos en todos los ramos, enterándose de los recursos con que se podía contar, no menos que de la opinión dominante en el país. Para ello consultaba, con solícito interés, a los vecinos notables y patriotas que le visitaban; los que, prendados de la afabilidad de su trato y finos modales, se complacían en ofrecerle sus servicios, empeñándose en suministrarle cuantas noticias le fuesen necesarias para que llegase a tener conocimiento claro de la situación y del país en que se hallaba [...] Cautivaban su juventud, su suavidad y noble franqueza, su hidalguía y nobleza [...] Vestía de ordinario una simple levita azul, sin insignia ninguna.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Al desprenderse el Libertador de este idolatrado ejército, su alma se le despedaza con el más extraordinario dolor, porque ese ejército es el alma del Libertador”.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Sexta. Mis bienes consisten en mi casa, que antes fue del marqués de Villarrocha, y que con lo que dejo para su conclusión me cuesta veinticuatro mil pesos, de los que 5.320 son a censo y pertenecen por una capellanía legal a mi mujer, a cuyo nombre se compró la casa, estando yo en Bolivia. 18.400 pesos que me reconoce a censo la hacienda de Santiago, perteneciente a los señores Zaldumbides. 600 pesos de unos negros de mi propiedad que están en Esmeraldas.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Pero no eran esos los que querían eliminarlo. Había cuestiones más profundas. Lograda la independencia, cada zona de lucha afrontó sus propios problemas. La Argentina padeció la desmembración de su territorio en tres puntos: la provincia del Paraguay, que se constituyó en República aparte; la oriental del Uruguay, que hizo lo propio; y las dos del Norte, que entraron a integrar, con dos peruanas, la nación Bolivia. La región centroamericana separada de México y rota su unidad, se volverá cinco países. La isla de Haití, fraccionada, hará dos Repúblicas. Y el gran bloque colombiano, estructurado por Bolívar en 1819, en Angostura, está en este momento –mayo de 1830– reduciéndose a pedazos. Venezuela se ha separado ya, radicalmente; el Ecuador acaba de constituirse en soberanía propia, regida por el venezolano Juan José Flores. ¿Quiénes se opusieron a esa desmembración? Bolívar y Sucre. El primero, contra el cual no alcanzaron éxito los puñales en la “noche septembrina” va al destierro –la muerte no le permitirá pasar de San Pedro Alejandrino, en la Nueva Granada–, entregado el poder al nuevo Presidente, el general
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Además, Bolívar sabía bien que la causa peruana era cosa perdida. “La Mar ha perdido enteramente el juicio –escríbele a Urdaneta, en mayo–; dicen que está delirando. Todos se vuelven locos cuando me quieren hacer la guerra, porque está visto que hay una providencia especial para mí”.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Al desmontarse Sucre –dice– para abrazar al Libertador, se le salió la espada de la vaina; al verla caer, observé yo que era un mal presagio. Al día siguiente, al darle Sucre un planazo con la misma espada a su asistente, que se le había insolentado, se rompió. “Este sí que es peor agüero que el de ayer –le dije–, y desde hoy comienzan sus desgracias, general”. “Así lo estaba pensando”, me contestó Sucre.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
La denominación del nuevo Estado es, y será para lo sucesivo, República Bolívar.[195] [...] La ciudad capital de la República y su departamento se denominarán en lo sucesivo Sucre. Y, románticamente, añadía: El presidente de este departamento queda encargado de mandar grabar, y presentar a S. E. el Gran Mariscal Antonio José de Sucre, a nombre del Congreso, una medalla de oro, guarnecida de diamantes, del diámetro que crea bastante para que en su anverso se grave a S. E. arrancando al Perú, figurado por una vicuña, de entre las garras de un león, y al reverso, la siguiente inscripción: “La República de Bolívar a su defensor, héroe de Ayacucho [...]”. [...] Todo hombre que hubiese combatido por la libertad en Junín o Ayacucho se reputará natural y ciudadano de la República de Bolívar. Así, Sucre fue, desde esa fecha, ciudadano boliviano por naturaleza: como si hubiese nacido ahí.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
El proyecto del Colegio de Ayacucho y el Hospital de Junín me parecen dignos de su autor; me complacen tanto más cuanto sabe usted que yo quiero a Caracas. Sin embargo, como cumanés, diré a usted que imitaré en mi país al autor de estos establecimientos cuanto esté a mi alcance con la fortuna que me haya proporcionado la guerra. Todo lo deberé a usted, y mis paisanos además los actos de beneficencia que yo haga.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
La posteridad representará a Sucre con un pie en el Pichincha y el otro en el Potosí, llevando en sus manos la cuna de Manco-Capac y contemplando las cadenas del Perú, rotas por su espada. BOLÍVAR.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Potosí, en la historia de la independencia, significa la apoteosis. Esta frigidísima ciudad, a 4.000 metros sobre el mar, presenció la glorificación de quienes habían comandado la guerra magna en su zona más difícil: Venezuela-Perú. Aquí se sintieron insuperados, radiosos. No sólo estaba cumplida la tarea suprema, superheroica, sino que deshilvanábase ya, pródiga, la renovación en la vida civil por medio de decretos que reestructuraban los organismos, daban paso a la inquietud intelectual, defendían al indígena repartiéndole tierras, salvaban de la ignorancia a la mujer. Para la educación, un varón soñador acompañaba a los viajeros: Simón Rodríguez, el maestro del Libertador. El iba, paso a paso, señalando la creación de escuelas y colegios y mostrando los métodos de mayor avance, traídos por él del Viejo Mundo. No le entenderán; le acusarán, hasta derrocarlo. Todo innovador padece las consecuencias de su reto.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Venimos venciendo desde las costas del Atlántico y en quince años de una lucha de gigantes hemos derrocado el edificio de la tiranía formado tranquilamente en tres siglos de usurpación y de violencia. En pie, sobre esta mole de plata que se llama Potosí –“Cerro que brota plata”, en lengua indígena–, y cuyas venas riquísimas fueron trescientos años el erario de España, yo estimo en nada esta opulencia cuando la comparo con la gloria de haber traído victorioso el estandarte de la libertad desde las playas ardientes del Orinoco, para fijarlo aquí, en el pico de esta montaña, cuyo seno es el asombro y la envidia del universo”.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Marianita parió el 10 y, por desgracia, hembra; el 11 se bautizó a la criatura, que se llama Teresa. Merceditas quiso que fuera una función, y yo la resistí: se hizo en silencio, aunque no tanto que no nos molestara una intempestiva música. Tiene usted, pues una ahijada que ligará, si es posible más, nuestras amigables relaciones.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Agradezco sumamente su cariñosa queja sobre el compadrazgo. El día de Tarqui dije a Flores que no tenía una prenda de más fina amistad y afecto que darle que hacerlo compadre, y a la verdad que la creo la más fina. Estaba la cosa hecha cuando usted vino al Sur, y por tanto no hay tal preferencia. Además, ¿para qué esta nueva relación, cuando será imposible desmentir que todas las de mi corazón están con usted? Creo que toda mi carrera y mi vida están marcadas por los testimonios del más sincero afecto por usted, y dudo mucho si a mi padre mismo he querido más que a usted. Mi mujer me ha dicho anoche que dé a usted las gracias por su cariño, y que lo estima sobremanera; ella con toda mi familia lo saluda y lo felicita.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Nunca un presidente, un dictador, entregó tal suma de atribuciones a un general, como lo hizo Bolívar con Sucre: Dirijo a usted –le decía desde Bogotá el 28 de octubre– un extraordinario, que lo es el doctor Merino, con el objeto de llevarle a usted estos pliegos: ellos contienen el nombramiento de jefe absoluto del Sur. Todos mis poderes, buenos y malos, los delego en usted. Haga usted la guerra, haga usted la paz; salve o pierda al Sur. Usted es el árbitro de sus destinos, y en usted he confiado todas mis esperanzas [...] Yo espero con deseo que los peruanos nos busquen al saber el estado de nuestras cosas; entonces podrán ocupar alguna parte de nuestro territorio, para dejarlos internar y destruirlos [...] No contesto por esta vía ni a Flores ni a O’Leary ni a nadie; por esto mismo, deseo que usted les lea esta carta, a fin de que sepan que yo le he dado a usted el ser de Simón Bolívar. Sí, mi querido Sucre, usted es uno conmigo, excepto en su bondad y en mi fortuna.[
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
En Quito se hizo pronto un desate de enredos contra Sucre y su familia. No se habían cumplido treinta días del arribo del cumanés, cuando éste, exacerbado por la comidilla social hostil, venenosa, muy propia de las ciudades chicas y más, en América, si son estas de la altiplanicie, le confiesa al propio Flores: Ruego a usted que tolere que le diga que conociendo mi destino he solicitado del Libertador, por cuarta vez y con la más grande vehemencia, el que permita que yo disponga libremente de mi persona por tres años, dentro o fuera del país.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
La vida de la persona, o de un país, o del universo, no conoce situaciones definitivas. ORTEGA Y GASSET. Reforma de la inteligencia.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Quien ha aprendido a angustiarse en debida forma, ha aprendido lo más alto que cabe aprender. Cuanto más hondamente se angustia, tanto más grande es el hombre. KIERKEGAARD. La angustia.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
De repente, apretándose las sienes con las manos, exclamó con voz trémula: Mi gloria, mi gloria, ¿por qué me la arrebatan?, ¿por qué me calumnian? ¡Páez! ¡Páez!
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Sabiendo que los comisionados pretenden que el Congreso admita la renuncia de usted, he pensado para cuando lo propongan oponerles “que usted ni ninguno de los generales en jefe puedan ser presidentes o vicepresidentes de la República, ni presidente de ninguno de los Estados [si hay federación] a lo menos durante el primer turno en que se establecerán las constituciones; puesto que el abuso que se ha hecho del poder militar ha producido alarmas y desconfianzas, que hacen urgente esta medida. Si se consigue, anularemos algunos peligrosos, pues son muchos generales en jefe los de las novedades de Venezuela, y si no se consigue, se verá que ni usted ni yo pretendemos nada.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Por el correo que vino ayer de Bogotá me dicen que se insiste en que yo tome la presidencia o vicepresidencia.[262] No sé lo que haya de exacto; pero sí te repetiré que no aceptaré nada, sean cuales fueren las circunstancias, las causas y las cosas. Todo, todo, todo lo pospondré a dos objetos: primero, el complacerte, y segundo, a mi repugnancia por la carrera pública. Sólo quiero vivir contigo en el retiro y en el sosiego. Me alegraré si puedo con esto darte pruebas incontestables de que mi corazón está enteramente consagrado a ti, y de que soy digno de que busques los medios de complacerme y de corresponderme.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
El Libertador pensó, sin hallar eco ni apoyo, en una capital situada entre Maracaibo y Cúcuta, de nueva fundación, a la que se hubiese dado el nombre de Las Casas. En segundo lugar, la tradición colonial, larga de tres siglos en esas tres regiones, correspondía a entidades étnicas diferentes, por causa del ser indígena distinto. Los colonizadores eran unos mismos; en cambio, el indio caribe se alejaba mucho del chibcha neogranadino y del inca ecuatoriano. En consecuencia, el mestizaje fijó características diferenciales que propiciaron, de hecho, distanciamiento. Aparte de que la propia forma de régimen hispano –de Capitanía General en Venezuela, de Virreinato en la Nueva Granada y de Real Audiencia en el Sur– había estructurado paulatinamente una suerte de conciencia regional, muy cercana a la personalidad inconfundible.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Los padres de familia del Ecuador han visto con asombro que algunos escritores exaltados de Venezuela se han avanzado a pedir que V. E. no pueda volver al país donde vio la luz primera, y es por esta razón que nos dirigimos a V. E. suplicándole que se sirva elegir para su residencia esta tierra, que adora a V. E. y admira sus virtudes. Venga V. E. a tomar asiento en la cima del soberbio Chimborazo, a donde no alcanzan los tiros de la maledicencia, a donde ningún mortal, sino Bolívar, puede reposar con una gloria inefable. El obispo expresaba: Venga V. E. a vivir entre nosotros, seguro de que recibirá siempre los homenajes de gratitud y respeto que otros olvidados ofenden o no corresponden. Esta es mi voz: es la del clero.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
¿Odiaba Gamarra únicamente a Sucre? También detestaba a Bolívar; pero en esto último había algo más que circunstancias políticas o militares. Una carta del mariscal (18 de septiembre de 1828) revela el secreto: Antes que me olvide, diré que Gamarra es acérrimo enemigo de usted. Procuré indagar los motivos, y por un conducto muy secreto supe que sobre su aspiración a la presidencia añadía como pretexto que habiendo hecho tantos obsequios a usted en el Cuzco, le enamoró su mujer, que esta misma se lo ha dicho. Presenta esta cosa como un comprobante de que a usted le faltan virtudes sociales para el mando, no respetando ni lo más sagrado de sus súbditos más amigos. Aunque doña Panchita es una buena pieza, y que realmente ha hecho esta delación, no sé la verdad. Allá hallará usted en su conciencia lo cierto.[231
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Y la guerra empezó a gestarse. ¡Bolívar no iba a dejar abandonada a su Bolivia! ¡Ni Sucre ha de negarse a actuar en defensa de la República cuya capital llevaba su nombre! En suma: el Perú tenía que ser atacado. Soñaba Sucre, a la hora de su mensaje, que una acción contra los invasores erradicaría en su nacimiento, las audacias de los hombres y naciones en América. Estaba equivocado: la historia latinoamericana del siglo XIX llena está de actos de agresión de un país –el Perú, por ejemplo– contra otro país. Y la propia Bolivia será la víctima mayor, el día en que pierda –muy pronto, después de estos sucesos de 1828– todo su territorio de la costa despojada por Chile.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
¡Ciudadanos y soldados! La perfidia del Gobierno del Perú ha pasado todos los límites y hollado todos los derechos de sus vecinos de Bolivia y de Colombia. Después de mil ultrajes, sufridos con una paciencia heroica, nos hemos visto al fin obligados a repeler la injusticia con la fuerza. Las tropas peruanas se han introducido en el corazón de Bolivia sin previa declaración de guerra y sin causa para ella. Tan abominable conducta nos dice lo que debemos esperar de un Gobierno que no conoce ni las leyes de las naciones, ni las de la gratitud, ni siquiera el miramiento que se debe a pueblos amigos y hermanos [...] Armaos, colombianos del sur. Volad a las fronteras del Perú y esperad allí la hora de la vindicta. Mi presencia entre vosotros será la señal de combate!
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
No sé –confíale a Bolívar por carta– cómo me irá en mi nuevo estado; una vida extraña a la que he tenido desde los quince años; lazos que cambian en cierto modo mis deberes y ocupaciones que me son desconocidas van a emplear mi tiempo [...] Mi familia ha hecho cuanto es posible por mostrarme su contento [...] Daré a usted las gracias por la cariñosa carta que ha tenido la bondad de escribir a mi mujer, y que ella ha contestado antes de mi llegada. Es inútil decir que mi familia toda participa de mi amistad por usted, y que toda ella se le ofrece con el afecto con que yo he sido su apasionado en los conflictos como en las prosperidades de usted.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Yo he convidado dos veces para que Colombia diga su opinión sobre Gobierno. Que lo diga, pues, Venezuela. Todo el Sur lo ha hecho como ha querido. Uno dijo que popular, electivo, alternativo; y otros, que monarquía; y otros, locuras. Haga Venezuela la suya: que se separe; o federación; o lo que quiera. Yo no me opongo a nada, nada, nada, pues no deseo más que mi licencia o la libertad, como los soldados o los esclavos.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
La infamia de mi país nativo me recuerda los crímenes de Atenas; y esto, unido a los desastres que temo, me despedaza el corazón. Aseguro a usted, mi querido amigo, que nunca he sufrido tanto como ahora deseando casi con ansia un momento de desesperación para terminar una vida que es mi oprobio [...]
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Era Sucre hombre de mundo, ancho de criterio, conquistador de mujeres, sensual. Dejó hijos ilegítimos en el Ecuador, Venezuela, Bolivia. Tomaba la aventura sexual a lo militar en tiempo de guerra: despreocupadamente
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
¿Cuál fue la actitud de los bolivianos ante el asalto peruano? El mariscal venezolano la analiza en el referido documento: Desde mucho tiempo el Perú ha concebido miras de usurpación, y de refundir a Bolivia en aquella República [...] El comportamiento noble, generoso y heroico del departamento de La Paz al entrar allí las tropas agresoras, distinguiéndose siempre como el adorno de la República; las firmes repulsas de los pacíficos cochabambinos en medio de las bayonetas enemigas; la conducta del departamento de Oruro; el desdén y odio que les han manifestado los potosinos; el triste silencio con que les han recibido los propietarios y personas respetables de Chuquisaca, y la solemne, enérgica y patriótica protesta de los diputados al Congreso constitucional que se hallaban ya en esta ciudad, han convencido a los peruanos de que los hijos de Bolivia aman su independencia y que no caerán ni en los astutos y secretos lazos que se les preparan.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
No es libre quien dispone a voluntad de sus actos, sino el que orienta sus acciones hacia el perfeccionamiento.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Aquí aparece la personalidad del Libertador en su auténtica esencia: ha de mandar él sólo, o se retira; no admite ni compañeros de poder ni émulos; el último personaje por él desalojado fue San Martín. Y el único a quien permitía ascender y ascender, hasta dejarlo situarse a una misma altura, en la guerra y en la política, era Sucre. “Sucre es el venezolano de más mérito que yo conozco –había escrito cuatro meses atrás en Guayaquil, confesándoselo al vicepresidente Santander–; y como Dios le dé una victoria, será mi rival en sucesos militares, porque del Ecuador para el sur lo habrá hecho todo, hasta el Potosí”.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
En sustancia, diré a usted que la única hostilidad que se nos puede hacer en América es el impedir los auxilios a nuestro ejército en el Perú, y que el único auxilio que pueden recibir nuestros enemigos es este servicio negativo.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
El 9 hemos tenido aquí una magnífica fiesta celebrando el aniversario de Ayacucho. Yo hubiera querido cumplirla en Quito, que es el país que mi corazón tiene muy de cerca. Usted no puede juzgar cuánto amo a Quito; no sé qué me sucede en esa tierra fría y triste para otros, y para mí tan buena [...] Si me quedo, será por solo un par de años, pues mi afección y mi interés mismo están por Quito.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Y hacia ese tiempo hubo una monja, sor Martina del Corazón de Jesús, abadesa del monasterio de los Remedios, que se enamoró de Sucre con romanticismo total. El mariscal recibió de la religiosa esta carta: Después de mi agradecimiento, paso a suplicar a S. E. ¿Será posible, señor, que estando mi corazón lleno de júbilo y con la dulzura en el pecho, llegue a tener el acíbar en los labios, para una exigente despedida, sin verme? Y si es así el caso, llenaré con lágrimas los pavimentos de mis coros. El “no” masculino suele ser tan frecuente como el “sí” femenino.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Los pueblos se muestran muy contentos del gobierno y todos son muy adictos a mis principios, porque me he puesto a la cabeza de los más liberales en el país. SUCRE. Carta al general Soublette (Chuquisaca,
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Cuando la Asamblea determinó que las monedas de plata llevasen las efigies de Bolívar y Sucre, el mariscal se opuso a que se grabase la suya. No fue escuchado. Pero el día en que se le señaló un sueldo de treinta y seis mil pesos anuales, lo rechazó y obtuvo que no se le pagaran sino veinte mil. Empezó así, a parecer, a hacer teatro, a traicionarse. Por suerte para él, se detuvo a tiempo. El teatralizar y la demagogia van juntos. Ya había dictado el Presidente varias disposiciones relativas al clero. Sucre era firme liberal y obraba dentro del criterio de una absoluta tolerancia religiosa para los pueblos. Así, los dineros destinados a obras pías los entregó a la educación pública; suprimió claustros menores; dio la ley del Patronato Eclesiástico, eliminó los conventos de San Agustín y Santo Domingo. Por ende, obra espontánea apareció, a los ojos de muchos, su célebre orden de exclaustración de las monjas y frailes que así lo quisieran. No que Sucre fuese anticatólico, sino que sus convicciones exigían esas vigencias ricas en amplitud. Una carta suya al Papa dejó constante que el Gobierno boliviano lo reconocía como jefe de la iglesia católica en el país. León XII correspondió con la bendición apostólica.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Yo desearía hacer de la tierra un paraíso para todos”,
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Al comienzo de ese 1826 abrió sus puertas el primer centro educativo con doscientos alumnos. Exigía el director la coeducación. ¡En aquella edad oscuramente fanática en lo religioso y en aquella capital, tradicionalista por excelencia! Se quería la no distinción de razas y colores: ¡el hijo de aristócrata junto al hijo de indígenas, cuando los estratos sociales estaban rígidamente divididos! Combinados con las clases se daban cursos de artes manuales, para un ambiente en que el trabajo manual estaba considerado como no apto para los españoles y criollos distinguidos, por “degradante”. La anatomía la dictaba el propio singular caraqueño, desnudándose en parte, para la correspondiente explicación objetiva. Como esto se creía “pecado”, el clero inició pronto prédicas contra el colegio; el escándalo fue en crecimiento. El Gobierno dejó pasar unos meses, y cuando Simón Rodríguez se encontraba en Cochabamba, empeñado en abrir allá otro centro, el de Sucre fue clausurado. El
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Don Samuel me dijo que iba a renunciar; le dije que lo sentía, porque siendo puesto por usted quería conservarlo. Me ofreció que serviría, pero no como empleado [...] Don Samuel ha hablado tantos disparates que yo no lo he tolerado tranquilamente considerando que tiene la cabeza de un francés aturdido [...] Considero a don Samuel un hombre muy instruido, benéfico cual nadie, desinteresado hasta lo sumo y bueno por carácter y por sistema; pero lo considero también como una cabeza alborotada, con ideas extravagantes y con incapacidad para desempeñar el puesto que tiene, bajo el plan que él dice y que yo no sé cuál es [...] En sus conversaciones dice hoy una cosa y mañana otra.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
[...] Todo lo soporté; pero no pude sufrir la desaprobación del Gobierno, y mucho menos a que me reprendiese en público [...] ¡A mí desairarme! ¡Reprenderme a mí! ¡Ni usted! Me retiré a mi casa, y con la inacción y el silencio respondí. A un sargento que va a buscar forraje se le pone arrestado si en lugar de veinte quintales trae cuarenta. A mí se me escribe, se me consuela, y si algo parece fuera de orden, se me dice privadamente, midiendo las expresiones para no ofender mi delicadeza. Yo no era un empleadillo adocenado de los que obstruyen las antecámaras; yo era el brazo derecho del Gobierno [...] Sucre me reprende como un lacayo. No sé lo que habrá dicho, porque me salí de su palacio sin darle ni pedirle cuenta. Es muy regular que la satisfacción que haya dado a usted haya sido mi acusación. Me ha tratado de caprichoso. Debo perdonárselo, porque no sabe o no quiere distinguir de sentimientos ni de acciones [...] Infante me prestó trescientos pesos; Sucre, quinientos. El
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
El primer número de El Cóndor traía cuatro páginas pequeñas, “y nunca pasó del tamaño de papel de oficio”.[208] Uno de los motivos capitales para su aparición era la necesidad de que se difundiese el pensamiento de la Constitución escrita por Bolívar para Bolivia.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Oprimida del dolor más cruel que podía sufrir un corazón sensible, ni anhelaba por consuelo alguno, porque me parecía injusto el tenerlo; pero las letras de usted, que manifiestan la aflicción con que ha recibido la infausta noticia de la muerte de mi amado esposo, han podido causar en mí un lenitivo no esperado [...] Usted perdió un amigo leal que conocía sus méritos, y yo un compañero cuya triste memoria amargará los días de mi vida.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Cada vez que el hombre actúa en algo importante, se compromete; y comprometerse es adquirir responsabilidades; el compromiso deja huella, clara u oscura.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Obando, en su acusación, dijo que Flores había sido el único beneficiario del crimen. En el Ecuador consideraban cuestión evidente que, llegado Sucre a Quito, se le elegiría a él presidente de la nueva República, una vez reunida la Asamblea Constituyente que se hallaba convocada.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Al general Flores, a partir de su segunda presidencia del Ecuador se le desarticula la existencia. Se hace elegir para un tercer período, fijado en ocho años. La nación entera se alza y lo expulsa. En España se entiende con la reina regente María Cristina (1846) para una empresa que parecía involucrar la reconquista. Hasta se pensó en el príncipe Juan para una actuación gubernativa, en unión de Flores.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
El nombre de Sucre es de veras glorioso, porque siempre triunfó en guerras justas: su espada no estuvo nunca ni un momento tinta en sangre fratricida, en sangre derramada en guerras civiles, nunca: siempre la esgrimió para defender la libertad, y la habría convertido en arado, antes que desenvainarla en contiendas civiles [...] Los grandes hombres suelen tener entre sus virtudes una especial, que descuella sobre todas las demás, y por la cual se acentúan los rasgos de su fisonomía moral: la virtud característica de Sucre fue la modestia. Sucre para mí fue un gran hombre, un héroe. ¿Sabéis por qué Sucre me inspira tanta admiración? Porque poseyó la virtud de los varones dotados de un gran corazón: la modestia, ese velo tan hermoso que el verdadero mérito suele echar sobre su propia grandeza. Inteligente, discreto, generoso, llevaba de veras en su carácter la semejanza divina. La guerra había endurecido su cuerpo, al parecer endeble y nada gallardo, pero había dejado intacta la delicadeza de su alma verdaderamente cristiana. Sucre practicó más de una vez una virtud evangélica, la más ardua, la más difícil, la más sobrehumana de cuantas enseña y practica el cristianismo: Sucre supo perdonar a sus enemigos [...] Si Sucre hubiera podido hablar en Berruecos, no temo asegurar que sus últimas palabras habrían sido para perdonar a sus asesinos.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
En sitio de serenidad espiritual permanente –la iglesia catedral de Quito– reposan los despojos de Sucre, guardados en urna de piedra del Pichincha. Ahí se ha apaciguado el grito del crimen. Alzase, en cambio, y se exhibe, la estructura histórica de una existencia que fue magno servir a los humanos, al darles libertad y rumbo. Diariamente las voces del órgano hacen la loa del esforzado cumanés ante quien las generaciones van desfilando en acto de conmovida gratitud.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Pero la suerte le acosó a él, volviéndolo sin fortuna en sus empresas, desde el momento mismo en que, en 1828, comunicó a los invasores peruanos que los aguardaría en Pasto para acompañarlos hasta Bogotá. En el poder no duró sino un año; lo demás, resúmese en éxitos fugaces, sublevaciones, prisión, huida, destierro, desesperada autodefensa constante en vista de las acusaciones que se le hacen del crimen de Berruecos, en un lapso de treinta años duros, tormentosos. La vieja ley del talión, constante en el Código de Hammurabi y en el libro bíblico del Éxodo, lo persiguió tenazmente. Las sospechas de responsabilidad en el asesinato cayeron sobre él desde el primer instante. A tal punto que el propio Flores, desde Guayaquil, a solo diez días de distancia del fatal suceso, escribíale (14 de junio) a título informativo, como para describirle el ambiente: “Es preciso confesar que aquí no se te ha culpado, porque nadie ha podido figurarse que un hombre de sentimientos sea capaz de semejante iniquidad”. En estas palabras, Flores dejaba entrever la fatal sugerencia. Y añadía: “Aunque tú, por las circunstancias, hayas desconfiado de mi amistad, yo he sabido, como antes, ponerte al abrigo de toda sospecha”. Obando obró contra el mariscal, hasta eliminarlo por consigna de bandería política, odio personal, ambición. ¡Muertos Bolívar y Sucre, ascendieron, ya sin obstáculo, todos los aspirantes!
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))
Perdonar u olvidar significa echar por la ventana una ya preciosa experiencia. SCHOPENHAUER. Aforismos. T. V: 29.
Alfonso Rumazo González (Antonio José de Sucre, Gran Mariscal de Ayacucho (Spanish Edition))