Roi Na Quotes

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Noć se ne obraća danu. Ona u njemu sagoreva. U zoru se prinosi na lomaču. A sa njom i njeni ljudi, pijanci, pesnici, ljubavnici.
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Mathias Énard (Parle-leur de batailles, de rois et d'Ă©lĂ©phants)
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D'ailleurs, les hommes sont peut-ĂȘtre indiffĂ©rents au pouvoir... Ce qui les fascine dans cette idĂ©e, voyez-vous, ce n'est pas le pouvoir rĂ©el, c'est l'illusion du bon plaisir. Le pouvoir du roi, c'est de gouverner, n'est-ce pas ? Mais l'homme n'a pas envie de gouverner : il a envie de contraindre, vous l'avez dit. D'ĂȘtre plus qu'un homme dans un monde d'hommes. Échapper Ă  la condition humaine, vous disais-je. Non pas puissant : tout-puissant. La maladie chimĂ©rique, dont la volontĂ© de puissance n'est que la justification intellectuelle, c'est la volontĂ© de dĂ©itĂ© : tout homme rĂȘve d'ĂȘtre dieu.
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André Malraux (Man's Fate)
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Spleen Je suis comme le roi d'un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant trĂšs vieux, Qui, de ses prĂ©cepteurs mĂ©prisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bĂȘtes. Rien ne peut l'Ă©gayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade; Son lit fleurdelisĂ© se transforme en tombeau, Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d'impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune squelette. Le savant qui lui fait de l'or n'a jamais pu De son ĂȘtre extirper l'Ă©lĂ©ment corrompu, Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent, Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent, II n'a su rĂ©chauffer ce cadavre hĂ©bĂ©tĂ© OĂč coule au lieu de sang l'eau verte du LĂ©thĂ© // I'm like the king of a rain-country, rich but sterile, young but with an old wolf's itch, one who escapes his tutor's monologues, and kills the day in boredom with his dogs; nothing cheers him, darts, tennis, falconry, his people dying by the balcony; the bawdry of the pet hermaphrodite no longer gets him through a single night; his bed of fleur-de-lys becomes a tomb; even the ladies of the court, for whom all kings are beautiful, cannot put on shameful enough dresses for this skeleton; the scholar who makes his gold cannot invent washes to cleanse the poisoned element; even in baths of blood, Rome's legacy, our tyrants' solace in senility, he cannot warm up his shot corpse, whose food is syrup-green Lethean ooze, not blood. — Robert Lowell, from Marthiel & Jackson Matthews, eds., The Flowers of Evil (NY: New Directions, 1963)
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Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
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Mais en rĂ©alitĂ©, c'est seulement aujourd'hui qu'il le comprend, au moment oĂč il en parle, Ă  savoir que, dans un pays oĂč tout n'est que symbole, on n'a besoin que d'un exemplaire de chaque : un chĂąteau, un roi, un amoureux, un rival, un enfant, un animal, un poisson, un oiseau, une dent, un Ɠil, une coupe, un lit. Tous ne sont que ce qu'ils reprĂ©sentent, et c'est ce qu'ils reprĂ©sentent qui change.
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John Crowley (Ka: Dar Oakley in the Ruin of Ymr)
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  Le roi de France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne son voisin; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. On lui a vu entreprendre ou soutenir de grandes guerres, n'ayant d'autres fonds que des titres d'honneur à vendre, et, par un prodige de l'orgueil humain, ses troupes se trouvaient payées, ses places munies, et ses flottes équipées.
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Montesquieu (Lettres persanes)
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[On] a accoutumĂ© les peuples Ă  croire que leur intĂ©rĂȘt consistait Ă  ruiner tous leurs voisins ; chaque nation en est venue Ă  jeter un oeil d'envie sur la prospĂ©ritĂ© de toutes les nations avec lesquelles elle commerce, et Ă  regarder tout ce qu'elles gagnent comme une perte pour elle. Le commerce, qui naturellement devait ĂȘtre, pour les nations comme pour les individus, une lien de concorde et d'amitiĂ©, est devenu la source la plus fĂ©conde des haines et des querelles. Pendant ce siĂšcle et le prĂ©cĂ©dent, l'ambition capricieuse des rois et des ministres n'a pas Ă©tĂ© plus fatale au repos de l'Europe, que la sotte jalousie des marchands et des manufacturiers. L'humeur injuste et violente de ceux qui gouvernent les hommes est un mal d'ancienne date, pour lequel j'ai bien peur que la nature des choses humaines ne comporte pas de remĂšde ; mais quant Ă  cet esprit de monopole, Ă  cette rapacitĂ© basse et envieuse des marchands et des manufacturiers, qui ne sont, ni les uns ni les autres, chargĂ©s de gouverner les hommes, et qui ne sont nullement faits pour en ĂȘtre chargĂ©s, s'il n'y a peut-ĂȘtre pas moyen de corriger ce vice, au moins est-il bien facile d'empĂȘcher qu'il ne puisse troubler la tranquillitĂ© de personne, si ce n'est de ceux qui en sont possĂ©dĂ©s.
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Adam Smith (An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations)
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Le gouvernement (chinois, 1) a toujours manifestĂ©, au sujet de l'islamisme, une opinion plus ou moins favorable, et l'on peut citer de nombreux dĂ©crets, publiĂ©s Ă  diverses Ă©poques, pour rappeler aux populations que la doctrine de Mahomet n'a pas d'autre but que d'enseigner la pratique du bien, ainsi que l'observation des obligations naturelles et des devoirs sociaux, et que si elle prĂ©sente quelques diffĂ©rences avec les autres doctrines, il fallait considĂ©rer ces diffĂ©rences comme de simples questions de pays et de mƓurs parfaitement comprises par son fondateur. « Les mahomĂ©tans », disait l'empereur Yong-Tching, infligeant en 1732 un blĂąme sĂ©vĂšre au grand juge du Ngan-Hoey, qui lui avait adressĂ© contre la religion musulmane un rapport malveillant et mensonger, « sont devenus enfants du pays, et appartiennent, comme tous les autres, Ă  la grande famille chinoise. J'entends qu'on les laisse libres de professer leur religion, et qu'ils soient traitĂ©s comme mes autres sujets, pourvu qu'ils respectent les lois de l'empire. La religion est une affaire de conscience que nul n'a le droit de scruter. » (1) Sous la dynastie des Ming, en l'an 1384, l'empereur Tai-Tsou fit lui-mĂȘme l'Ă©loge de Mahomet en cent caractĂšres gravĂ©s sur une tablette qu'il donna Ă  un de ses ministres mahomĂ©tans. Cette inscription Ă©tait ainsi conçue : « Les livres arabes expliquent la crĂ©ation de l'univers. Le fondateur et le propagateur de la religion musulmane est un grand saint, nĂ© en Occident, il a reçu du ciel 30 volumes d'un livre sacrĂ© qui lui a servi Ă  Ă©clairer le monde entier. C'Ă©tait un grand roi et un grand maĂźtre, c'est le premier des saints ; il coopĂšre aux mouvements du ciel, il protĂšge les royaumes et les peuples, il a prescrit des priĂšres orales qui doivent ĂȘtre rĂ©citĂ©es cinq fois par jour ; il a ordonnĂ© Ă©galement la priĂšre mentale. La base de sa doctrine est l'adoration du vrai Seigneur. Elle augmente le courage du pauvre, console les malheureux, pĂ©nĂštre le cachĂ© et l'obscur, sauve les vivants et dĂ©livre les morts. Cette doctrine, conforme Ă  celle de l'antiquitĂ© et du prĂ©sent, repousse et combat les superstitions. C'est la doctrine pure. Mahomet est rĂ©ellement un grand saint. »
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Philibert Dabry de Thiersant
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The king who has the broad bean does not have one whole wafer. (Le roi qui a la fĂšve - N'a la galette entiĂšre.)
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Charles de Leusse
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Si c'est un valet, annonce un valet. Si c'est un pique, annonce un pique. Mais pour une putain, tu dois toujours dire une « dame ». Leur vie est déjà assez pénible, et la politesse n'a jamais tué personne
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Patrick Rothfuss (Chronique du Tueur de Roi, T1 : Le Nom du vent (Super Collector))
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– Le centre de gravitĂ© de l’Europe va se dĂ©placer. Vers le monde anglo-saxon et, finalement, vers l’AmĂ©rique. Vous voyez bien aujourd’hui comment la francophonie s’éteint Ă  petit feu
 La dĂ©rive nordique Ă©loignera la France de son histoire originelle, de sa parentĂ© affective, la MĂ©diterranĂ©e – mare nostrum. J’étais fascinĂ© par sa vaste culture et son sens de l’Histoire. Il me dit que, si elle se faisait, l’Europe de Maastricht se dĂ©tournerait de l’Afrique. Seule une Europe latine pouvait comprendre et fixer les populations sur place. Comme ces paroles rĂ©sonnent aujourd’hui ! Il me confia l’avoir rĂ©pĂ©tĂ© Ă  Roland Dumas : « Vous avez tort de soutenir ce sinistre traitĂ©. Il fera obstacle Ă  ce que la MĂ©diterranĂ©e puisse devenir, autour de la France, de l’Espagne et du Maroc, une zone d’équilibre, un lac de TibĂ©riade, autour duquel les trois religions et les fils d’Abraham pourraient trouver des points d’harmonie et prĂ©venir les grandes transhumances de la misĂšre et de l’envie. » Le roi paraissait fort mobilisĂ© sur ce sujet. Presque intarissable : – Vos Ă©lites sont ballotĂ©es sur des mers sans rivage, elles ont perdu toutes les boussoles. – De quelles boussoles parlez-vous ? – De celles qui nous conduisent dans l’espace et le temps : celles des cartes, des aiguilles et de la pĂ©rennitĂ©. La gĂ©ographie, qui est la seule composante invariable de l’Histoire ; et la famille, qui en est le principe et la sĂšve. Je ne vous envie pas. Il Ă©tait redevenu le souverain impĂ©rieux. Me voyant surpris, il lĂącha brutalement : – Vous parquez vos vieux. Dans des maisons de retraite. Vous exilez la sagesse. Vous avez aboli la gratitude, et donc l’espoir. Il n’y pas d’avenir pour un peuple qui perd ses livres vivants et n’a plus d’amour-propre. Qui abhorre son propre visage. Si vous ne retrouvez pas la fiertĂ©, vous ĂȘtes perdus. L’entretien dura encore quelque temps. Le roi Hassan II parlait beaucoup. Il se dĂ©solait de voir la France choir dans la haine de soi. Je n’ignorais pas qu’il dirigeait son pays d’une main de fer. Mais son amour sincĂšre pour la France me toucha. Il rĂ©pĂ©ta plusieurs fois le mot de PĂ©guy : « Quand une sociĂ©tĂ© ne peut plus enseigner, c’est que cette sociĂ©tĂ© ne peut pas s’enseigner. »" pp. 146-147
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Philippe de Villiers (Le moment est venu de dire ce que j'ai vu)
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Quoique sans patrie et sans roi, Et trĂšs brave ne l’étant guere, J’ai voulu mourir Ă  la guerre. La mort n’a pas voulu de moi.
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Richard Hillary (The Last Enemy)
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C’est bien peu, mais j’aime lire le roman que le roi a dĂ©posĂ© sur la table de chevet avant de partir. Cela me procure la sensation de pĂ©nĂ©trer ses pensĂ©es et ses rĂȘves. Il ne lit jamais les livres que je lui offre. Il dit qu’il n’a pas le temps. Il n’a que faire de pĂ©nĂ©trer mes rĂȘves, il sait qu’il les habite dĂ©jĂ .
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Elizabeth Lemay (Daddy Issues (French Edition))
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] Pendant seize ans, de 1835 jusqu'en 1851, la Moldavie a plus vĂ©cu qu'Ă  travers les 500 annĂ©es Ă©coulĂ©es depuis sa fondation par le voĂŻvode Dragoș, en 1359, et jusqu'Ă  nos jours. La vie de nos parents s'est dĂ©roulĂ©e comme celle de nos ancĂȘtres, sereine comme une riviĂšre qui coule Ă  travers les vergers et les jardins et se perd sans trop de bruit dans le Siret. Les Ă©vĂ©nements du monde avoisinant s'amenuisaient vers les frontiĂšres, le tourbillon de l'Ă©poque les dĂ©couvrait et les laissait tels quels. Notre vie n'a rien Ă  voir avec la leur ; on pourrait mĂȘme dire que nous ne sommes pas leurs enfants. Nos parents sont nĂ©s dans le berceau ancestral ; les hommes de 1835, qui inaugurent la gĂ©nĂ©ration d'aujourd'hui, sont issus de l'agitation de nouvelles idĂ©es. Le regard et la pensĂ©e des parents Ă©taient tournĂ©s vers l'Orient ; les nĂŽtres sont fixĂ©s vers l'Occident : la diffĂ©rence est grande. Il y a un dicton paysan qui circule en Moldavie depuis la nuit des temps : « Le pauvre roi Étienne, que dirait-il en les voyant ? » (traduit du roumain par Mălina Sgondea Vuillet)
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Alecu Russo (Opere complete)
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Rien n'est ennuyeux a contempler comme le bonheur et la vertu. Une dame de mes voisine, vrai pilier d'eglise comme on est pilier du cabaret. Sans doute porte-on mieux les injures sans fondement que celles qu'on sait meritees. La grandeur d'un destin se fait de ce qu'on refuse plus que de ce qu'on obtient. Ce travers qu'ont les vieilles coquettes solitaires de se croire aimees de tous les hommes d'importance. A la Cour, personne hors de Roi, ses ministres et ses marechaux, n'a rien a faire. Les journees se passent en vains propos, en jeux, en intrigues. Il est inutile de vouloir enseigner les nuances a un aveugle. C'est le propre de l'homme de rever du superflu quand il manque du necessaire.
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Françoise Chandernagor (L'Allée du Roi)
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LĂ  oĂč la royautĂ© a pu se maintenir en devenant « constitutionnelle », elle n’est plus que l’ombre d’elle-mĂȘme et n’a guĂšre qu’une existence nominale et « reprĂ©sentative », comme l’exprime la formule connue d’aprĂšs laquelle « le roi rĂšgne, mais ne gouverne pas », ce n’est vĂ©ritablement qu’une caricature de l’ancienne royautĂ©.
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René Guénon (Spiritual Authority & Temporal Power)
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« Les soixante-et-dix semaines sont abrĂ©gĂ©es sur ton peuple et sur la sainte citĂ©, afin que la prĂ©varication soit consommĂ©e et que le pĂ©chĂ© prenne fin, et que l'iniquitĂ© soit effacĂ©e et expiĂ©e, et que la justice Ă©ternelle paraisse, et que la vision et la prophĂ©tie soient accomplies, et que le saint des saints recoive l'onction. Sache donc et comprends : Depuis cette prophĂ©tie et la rĂ©Ă©dification de JĂ©rusalem jusqu'au Christ roi, il y aura sept semaines et soixante-deux semaines; et de nouveau seront Ă©difiĂ©es la place publique et les murailles, et les temps seront renouvelĂ©s, et aprĂšs soixante-deux semaines le Christ sera mis Ă  mort, et il n'y aura pas de jugement pour lui ; et de concert avec le roi qui doit venir, il dissipera la citĂ© et le sanctuaire ; et un nouveau cataclysme en exterminera les habitants, et jusqu'Ă  la fin de la guerre la destruction les dĂ©cimera; et il confirmera l'alliance Ă  plusieurs dans une semaine, et au milieu d'une semaine l'oblation et le sacrifice cesseront, et l'abomination de la dĂ©solation sera dans le temple, et persĂ©vĂ©rera jusqu'Ă  la consommation des temps. Et au milieu d'une semaine, il ne s'Ă©lĂšvera plus de parfums de l'autel des sacrifices, et la destruction Ă©tendra 82 ses ravages jusqu'Ă  la consommation, et en quelque sorte, jusqu'Ă  l'anĂ©antissement de l'oblation. » Il est donc Ă©vident que le temple a Ă©tĂ© reconstruit dans les sept premiĂšres semaines ; car le fait se trouve dans Esdras. Ainsi, le Christ est devenu roi des Juifs, aprĂšs l'accomplissement des sept semaines ; et durant les soixante-deux semaines la JudĂ©e entiĂšre s'est reposĂ©e dans une paix profonde qu'aucune guerre n'a troublĂ©e; et notre Seigneur JĂ©sus-Christ, le Saint des Saints, Ă©tant alors venu et ayant accompli la vision et la prophĂ©tie, a Ă©tĂ© oint par l'esprit du PĂšre dans la chair qu'il avait revĂȘtue. La royautĂ© du Christ appartient donc Ă  ces soixante-deux semaines et Ă  la semaine unique, comme a dit le prophĂšte. La moitiĂ© de la semaine suivante occupe la fin du rĂšgne de NĂ©ron, et part de l'Ă©poque oĂč cet empereur mit l'abomination dans la ville sainte de JĂ©rusalem ; et la seconde moitiĂ© de cette semaine le vit pĂ©rir lui-mĂȘme, ainsi que Galba, Othon et Vitellius; elle vit Ă©galement l'Ă©lection de Vespasien Ă  l'empire, la destruction de JĂ©rusalem et la dĂ©solation du temple. Pour celui qui peut comprendre, il est Ă©vident que les choses se sont rĂ©alisĂ©es comme le prophĂšte les avait annoncĂ©es.
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Clement of Alexandria (Miscellanies (Stromata))