Noble Othello Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Noble Othello. Here they are! All 6 of them:

My noble father, I do perceive here a divided duty. To you I am bound for life and education. My life and education both do learn me How to respect you. You are the lord of my duty, I am hitherto your daughter. But here’s my husband, And so much duty as my mother showed To you, preferring you before her father, So much I challenge that I may profess Due to the Moor my lord.
William Shakespeare (Othello)
I hope my noble lord esteems me honest. OTHELLO: Oh, ay, as summer flies are in the shambles, That quicken even with blowing. O thou weed, Who art so lovely fair and smell’st so sweet That the sense aches at thee, would thou hadst ne'er been born! DESDEMONA: Alas, what ignorant sin have I committed? OTHELLO: Was this fair paper, this most goodly book, Made to write “whore” upon?
William Shakespeare (Othello)
And, noble signior, If virtue no delighted beauty lack, Your son-in-law is far more fair than black.
William Shakespeare (Othello)
say'st thou, noble heart? RODERIGO What will I do, thinkest thou? IAGO Why, go to bed and sleep. RODERIGO
William Shakespeare (Othello)
Most potent, grave, and reverend signiors, My very noble and approved good masters, That I have ta'en away this old man's daughter, It is most true; true, I have married her: The very head and front of my offending Hath this extent, no more. Rude am I in my speech, And little bless'd with the soft phrase of peace: For since these arms of mine had seven years' pith, Till now some nine moons wasted, they have used Their dearest action in the tented field, And little of this great world can I speak, More than pertains to feats of broil and battle, And therefore little shall I grace my cause In speaking for myself. Yet, by your gracious patience, I will a round unvarnish'd tale deliver Of my whole course of love; what drugs, what charms, What conjuration and what mighty magic, For such proceeding I am charged withal, I won his daughter.
William Shakespeare (Othello)
La jalousie! "Othello n'est pas jaloux, il est confiant", a remarqué Pouchkine, et cette remarque à elle seule témoigne de l'intelligence hors du commun de notre grand poète. Othello a juste l'âme anéantie, tout son univers s'est retourné, parce que son idéal est mort. Mais Othello n'ira pas se cacher, espionner, ou épier: il est confiant. Au contraire, c'est lui qu'il faut mettre sur la piste, pousser, exciter au prix d'efforts extrêmes, pour qu'il commence juste à se douter de la trahison. Tel n'est pas le jaloux véritable. On ne peut même pas s'imaginer la honte et la déchéance morale que le jaloux est capable d'accepter sans le moindre remords de conscience. Et ce n'est pourtant pas que tous les jaloux soient des âmes sales ou viles. Au contraire, en ayant le coeur noble, un amour pur, plein d'esprit et de sacrifice, on peut en même temps se cacher sous les tables, acheter les pires crapules et vivre dans la saleté la plus répugnante en espionnant et en écoutant aux portes. Othello n'aurait jamais pu accepter la trahison - non pardonner, mais accepter le fait - quoique son âme fût incapable de colère et innocente comme celle d'un enfant. Un vrai jaloux, c'est autre chose: on a du mal à imaginer tout ce que à quoi un vrai jaloux peut cohabiter, ce qu'il peut accepter, ce qu'il est capable de pardonner! Ce sont d'ailleurs les jaloux qui pardonnent plus vite que les autres, et toutes les femmes le savent. Le jaloux, très rapidement (après bien sûr, une scène effrayante au début), peut et est capable de pardonner, par exemple, une trahison presque prouvée, des étreintes et des baisers qu'il aura vus lui-même, si, par exemple, au même moment, il aura pu se persuader, d'une façon ou d'une autre, que c'était "pour la dernière fois" et que le rival disparaîtra dorénavant, qu'il partira au bout du monde, ou que, lui-même, il emmènera celle qu'il aime quelque part où le rival ne pourra plus jamais revenir. Il va de soi que la réconciliation ne dure qu'une heure, parce que, quand bien même le rival aurait réellement disparu, lui-même, dès le lendemain, il s'en fabriquera un autre, un nouveau, et il sera jaloux de ce nouveau. Et on pourrait croire que si, dans votre amour, vous avez besoin d'épier, alors, que vaut-il, cet amour, s'il lui faut tant de sentinelles? Mais c'est bien cela que le vrai jaloux ne sera jamais en état de comprendre, et pourtant, je vous jure, il existe des jaloux qui sont des coeurs sublimes...
Fiodor Dostoïevski