Moi Boy Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Moi Boy. Here they are! All 8 of them:

The children in my dreams speak in Gujarati turn their trusting faces to the sun say to me care for us nurture us in my dreams I shudder and I run. I am six in a playground of white children Darkie, sing us an Indian song! Eight in a roomful of elders all mock my broken Gujarati English girl! Twelve, I tunnel into books forge an armor of English words. Eighteen, shaved head combat boots - shamed by masis in white saris neon judgments singe my western head. Mother tongue. Matrubhasha tongue of the mother I murder in myself. Through the years I watch Gujarati swell the swaggering egos of men mirror them over and over at twice their natural size. Through the years I watch Gujarati dissolve bones and teeth of women, break them on anvils of duty and service, burn them to skeletal ash. Words that don't exist in Gujarati : Self-expression. Individual. Lesbian. English rises in my throat rapier flashed at yuppie boys who claim their people “civilized” mine. Thunderbolt hurled at cab drivers yelling Dirty black bastard! Force-field against teenage hoods hissing F****ing Paki bitch! Their tongue - or mine? Have I become the enemy? Listen: my father speaks Urdu language of dancing peacocks rosewater fountains even its curses are beautiful. He speaks Hindi suave and melodic earthy Punjabi salty rich as saag paneer coastal Kiswahili laced with Arabic, he speaks Gujarati solid ancestral pride. Five languages five different worlds yet English shrinks him down before white men who think their flat cold spiky words make the only reality. Words that don't exist in English: Najjar Garba Arati. If we cannot name it does it exist? When we lose language does culture die? What happens to a tongue of milk-heavy cows, earthen pots jingling anklets, temple bells, when its children grow up in Silicon Valley to become programmers? Then there's American: Kin'uh get some service? Dontcha have ice? Not: May I have please? Ben, mane madhath karso? Tafadhali nipe rafiki Donnez-moi, s'il vous plait Puedo tener….. Hello, I said can I get some service?! Like, where's the line for Ay-mericans in this goddamn airport? Words that atomized two hundred thousand Iraqis: Didja see how we kicked some major ass in the Gulf? Lit up Bagdad like the fourth a' July! Whupped those sand-niggers into a parking lot! The children in my dreams speak in Gujarati bright as butter succulent cherries sounds I can paint on the air with my breath dance through like a Sufi mystic words I can weep and howl and devour words I can kiss and taste and dream this tongue I take back.
Shailja Patel (Migritude)
Elle était à moi, et j'étais à elle
Tillie Cole (A Thousand Boy Kisses (A Thousand Boy Kisses, #1))
C'est un bocal de souvenirs, a-t-elle expliqué. Grâce à lui, tu te rappelleras les baisers qui t'ont rendue heureuse, ceux auxquels tu voudras repenser quand tu seras vieille, comme moi. Les plus beaux. Ceux qui t'ont fait sourire. Chaque fois que le garçon que tu aimes t'offre un baiser, ouvre le bocal et attrape un cœur. Ecris l'endroit où il t'a embrassée. Quand tu seras grand-mère, tu raconteras tes aventures à tes petits-enfants, comme je l'ai fait avec toi. Tu auras un bocal à trésors avec les mille plus beaux baisers de ta vie.
Tillie Cole (A Thousand Boy Kisses (A Thousand Boy Kisses, #1))
Dans la rue, dans le métro, je regarde les filles. Je devine leurs seins, leur cul, leur chatte, la courbe de leur taille. J'imagine leur odeur, le moment où leur regard change, leurs soupirs, leur visage dans le plaisir. Et ce que je leur ferais si elles étaient à moi. Pas toutes. Pas forcément les plus jolies. Celles qui dégagent ce truc qui n'appartient qu'aux filles. Maintenant j'ai un radar pour ça. Il y a pas mal de filles qui l'ont, ce truc, si on sait voir. Je ne me souviens pas d'avoir regardé les hommes comme ça, avant. Enfin, je ne sais plus. Je ne crois pas que ça se regarde de la même manière un homme et une femme, sexuellement parlant. Je les mate et je les vois qui sentent mon regard sur elles. Je les vois sentir mon désir. Et comme c'est facile ce truc. Ce truc qui fait disparaître la peur.
Constance Debré (Play Boy)
Hello, Lanier, how about a song? Will you and Topsy sing me a song?” “What shall we sing?” agreed the little boy, with the odd chanting accent of American children brought up in France. “That song about ‘Mon Ami Pierrot.’” Brother and sister stood side by side without self-consciousness and their voices soared sweet and shrill upon the evening air. “Au clair de la lune Mon Ami Pierrot Prête-moi ta plume Pour écrire un mot Ma chandelle est morte Je n’ai plus de feu Ouvre-moi ta porte Pour l’amour de Dieu.
F. Scott Fitzgerald
I was focused on getting shut-eye, confident that sleep and I would spoon the fuck out of each other until the sun rose the following morning. I channeled Buddha for my inner Zen, humming my way toward unconscious bliss. It was either that, or grab my vibrator and participate in a ménage à moi.
Max Monroe (Tapping the Billionaire (Billionaire Bad Boys, #1))
Andy, my prince charming, also loved his young “prince” (moi) unconditionally. The
Young (Unbridled (A Harem Boy's Saga, #2))
Au royaume qui est le nôtre, nous ne connaissons aucune distinction de rang, d'honneur, d'âge ou de force. Ce qui nous est commun, c'est un corps en proie à l'insoutenable torture de brûlants désirs, un coeur souffrant à la folie de la solitude. Ces cœurs affolés deviennent à minuit comme des bêtes féroces échappées de leur cage qui se lancent à la poursuite de leur proie toutes griffes dehors. A la lueur de la lune rougeoyante nous ressemblons à des somnambules, marchant sur l'ombre des uns et des autres, entamant une course insensée autour du bassin, sans trêve ni repos, tournant et retournant à la poursuite de l'énorme monstre de ce cauchemar jamais achevé d'amour et de désir. Dans les ténèbres, je posai le pied sur les marches de la terrasse qui surplombait le bassin et entrai dans le rang comme saisi d'une transe hypnotique ; sans le vouloir, je tournai autour de la pièce d'eau, encore et encore. Dans le noir, je vis défiler des paires d'yeux assoiffés d'espoir, enflammés de désir, consumés d'angoisse et de peur, comme autant de lucioles se heurtant les unes aux autres. Si épaisse, si sombre que fut la nuit, je sentis avec acuité un regard qui se portait chaque fois sur mon visage, telle une comète qui m'aurait heurté de plein fouet et brûlé la face. Je me sentis mal à l'aise, mon coeur palpitait, mais je n'avais aucun moyen d'éviter ces yeux. Le regard pénétrant se montrait si soutenu, si pressant, comme s'il attendait de moi le salut, comme s'il me suppliait pour je ne sais quoi. ~ p 33-34
Pai Hsien-yung (Crystal Boys)