Mauvais Sang Quotes

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Je crois que c'est les injustes qui dorment le mieux, parce qu'ils s'en foutent, alors que les justes ne peuvent pas fermer l'oeil et se font du mauvais sang pour tout.
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Romain Gary (Éducation europĂ©enne / La vie devant soi)
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Girls always told me..."Don't complicate things." I did my best. It was so hard to keep things simple.
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Leos Carax
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Le pauvre finit toujours par comprendre que la pauvretĂ© n'est pas un vice .Ce n'est pas un vice mais un Ă©tat qu'il faut remplir,tout comme un autre.Il a ses rĂšgles qu'il faut accepter et ses lois auxquelles il faut obĂ©ir pour ne pas ĂȘtre un mauvais pauvre.
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Mouloud Feraoun (La terre et le sang)
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... sommeil du juste. ... Je crois que c'est les injustes qui dorment le mieux, parce qu'ils s'en foutent, alors que les justes ne peuvent pas fermer l'oeil et se font du mauvais sang pour tout.
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Émile Ajar (La vie devant soi)
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As the Sufi offers himself to God, the poet offers himself to the sun. This symbolizes fusion with the original light of the world and its fire, and emancipation from all forms, in the same way as the Sufi becomes one with the divine presence (‘Mauvais sang’ and ‘Soleil et chair’).
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Adonis
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Le docteur Ramon, son mari est mĂȘme allĂ© chercher mon parapluie Arthur, je me faisais du mauvais sang car personne n’en voudrait Ă  cause de sa valeur sentimentale, il faut aimer.
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Romain Gary (La vie devant soi)
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Nous sommes inhumains. Plus prĂšs de la mort que de la vie. Nous errons entre ces murs, ternis par le mauvais sang, marquĂ©s au fer rouge. Nous portons nos crimes comme des plaies ouvertes, des boulets Ă  nos pieds, les mains liĂ©es. Aveugles. Et nous attendons la fin. Nous sommes des animaux malades qu'on n'ose pas abattre. Notre chair est avariĂ©e, notre sang et froid. Nous sommes ces bĂȘtes oubliĂ©es, rongĂ©es par la vermine. Quand l'attente devient insupportable, quand l'agonie est trop vive, parfois, l'un de nous fait le saut et va s'Ă©craser parmi les barbelĂ©s qui ornent notre cage. Et nous le regardons, envieux et lĂąches. Plus prĂšs de la mort que de la vie. Nous sommes condamnĂ©s.
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Patrick Isabelle (Nous)
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Le docteur Ramon est mĂȘme allĂ© chercher mon parapluie Arthur, je me faisais du mauvais sang car personne n'en voudrait Ă  cause de sa valeur sentimentale, il faut aimer.
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Romain Gary (La vie devant soi)
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Mon testament. Le gĂ©nĂ©reux legs que je destine Ă  mes semblables. L'expression d'une Ă©poque de dĂ©sespoir, non, pas d'une Ă©poque. D'un instant, d'une seconde comme il y en a dĂ©jĂ  eu beaucoup. La vie existait bien avant nous, elle existera aprĂšs nous. TantĂŽt meilleure, tantĂŽt pire. Les lendemains seront peut-ĂȘtre plus clairs. Il suffirait d'une seule secousse imperceptible, d'un spasme du subtil univers qu'enferme la gigantesque banque de sensibilitĂ© contemporaine. Des Ă©pidĂ©mies de dĂ©pressions et de doutes Ă©clatent puis s'en vont, balayĂ©es par un vent solaire vivifiant. Nous sommes tout simplement mal tombĂ©s, dans un mauvais compartiment de la durĂ©e ou de l'existence. Mon corps est d'origine animale, mais mes aspirations d'essence divine. Il arrive que les hormones dĂ©passent les frontiĂšres fixĂ©es par la biologie et par les lois du monde animal. Nos hormones fabriquent les enzymes des faims insatiables, des rĂȘves irrĂ©alisables, des nostalgies que nul ne saurait apaiser. Je suis lĂ , au centre mĂȘme de ce fourrĂ© de dĂ©sirs, avec ma grande tĂȘte vide, un cƓur enflĂ© et privĂ© de son sang, une Ăąme diluĂ©e dans l'Ă©ther. Las de moi-mĂȘme et de mon temps. FatiguĂ© de mes limites et de mon impuissance Ă  comprendre. Moi - la moyenne statistique du Grand Nombre. Que puis-je lĂ©guer aux vivants, hormis mes dettes impayĂ©es? Les testaments des grands intellectuels vont aux archives, indĂ©chiffrĂ©s jusqu'au bout. De grands appels de conscience deviennent paroles de chansons. Moi, je veux donner ma tendresse Ă  tous les empotĂ©s, Ă  tous les Ă©clopĂ©s de la vie. J'aimerais pouvoir leur glisser Ă  l'oreille un bon conseil, une parole mobilisatrice qui les encouragerait Ă  faire face au destin. p292-p293
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Tadeusz Konwicki (MaƂa apokalipsa)
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[N.B : « Mihne et la sorciĂšre » est une lĂ©gende historique dont la traduction a Ă©tĂ© effectuĂ©e par l'auteur lui-mĂȘme (cf. « Brises d'Orient » Ă©ditions Dentru, Paris 1866) et qui ne respecte donc pas rigoureusement la version originale en roumain. MĂ©tamorphosĂ©e en sorciĂšre, la mĂšre d'un jeune soldat tuĂ© Ă  la guerre jette un mauvais sort Ă  son souverain, Mihne, tyran sanguinaire des Carpates. Ne pouvant transgresser les derniĂšres volontĂ©s de son fils, qui refuse la vengeance, elle tente de se servir des dĂ©mons de l'enfer afin d'attraper Mihne. Au terme d'une terrible cavalcade, ces dĂ©mons sont sur le point d'y parvenir quand l'aube se lĂšve les rĂ©duisant Ă  l'impuissance. Les vƓux du soldat sont ainsi exaucĂ©s.] La vieille – « J'ai promis de te dire, ĂŽ seigneur, l'avenir ; C'Ă©tait pour te contraindre, ĂŽ mon maĂźtre, Ă  venir. Écoute si tu peux : j'avais dans ton armĂ©e Un fils dont la bravoure eut de la renommĂ©e, Pur comme un ciel serein et beau comme la fleur ; Pour lui seul je restais en ces lieux de douleur. Il Ă©tait mon seul Dieu ! Pour lui, dont j'Ă©tais fiĂšre, Je me suis transformĂ©e en horrible sorciĂšre. Il est mort, il est mort ! Tu fus son assassin ! Veux-tu mon sang encore ? Tiens, frappe donc ce sein ! Des Ă  prĂ©sent ma vie est affreuse et flĂ©trie. Oh ! Que ne puis-je boire et ton sang et ta vie ! À son dernier soupir : « MĂšre » a dit mon enfant, « Pardonne. » Contre moi son pardon le dĂ©fend. « Mais, as-tu toujours soif ? dit la sorciĂšre Ă  Mihne ; Prends ce vase Ă©cumant dans ta main assassine ; Meurtrier, bois le sang vivant de mon fils mort ! Qu'il verse dans ton sang le poison du remords ! » [...] La cime du rocher par degrĂ©s se colore, Et dĂ©jĂ  le jour luit ! La cohorte vaincue, aux rayons de l'aurore, Retombe dans sa nuit.
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Dimitrie Bolintineanu
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Choquant. Les femmes sont des putains pleines de mauvais sang, et chaque mois elles doivent s’en dĂ©barrasser.
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C.J. Roberts (Captive in the Dark (The Dark Duet, #1))
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Mais la dĂ©cision de Dick Ă©tait prise : peu importe la couleur des bas, ce n’était pas nĂ©cessaire, un embarras, une dĂ©pense inutile (« J’ai dĂ©jĂ  investi assez d’argent dans cette opĂ©ration »), et, aprĂšs tout, toute personne qu’ils rencontreraient ne survivrait pas pour venir tĂ©moigner : « Pas de tĂ©moins », rappela-t-il Ă  Perry pour ce qui sembla Ă  ce dernier la millioniĂšme fois. Ça lui restait sur le cƓur la façon que Dick avait de dĂ©clamer ces trois mots, comme s’ils Ă©taient la solution de tous les problĂšmes ; il Ă©tait stupide de refuser d’admettre qu’il pourrait y avoir un tĂ©moin qu’ils n’auraient pas vu. « L’imprĂ©visible peut se produire, il arrive que les choses changent », dit-il. Mais Dick, souriant avec vanitĂ©, puĂ©rilement, n’était pas d’accord : « T’fais pas de mauvais sang. Y peut rien se passer. » Non. Parce que le plan Ă©tait le sien et parfaitement combinĂ©, du premier bruit de pas au silence final.
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Truman Capote (DE SANG-FROID: RECIT VERIDIQUE D'UN MEURTRE MULTIPLE ET DE SES CONSEQUENCES (BEAUX PAPIERS))
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Pourquoi nous ferions-nous plus rigides que le Christ ? Pourquoi, nous en tenant obstinĂ©ment aux opinions de ce monde qui se fait dur pour qu'on le croie fort, rejetterions-nous avec lui des Ăąmes saignantes souvent de blessures par oĂč, comme le mauvais sang d'un malade, s'Ă©panche le mal de leur passĂ©, et n'attendant qu'une main amie qui les panse et leur rende la convalescence du cƓur ?
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Alexandre Dumas fils (La dame aux camélias)