Marcel Pagnol Quotes

The reason people find it so hard to be happy is that they always see the past better than it was, the present worse than it is, and the future less resolved than it will be.

Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.

Such is the life of a man. Moments of joy, obliterated by unforgettable sorrow.

Il n'est pas besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.

Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants.

Les mots qui ont un son noble contiennent toujours de belles images.

Nos jours ne sont beaux que par leur lendemain.

Το γέλιο είναι το προνόμιο που ο Θεός δώρισε στους ανθρώπους σαν παρήγορια για την ευφυϊα τους.

Warum es den Menschen so schwer fällt, glücklich zu sein? Weil sie die Vergangenheit besser sehen als sie war, die Gegenwart schlechter als sie ist und die Zukunft rosiger als sie sein wird.

Das ist die Schwäche der Vernunft: wir bedienen uns ihrer meist nur zur Rechtfertigung unseres Glaubens.

One has to look out for engineers—they begin with sewing machines and end up with the atomic bomb.

Je n’en fais pas grief à la République : tous les manuels d’histoire du monde n’ont jamais été que des livrets de propagande au service des gouvernements.

Lorsque, bien plus tard, au lycée, M. Laplane nous enseigna que la chouette était l'oiseau de Minerve, et qu'elle représentait la sagesse, je fis un si grand éclat de rire qu'il me fallut copier, jusqu'au gérondif, quatre verbes qui, de plus, étaient déponents.

Un très vieil ami de mon père, sorti premier de l'École normale, avait dû à cet exploit de débuter dans un quartier de Marseille : quartier pouilleux, peuplé de misérables où nul n'osait se hasarder la nuit. Il y resta de ses débuts à sa retraite, quarante ans dans la même classe, quarante ans sur la même chaise. Et comme un soir mon père lui disait : « Tu n'as donc jamais eu d'ambition ? - Oh mais si ! dit-il, j'en ai eu ! Et je crois que j'ai bien réussi ! Pense qu'en vingt ans, mon prédécesseur a vu guillotiner six de ses élèves. Moi, en quarante ans, je n'en ai eu que deux, et un gracié de justesse. Ça valait la peine de rester là. »

Ces travaux qui ne durèrent pas plus de 3 mois, occupent cependant dans ma mémoire, une place considérable, car c'est à la lumière du bec Matador que j'ai découvert l'intelligence de mes mains, et la prodigieuse efficacité des plus simples outils.

Mais il y a une chose qui ne changera jamais : c'est l'amour des enfants pour leur mère, et j'ai écrit ce livre pour apprendre aux petite filles comment leurs fils les aimeront un jour...

Ils marchèrent toute la journée sur leurs ombres grandissantes.

Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.

On fêtait un jour, solennellement, ses Palmes académiques : trois ans plus tard, il « prenait sa retraite », c'est-à-dire que le règlement la lui imposait. Alors, souriant de plaisir, il disait : « Je vais enfin pouvoir planter mes choux ! » Sur quoi, il se couchait, et il mourait. J'en ai connu beaucoup, de ces maîtres d'autrefois. Ils avaient une fois totale dans la beauté de leurs mission, une confiance radieuse dans l'avenir de la race humaine. Ils méprisaient l'argent et le luxe, ils refusaient un avancement pour laisser la place à un autre, ou pour continuer la tâche commencée dans un village déshérité.

Quand on ne sait pas grand chose, on est toujours cruel pour ceux qui savent encore moins.

Pour vous y aider, je vais vous confier une phrase de Marcel Pagnol dont j’ai fait ma devise personnelle : « Tout le monde savait que c’était impossible. Il est arrivé un jour un imbécile qui ne le savait pas et qui l’a fait. » Je m’applique chaque jour à être cet imbécile.

Que maudite soit la guerre.

Nous le redoutions d'autant plus qu'il n'avait jamais puni personne, mais nous supposions qu'une condamnation tombant d'une telle hauteur n'aurait pu qu'écraser un coupable. 

Mais il est toujours saoul comme la Pologne.

Mais il y a une chose qui ne changera jamais : c’est l’amour des enfants pour leur mère, et j’ai écrit ce livre pour apprendre aux petites filles comment leurs fils les aimeront un jour…

— Alors, dit-il, ça ne vous fait rien de penser que ce meuble a peut-être vu la reine Marie-Antoinette en chemise de nuit ? — D’après son état, dit mon père, ça ne m’étonnerait pas qu’il ait vu le roi Hérode en caleçons !

Il y gagna une consigne entière et une gloire durable puisque j’en parle soixante ans plus tard.

je levais la main et je demandais des explications

Tel est le peuple : ses défauts ne viennent que de son ignorance. Mais son coeur est bon comme le bon pain, et il a la générosité des enfants.

Les malheurs n'inspirent jamais confiance, et l'horreur des grands massacres enlaidit jusqu'aux victimes.

The encounter with Ugolin had revived the past -- not that she had forgotten it, but her keen, youthful joy of living, which so quickly caused foreign bodies to be expelled, softened the contours of the bad memories and obscured the cruel colors, and ended by giving them the unreality of a story read in a book.

I had caught my dear superman red-handed in the act of being human: I felt that I loved him even more for it.

One also found there, in those days, a certain number of people learning to master bicycles. With fixed gaze and clenched jaws, they would suddenly bolt away from their teacher, shoot across the avenue, vanish into a thicket, and reappear with their machines round their necks.

This is unbelievable, Salvatore. You cook the way Marcel Pagnol writes.' 'Ah, Pagnol. A good man. He knew that you can only really see with your tongue. And your nose and your stomach,' said Cuneo with an appreciative sigh. Then, between two mouthfuls, he added, 'Capitano Perduto, I'm a firm believer that you have to taste a country's soul to understand it and to grasp its people. And by soul I mean what grows there, what its people see and smell and touch every day, what travels through them and shapes them from the inside out.

Le lecteur – je veux dire le vrai lecteur – est presque toujours un ami. Il est allé choisir le livre, il l’a emporté sous son bras, il l’a invité chez lui.

J'avais surpris mon cher surhomme en flagrant délit d'humanité : je sentis que je l'en aimais davantage. Alors, je chantai la farandole, et je me mis à danser au soleil.

He lived in the ancient house where he was born, at the bottom of a vallon in the hills, three hundred meters from Massacan, surrounded by a pine wood, the silence of solitude, the odor of resin, and the perfume of rosemary.

In the solitary farmhouse of the hills there was a great joy in life, much tenderness, and much hope.

Her sea-blue eyes shone behind curls that hid her brow, and all her face had that vivid radiance that is retained by ripe nectarines for only a day, but glows for three or four years on the smooth cheeks of young girls.

She reads books all the time. Sometimes for an hour without stopping!" "That's not too good, Galinette. A poor girl who reads books—I can't say I care for that...

If only she would let me talk to her! I'm sure I could change her mind...That's what is needed, to change her mind. But how?

Tears rose to her eyes. It was the water of the hills, which could have saved her father, and instead wasted its richness in the sterile rocks and the subterranean night...

Ah, yes, it's the Soubeyrans...Three mad, three hanged, and me all alone with a no-good leg....And nobody after me...Nobody, nobody, nobody...

This is not a very surprising story; but wait a minute; it's going to be.

Moreover, I discovered that day that grown-ups could lie just as well as I, and it seemed to me that I could no longer feel quite safe with them.

Of course I had a handkerchief. It lay, clean as a whistle, in my pocket where it had been for a week. For I had the knack of extracting from my nostrils, with the nail of my forefinger, the snuffling substances that impeded my breathing, and the use of a handkerchief seemed to me a piece of parental superstition.

Si elle veut venir dans notre maison, moi mon idee, c'est qu'elle n'en partira jamais plus.

Pense un peu que par malisse jamet j'ai voulu m'approcher de lui. Sa voix je l'ai pas connu, ni sa figure. Jamais de pret j'ai vu ses yeux que peut etre c'etait ceux de ma mere et j'ai vu que ca bosse et sa pene, tout le mal que je lui ai fait. Alors tu comprends que je me languis de mourir pasque a cote de mes idees qui me travaille meme l'enfer cet un delice. Et puis la-haut, je vais le voir j'ai pas peur de lui au contraire. Mintenant il set que c'est un Soubeyran il n'est plus bossu par ma fote, il a compris que c'est tout par betise, et moi je suis qu'au lieu qu'il m'attaque, il me defendra.

J'ai envie d'ailleurs, voila ce qu'il faut dire. C'est une chose bete, une idee qui ne s'explique pas. J'ai envie d'ailleurs

Et puis tout d'un coup, je te vois et ça m'arrive que je t'aime, d'une façon que c'est pas possible de le dire...Tout le temps, je te vois, tout le temps je te parle...Le sommeil, ça me l'a tué, quand je mange, ça n'a plus de goût.Si tu ne me veux pas, ou je meurs ou je deviens fou.

« Tout le monde savait que c’était impossible. Il est arrivé un jour un imbécile qui ne le savait pas et qui l’a fait » (Marcel Pagnol).