Mai Tai Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Mai Tai. Here they are! All 100 of them:

The mai tai got its name when two Polynesian alcoholics got in a fight over some neckwear.
George Carlin (Brain Droppings)
Everybody thinks that once you reach the top, you can lie back on a divan with a goddamn mai tai. No. Wrong. Success is not a mountain climb. Success is a treadmill.
Susan Jane Gilman (The Ice Cream Queen of Orchard Street)
Perception requires imagination because the data people encounter in their lives are never complete and always equivocal. For example, most people consider that the greatest evidence of an event one can obtain is to see it with their own eyes, and in a court of law little is held in more esteem than eyewitness testimony. Yet if you asked to display for a court a video of the same quality as the unprocessed data catptured on the retina of a human eye, the judge might wonder what you were tryig to put over. For one thing, the view will have a blind spot where the optic nerve attaches to the retina. Moreover, the only part of our field of vision with good resolution is a narrow area of about 1 degree of visual angle around the retina’s center, an area the width of our thumb as it looks when held at arm’s length. Outside that region, resolution drops off sharply. To compensate, we constantly move our eyes to bring the sharper region to bear on different portions of the scene we wish to observe. And so the pattern of raw data sent to the brain is a shaky, badly pixilated picture with a hole in it. Fortunately the brain processes the data, combining input from both eyes, filling in gaps on the assumption that the visual properties of neighboring locations are similar and interpolating. The result - at least until age, injury, disease, or an excess of mai tais takes its toll - is a happy human being suffering from the compelling illusion that his or her vision is sharp and clear. We also use our imagination and take shortcuts to fill gaps in patterns of nonvisual data. As with visual input, we draw conclusions and make judgments based on uncertain and incomplete information, and we conclude, when we are done analyzing the patterns, that out “picture” is clear and accurate. But is it?
Leonard Mlodinow (The Drunkard's Walk: How Randomness Rules Our Lives)
If I was going to have a life of air and nothing, I’d at least like a big fat dick to bounce on.
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature; ce n'est pas ma faute. Si donc, je m'ennuie aujourd'hui d'une aventure qui m'a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n'est pas ma faute. Si, par exemple, j'ai eu juste autant d'amour que toi de vertu, et c'est surement beaucoup dire, il n'est pas étonnant que l'un ait fini en même temps que l'autre. Ce n'est pas ma faute. Il suit de là, que depuis quelque temps je t'ai trompée: mais aussi ton impitoyable tendresse m'y forçait en quelque sorte! Ce n'est pas ma faute. Aujourd'hui, une femme que j'aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n'est pas ma faute. Je sens bien que voilà une belle occasion de crier au parjure: mais si la Nature n'a accordé aux hommes que la constance, tandis qu'elle donnait aux femmes l'obstination, ce n'est pas ma faute. Crois-moi, choisis un autre amant, comme j'ai fait une maîtresse. Ce conseil est bon, très bon; si tu le trouve mauvais, ce n'est pas ma faute. Adieu, mon ange, je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regrets: je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n'est pas ma faute.
Pierre Choderlos de Laclos (Les liaisons dangereuses)
A prelungi despărțirea de cei dragi este otravă curată; mai bine să o tai dintr-o lovitură de cuțit și să rămâi iarăși singur de tot, în starea firească a omului, singurătatea.
Nikos Kazantzakis (Zorba the Greek)
Ura este ca o umbră lungă, neagră. În majoritatea cazurilor, nici persoana pe care o învăluie nu ştie de unde vine. Este ca o sabie cu două tăişuri. Îl tai pe adversar, dar te tai şi pe tine. Cu cât îl ciopârţeşti mai rău pe adversar, cu atât te mutilezi mai mult pe tine.
Haruki Murakami (The Wind-Up Bird Chronicle)
Mi-a trebuit întreaga văpaie-a poeziei Cărbunele iubirii să schimb în diamant; Dar străluceşti de-acuma pe fruntea veşniciei, Răscumpărat de-a pururi obştescului neant... Puterea mea e jarul închis, ca-n nestemată, Ce arde dur şi rece-n lăuntricul său joc: De la crearea lumii, cu aştrii toţi deodată, Nu se mai stinge-n mine originarul foc. E cât un bob, dar ţine virtuţile esenţei; E diamant, ce roade oţel şi munţi de stei... Cu el îţi tai fereastra-n pereţii existenţei, Să intre nemurirea cu tot văzduhul ei. Şi-ntr-un vârtej de versuri arzând diamantine Seduc eternitatea, iubite, pentru tine.
Vasile Voiculescu (Ultimele sonete închipuite ale lui Shakespeare în traducere imaginară de V. Voiculescu)
Dacă tai în două un om prost, n-o să găsești sânge, ca la noi. O să găsești păreri. Are păreri despre orice, în special despre lucrurile de care n-are habar. Cu cât nu înțelege ceva, cu atât părerea lui va fi mai înverșunată. Și cu părerile astea trebuie să facă ceva, trebuie să le arate lumii. A căzut un camion într-o prăpastie? Păi, hai, ce faci, ce mai pierzi vremea? Spune cu cine ții: cu camionul sau cu prăpastia?
Cristina Nemerovschi (Vicky, nu Victoria (nymphette_dark99, #2))
His eyes were on my behind. And when caught? Didn’t even have the decency to blush. Naughty boy.
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
Tant que mes jambes me permettent de fuir, tant que mes bras me permettent de combattre, tant que l'expérience que j'ai du monde me permet de savoir ce que je peux craindre ou désirer, nulle crainte : je puis agir. Mais lorsque le monde des hommes me contraint à observer ses lois, lorsque mon désir brise son front contre le monde des interdits, lorsque mes mains et mes jambes se trouvent emprisonnées dans les fers implacables des préjugés et des cultures, alors je frissonne, je gémis et je pleure. Espace, je t'ai perdu et je rentre en moi-même. Je m'enferme au faite de mon clocher où, la tête dans les nuages, je fabrique l'art, la science et la folie.
Henri Laborit (Éloge de la fuite)
Je t'ai vu en companie de cet homme, et le regard que tu lui portais était celui que j'aurais rêvé voir dans tes yeux alors que tu me regardais. Il avait l'air si grand à tes côtés, et moi si petit dans cette allée. Si j'avais pu être cet homme, je t'aurais tout donné, mais je n'étais que moi, l'ombre de celui que tu avais aimé alors que nous étions enfants, l'ombre de l'adulte que j'étais devenu.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Just because a cop smiles at you when he asks for your license and registration doesn’t change the fact that he’s carrying a loaded gun.
JoAnn Bassett (Mai Tai Butterfly (Escape to Maui Book 1))
Can I drink more than one mai tai without taking on the aroma of an aroused butterly?
Tom Robbins
Don’t you see that I’m trying to do exactly that? How in the world can I grow up if I continue to do as I’m told, smiling and nodding like some pretty robot? What kind of a life is that?
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
I’m not interested in dating anyone right now. I just got here, and I’m dealing with some stuff-” “Everybody’s dealing with some stuff, darlin’. Sometimes it’s just nice to deal with it while looking at a gorgeous hunk of man.
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
Certaines relations harmonieuses se créent et durent grâce à un système complexe de menues contre-vérités, de renoncements, une espèce de ballet complice d'attitudes et de postures qui peut se résumer dans un proverbe jamais assez cité, ou plutôt une sentence, cette désignation lui convenant beaucoup mieux, Toi et moi nous savons, mais tais-toi et je me tairai. (ch. 5)
José Saramago (The History of the Siege of Lisbon)
Elle aura donc menti jusqu'au bout! Où est-elle! Pas là... pas au ciel... pas anéantie...où? Oh! tu disais que tu n'avais pas souci de mes souffrances. Et moi, je fais une prière... je la répète jusqu'à ce que ma langue s'engourdisse : Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrais! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi alors! Les victimes hantent leurs meurtrier, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou! mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh! Dieu! c'est indicible! je ne peux pas vivre sans ma vie! je ne peux pas vivre sans mon âme!
Emily Brontë (Wuthering Heights)
É impossível justificar os excessos do povo ao pegar em armas... Mas é realmente o povo a quem devemos imputar tudo, ou a seus opressores, que os mantiveram por tanto tempo na escravidão? Aquele que escolhe ser servido por escravos, e por escravos mal-tratados deve saber que preserva tanto sua propriedade quanto sua vida através da dominação, diferentemente de quem prefere os serviços de homens livres e bem tratados; e aquele que ceia ao som de lamentos de dor não deve, num momento de insurreição, reclamar que suas filhas foram violentadas e mortas, nem que cortaram a garganta de seus filhos. Quando tais males ocorrem, certamente são mais imputáveis à tirania dos grandes senhores do que à crueldade dos servos.
Arthur Young
- Dégage je t'ai dit ! - Je te fais une contre-proposition, lança Ellana que le poing brandi du barbu ne paraissait pas impressionner le moins du monde. Tu quittes l'auberge maintenant, sans bruit, avec la promesse de ne plus jamais y remettre les pieds, et je ne te casse pas en mille morceaux. Le colosse ouvrit la bouche pour un cri ou peut-être un rire, mais la voix de Jilano le lui vola. - C'est un marché de dupe ! s'écria-t-il sur un ton plein de verve. - Et pourquoi donc ? fit mine de se fâcher Ellana. - Parce que même si tu tapes fort, tu lui casseras au maximum une douzaine d'os. Allez, vingt parce que c'est toi. On est loin des mille morceaux que tu revendiques. Ellana soupira. - C'est une expression, il ne faut pas la prendre au pied de la lettre. - Sans doute, mais ce monsieur pourrait s'estimer grugé. - Très bien. Voilà ma contre-proposition réactualisée. Tu quittes l'auberge maintenant, sans bruit, avec la promesse de ne plus jamais y remettre les pieds et je ne te casse pas en douze morceaux. Peut-être vingt parce que c'est moi.
Pierre Bottero (Ellana, l'Envol (Le Pacte des MarchOmbres, #2))
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Jill Marie Landis (Mai Tai One On (A Tiki Goddess Mystery, #1))
Oh please, like you don't know. You're bigger than a breadbox!
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
Tais pensamentos eram um testemunho hediondo do mundo que ele havia aceitado; um mundo no qual assassinar era mais fácil que ter esperanças.
Richard Matheson (Eu Sou A Lenda)
Ma douce... mon incomparable! T'aimer? Mais je t'ai adorée toute ma vie et je ne cesserai jamais de t'aimer? Jamais! Tant qu'il me restera une pensée, un souffle, je t'aimerais...
Juliette Benzoni (La Dame de Montsalvy (Catherine #7))
Entre as recordações de cada pessoa, há coisas que ela não conta para qualquer um, somente para os amigos. Há também aquelas que ela não conta nem para os amigos, somente para sim mesma, e isso secretamente. Mas, finalmente, há também aquelas que o indivíduo tem medo de revelar até para si mesmo, e um homem respeitável tem tais coisas acumuladas em grande quantidade. E pode ser assim mesmo: quanto mais respeitável ele é, mais coisas desse tipo ele tem acumuladas. Eu, pelo menos, só recentemente tomei coragem para recordar algumas das minhas aventuras passadas, as quais até agora tinha evitado com uma certa inquietação. E agora, quando não só recordei, como até me decidi a escrevê-las, agora exatamente quero tirar a prova: é possível alguém ser inteiramente sincero consigo mesmo e não temer toda a verdade? A propósito: Heine afirma que é quase impossível existirem autobiografias sinceras, porque na certa o ser humano mentirá, falando de si mesmo. Na opinião dele, por exemplo, Rousseau sem dúvida mentiu sobre si mesmo em suas 'Confissões' e fez isso até deliberadamente, por vaidade. Estou convencido de que Heine está certo; entendo perfeitamente como, às vezes, alguém pode confessar uma série de crimes por pura vaidade e percebo até muito bem de que tipo pode ser essa vaidade.
Fyodor Dostoevsky
Je cherchais une âme qui et me ressemblât, et je ne pouvais pas la trouver. Je fouillais tous les recoins de la terre; ma persévérance était inutile. Cependant, je ne pouvais pas rester seul. Il fallait quelqu’un qui approuvât mon caractère; il fallait quelqu’un qui eût les mêmes idées que moi. C’était le matin; le soleil se leva à l’horizon, dans toute sa magnificence, et voilà qu’à mes yeux se lève aussi un jeune homme, dont la présence engendrait les fleurs sur son passage. Il s’approcha de moi, et, me tendant la main: "Je suis venu vers toi, toi, qui me cherches. Bénissons ce jour heureux." Mais, moi: "Va-t’en; je ne t’ai pas appelé: je n’ai pas besoin de ton amitié." C’était le soir; la nuit commençait à étendre la noirceur de son voile sur la nature. Une belle femme, que je ne faisais que distinguer, étendait aussi sur moi son influence enchanteresse, et me regardait avec compassion; cependant, elle n’osait me parler. Je dis: "Approche-toi de moi, afin que je distingue nettement les traits de ton visage; car, la lumière des étoiles n’est pas assez forte, pour les éclairer à cette distance." Alors, avec une démarche modeste, et les yeux baissés, elle foula l’herbe du gazon, en se dirigeant de mon côté. Dès que je la vis: "Je vois que la bonté et la justice ont fait résidence dans ton coeur: nous ne pourrions pas vivre ensemble. Maintenant, tu admires ma beauté, qui a bouleversé plus d’une; mais, tôt ou tard, tu te repentirais de m’avoir consacré ton amour; car, tu ne connais pas mon âme. Non que je te sois jamais infidèle: celle qui se livre à moi avec tant d’abandon et de confiance, avec autant de confiance et d’abandon, je me livre à elle; mais, mets-le dans ta tête, pour ne jamais l’oublier: les loups et les agneaux ne se regardent pas avec des yeux doux." Que me fallait-il donc, à moi, qui rejetais, avec tant de dégoût, ce qu’il y avait de plus beau dans l’humanité!
Comte de Lautréamont (Les Chants de Maldoror)
Unele au auzit spunandu-se ca este un lagar de munca si ca nu are nimic de-a face cu Auschwitz sau cu Mauthausen, unde singura industrie este aceea de a omori oameni. Deci, nu sunt duse la un abator. Par vesti linistitoare, dar cele mai multe tac, pentru ca speranta a devenitla fel de subtire ca o lama de ras. Si de fiecare data cand pui mana pe ea, te tai. - Eu vin de la Auschwitz, afirma una. Deja nimic nu poate sa fie mai rau.
Antonio Iturbe (La bibliotecaria de Auschwitz)
[•••] existe um ponto em nossas vidas em que voltar atrás já não nos é permitido. E também um ponto, este mais raro, em que não podemos mais avançar. Alcançados tais pontos, só nos resta aceitá-los, para o bem ou para o mal. É dessa maneira que todos nós vivemos.
Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
« Un homme très croyant priait chaque jour son Dieu, puis un jour il perdit beaucoup d’argent et se mit à prier Dieu pour gagner au loto… Au bout de nombreuses années, l’homme mourut et comme il était un croyant rempli de ferveur, il rencontra Dieu. Il lui dit alors : “Dieu, pourquoi ne m’as-tu pas aidé pour gagner au loto au moment où j’en avais le plus besoin alors que je t’ai toujours servi avec ferveur ?” Et Dieu lui répondit : “Mon fils je n’aurais pas demandé mieux que de t’aider mais encore eut-il fallu que tu achètes un billet du loto.” »
Anne Meurois-Givaudan (Petit manuel pour un grand passage)
You know that one scene that shows up at the end of every heist movie, where the crooks recline on the beach with Mai Tais in hand, the ocean lapping peacefully in the background, both flashing that incredulous grin, astonished that they managed to pull off their audacious scheme? Those were our friends the capitalists, back in the summer of 1981, when the Republicans under President Ronald Reagan proposed massive cuts in the tax rates for unearned income, capital gains, and income tax rates even for the rich—and the Democrats responded by pushing for even more massive cuts. In
Jeremy Gantz (The Age of Inequality: Corporate America's War on Working People)
Terás então de ler doutra maneira, Como, Não serve a mesma para todos, cada um inventa a sua, a que lhe for própria, há quem leve a vida inteira a ler sem nunca ter conseguido ir mais além da leitura, ficam pegados à página, não percebem que as palavras são apenas pedras postas a atravessar a corrente de um rio, se estão ali é para que possamos chegar à outra margem, a outra margem é que importa, A não ser, A não ser, que, A não ser que esses tais rios não tenham duas margens, mas muitas, que cada pessoa que lê seja, ela, a sua própria margem, e que seja sua, e apenas sua, a margem a que terá de chegar,
José Saramago (The Cave)
- Ciao, mon biquet, ce fut un plaisir de voyager avec toi. - Je te retrouverais, cracha le bone. Je te retrouverais et ce jour-là, je te crèverai. En prenant tout mon temps ! - C'est ça, ironisa Salim, personne n'est pressé. - Tu vas souffrir ! Beaucoup souffrir ! - Ça c'est cruel, s'indigna Salim, et ingrat. Je t'ai quand même tenu dans mes bras pendant tout le trajet. D'ailleurs, à ce sujet, tu devrais te laver plus souvent, tu sais ? Et encore... je crois que c'est de l'intérieur que tu pues ! Maintenant, si ça ne te fait rien, je te quitte. C'est pas que je m'ennuie mais je ne peux quand même pas passer la journée avec tous les rigolos que je rencontre. À la prochaine, vieux !
Pierre Bottero (La Forêt des captifs (Les Mondes d'Ewilan, #1))
Atletul cel mai rezistent nu este cel care atinge primul tinta. Acela este cel mai rapid. Cel mai rezistent este cel care de fiecare data cand cade se ridica. Cel care atunci cand simte durerea in coaste nu se opreste. Cel care nu se da batut cand vede tinta foarte departe. Cand acest alergator atinge tinta, chiar daca ajunge ultimul, este un castigator. Uneori, chiar daca ai vrea, nu sta in puterea ta sa fii cel mai rapid, pentru ca picioarele tale nu sunt suficient de lungi sau plamanii tai sunt mai ingusti. Dar poti intotdeauna sa alegi sa fii cel mai rezistent. Depinde doar de tine, de vointa ta si de efortul tau. Nu o sa va cer sa fiti cei mai rapizi, dar o sa va pretind sa fiti cei mai rezistenti.
Antonio Iturbe (La bibliotecaria de Auschwitz)
Cada prazer da vida se funda no retorno regular das coisas externas. A alternância do dia e da noite, das estações, das flores e dos frutos, e cada coisa que nos vem ao encontro periodicamente, porque nós podemos e devemos apreciá-las, estes são os verdadeiros estímulos da vida terrena. Quanto mais abertos estamos a tais fruições, tanto mais nos sentimos felizes' Goethe
Hugo von Hofmannsthal (Il libro degli amici)
Se há na terra um reino que nos seja familiar e ao mesmo tempo estranho, fechado nos seus limites e simultaneamente sem fronteiras, esse reino é o da infância. A esse país inocente, donde se é expulso sempre demasiado cedo, apenas se regressa em momentos privilegiados — a tais regressos se chama, às vezes, poesia. Essa espécie de terra mítica é habitada por seres de uma tão grande formosura que os anjos tiveram neles o seu modelo, e foi às crianças, como todos sabem pelos evangelhos, que foi prometido o Paraíso. A sedução das crianças provém, antes de mais, da sua proximidade com os animais — a sua relação com o mundo não é a da utilidade, mas a do prazer. Elas não conhecem ainda os dois grandes inimigos da alma, que são, como disse Saint-Exupéry, o dinheiro e a vaidade. Estas frágeis criaturas, as únicas desde a origem destinadas à imortalidade, são também as mais vulneráveis — elas têm o peito aberto às maravilhas do mundo, mas estão sem defesa para a bestialidade humana que, apesar de tanta tecnologia de ponta, não diminui nem se extingue. O sofrimento de uma criança é de uma ordem tão monstruosa que, frequentemente, é usado como argumento para a negação da bondade divina. Não, não há salvação para quem faça sofrer uma criança, que isto se grave indelevelmente nos vossos espíritos. O simples facto de consentirmos que milhões e milhões de crianças padeçam fome, e reguem com as suas lágrimas a terra onde terão ainda de lutar um dia pela justiça e pela liberdade, prova bem que não somos filhos de Deus.
Eugénio de Andrade (Rosto Precário)
Have to keep those lawns as green as possible, even when there was a drought, you know. Or my smile and nod when Mrs. Snodgrass went on and on about a racy book that everyone was talking about but no one would admit to reading, when in fact I know every woman there had read it. I even smiled and nodded when Mr. Peterson lectured us about illegal immigration, when I knew for a fact that his nanny was undocumented.
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
J’ai arpenté les galeries sans fin des grandes bibliothèque, les rues de cette ville qui fût la nôtre, celle où nous partagions presque tous nos souvenirs depuis l’enfance. Hier, j’ai marché le long des quais, sur les pavés du marché à ciel ouvert que tu aimais tant. Je me suis arrêté par-ci par-là, il me semblait que tu m’accompagnais, et puis je suis revenu dans ce petit bar près du port, comme chaque vendredi. Te souviendras-tu ? Je ne sais pas où tu es. Je ne sais pas si tout ce que nous avons vécu avait un sens, si la vérité existe, mais si tu trouves ce petit mot un jour, alors tu sauras que j’ai tenu ma promesse, celle que je t’ai faite. A mon tour de te demander quelque chose, tu me le dois bien. Oublie ce que je viens d’écrire, en amitié on ne doit rien. Mais voici néanmoins ma requête : Dis-lui, dis-lui que quelque part sur cette terre, loin de vous, de votre temps, j’ai arpenté les mêmes rues, ri avec toi autour des mêmes tables, et puisque les pierres demeurent, dis-lui que chacune de celles où nous avons posé nos mais et nos regards contient à jamais une part de notre histoire. Dis-lui, que j’étais ton ami, que tu étais mon frère, peut-être mieux encore puisque nous nous étions choisis, dis-lui que rien n’a jamais pu nous séparer, même votre départ si soudain.
Marc Levy (La prochaine fois)
Desde a tenra infância que se ensina às pessoas a acreditar na história. Elas ouvem os seus pais, professores, vizinhos e a cultura em geral muito antes de desenvolverem a independência intelectual e emocional necessária para questionar e verificar tais histórias. Quando o seu intelecto finalmente amadurece, estão de tal modo empenhadas na história que é muito mais provável que usem o seu intelecto para racionalizar a história do que para duvidar dela.
Yuval Noah Harari (21 lições para o século 21 (Portuguese Edition))
O moral. Tem uma grande importância. Os terráqueos sabem que não podem fracassar. É uma certeza interior que têm como o sangue que lhes corre nas veias. Não podem fracassar. Repelirão todas as invasões, por mais bem organizadas que estas sejam. A juventude passada a ler tais histórias muniu-os de uma fé inigualável. E nós, marcianos? Nós não temos essa certeza. Sabemos que poderemos fracassar. O nosso moral é baixo, apesar de estrépito dos tambores e das trombetas.
Ray Bradbury (The Illustrated Man)
Rodolphe ouvira tantas vezes dizer tais coisas que elas nada mais tinham de original para ele. Emma assemelhava-se a todas as suas amantes; e o encanto da novidade, caindo pouco a pouco como uma veste, deixava ver a nu a eterna monotonia da paixão que tem sempre as mesmas formas e a mesma linguagem. Aquele homem tão experiente não distinguia mais a diferença dos sentimentos sob a igualdade das expressões. Porque lábios libertinos ou venais lhe haviam murmurado frases semelhantes, ele mal acreditava em sua candura; era preciso, pensava, descontar suas palavras exageradas, escondendo as afeições medíocres: como se a plenitude da alma não transbordasse algumas vezes nas metáforas mais vazias, já que ninguém pode algum dia exprimir exatamente suas necessidades ou seus conceitos, nem suas dores e já que a palavra humana é como um caldeirão rachado, no qual batemos melodias próprias para fazer danças os ursos quando desejaríamos enternecer as estrelas. Porém, com a superioridade crítica de quem, em qualquer compromisso, se mantém na retaguarda, Rodolphe percebeu naquele amor a possibilidade de explorar outros gozos. Julgou todo pudor como algo incômodo. Tratou-a sem cerimonia. Fez dela algo de maleável e de corrompido. Era uma espécie de afeto idiota cheio de admiração para ele, de volúpia para ela, uma beatitude que a entorpecia; e sua alma afundava naquela embriaguez e nela se afogava, encarquilhada (...)
Gustave Flaubert (Madame Bovary)
Coitado! Que em um tempo choro e rio; Espero e temo, quero e aborreço; Juntamente me alegro e entristeço; Dua cousa confio e desconfio. Voo sem asas; estou cego e guio; E no que valho mais menos mereço. Calo e dou vozes, falo e emudeço, Nada me contradiz, e eu aporfio. Queria, se ser pudesse, o impossível; Queria poder mudar-me e estar quedo; Usar de liberdade e ser cativo; Queria que visto fosse e invisível; Queria desenredar-me e mais me enredo: Tais os extremos em que triste vivo!
Luís de Camões (Poesia Lírica)
nous cédons à des tentations légères dont nous méprisons le danger. Insensiblement nous tombons dans des situations périlleuses, dont nous pouvions aisément nous garantir, mais dont nous ne pouvons plus nous tirer sans des efforts héroïques qui nous effrayent, et nous tombons enfin dans l'abîme en disant à Dieu : « Pourquoi m'as-tu fait si faible ? » Mais malgré nous il répond à nos consciences : « Je t'ai fait trop faible pour sortir du gouffre, parce que je t'ai fait assez fort pour n'y pas tomber. »
Jean-Jacques Rousseau (Œuvres complètes - 93 titres)
Parfois les pères sont faibles, parfois ils agissent mal, parfois ils partent. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'ils ont le choix. Ils peuvent bouder dans leur coin et ne s'occuper de rien à la maison. La mère reste, car elle n'a pas d'autre choix. Elle soigne, elle écoute, elle attend et souvent, elle est seule. Mais s'il y a une chose que je t'ai enseignée ma chérie, c'est qu'il faut être digne dans les souffrances. Car tu es le pilier de ton petit garçon et il a besoin de sentir que tu l'attends et le protèges
Soleyne Joubert (La toile des femmes)
La chanson de Solveig L'hiver peut s'enfuir, le printemps bien aimé Peut s'écouler. Les feuilles d'automne et les fruits de l'été, Tout peut passer. Mais tu me reviendras, Ô mon doux fiancé, Pour ne plus me quitter. Je t'ai donné mon coeur, il attend résigné, Il ne saurait changer. Que Dieu daigne encore dans sa grande bonté, Te protéger, Au pays lointain qui te tient exilé, Loin du foyer. Moi je t'attends ici, cher et doux fiancé, Jusqu'à mon jour dernier. Je t'ai gardé mon cœur, plein de fidélité, Il ne saurait changer.
Edvard Grieg
Look for a wave shaped like an A. An A. Hmm. I saw Zs and H's and Vs. I saw the Hindi alphabet and the Thai alphabet. I saw Arabic script. I saw no As. Finally I gave up, and chose the next wave that would have me, which turned out to be a poor move. There is a moment, shortly after one accepts the imminence of one's demise, when it occurs that you could be elsewhere: that if you simply left the house a little later, or lingered over a Mai Tai, you would not be here now confronting your mortality. This moment occurred just as I encountered a very large (from my perspective), rare and surprising wave. A wave that was pitching and howling, and it really had no business being where it was - underneath me. The demon wave picked me up, and after that I have only a a vague recollection of spinning limbs, a weaponized surf board, and chaotic white water, churning together over a reef. I decided surfing was not for me. I generally no longer engage in adrenaline rush activities that carry with them a strong likely hood of life-altering injury. (p. 138)
J. Maarten Troost (The Sex Lives of Cannibals: Adrift in the Equatorial Pacific)
Tudo isso formava o mais interessante quadro vivo da natureza, certamente muito superior aos nus criados pelos pintores, escultores ou quaisquer artistas, e que se compram a preços altíssimos; no entanto, tais visões são apreciadas soberanamente apenas por algumas pessoas que a natureza dotou do fogo da imaginação, e que são calorosamente dirigidas por um julgamento verdadeiro para as fontes, os originais da beleza, as criações inigualáveis da natureza, que estão bem acima das imitações da arte ou das possibilidades da riqueza de pagar-lhes o preço.
John Cleland (Fanny Hill, or Memoirs of a Woman of Pleasure)
Amour me tue... Amour me tue, et si je ne veux dire Le plaisant mal que ce m'est de mourir : Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir Le mal, par qui doucement je soupire. Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Tais-toi langueur je sens venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin qui ronge ma pensée, Toute une nuit, folâtrement m'ayant Entre ses bras, prodigue, ira payant Les intérêts de ma peine avancée.
Pierre de Ronsard (Les Amours)
Jesentais que j’agissais ridiculement et que par ma folie j’offensais à jamais, mortellement, un homme plein de bonté pour moi ; je me rendais compte que je brisais ma vie, mais que m’importait l’amitié, que m’importait l’existence, au prix de l’impatience que j’avais de sentir encore une fois tes lèvres et d’entendre monter vers moi tes paroles de tendresse? C’est ainsi que je t’ai aimé; je peux le dire, à présent que tout est passé, que tout est fini. Et je crois que si tu m’appelais sur mon lit de mort, je trouverais encore la force de me lever et d’aller te rejoindre.
Stefan Zweig (Letter from an Unknown Woman and Other Stories)
- Je t'ai apporté des tomates et des haricots mais aussi quelque chose de très spécial... Je lui ai montré le sachet pour lequel j'avais dépensé presque tout mon argent, deux jours plus tôt, avant que tous mes ennuis commencent. - Du sel de mer. Auri l'a pris et a regardé à l'intérieur du petit sac en cuir. - Mais c'est merveilleux, Kvothe! Qui est-ce qui vit dans le sel? Des traces de minéraux, me suis-je dit. Chrome, bassal, malium, iode... tout ce dont ton corps a besoin mais que les pommes, le pain et les restes que tu parviens à grappiller ne peuvent lui procurer. - Les rêves des poissons, ai-je répondu. Et les chants de marins.
Patrick Rothfuss (The Name of the Wind (The Kingkiller Chronicle, #1))
A comum identificação de nosso ego com a consciência patriarcal cerebral, e a correspondente falta de relação com a consciência matriarcal, freqüentemente conduz ao nosso desconhecimento do que realmente nos acontece. Em tais casos, percebemos mais tarde que fomos profundamente impressionados por coisas, situações e pessoas, das quais nosso ego cerebral não tomou qualquer conhecimento. Então, ao contrário, uma falta de reação, convenientemente embaçada aparece em alguém, mas cuja consciência do coração “concebeu “. O fato de que, como um raio, algo ocorreu e foi percebido, tornar-se-á visível mais tarde na frutificação de uma mudança de personalidade. Aqui, a frase de Heráclito continua válida: “A natureza adora se esconder”.
Erich Neumann (The Fear of the Feminine and Other Essays on Feminine Psychology)
Ao que nasceu para mandar, ao que se sente poderoso no seu ademane e na sua obra, que lhe importam os contratos? Não se pode contar com tais elementos; chegam com o destino, sem causa, sem razão, sem objectivo, sem pretexto, com a rapidez do raio, por demasiado terríveis, rápidos, e contundentes para que possam ser objecto de ódio. A sua obra consiste em criar instintivamente formas e imprimir cunho; são os artistas mais involuntários e mais inconscientes; onde eles aparecem, em pouco tempo há alguma coisa de novo, maquinismo vivo, onde está limitada e ordenada a função de cada parte e tudo acha a sua significação com respeito ao conjunto. Estes grandes organizadores não sabem que coisa seja falta, responsabilidade, respeito, neles reina este egoísmo terrível do artista com olhar de aço que se sente justificado a priori na sua obra, com a mãe no filho.
Friedrich Nietzsche (Zur Genealogie Der Moral (1887) Gotzendammerung (1889))
Quando ante os atuais conhecimentos da física e da eletrônica se vê que tantas teorias, fundadas apenas na matéria corpórea sensível como a última realidade e fundamento de todas as coisas (teses que foram afagadas pelos materialistas, que pareciam ameaçar céu e terra com as suas teorias, cujos corifeus eram apresentados como gênios incomparáveis), não têm mais nenhuma procedência, quando até sábios soviéticos se atrevem a afirmar que há algo além e superior à matéria, sem receio dos anátemas de Engels, todas essas doutrinas só tem um destino: o lixo. E o lixo, sim, porque tais senhores foram tão desaforados, tão pretensiosos, fizeram afirmações tão altissonantes das suas teorias, buscaram ridicularizar sem dó as doutrinas contrárias às suas, muito mais consistentes e muito mais bem construídas, por terem bases matemáticas e ontológicas seguras, que hoje não se pode, nem se deve lamentar sua derrota.
Mário Ferreira dos Santos
O século XIX foi o ‘século da História’, porque foi igualmente o ‘século do culto dos mortos’. É certo que o cristianismo continuou a fornecer, ainda que com modificações, a narrativa cósmica, histórica e escatológica que dava sentido à vida individual e colectiva. Porém, os tempos modernos – com a sua centração mais subjectiva e imanente, e com a sua crescente crença na capacidade gnosiológica e ética da razão autónoma (sonho de poder expresso no novo ideal de ciência, nas novas concepções ético-sociais e políticas, e nos novos postulados da inteligibilidade do universo e da perfectibilidade humana) – conduziram a uma visão mais secularizada do mundo. Lentamente, esta alterou o modo como o homem ocidental concebia as suas relações com o espaço e com o tempo, provocando inevitáveis mudanças no campo tanatológico, em consequência de uma mais clara assunção do valor da história e da memória. Fosse em termos exclusivos, ou em coexistência com a esperança transcendente, o aperfeiçoamento memorial aos mortos foi uma atitude que, embora enraizada no núcleo familiar, acabou por ser reproduzida por todos os grupos sociais (associações, partidos, Estado). E pode dizer-se que a sua gestão se mostrou tanto mais planificada, quanto mais extensa e contraditória era a sociabilidade que o culto pretendia reforçar, característica que permitiu pôr a nu a ligação estreita entre o(s) poder(es). Não admira que tenham sido os meios agnósticos e materialistas, cujas expectativas se limitavam à sobrevivência memorial, a destacarem, com mais enfase, estes elos, bem como a função social das práticas evocativas e comemorativas. Por isso, este estudo, ao procurar apreender os caminhos que levariam ao céu da memória, teve de articulá-los com as lutas pela secularização dos cemitérios, de modo a poder demonstrar que tais reivindicações se inseriam no combate pelo reconhecimento dos direitos fundamentais do indivíduo, e pela realização do ideal moderno de cidadania.
Fernando Catroga (O Céu da Memória: Cemitério Romântico e Culto Cívico dos Mortos em Portugal (1756-1911))
A veneração que a grande massa culta reserva ao gênio é da mesma espécie da que os crentes dedicam aos seus santos, ou seja, degenera facilmente num culto pueril às relíquias. A casa de Petrarca em Arquà, a suposta prisão de Tasso em Ferrara, a casa de Shakespeare em Stratford com sua cadeira, a casa de Goethe em Weimar com sua mobília, o velho chapéu de Kant, bem como os respectivos autógrafos, são fitados com atenção e respeito por muitos que nunca leram suas obras, do mesmo modo como milhares de cristãos veneram as relíquias de um santo cuja vida e doutrina não chegaram a conhecer, e como a religião de milhares de budistas consiste muito mais na veneração a Dahtu (dente sagrado), até mesmo a Dagoba (Stupa), que o encerra, ou ao sagrado Patra (gamela), ou ainda à pegada petrificada, à árvore sagrada que Buda semeou, do que no conhecimento profundo e no exercício fiel da sua sublime doutrina. De fato, tais pessoas não são capazes de outra coisa a não ser ficar boquiabertas.
Arthur Schopenhauer
Como era miserável e como procesdestes para que sentisse a minha desgraça, naquele dia em que me preparava para declamar louvores ao imperador! Neles mentiria muito, e os que o sabiam apoiavam o mentiroso! Meu coração agitava-se com estes cuidados e ardia na febre dos pensamentos corrompidos, quando, ao passar por um bairro em Milão, reparei num pobre mendigo, já ébrio, julgo eu, mas humorístico e alegre. Gemi e falei aos meus amigos que me acompanhavam das muitas angústias provenientes das nossas loucuras. Com todos os esforços [...] só queríamos chegar à alegria segura, aonde já tinha chegado, primeiro de nós, aquele mendigo e aonde nunca talvez, chegaríamos. Dirigia-me para aquilo mesmo que ele já alcançara com poucas moedas pedidas de esmola, isto é, para a alegria e felicidade temporal, dando voltas e rodeios trabalhosos. Não possuía o ébrio, é certo a alegria verdadeira. Mas, com tais ambições, eu a buscava muito mais falsamente. Ele, com certeza, andava alegre e eu preocupado; ele vivia seguro e eu cheio de inquietações.
Augustine of Hippo (Confissões)
Mais maintenant je dirai tout, afin que tu saches qui tu quittes, de quel homme tu te sépares. Sais-tu comment d’abord je t’ai comprise ? La passion m’a saisi comme le feu, elle s’est infiltrée dans mon sang comme le poison et a troublé toutes mes pensées, tous mes sentiments. J’étais enivré. J’étais comme étourdi, et à ton amour pur, miséricordieux, j’ai répondu non d’égal à égal, non comme si j’étais digne de ton amour, mais sans comprendre ni sentir. Je ne t’ai pas comprise. Je t’ai répondu comme à la femme qui, à mon point de vue, s’oubliait jusqu’à moi et non comme à celle qui voulait m’élever jusqu’à elle. « Sais-tu de quoi je t’ai soupçonnée, ce que signifiait, s’oublier jusqu’à moi » ? Mais non, je ne t’offenserai pas par mon aveu. Je te dirai seulement que tu t’es profondément trompée sur moi ! Jamais jamais, je n’aurais pu m’élever jusqu’à toi. Je ne pouvais que te contempler dans ton amour illimité, une fois que je t’eus comprise. Mais cela n’efface pas ma faute. Ma passion rehaussée par toi n’était pas l’amour. L’amour, je ne le craignais pas. Je n’osais pas t’aimer. Dans l’amour il y a réciprocité, égalité ; et j’en étais indigne. Je ne savais pas ce qui était en moi !
Fyodor Dostoevsky (Netochka Nezvanova)
A Rapariga e a mulher, no seu novo e próprio desenvolvimento só temporariamente hão-de imitar os vícios e os modos dos homens e de repetir os ofícios masculinos. Depois da incerteza de tais transições, há-de mostrar-se que as mulheres só optaram pela variedade e pela permuta daqueles disfarces (tantas vezes ridículos), para purificarem o seu próprio ser das influências deformantes do outro sexo. As mulheres, em quem a vida permanece e vive, imediata, fecunda, confiante, tiveram de tornar-se no fundo seres humanos mais maduros, sere humanos mais humanos do que o homem fácil, que não vai além da superfície da vida sob peso de um fruto do ventre e que, petulante e apressado, subestima o que diz amar. Esta humanidade da mulher, assumida em dores e humilhações, há-de realizar-se quando ela se despojar das convenções da só-feminilidade nas transformações da sua condição exterior, e os homens, que ainda hoje não sentem que isso vai ser assim, ficarão surpreendidos e abatidos com isso. Um dia, (...), um dia a rapariga existirá e a mulher, e o seu nome não voltará a significar um mero contrário do masculino, mas sim qualquer coisa por si, qualquer coisa que não faça pensar em complemento e fronteira, mas só na vida e na existência -: o ser humano feminino
Rainer Maria Rilke (Letters to a Young Poet)
O que há é que estou resolvido a sumir. Eu sei que sou um desfavorecido da natureza. Estive doente durante 24 anos, desde o meu nascimento até completar 24 anos. Deve tomar tudo quanto eu digo agora como coisa de um homem doente. Vou-me embora, imediatamente, imediatamente. Pode ficar certa disso. Não me sinto envergonhado, não, pois seria estranho que eu estivesse envergonhado disso, não seria? Mas estou deslocado na sociedade… Falo, não por vaidade ferida!… Estive refletindo durante estes três dias e achei cá comigo que lhe devia explicar certas coisas sinceramente e de modo bem digno para com a senhora, na primeira oportunidade que eu tivesse. Há ideias, grandes ideias, sobre as quais eu não devo começar a falar, porque na certa faria todo o mundo rir. O Príncipe Chtch… ainda agora me avisou sobre tal coisa. Minha atitude não é conveniente. Não tenho nenhum senso de proporção. Minhas palavras são incoerentes, não se enquadrando no assunto; e isso é uma degradação para tais ideias. Portanto, não tenho nenhum direito!… Além disso, sou sensível morbidamente… Estou mais do que certo de que ninguém, aqui nesta casa, feriria meus sentimentos e que sou mais querido aqui do que mereço. Mas eu sei (e sei ao certo) que vinte anos de doença devem deixar traços, e que por conseguinte é impossível a qualquer pessoa deixar de rir de mim… às vezes… Não é assim, não é mesmo?
Fyodor Dostoevsky (The Idiot)
Sam was about to travel to Asia with her boyfriend and she was fretting about what her backers would think if she released some of her new songs while she was 'on vacation'. She was worried that posting pictures of herself sipping a Mai Tai was going to make her look like an asshole. What does it matter? I asked her, where you are whether you're drinking a coffee, a Mai Tai or a bottle of water? I mean, aren't they paying for your songs so that you can... live? Doesn't living include wandering and collecting emotions and drinking a Mai Tai, not just sitting in a room writing songs without ever leaving the house? I told Sam about another songwriter friend of mine, Kim Boekbinder, who runs her own direct support website through which her fans pay her monthly at levels from $5 to $1,000. She also has a running online wishlist of musical gear and costumes kindof like a wedding registry, to which her fans can contribute money anytime they want. Kim had told me a few days before that she doesn't mind charging her backers during what she calls her 'staring at the wall time'. She thinks this is essential before she can write a new batch of songs. And her fans don't complain, they trust her process. These are new forms of patronage, there are no rules and it's messy, the artists and the patrons they are making the rules as they go along, but whether these artists are using crowdfunding (which is basically, front me some money so I can make a thing) or subscription services (which is more like pay me some money every month so that I can make things) or Patreon, which is like pay per piece of content pledge service (that basically means pay me some money every time I make a thing). It doesn't matter, the fundamental building block of all of these relationships boils down to the same simple thing: trust. If you're asking your fans to support you, the artist, it shouldn't matter what your choices are, as long as you're delivering your side of the bargain. You may be spending the money on guitar picks, Mai Tais, baby formula, college loans, gas for the car or coffee to fuel your all-night writing sessions. As long as art is coming out the other side, and you're making your patrons happy, the money you need to live (and need to live is hard to define) is almost indistinguishable from the money you need to make art. ... (6:06:57) ... When she posts a photo of herself in a vintage dress that she just bought, no one scolds her for spending money on something other than effects pedals. It's not like her fan's money is an allowance with nosy and critical strings attached, it's a gift in the form of money in exchange for her gift, in the form of music. The relative values are... messy. But if we accept the messiness we're all okay. If Beck needs to moisturize his cuticles with truffle oil in order to play guitar tracks on his crowdfunded record, I don't care that the money I fronted him isn't going towards two turntables or a microphone; just as long as the art gets made, I get the album and Beck doesn't die in the process.
Amanda Palmer (The Art of Asking; or, How I Learned to Stop Worrying and Let People Help)
Am ranit si am fost ranit, Apoi am vrut sa invat si am invatat ca asta nu se termina niciodata daca vrei sa fii om." "...ce-i care-si ascund adevarata natura risca sa uite de ea si sfarsesc prin a fi altcineva." " - Ti-e dor de trecut? - Da. - De ce? - Trecutul e sigur. Acolo nu mi se mai poate intampla nimic. - Eu iubesc prezentul. - De ce? - E imprevizibil. - Vezi? Suntem diferiti... Ce iubesti la mine? - Tot ce nu pot fi eu..." " - Pai si...iertati-ma.. din ce traiti? - Am copii, - Ah.. Misto. Pai si cu ce v-ati ocupat? Ce meserie aveati? - M-am ocupat cu fericirea." "Mama ta este aici si acolo. Mama ta este viata si inainte de viata." "Copiii sunt mai aproape de Dumnezeu, pentru ca ei nu se indoiesc. Indoiala vine cu varsta. ...Oare unde ne pierdem harul? Unde se rupe firul care, odata intrerupt naste indoiala? Sunt multe raspunsuri, stiu. Prea multe corecte, niciunul adevarat." "Nu alergati dupa bani cu orice pret. Banii trebuie sa va fie doar mijloc, nu scop. Scopul vostru trebuie sa fie cunoasterea. Cu cat veti sti mai multe, cu atat veti fi mai inalti. Orice carte citita, orice lectie invatata se va aseza sub voi si va va ridica deasupra celorlalti. Veti domina cu mintea. Nu e nimic mai frumos decat asta." "Poate ca iubirea e atunci cand, dupa ce ai stins lumina la baie si ti-ai vazut ochii obositi in oglinda, alti ochi ii privesc pe ai tai de undeva din intunericul apropiat. Si esti impacat cu asta si nu mai tanjesti dupa nimic altceva." "Intelegerea nevoilor reale ale persoanei iubite, asta este pariul unei relatii. Sa mergi adanc in sufletul celui langa care traiesti si sa nu transformi o relatie intr-o mecanica a sabloanelor..." "Iubirea incepe cu intrebari simple pe care le rostim si sfarseste cu intrebari la fel de simple pe care nu le punem niciodata." " - Da' de ce nu-si spun nimic? Stau asa lipiti si-si amesteca mainile... - Sunt la inceput, astia doi. Abia s-au cunoscut. N-au curaj sa-si spuna lucruri si lasa mainile sa vorbeasca pentru ei." "Cel mai frumos lucru al dumnezeirii este ca Dumnezeu se afla si in sufletele celor care il contesta, fara ca acestia sa i se poata opune." "Ati vazut filmele alea in care oamenii, ca sa se razbune, mai trag niste gloante in cadavrul dusmanului lor, desi stiu ca acesta e mort? Ei bine, oricate gloante ai descarca in cadavrul unei iubiri pierdute, n-o sa-ti potolesti setea..." "Esti singur in vartejul suferintei tale si daca vrei sa iesi trebuie sa tragi aer in piept si sa te scufunzi pana se sfarseste. Mai degraba iubeste-o pana cand iubirea ti se face apa si se scurge prin toti porii. Iubeste-o in absenta. Va fi ca si cum te-ai arunca de nebun intr-un zid. De sute, de mii de ori. Neclintit, zidul iti va rupe oasele, pielea ti-o vei zdreli, iti vei sfasia hainele pana cand te vei fi prelins in praful de la poalele lui. Un somn lung te va cuprinde, apoi te vei trezi ca dupa un cosmar pe care vei incerca sa-l rememorezi. Soarele diminetii nu-ti va da timp si vei uita. Cu fiecare zi care va trece, vei mai fi uitat putin cate putin... Vindeca-te singur. E tot ce poti face pentru tine.
Tudor Chirilă (Exerciţii de echilibru)
Durante as épocas “boas”, a busca pela verdade torna-se desconfortável porque revela fatos inconvenientes. É melhor pensar sobre coisas mais fáceis e mais agradáveis. A eliminação inconsciente de informações que são, ou aparentam ser, não recomendáveis, torna-se gradualmente um hábito, e a seguir transforma-se em um costume aceito pela sociedade em larga escala. O problema é que qualquer processo de pensamento baseado em informações truncadas, possivelmente não gerará conclusões corretas; ele leva, além disso, a uma substituição subconsciente de premissas inconvenientes por outras mais cômodas, aproximando-se dos limites da psicopatologia. Tais períodos de satisfação para um determinado grupo de pessoas – freqüentemente com raízes em alguma injustiça para outras pessoas ou nações – passa a estrangular a capacidade de consciência individual e da sociedade; fatores subconscientes acabam assumindo um papel decisivo na vida. Tal sociedade, já infectada pelo estado de histeria,[ 21 ] considera qualquer percepção de uma verdade desconfortável como um sinal de grosseria ou falta de educação. O iceberg de J. G. Herder[ 22 ] é mergulhado em um mar de informações inconscientes falsificadas; somente a ponta do iceberg é visível sobre as ondas da vida. A catástrofe fica à espera. Em momentos como esses, a capacidade para o pensamento lógico e disciplinado, nascido durante os tempos difíceis, começa a esvanecer. Quando as comunidades perdem sua capacidade psicológica da razão e de análise moral, os processos de geração do mal são intensificados em todas as escalas sociais, sejam elas individuais ou macrossociais, até que tudo se converta em épocas “ruins”.
Andrew M. Lobaczewski (Ponerologia: Psicopatas no Poder)
Eram într-o frizerie. Tin minte fiecare amanunt...[..] În timp ce frizerul ma tundea, vedeam în oglinda, la garderoba, o femeie cam de patruzeci de ani, cu un aer simplu, modest îmbracata si cu ceva blînd si casnic în atitudini. Una din acele femei care nu trebuie sa fie nici frumoase, nici bine îmbracate, care au un fel de maternitate elementara si o blîndete resemnata si tacuta, traind între gesturi mici. Statea la garderoba, în aceeasi pozitie, fara nici o miscare, fara nici o vorba, privind în gol. De fapt, aveam impresia ca nici macar nu se gîndea.[..] La un moment dat am vazut-o cum se îmbraca, si-a luat o punga de plastic si era gata sa se îndrepte spre usa cînd s-a întîmplat ceva. Probabil, unul dintre frizerii care lucrau de partea cealalta, si mai spre fund, i-a zis ceva ce nu auzisem. Eu o vedeam numai pe ea. A stat cîteva clipe fara sa spuna nimic, privind fix spre partea din fund a frizeriei. Apoi deodata s-a congestionat si a început sa strige. Si pe masura ce striga, vocea ei se subtia, devenea tipat, pîna cînd tipatul s-a sfarîmat. Ea îsi dadea seama ca vocea n-o mai ajuta si tipa atunci si mai tare. Nu întelegeam nimic din ce spunea, dar tipatul acela nesigur, ca o lama de cutit care se frînge, suna atît de strident încît era înfricosator. Nu mai era un tipat omenesc. Era un tipat animalic plin de disperare si de neputinta. Nu stiu cît a durat astfel, dar parca nu se mai termina si simteam ca nu mai puteam sa suport. Si poate si mai mult m-a înfricosat faptul ca în acest timp nimeni din frizerie n-a întors privirea spre locul acela. Ca si cum tot ce vedeam si auzeam erau nascociri ale imaginatiei mele. Pentru ceilalti, femeia aceea tacea în continuare la garderoba ei sau plecase. Întelegeti? Tipatul ei nu exista. În zadar tipa, nimeni nu vroia s-o auda. Inclusiv eu, de fapt. Caci în tot acest timp nu m-am sculat de pe scaun sa ma întorc. L-am lasat pe frizer sa ma tunda mai departe. Si numai dupa ce femeia s-a dus undeva în spatele frizeriei, unde îsi lasau frizerii halatele, caci i se facuse rau, l-am întrebat pe cel care ma tundea: "Ce s-a întîmplat?" Ca si cum eu nu fusesem de fata sau ma gîndisem la altceva, nu fusesem atent. Frizerul mi-a explicat atunci ca femeia lucra acolo de mai multa vreme si fusese concediata, iar ea, neavînd din ce trai, venea totusi si-si facea treaba mai departe fara nici un salariu, multumindu-se cu ceea ce primea bacsis. Unul dintre frizeri îi aruncase o vorba grosolana, adaugînd ca nu era nevoie de ea acolo, de ce venea...Îi auzeam înca gemetele cînd am platit si am plecat cît am putut mai repede. Simteam ca trebuia sa ajung afara. Sa n-o mai aud pe femeia aceea gemînd. Si parca tipatul ei plutea în continuare ca un tais de pumnal în aerul frizeriei, desi ceea ce se petrecuse nu zdruncinase nici un detaliu. Rumoarea era aceeasi ca deobicei. "Criza de isterie, a zis unul. Am mai vazut noi de-astea."Atît. Întelegeti? Acesta a fost singurul comentariu pe care l-am auzit... [..]Tipatul dizgratios si disperat, aproape animalic, al acelei femei sfîsiase brutal tot ce tesusem eu cu grija ani de zile. Fericire? Lumina? Frumusete? Gogosi! Cacialma, domnilor. Nu exista decît tipatul si tacerea. Gemetele de animal înjunghiat si exclamatia: "Am mai vazut noi de-astea". Atunci am priceput prima oara ca traisem într-o minciuna aurita. [..] Mi-am dat seama ca tipetele exista, însa nu le auzim.Nu vrem sa le auzim. Sîntem surzi, iar cei care tipa se chinuiesc sa tipe si mai tare vazînd ca nimeni nu-i aude. Toti îsi vad de treburile lor mai departe, ca si cînd nimic nu s-ar fi întîmplat, iar tu te simti atunci ca o papusa dezarticulata.
Octavian Paler (Viața pe un peron)
Os homens rectos poderão convencer-se ainda mais da fundamentação da doutrina da Igreja neste campo, se quiserem reflectir nas consequências dos métodos da regulação artificial da natalidade. Considerem, antes de mais, o caminho amplo e fácil que tais métodos abririam à infidelidade conjugal e à degradação da moralidade. Não é preciso ter muita experiência para conhecer a fraqueza humana e para compreender que os homens - os jovens especialmente, tão vulneráveis neste ponto - precisam de estímulo para serem fiéis à lei moral e não se lhes deve proporcionar qualquer meio fácil para eles eludirem a sua observância. É ainda de recear que o homem, habituando-se ao uso das práticas anticoncepcionais, acabe por perder o respeito pela mulher e, sem se preocupar mais com o equilíbrio físico e psicológico dela, chegue a considerá-la como simples instrumento de prazer egoísta e não mais como a sua companheira, respeitada e amada. Pense-se ainda seriamente na arma perigosa que se viria a pôr nas mãos de autoridades públicas, pouco preocupadas com exigências morais. Quem poderia reprovar a um governo o facto de ele aplicar à solução dos problemas da colectividade aquilo que viesse a ser reconhecido como lícito aos cônjuges para a solução de um problema familiar? (...) A doutrina da Igreja sobre a regulação dos nascimentos, que promulga a lei divina, parecerá, aos olhos de muitos, de difícil, ou mesmo de impossível actuação. Certamente que, como todas as realidades grandiosas e benéficas, ela exige um empenho sério e muitos esforços, individuais, familiares e sociais. Mais ainda: ela não seria de fato viável sem o auxílio de Deus, que apóia e corrobora a boa vontade dos homens. Mas, para quem refletir bem, não poderá deixar de aparecer como evidente que tais esforços são nobilitantes para o homem e benéficos para a comunidade humana.
Pope Paul VI (Humanae Vitae: Of Human Life)
Das feições de alma que caracterizam o povo português, a mais irritante é, sem dúvida, o seu excesso de disciplina. Somos o povo disciplinado por excelência. Levamos a disciplina social àquele ponto de excesso em que coisa nenhuma, por boa que seja — e eu não creio que a disciplina seja boa — por força que há-de ser prejudicial. Tão regrada, regular e organizada é a vida social portuguesa que mais parece que somos um exército do que uma nação de gente com existências individuais. Nunca o português tem uma ação sua, quebrando com o meio, virando as costas aos vizinhos. Age sempre em grupo, sente sempre em grupo, pensa sempre em grupo. Está sempre à espera dos outros para tudo. E quando, por um milagre de desnacionalização temporária, pratica a traição à Pátria de ter um gesto, um pensamento, ou um sentimento independente, a sua audácia nunca é completa, porque não tira os olhos dos outros, nem a sua atenção da sua crítica. Parecemo-nos muito com os Alemães. Como eles, agimos sempre em grupo, e cada um do grupo porque os outros agem. Por isso aqui, como na Alemanha, nunca é possível determinar responsabilidades; elas são sempre da sexta pessoa num caso onde só agiram cinco. Como os Alemães, nós esperamos sempre pela voz de comando. Como eles, sofremos da doença da Autoridade — acatar criaturas que ninguém sabe porque são acatadas, citar nomes que nenhuma valorização objetiva autentica como citáveis, seguir chefes que nenhum gesto de competência nomeou para as responsabilidades da ação. Como os Alemães, nós compensamos a nossa rígida disciplina fundamental por uma indisciplina superficial, de crianças que brincam à vida. Refilamos só de palavras. Dizemos mal só às escondidas. E somos invejosos, grosseiros e bárbaros, de nosso verdadeiro feitio, porque tais são as qualidades de toda a criatura que a disciplina moeu, em quem a individualidade se atrofiou. Diferimos
Fernando Pessoa (Obra Completa de Fernando Pessoa VI: Escritos sobre Política e Sociedade (Edição Definitiva) (Portuguese Edition))
- Tu as traversé les flammes et j'ai su que tout se passerait bien. Elle a fait un petit pas vers moi et m'a posé la main sur le bras. J'ai senti la chaleur de ses doigts à travers ma chemise. - J'allais mourir et... (Elle s'est tue, embarrassée.) Je ne fais que me répéter. J'ai secoué la tête. - C'est faux. Je t'ai vue. Tu cherchais à t'échapper. - Non, j'étais figée, comme une de ces filles idiotes des histoires que me lisait ma mère. Je les ai toujours détestées, ces filles. Je me demandais toujours: Mais pourquoi elle ne pousse pas la sorcière à la fenêtre? Pourquoi ne glisse-t-elle pas du poison dans la nourriture de l'ogre? Fela regardait ses pieds, à présent. Les cheveux tombaient en pluie sur son visage. Sa voix s'est faite moins forte, jusqu'à ne plus être qu'un murmure. - Pourquoi reste-t-elle assise là comme une idiote, en attendant qu'on vienne la sauver? Pourquoi ne se sauve-t-elle pas par ses propres moyens? J'ai posé la main sur la sienne en espérant la réconforter. J'ai alors remarqué que sa main n'était pas la petit chose délicate et fragile à laquelle je m'étais attendu. Elle était ferme et calleuse. C'était celle d'un sculpteur qui a connu des heures de dur labeur à manier le ciseau et le marteau. - On ne dirait pas la main d'une oie blanche, ai-je remarqué. Elle m'a regardé, les yeux brillants de larmes, et a eu un petit rire qui s'est étranglé en sanglot. - Comment? J'ai rougi en me rendant compte de ce que j'avais dit, mais je suis passé outre. - Ce n'est pas la main d'une princesse sujette aux pâmoisons qui se contente de rester assise en triturant son morceau de dentelle en attendant qu'un prince vienne à sa rescousse. C'est la main d'une femme qui, pour s'évader, grimperait à une corde qu'elle aurait tressée avec ses propres cheveux. Une femme qui étranglerait l'ogre dans son sommeil, ai-je dit en la regardant droit dans les yeux. C'est aussi la main d'une femme qui aurait pu échapper aux flammes par ses propres moyens, si je n'avais pas été là. Les vêtements roussis, peut-être, mais saine et sauve.
Patrick Rothfuss (The Name of the Wind (The Kingkiller Chronicle, #1))
PEER GYNT L'âme, souffle et lumière du verbe, te viendra plus tard, ma fille Quand, en lettres d'or, sur le fond rose de l'Orient, apparaîtront ces mots : Voici le jour, alors commenceront les leçons ; ne crains rien, tu seras instruite. Mais je serais un sot de vouloir, dans le calme de cette tiède nuit,me parer de quelques baillons d'un vieux savoir usé, pour te traiter en maître d'école. Après tout, le principal, quand on y réfléchit, ce n'est point l'âme, c'est le cœur. ANITRA Parle seigneur. Quand tu parles, il me semble voir comme des lueurs d'opale. PBER GYNT La raison poussée à l'excès est de la bêtise. La poltronnerie s'épanouit en cruauté. L'exagération de la vérité, c'est de la sagesse à l'envers. Oui, mon enfant, le diable m'emporte s'il n'y a pas de par le monde des êtres gavés d'âme qui n'en ont que plus de peine à voir clair. J'ai connu un individu de cette sorte, une vraie perle pourtant, qui a manqué son but et perdu la boussole. Vois-tu ce désert qui entoure l'oasis? Je n'aurais qu'à agiter mon turban pour que les flots de l'Océan en comblassent toute l'étendue. Mais je serais un imbécile de créer ainsi des continents et des mers nouvelles. Sais-tu, ce que c'est que de vivre? ANITRA Enseigne-le-moi. PEER GYNT C'est planer au-dessus du temps qui coule, en descendre le courant sans se mouiller les pieds, et sans jamais rien perdre de soi-même. Pour être celui qu'on est, ma petite amie, il faut la force de l'âge! Un vieil aigle perd son piumage, une vieille rosse son allure, une vieille commère ses dents. La peau se ride, et l'âme aussi. Jeunesse ! jeunesse ! Par toi je veux régner non sur les palmes et les vignes de quelque Gyntiana, mais sur la pensée vierge d'une femme dont je serai le sultan ardent et vigoureux. Je t'ai fait, ma petite, la grâce de te séduire, d'élire ton cœur pour y fonder un kalifat nouveau. Je veux être le maître de tes soupirs. Dans mon royaume, j'introduirai le régime absolu. Nous séparer sera la mort... pour toi, s'entend. Pas une fibre, pas une parcelle de toi qei ne m'appartienne. Ni oui, ni non, tu n'auras d'autre volonté que la mienne. Ta chevelure, noire comme la nuit, et tout ce qui, chez toi, est doux à nommer, s'inclinera devant mon pouvoir souverain. Ce seront mes jardins de Babylone.
Henrik Ibsen (Peer Gynt)
O outro não é apenas um duplo especular, ao modo de um espelho do Eu. Para começar, o outro tem dois olhos, não apenas um. Então em qual ponto de vista devemos nos colocar? Se os olhos piscam ao mesmo tempo, a imagem permanece ainda que não esteja em presença. Mas, se alternamos o piscar entre um olho e outro, o objeto começa a se movimentar, em função de um efeito de ilusão chamado paralaxe. Ou seja, o fato de nós termos uma visão binocular e supormos no outro um único ponto de vista corresponde a uma diferença estrutural entre o eu e o outro. Isso ocorre também porque há um ponto de ausência na visão, bem no centro do cone ótico, chamado mácula. Além disso, a visão, tomada nesse sentido geométrico, equivale à audição, não à escuta. Para escutar e não só ouvir, assim como olhar e não só ver, é preciso subtrair a representação antecipada que fazemos do outro, da imagem, e que não é uma ilusão ótica, mas uma ilusão cognitiva. Quando alguém começa a aprender a arte do desenho, uma das primeiras lições, e talvez a mais importante, no sentido inaugural, é que você deve se ater ao que objetivamente está vendo, não ao que se “sabe” sobre o formato de uma maçã ou das arestas de um cubo. Isso significa que, para que os dois olhos colaborem na apreensão de uma única imagem, é preciso pensar a partir do quadro, colocar-se no lugar do outro, mas também supor o que o quadro “ignora” sobre sua própria composição. Por exemplo, o tamanho, a disposição e a distribuição dos volumes impõem involuntariamente ao observador que se coloque no ponto exato em que o quadro forma uma boa imagem. Se nos colocamos a menos de um palmo ou a mais de cem metros da Mona Lisa, sua experiência estética simplesmente será outra. Ocorre que, nesse ponto, ao qual nos ajustamos automaticamente – como ajustamos a distância exata à qual um bebê é capaz de formar seu foco visual, sem que ninguém tenha nos ensinado isso –, emerge outro fenômeno: nos vemos sendo vistos. Nossa percepção é a de que fazemos parte da tela e estamos imersos no espaço do museu. Ou seja, recebemos nossa própria imagem, que nos enxerga ali onde não nos vemos. É assim também com a escuta. Reconhecemos o que o outro não escuta, o que ele mesmo diz, e não adianta simplesmente dizer isso, gritar ou se exasperar, porque ele não escuta. E isso acontece porque, no fundo, “não pode escutar”, pois aquilo foi feito para ficar nessa zona cinzenta do não escutado. Não obstante, há restos – penumbras, zonas de transição, rastros daquilo que não se escuta perfeitamente –, mas que se denunciam como ruídos, particularmente em distorções, exageros, inibições e excepcionalidades da sua expressividade. O senso comum tenta eliminar tais ruídos entendendo que atrapalham a funcionalidade das relações. A psicanálise dá atenção a essas bobagens e imperfeições comunicativas, pois presume que nelas falta o que não pode ser realmente escutado e que de fato está determinando impasses relacionais.
Christian Dunker (A arte de amar (Portuguese Edition))
O único referente que ainda funciona é o da maioria silenciosa. Todos os sistemas atuais funcionam sobre essa entidade nebulosa, sobre essa substância flutuante cuja existência não é mais social mas estatística, e cujo único modo de aparição é o da sondagem. Simulação no horizonte do social, ou melhor, no horizonte em que o social já desapareceu. O fato de a maioria silenciosa (ou as massas) ser um referente imaginário não quer dizer que ela não existe. Isso quer dizer que não há mais representação possível. As massas não são mais um referente porque não têm mais natureza representativa. Elas não se expressam, são sondadas. Elas não se refletem, são testadas. (...)Bombardeadas de estímulos, de mensagens e de testes, as massas não são mais do que um jazigo opaco, cego, como os amontoados de gases estelares que só são conhecidos através da análise do seu espectro luminoso - espectro de radiações equivalente às estatísticas e às sondagens. Mais exatamente: não é mais possível se tratar de expressão ou de representação, mas somente de simulação de um social para sempre inexprimível e inexprimido. Esse é o sentido do seu silêncio. Mas esse silêncio é paradoxal - não é um silêncio que fala, é um silêncio que proíbe que se fale em seu nome. E, nesse sentido, longe de ser uma forma de alienação, é uma arma absoluta. Ninguém pode dizer que representa a maioria silenciosa, e esta é sua vingança. As massas não são mais uma instância à qual se possa referir como outrora se referia à classe ou ao povo. Isoladas em seu silêncio, não são mais sujeito (sobretudo,não da história), elas não podem, portanto, ser faladas, articuladas, representadas, nem passar pelo “estágio do espelho” político e pelo ciclo das identificações imaginárias. Percebe-se que poder resulta disso: não sendo sujeito, elas não podem ser alienadas - nem em sua própria linguagem (elas não têm uma), nem em alguma outra que pretendesse falar por elas. Fim das esperanças revolucionárias. Porque estas sempre especularam sobre a possibilidade de as massas, como da classe proletária, se negarem enquanto tais. Mas a massa não é um lugar de negatividade nem de explosão, é um lugar de absorção e de implosão.
Jean Baudrillard (In the Shadow of the Silent Majorities)
Muitos observam que estamos numa época de incompreensão, pois pessoas que aceitam posições distintas não conseguem mais compreenderem-se mutuamente. E por que, perguntam? Às vezes as idéias são as mesmas, se bem examinadas. Por que razão não se entendem? Por que se dá tanta incompreensão no mundo? Será tão difícil observar e entender um tema, de modo que não há mais ninguém que possa manter relações intelectuais com os que defendem idéias diferentes? Ora, realmente tais fatos se dão. E dão-se, porque as idéias não estão clareadas. Os termos referem-se a conteúdos noemáticos (semânticos) distintos. O que um quer dizer com o termo a não é o mesmo que o outro quer dizer
Anonymous
Rugăciunile n-au dat niciodată carne oamenilor. Ca să ai de unde lua carne, trebuie să tai mai întâi un porc.
Anonymous
But I wanted less. I wanted so very much less. And while there were tiny bubbles of “is this what you really want?” all along, I was in denial about it until about forty-five minutes ago. Pretty led to bicker, bicker led to divorce, and divorce led to bitter. I didn’t want pretty, then separated. I didn’t want bitter; I wanted forever. I wanted swoony, sparky, maddening, sexy love. And if we were going to fight, we’d fight, not bicker. Bickering’s the worst.
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
Finalmente podemos argumentar que esse tipo de pirataria na verdade ajuda o dono do copyright. Quando os chineses "pirateiam" o Windows, isso torna a China dependente da Microsoft. A Microsoft perde o valor do software tomado. Mas ele ganha usuários que estarão acostumados a viverem no mundo da Microsoft. Com o tempo, conforme as nações ficarem mais ricas, mais e mais pessoas irão comprar software ao invés de o piratear. E com tempo, já que tais compras beneficiarão a Microsoft, a Microsoft irá se beneficiar da pirataria. Se ao invés de piratearem o Microsoft Windows os chineses estivessem usando o sistema operacional livre GNU/Linux, então esses usuários chineses não iriam comprar eventualmente produtos Microsoft. Sem pirataria, portanto, a Microsoft iria perder dinheiro.
Lawrence Lessig (Cultura Livre (Portuguese Edition))
A "guerra" que foi levantada contra as tecnologias da Internei o que o presidente da Motion Picture Association of America (MPAA)6 Jack Valenti chamou de "sua própria Guerra Contra o Terror" [13] foi forjada como uma batalha pelo direito legal de respeito à propriedade. Para saber que lado assumir nessa guerra, muitos pensam que precisamos decidir apenas se somos a favor ou não da propriedade privada. Se essas fossem as verdadeiras escolhas, então eu provavelmente estaria do lado de Jack Valenti e da indústria do conteúdo. Eu também acredito no direito à propriedade privada, e especialmente na importância ao que o Sr. Valenti carinhosamente chama de "propriedade criativa". Eu acredito que a "pirataria" é errada, e que a lei, propriamente ajustada, deveria punir a "pirataria", seja ela dentro ou fora da Internet. Mas tais crenças simplistas mascaram uma questão ainda mais fundamental e uma mudança ainda mais dramática. Meu medo é que, a não ser que percebamos essa mudança, a guerra para livrar o mundo dos "piratas da Internei" irá também livrar nossa cultura de valores que são fundamentais à nossa tradição desde seu início.
Lawrence Lessig (Cultura Livre (Portuguese Edition))
enquanto a Internet criou algo completamente novo e maravilhoso, nosso governo, pressionado pelos grandes meios de comunicação, reagiram dizendo que "essa coisa nova" estava destruindo algo muito velho. Ao invés de entender as mudanças que a Internet pode provocar, e ao invés de dar tempo para permitir ao "bom senso" reagir da melhor maneira possível, nós estamos permitindo àqueles mais ameaçados por tais mudanças que utilizem sua força
Lawrence Lessig (Cultura Livre (Portuguese Edition))
Na manhã seguinte, muito cedo, Fabrizio entrou numa igreja e, fixando o altar, disse humildemente: «Pai: não vim pedir-te perdão nem agradecer-te. Só posso pedir-te perdão dos erros cometidos e, quanto às minhas opções, sabes que não tenho culpa. Não vim agradecer-te. É tal a felicidade que me invade, que é como se me fosse dada por um destino: nascida comigo, ou para mim, pelos séculos dos séculos. Vim aqui, Pai, testemunhar-te que ouvi a tua voz e identifiquei o teu sinal. Vim pedir-te que não me faças indigno dele. Vim dizer-te que, ao olhar Laurent, é a ti que descubro: tu já não és invisível, difuso, indiferente, mas vivo, concreto, actuante, confortante. Fonte de amor: amor. Ajuda-me por isso, tu que és amor, a amar. Ajuda-me a consumir-me no amor, a não temer o seu fogo, a não vacilar frente ao risco e ao medo do ridículo, a não traficar, a não aviltar, a não degradar, a não corromper. Ajuda-me a distinguir o verdadeiro amor do falso amor. Ajuda-me a não ceder às emboscadas dos inimigos do amor. Ajuda-me a suportar os ataques dos padres que, do amor, só conhecem o nome. Dos juizes que, com leis adulteradas, dão sentenças sobre o amor. Dos poetas, que elogiam os atributos, não a substância, do amor. Dos moralistas, que encarceram o amor numa prisão de dogmas. Ajuda-me, tu que és amor, agora que o teu tempo chegou.» (...) A carta era esta: «Je t’ai parlé de plénitude: je veux te dire maintenant ce que je vois dans tes yeux. Chacun de nous possédait un paradis qu’un jour nous avons perdu ; la nostalgie de ce paradis nous fait vivre et quelquesfois nous fait mourir. Cela, si tu veux, Laurent, c’est de la litérature ; mais, quand je te regarde dans les yeux, et que tu me regardes un instant, ce n’est pas de la litérature : C’est le temp de Dieu. En toi, je le retrouve. Et je me retrouve mois-même. Je regardais hier soir (nous étions dans le metro) ta peau ; et je me disais : C’est ma peau. De tes mains, je disais : Ce sont mes mains. Je me sens si exalté devant cette découverte ! Je t’aime. Je n’ai plus peur. Tu es grand et beau comme le soleil ; quand tu ris, c’est un rayon de soleil qui sort de toi. Je t’aime.»
Carlo Coccioli (Fabrizio Lupo)
Cu timpul inveti ca scuza e ceva ce poate face oricine, dar ca a ierta, asta doar sufletele cu adevarat mari pot sa o faca. Cu timpul intelegi ca daca ai ranit grav un prieten e foarte posibil ca prietenia sa nu mai fie niciodata la aceeasi intensitate. Cu timpul iti dai seama ca desi poti fi fericit cu prietenii tai, intr-o buna zi vei plange dupa cei pe care i-ai lasat sa plece. Cu timpul iti dai seama ca fiecare experienta traita alaturi de fiecare fiinta nu se va mai repeta niciodata. Cu timpul iti dai seama ca cel care umileste sau dispretuieste o fiinta umana mai devreme sau mai tarziu va suferi aceleasi umilinte sau dispret, multiplicate, ridicate la patrat. Cu timpul inveti ca grabind sau fortand lucrurile sa se petreaca, asta va determina ca in final ele sa nu mai fie asa cum sperai. Cu timpul iti dai seama ca in realitate cel mai bine nu era viitorul ci ceea ce traiai exact in acel moment. Cu timpul vei vedea ca desi te simti fericit cu cei care-ti sunt imprejur,iti vor lipsi teribil cei care mai ieri erau cu tine si acum s-au dus si nu mai sunt.
Anonymous
Essa é uma expressão, Sir John - disse Marianne, energicamente -, que eu particularmente detesto. Odeio todos os lugares-comuns com um subentendido picante; e "dar em cima de um homem" ou "fazer uma conquista" são os mais abomináveis de todos. Tendem à grosseria e à vulgaridade, e se a criação de tais expressões pôde alguma vez ser considerada inteligente, o tempo há muito destruiu toda essa engenhosidade.
Jane Austen
Apesar dos monumentos intelectuais criados pelos pais da Igreja, de Tertuliano a Agostinho, um colapso da busca intelectual e da investigação científica foi uma consequência em última instância da adoção cristã de uma visão do mundo dualista, pois não havia razão para levar a sério a experiência dos sentidos. Ao contrário, os sentidos se tornaram o inimigo e, onde antes o corpo sexual era celebrado como a própria imagem de Deus - "E então Deus criou o homem à sua imagem; à imagem de Deus ele o criou; e os criou homem e mulher." -, o corpo sexual então se tornou uma "ocasião de pecado" a ser dominada. Entre os cristãos a ideia de alma ficou inteiramente separada da ideia bíblica de espírito, que, como literalmente significa "respiração", é intrinsecamente físico. Na verdade, agora o corpo, mesmo com sua respiração, era definido como fonte de todo o mal. A piedade cristã passou a ser penitencial - a autoflagelação do ódio ao corpo se tornou a forma mais alta de devoção - e mesmo o trabalho da mente, como a leitura e o estudo, porque são dependentes dos sentidos, foi definido como distração mundana. Uma cultura baseada em tais premissas estava condenada a murchar, e a cultura da Europa Ocidental sofreu exatamente isso.
James Carroll (Constantine's Sword: The Church and the Jews)
Ottakaa sivu kuusi esiin ja piirtäkää vihkoon ajatuskartta sanan illumination ympärille. Kun olette valmiita, voitte puolestani mennä. Minä jään miettimään, mikä tässä mättää on sitä helvettiä. Illuminationhan tarkoittaa sitten, niin, mitähän se tarkoittaakaan. Minun mielestäni se tarkoittaa elämää. Ei kaikkien, of course, mutta illumination tarkoittaa suurimman osan elämää, kuten minun tai teidän. Luulette olevanne hyvinkin elossa, mutta kas kummaa, pian teille selviää ettette ole elossa olleetkaan. Sitä se illumination on.
Maaria Päivinen (Silja ja Mai)
Hänet valtasi huimaava halu tilata teehen kirveliä tai inkivääriä; kulkea lihaa nielussaan Yun puutarhaan saakka ja hukuttautua.
Maaria Päivinen (Silja ja Mai)
Scary words. Like no. And stop. And seriously stop this.
Alice Clayton (Mai Tai'd Up (Cocktail, #4))
Cu cât stai mai mult, cu atât îți pierzi luciditatea. Frica ta nu e frica ta. Frica ta este nevoia lor de siguranță. Energia negativă aduce haos și lipsă de luciditate. Cu cât tai nodul mai repede, cu atât nu mai chinui pe nimeni. Ne torturăm cu propria lașitate. Ai încredere că poți reuși. Amintește-ți că ești un suflet etern care are dreptul să-și găsească pacea. Ești liberă. Viața nu există închisă în colivie. Nici măcar atunci când suferința face sufletul să sângereze.
Chris Simion (40 de zile)
Também vale registrar que a combinação investir muito, poupar mais ainda e dar mais liberdade econômica aparece em várias experiências de sucesso econômico. Não arrisco estabelecer uma causalidade, mas não recomendo ignorar tais fatores em uma tentativa de explicar o sucesso de Botswana.
Roberto Ellery (Anotações de um Reformista no País dos Incentivos: Posts sobre reformas, investimento, produtividade, liberalismo e outros temas chatos. (Portuguese Edition))
Ever since he returned from the war, he'd felt as if part of him were still back in China, but he wasn't there anymore. Those army hospitals had long been dismantled; those boys he treated had returned to their homes- or at least they were beyond suffering. And here he was now: in this gaily colored and dramatically lit nightclub in America, sitting across from his American wife. The music was loud and brash; the smell of perfume and cigarettes lay heavy on the air. He lifted his mai tai to his lips and took another sip of his drink, the condensation dripping down the side of his hand like an electric shock. Wake up. You are here.
Malinda Lo (Last Night at the Telegraph Club)
A Valdete, professora de português e literatura, graduada em Letras, possui mais de 50 anos de experiência em sala de aula. Apesar de estar aposentada, ela continua ministrando aulas particulares de redação, tanto no formato online quanto presencial, em sua residência em Copacabana, no Rio de Janeiro, Brasil. Além das aulas de redação, ela também ministra aulas particulares de português e faz correção de redação assim como também revisão de textos em geral, tais como, teses, livros, e artigos.
Professora Valdete
Assim como Deus -- coincidência de contrários, segundo Nicolau de Cusa (isto é: encruzilhada, interseção de linhas, bifurcação de trajetórias, plataforma ou terreno baldio onde se encontram todos os transeuntes) -- pôde ser patafisicamente definido como "ponto tangente do zero e do infinito", encontra-se entre os inúmeros fatos que constituem nosso universo certa espécie de nós ou pontos críticos que poderíamos geometricamente representar como 'lugares onde o homem tangencia o mundo e a si mesmo'. Com efeito, certos lugares, certos acontecimentos, certos objetos, certas circunstâncias muito raros suscitam, quando sobrevém que se apresentem ou que nos envolvamos com eles, a sensação de que sua função na ordem geral das coisas consiste em nos pôr em contato com o que há em cada qual de mais profundamente íntimo, de mais quotidianamente turvo e mesmo de mais impenetravelmente oculto. Dir-se-ia que tais lugares, acontecimentos, objetos, circunstâncias têm o poder, por um brevíssimo instante, de trazer à superfície insipidamente uniforme em que habitualmente deslizamos mundo afora alguns dos elementos que pertencem com mais direito à nossa vida abissal, antes de deixar que retornem - acompanhando o ramo descendente da curva - à obscuridade lodacenta donde haviam emergido.
Michel Leiris (Mirror of Tauromachy)
Se stie, bunaoara, ca si marii bogatasi taie lemne, chiar si monarhii...Dar taiatul lemnelor nu e o suferinta in sine (cu atat mai mult cand o faci din plictiseala, curioazitate sau sport), ci suferinta este sa stii ca n-ai nici-o perspectiva, ca oricate insusiri ai avea, nu poti iesi la lumina, ca vei taia lemne toata viata ta, tu si ai tai...
Cella Serghi (Pânza de păianjen)
Então levado do remorso, usei ainda uma vez do meu velho meio das promessas espirituais e pedi que me perdoasse e salvasse a vida de minha mãe, e eu lhe rezaria dois mil padre-nossos. [...] Eram mais dois mil; aonde iam os antigos? Não paguei uns nem outros, mas saindo de almas cândidas e verdadeiras tais promessas são como a moeda fiduciária - ainda que o vendedor as não pague, valem a soma que dizem.
Machado de Assis (Dom Casmurro)
Je t'ai déjà dit que si tu n'avais pas perdu ton sang-froid, je t'aurais quand même envoyé lui faire la lecture. Je voulais que tu comprennes quelque chose, que tu voies ce qu'est le vrai courage au lieu de t'imaginer que c'est un homme avec un fusil dans la main. Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais d'agir quand même sans s'arrêter. Tu gagnes rarement mais cela peut arriver.
Harper Lee (To Kill a Mockingbird)
Maman, j’ai tout accepté, j’ai toujours été de ton côté, je t’ai donné raison jusque dans tes injustices les plus flagrantes, j’ai supporté ta jalousie parce que je comprenais que tu attendais davantage de l’existence, j’ai enduré que tu m’en veuilles des compliments des autres et que tu me le fasses payer, j’ai toléré que tu montres ta tendresse à mon frère alors que tu ne m’en as jamais témoigné une miette, mais là, ce que tu fais devant moi, c’est mal. Une seule fois, tu m’as aimée, et j’ai su qu’il n’y avait rien de meilleur en ce monde. Je pensais que ce qui t’empêchait de me manifester ton amour, c’était que je sois une fille. Or, à présent, sous mes yeux, l’être que tu arroses de l’amour le plus profond que tu aies jamais manifesté, c’est une fille. Mon explication de l’univers s’écroule. Et je comprends que, tout simplement, tu m’aimes à peine, tu m’aimes si peu que tu ne penses même pas à dissimuler un rien ta passion folle pour ce bébé. La vérité, maman, c’est que s’il est une vertu qui te manque, c’est le tact.
Amélie Nothomb (Frappe-toi le cœur)
Achats Il me semblait, le souvenir est tellement clair Que j’étais dans un grand magasin alimentaire Saturé de byzantines effluves : Vanille, cannelle, olives. Un magasin comme une cité autour Mais perdu dans le clair-obscur. Palpitaient de temps en temps des lumières Venant du rayon des denrées étrangères Vers les boutiques secondaires Avec du linge et des lampadaires quand, a travers la vitre souillée, Je t’ai vue mélanger une sorte de pâtée, Pour assaisonner les harengs ou maquereaux Et soudainement je suis tombé amoureux. Alors tu as souri avec les paupières, Tu as touché des soupapes légères, Tu as rangé les boites de conserves de goujon, Tu as secoué tes mèches, essuyé tes mains au blouson Et devant moi tu es venue. T’étais petite, le regard un peu embu, Tu te tenais, pieds nus et toute rose, Comme dans les photos d’enfance on gardait la pose Et tu m’as dit que même si pour moi seul vivais Dans des chambres, magasins, ou tramways, Il ne sera rien de pareil, jamais Car mon être entier était changé Et peut-être il ne te reste souvenance Des temps heureux vécus à l’Assistance La façon dont ensemble on se gaussait En sortant nos doigts de la couette matelassée. Alors vers les manufactures je me suis tourné Et acheter plein de choses j’ai commencé Sans aucun choix, sans logique, En souvenir des saisons devenues épiques. * traduit du roumain par Cindrel Lupe
Leonid Dimov
Je rompis le pain, j’en donnai au moine, j’en gardai aussi pour moi et je commençai à manger… – Mais où trouver de l’eau, petit père ? Les champignons étaient un peu salés et ce qui est salé donne soif. – Il y a un ruisseau en contrebas, monsieur ; j’y vais sur-le-champ rapporter de l’eau, tout de suite. Et sans même attendre une réponse de ma part, il mit sa toque de moine sur sa tête et se dirigea vers la vallée, directement à travers la forêt, les mains vides… Mais dans quoi diable va-t-il rapporter de l’eau ?… Dans sa bouche ?… Dans ses poings ?… pensais-je, resté debout, immobile, regardant fixement sur le taillis enchevêtré par où s’était évaporée la silhouette menue et sombre de mon moine. Et s’il m’a joué une farce, ce sacré moine  ? Qui sait ? … Et s’il se trouve qu’il a eu l’idée folle de pousser son chemin jusqu’à Nichit et de me planter là… … quand il fut suffisamment près pour que je puisse le voir, je fus certain qu’il tenait, à ma grande surprise, d’un côté et de l’autre, entre les doigts noueux et écartés de ses deux mains, une sorte de casserole en fer-blanc, plutôt longue que large et remplie d’eau à ras-bords… – Mais cette casserole — lui demandai-je, quand il fut près de moi — où l’avez-vous trouvée, mon père ? Parce que vous êtes parti d’ici les mains vides ?… – Mais ce n’est pas une casserole, monsieur. – Pourquoi dites-vous que ce n’est pas une casserole ? Moi je vois que c’est une casserole comme toutes les casseroles ; la seule différence c’est qu’elle est en fer-blanc. – Mais ce n’est pas du tout une casserole, monsieur. C’est ma toque ; seulement nous la faisons parfois en tôle, parce que pardi ! On rencontre toutes sortes de situations  ; on peut avoir besoin, dans la forêt, ou bien d’eau, ou bien d’une polenta, et, si on n’a pas de récipient, on risque de souffrir beaucoup et de la soif et de la faim… – Mon Dieu, on aura tout vu  ! Mais moi, je ne t’ai pas vu la casserole sur la tête, mon père, moi je t’ai vu avec une toque comme toutes les toques. – C’est vrai, monsieur, mais voyez-vous, j’ai enlevé ma housse, car je n’allais pas tout de même apporter de l’eau avec la housse dessus… – Bon, mais pourquoi est-ce que Votre Sainteté ne prend pas dans son sac, quand vous allez dans la forêt, un verre, une casserole comme toutes les casseroles. – Mais pourquoi tant se charger… monsieur, quand on peut utiliser la toque aussi bien en guise de casserole que de verre ? (traduction de Dolores Toma)
Calistrat Hogaş (Pe drumuri de munte)
Ce n'est pas ma mort qui me réjouit tant, dit-elle, mais ce qui la suivra... le temps où nous ne nous quitterons plus, mon petit verre en cristal... peux-tu imaginer notre vie, moi te suivant partout, invisible, sans que les gens se doutent jamais qu'ils ont affaire à deux femmes et non pas à une seule? ... peux-tu imaginer cela ? [...] ah maintenant que je t'ai vu souffrir, je peux tranquillement fermer mes deux yeux, car je te laisse avec ton panache sur la terre...
Simone Schwarz-Bart, Pluie et vent sur Télumée Miracle
Uma primeira observação quanto à situação do Wissenschaftskolleg seria que vivemos num mundo de globalização, em que as distâncias espaciais e culturais diminuem visivelmente, mas isto não exclui a ignorância dos fundamentos intelectuais e sociais do outro; ao contrário, amplia o aspecto irracional desta ignorância. Podes chegar relativamente rápido a Bangkok, podes ter relações políticas ou comerciais com Bangkok, mas podes fazê-lo sem passares, epistemologicamente, além do pistoresco turístico. Entre a globalização e a "cultura geral" instala-se, de maneira paradoxal, uma relação de proporcionalidade inversa. Quanto mais facilmente nos encontramos, tanto menos nos conhecemos. Uma segunda observação seria que a ignorância não exclui a cordialidade. Podes ter boas relações com alguém acerca de cujo background cultural nada sabes. À primeira vista, temos de fazer um benefício de civilização: a comunicação é possível na ausência de conhecimento. Mas, estando assim as coisas, pode-se ainda falar de comunicação verificável, ou temos que ver com um simples problema de etiqueta, com uma coreografia agradável de superfície? Assistimos, de fato, a uma modificação substancial de sentido do conceito de "tolerância". Ele já não designa aceitação do "outro", da opinião diferente, mas pura e simplesmente ignorância (amável) da opinião diferente, a suspensão da diferença como diferença. Disso resulta que: 1. não tenho necessidade de te entender para te aceitar; 2. não tenho necessidade de discutir contigo para te dar razão. Dito de outro modo, estou de acordo com as coisas que não entendo e estou, em princípio, de acordo com as coisas com as quais não estou de acordo. O senhor tem direito à opinião do senhor. Respeito-a. Eu tenho direito a minha opinião e espero que ela seja respeitada. É inútil a dialética. A tolerância recíproca termina numa mudez universal, sorridente, pacífica, uma mudez porque o diálogo é uma interferência radiofônica indesejável. Nessas condições, a tolerância tem efeitos mais do que discutíveis: ela amputa o apetite de conhecimento, de compreensão real da alteridade, e dinamita a necessidade de debater. Para que negociarmos mais, se o resultado é, de qualquer modo, o consentimento mútuo ao direito do outro? Num mundo governado por tais regras, Sócrates ficaria desempregado. Não se encontra nenhuma verdade, não se faz nenhum raciocínio. Não se exige senão que respeitemos, educados, as convicções do interlocutor. O prestígio não discriminatório da tolerância coloca sob o signo de pergunta uma série inteira de categorias até ontem operativas: o erro, a culpa, a relação com a exceção, os princípios de educação, a técnica da disputa e, em geral, a problemática arriscada e complicada do intolerável. De uma necessidade estrita de boa convivência ("o apanágio da humanidade" - dizia Voltaire: "perdoar-nos reciprocramente as tolices é a primeira lei da natureza"), a tolerância se torna um habitus de neutralidade, um molho de anestesia lógica e axiológica, sintoma de uma alegre paralisia interior. Ser tolerante parece significar renunciar ao sentimento de orientação. Espero não julgueis prematura a minha preocupação. Não defendo a intolerância, a atrocidade do espírito de geometria. Não quero reintroduzir os julgamentos em preto e branco, a esclerose normativa das dicotomias, a monotonia não realista do "ou-ou". Quero apenas chamar a atenção para a necessidade imperativa de acrescentar à tolerância o DISCERNIMENTO, de não confundir o respeito à diferença com a ética dissolvente do ANYTHING GOES.
Andrei Pleșu
Respeitar a privacidade das outras pessoas pode parecer uma exigência pacífica, mas é uma das que mais frequentemente conflitua com outros princípios, tais como a ideia de que o comportamento individual deve ser transparente e objeto de responsabilização. (…) A implantação da Internet, conjuntamente com os meios de transmissão tradicionais, tem erodido severamente a esfera privada de toda a gente. (…) A função deliberativa da liberdade de expressão tem sido enfraquecida não só pelas exigências excessivas de transparência, mas também pelo surgimento de diferentes tipos de universos fantasiosos tornados possíveis pela deslocação das nossas interações sociais para as comunicações em rede.
Francis Fukuyama (Liberalismo e Seus Descontentes (Portuguese Edition))
Podia ser uma boa ideia ou não; sem dúvida os méritos da questão estavam abertos a discussão — somente a nível moral, se não mesmo a nível prático. De qualquer jeito, era o tipo de ideia que, uma vez considerada, não costumava desaparecer; como uma ideia fixa que tomara seu pensamento e ali se instalara, impossível de ser anulada. Não seria de maneira alguma, nem mesmo teoricamente, um “crime perfeito”. Fortes suspeitas imediatamente recairiam sobre ele; o promotor do Estado ou do município — fosse quem fosse o responsável por tais questões — logo perceberia o que ocorrera. Assim como os jornais locais, entre os quais encontravam-se as mentalidades mais sagazes dos Estados Unidos. Entretanto, havia uma grande distância entre suspeitar e provar um crime. De certa forma, ele poderia ocultar-se por trás da cortina altamente secreta que frequentemente obscurecia as atividades da CIA.
Philip K. Dick (Clans of the Alphane Moon)
C’est donc une confession que j’écris, mon Essun. Je t’ai déjà trahie et te trahirai encore. Tu n’as pas choisi ton camp que, déjà, je repousse ceux qui aimeraient te voir embrasser leur cause. Déjà, je complote ta mort. Il le faut. Mais je peux au moins faire de mon mieux pour donner à ta vie un sens qui persistera jusqu’à la fin du monde.
N.K. Jemisin
elle était partie. Bien entendu, elle n’était pas partie seule. « Je t’ai bien aimé, mais maintenant je suis fatiguée… Je ne suis pas heureuse de partir, mais on n’a pas besoin d’être heureux pour recommencer.
Albert Camus (La peste)
Braşovul e un oraş cu clopote. Le recunoşti glasul şi timbrul, aşa cum recunoşti glasul de om. Dacă stai, vara, cu ferestrele deschise, le poţi distinge pe toate, încă de la şase dimineaţa, când se pornesc prima oară. De la noi de-acasă le auzeam cel mai bine pe cele de la biserica Sfântu Ioan, de lângă fosta casă a familiei Hahner, acum dărâmată. Astea, apropiate, porneau primele, cu entuziasm, îşi legănau glasurile rotunde în aer, încoace şi-ncolo, vreo două minute, apoi se retopeau în tăcere. Între timp le secondau cele de pe Strada 7 Noiembrie, şi care se auzeau foarte puternic din mansarda Maiei, tot de pe strada noastră. Aveau glasuri mai bubuite, mai oţelite, mai vibrante. Era ca şi cum un cor suav de copii e întărit de unul de oameni mari. Între timp porneau şi alte clopote, abia murmurate, dar atât de departe, că nici nu ştiai de unde vin. Oricum, până la moartea lui tata, nu mi-a păsat de clopote. Nu le vedeam, nu le auzeam, făceau parte din oraşul în care mă născusem şi din mine, la fel ca Tâmpa, la fel ca Biserica Neagră sau Strada Lungă sau strada şi casa noastră. Nici pe ele nu le vedeam şi nu le auzeam de obicei, aşa cum nu vezi şi nu-ţi auzi ficatul, inima, plămânii sau sângele. De la un moment dat am început să aud sunetul clopotelor, cu îţi auzi inima când te sperii, am început să îl văd, cum îţi vezi, când te tai, sângele nevăzut.
Ioana Pârvulescu (Inocenții)
sense of worth.
Chris Keniston (Mai Tai Marriage (Aloha, #3))