Le Pardon Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Le Pardon. Here they are! All 49 of them:

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It is also the pardonable vanity of lonely people everywhere to assume that they have no counterparts.
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John le Carré (The Honourable Schoolboy (George Smiley, #6; Karla Trilogy, #2))
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Pardon d’avoir du mourir.
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Fredrik Backman (Ma grand-mĂšre vous passe le bonjour (French Edition))
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«J'étais dans la justice et dans le droit, ajouta-t-il. J'ai fait partout le bien que j'ai pu, et aussi le mal que j'ai dû. Toute justice n'est pas dans le pardon!»
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Jules Verne (L'Île mystĂ©rieuse)
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À ce moment lĂ , j'ai dĂ» comprendre pour la premiĂšre fois que le mal est irrĂ©mĂ©diable et qu'il est impossible de rĂ©parer un tort quoique l'on fasse ensuite. Le seul remĂšde est de ne pas en commettre et ne pas en commettre est en ce monde l'oeuvre la plus ardue et secrĂšte.
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Erri De Luca (Pas ici, pas maintenant)
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Elle se mordit la langue quand Thorn pressa sa bouche contre la sienne. Sur le moment, elle ne comprit plus rien. Elle sentit sa barbe lui piquer le menton, son odeur de dĂ©sinfectant lui monter Ă  la tĂȘte, mais la seule pensĂ©e qui la traversa, stupide et Ă©vidente, fut quenelle avait une botte plantĂ©e dans son tibia. Elle voulut se reculer; Thorn l’en empĂȘcha. Il referma ses mains de part et d’autre de son visage, les doigts dans ses cheveux, prenant appui sur sa nuque avec une urgence qui les dĂ©sĂ©quilibra tous les deux. La bibliothĂšque dĂ©versa une pluie de documents sur eux. Quand Thorn s’écarte finalement, le souffle court, ce fut pour clouer un regard de fer dans ses lunettes. - je vous prĂ©viens. Les mots que vous m’avez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus. Sa voix Ă©tait Ăąpre, mais sous l’autoritĂ© des paroles il y avait comme une fĂȘlure. OphĂ©lie pouvait percevoir le pouls prĂ©cipitĂ© des mains qu’il appuyait maladroitement sur ses joues. Elle devait reconnaĂźtre que son propre cƓur jouait Ă  la balançoire. Thorn Ă©tait sans doute l’homme le plus dĂ©concertant qu’elle avait jamais rencontrĂ©, mais il l’a faisait se sentir formidablement vivante. - je vous aime, rĂ©pĂ©ta-y-elle d’un ton inflexible. C’est ce que j’aurais du vous rĂ©pondre quand vous vouliez connaĂźtre la raison de ma prĂ©sence Ă  Babel c’est ce que j’en aurais du vous rĂ©pondre chaque fois que vous vouliez savoir ce que j’en avais vraiment Ă  vous dire. Bien sĂ»r que je dĂ©sire percer les mystĂšres de Dieu et reprendre le contrĂŽle de ma vie, mais... vous faites partie de ma vie, justement. Je vous ai traitĂ© d’égoĂŻste et Ă  aucun moment je ne me suis mise, moi, Ă  votre place. Je vous demande pardon. 
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Christelle Dabos (La MĂ©moire de Babel (La Passe-Miroir, #3))
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À des milliers de kilomĂštres d'eux, Sayanel ferma les yeux de Nillem. Avec la mĂȘme douceur qu'il avait dĂ©ployĂ© pour dĂ©poser Destan dans son berceau. Une infinie douceur. Une douleur infinie. - Je te demande pardon, murmura-t-il.
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Pierre Bottero (Ellana, la Prophétie (Le Pacte des MarchOmbres, #3))
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To ask pardon of the authorities is to recognise their right.
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Victor Hugo (Le Roi s'amuse)
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J'ai appris, que la personne que je dois demander le plus pardon est : moi-mĂȘme. Il faut s'aimer. Il faut se pardonner, chaque jour, chaque fois que vous vous souvenez d'une faiblesse, d'une faille, vous devez vous dire « C'est trĂšs bien ». Vous devez vous pardonner tant de choses, jusqu'Ă  ce que vous ne voyez mĂȘme plus ces choses. Parce que c'est cela l'amour
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C. JoyBell C.
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— Êtes-vous polythĂ©iste, monsieur ? — Pardon ? — Moi je suis monothĂ©iste. Je n’aime qu’un compositeur : Chopin. Je possĂšde la conviction de n’avoir Ă©tĂ© envoyĂ©e sur terre que pour jouer et Ă©couter Chopin.
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Éric-Emmanuel Schmitt (Madame Pylinska et le secret de Chopin)
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Il avait mal. Plus qu'il n'aurait cru possible d'avoir mal, mais cette douleur ne pesait rien face a son amour pour elle. Au mĂȘme instant, il comprit que le pardon Ă©tait sans doute le plus beau cadeau qu'il pouvait lui offrir. Qu'il pouvait leur offrir. - Je... Il se tut. Son cƓur battait la chamade, le mots le fuyaient, la douleur Ă©tait toujours la. Paralysante. ShaĂ© le regardait, si pale qu'elle en devenait translucide. Les secondes s’égrenĂšrent, distillant doute et peur. - J'ai mal, reprit-il enfin. Terriblement mal. Et je t'en veux. Terriblement. Mais cette douleur et cette rancƓur ne pĂšsent rien face a l'essentiel. Je t'aime, ShaĂ©. Depuis toujours et pour toujours. Cela seul est important, cela seul est vrai. Le reste n'est que poussiĂšre.
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Pierre Bottero (Le MaĂźtre des TempĂȘtes (L'Autre, #2))
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Attendez!... Je choisis mes rimes... LĂ , j'y suis. (Il fait ce qu'il dit, Ă  mesure.) Je jette avec grĂące mon feutre, Je fais lentement l'abandon Du grand manteau qui me calfeutre, Et je tire mon espadon; ÉlĂ©gant comme CĂ©ladon, Agile comme Scaramouche, Je vous prĂ©viens, cher Mirmidon, Qu'Ă  la fin de l'envoi, je touche! (Premier engagement de fer.) Vous auriez bien dĂ» rester neutre; OĂč vais-je vous larder, dindon ?... Dans le flanc, sous votre maheutre ?... Au coeur, sous votre bleu cordon ?... - Les coquilles tintent, ding-don ! Ma pointe voltige: une mouche ! DĂ©cidĂ©ment... c'est au bedon, Qu'Ă  la fin de l'envoi, je touche. Il me manque une rime en eutre... Vous rompez, plus blanc qu'amidon ? C'est pour me fournir le mot pleutre ! - Tac! je pare la pointe dont Vous espĂ©riez me faire don: - J'ouvre la ligne, - je la bouche... Tiens bien ta broche, Laridon ! A la fin de l'envoi, je touche. (Il annonce solennellement:) Envoi Prince, demande Ă  Dieu pardon ! Je quarte du pied, j'escarmouche, Je coupe, je feinte... (Se fendant.) HĂ©! LĂ  donc! (Le vicomte chancelle, Cyrano salue.) A la fin de l'envoi, je touche.
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Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
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N'ayant pas pu vivre selon la morale ordinaire, je tĂąche, du moins, d'ĂȘtre d'accord avec la mienne : c'est au moment oĂč l'on rejette tous les principes qu'il convient de se munir de scrupules. J'avais pris envers vous d'imprudents engagements que devait protester la vie : je vous demande pardon, le plus humblement possible, non pas de vous quitter, mais d'ĂȘtre restĂ© si longtemps.
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Marguerite Yourcenar (Alexis ou le Traité du vain combat / Le Coup de grùce)
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une lutte entre deux loups. L’un est mauvais – il est haine, aviditĂ©, arrogance, jalousie, rancune, Ă©goĂŻsme et mensonge. L’autre est bon – il est amour, patience, gĂ©nĂ©rositĂ©, humilitĂ©, pardon, bienveillance et droiture. Ces deux loups se battent en toi comme en tous les hommes. » L’enfant rĂ©flĂ©chit un instant, puis demanda : « Lequel des deux loups va gagner ? » « Celui que tu nourris », rĂ©pondit le grand-pĂšre.
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Matthieu Ricard (Plaidoyer pour l'altruisme: La force de la bienveillance)
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Elle se mordit la langue quand Thorn pressa sa bouche contre la sienne. Sur le moment, elle ne comprit plus rien. Elle sentit sa barbe lui piquer le menton, son odeur de dĂ©sinfectant lui monter Ă  la tĂȘte, mais la seule pensĂ©e qui la traversa, stupide et Ă©vidente, fut quenelle avait une botte plantĂ©e dans son tibia. Elle voulut se reculer; Thorn l’en empĂȘcha. Il referma ses mains de part et d’autre de son visage, les doigts dans ses cheveux, prenant appui sur sa nuque avec une urgence qui les dĂ©sĂ©quilibra tous les deux. La bibliothĂšque dĂ©versa une pluie de documents sur eux. Quand Thorn s’écarte finalement, le souffle court, ce fut pour clouer un regard de fer dans ses lunettes. - je vous prĂ©viens. Les mots que vous m’avez dits, je ne vous laisserai pas revenir dessus. Sa voix Ă©tait Ăąpre, mais sous l’autoritĂ© des paroles il y avait comme une fĂȘlure. OphĂ©lie pouvait percevoir le pouls prĂ©cipitĂ© des mains qu’il appuyait maladroitement sur ses joues. Elle devait reconnaĂźtre que son propre cƓur jouait Ă  la balançoire. Thorn Ă©tait sans doute l’homme le plus dĂ©concertant qu’elle avait jamais rencontrĂ©, mais il l’a faisait se sentir formidablement vivante. - je vous aime, rĂ©pĂ©ta-y-elle d’un ton inflexible. C’est ce que j’aurais du vous rĂ©pondre quand vous vouliez connaĂźtre la raison de ma prĂ©sence Ă  Babel c’est ce que j’en aurais du vous rĂ©pondre chaque fois que vous vouliez savoir ce que j’en avais vraiment Ă  vous dire. Bien sĂ»r que je dĂ©sire percer les mystĂšres de Dieu et reprendre le contrĂŽle de ma vie, mais... vous faites partie de ma vie, justement. Je vous ai traitĂ© d’égoĂŻste et Ă  aucun moment je ne me suis mise, moi, Ă  votre place. Je vous demande pardon. 
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Dabos Christelle
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Come to the bit about soft silk shirts for evening wear?" I asked carelessly. "Yes, sir," said Jeeves, in a low, cold voice, as if he had been bitten in the leg by a personal friend. "And if I may be pardoned for saying so - " "You don't like it?" "No, sir. I do not. Soft silk shirts with evening costume are not worn, sir." "Jeeves," I said, looking the blighter diametrically in the centre of the eyeball, "they're dashed well going to be. I may as well tell you now that I have ordered a dozen of those shirtings from Peabody and Simms, and it's no good looking like that, because I am jolly well adamant." "If I might - " "No, Jeeves," I said, raising my hand, "argument is useless. Nobody has a greater respect than I have for your judgment in socks, in ties, and - I will go farther - in spats; but when it comes to evening shirts your nerve seems to fail you. You have no vision. You are prejudiced and reactionary. Hidebound is the word that suggests itself. It may interest you to learn that when I was at Le Touquet the Prince of Wales buzzed into the Casino one night with soft silk shirt complete." "His Royal Highness, sir, may permit himself a certain licence which in your own case - " "No, Jeeves," I said, firmly, "it's no use. When we Woosters are adamant, we are - well, adamant, if you know what I mean." "Very good, sir." I could see the man was wounded, and, of course, the whole episode had been extremely jarring and unpleasant; but these things have to be gone through. Is one a serf or isn't one? That's what it all boils down to.
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P.G. Wodehouse
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L’arbre n’est point semence, puis tige, puis tronc flexible, puis bois mort. Il ne faut point le diviser pour le connaĂźtre. L’arbre, c’est cette puissance qui lentement Ă©pouse le ciel. Ainsi de toi, mon petit d’homme. Dieu te fait naĂźtre, te fait grandir, te remplit successivement de dĂ©sirs, de regrets, de joies et de souffrances, de colĂšres et de pardons, puis il te rentre en Lui. Cependant, tu n’es ni cet Ă©colier, ni cet Ă©poux, ni cet enfant, ni ce vieillard. Tu es celui qui s’accomplit. Et si tu sais te dĂ©couvrir branche balancĂ©e, bien accrochĂ©e Ă  l’olivier, tu goĂ»teras dans tes mouvements l’éternitĂ©.
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Antoine de Saint-Exupéry (Citadelle)
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POMPIERUL: Nu vreĆŁi să vă spun niƟte poveƟti? DOAMNA SMITH: Vai, cum să nu, sunteĆŁi o comoară. (Ăźl ĂźmbrăƣiƟează.) DOMNUL SMITH, DOAMNA MARTIN, DOMNUL MARTIN: Da, da, poveƟti, bravo, bravo! (Aplaudă.) POMPIERUL: Interesant e că poveƟtile pompierilor sunt toate adevărate Ɵi trăite. POMPIERUL: Vorbesc despre lucruri pe care le-am trăit pe pielea mea. Realitatea Ɵi numai realitatea. Nimic din cărĆŁi. DOMNUL MARTIN: AƟa e, nu Ăźn cărĆŁi găseƟti adevărul, ci Ăźn viaƣă. DOAMNA SMITH: DaĆŁi-i drumul! DOMNUL MARTIN: DaĆŁi-i drumul! DOAMNA MARTIN: LiniƟte, Ăźncepe. POMPIERUL tuƟeƟte de mai multe ori: IertaĆŁi-mă, dar nu vă mai uitaĆŁi aƟa la mine. Mă jenez. ƞtiĆŁi că sunt timid. DOAMNA SMITH: Ce comoară de om! (Îl ĂźmbrăƣiƟează.) POMPIERUL: Încerc totuƟi să Ăźncep. Dar promiteĆŁi-mi că nu ascultaĆŁi. DOAMNA MARTIN: Păi, dacă nu ascultăm, n-auzim nimic. POMPIERUL: La asta nu m-am gĂąndit! DOAMNA SMITH: V-am zis eu: are suflet de copil. DOMNUL MARTIN, DOMNUL SMITH: Vai ce copil mic Ɵi scump! (Ăźl ĂźmbrăƣiƟează.) DOAMNA MARTIN: Curaj. POMPIERUL: Bine. (TuƟeƟte, apoi Ăźncepe cu o voce tremu-rĂąnd de emoĆŁie.) CĂąinele Ɵi boul, fabulă experimentală: „üntr-o bună zi, alt bou l-a Ăźntrebat pe alt cĂąine: «Tu de ce nu ĆŁi-ai ĂźnghiĆŁit trompa? — Pardon, i-a răspuns cĂąinele, am crezut că-s elefant.»
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EugĂšne Ionesco (La Cantatrice chauve)
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Je demande pardon aux enfants d’avoir dĂ©diĂ© ce livre Ă  une grande personne. J’ai une excuse sĂ©rieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j’ai au monde. J’ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, mĂȘme les livres pour enfants. J’ai une troisiĂšme excuse : cette grande personne habite la France oĂč elle a faim et froid. Elle a besoin d’ĂȘtre consolĂ©e. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dĂ©dier ce livre Ă  l’enfant qu’a Ă©tĂ© autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d’abord Ă©tĂ© des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) Je corrige donc ma dĂ©dicace : A LĂ©on Werth quand il Ă©tait petit garçon
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Antoine de Saint-Exupéry (Livres de Antoine de Saint-Exupéry (Illustré): Le Petit Prince, Vol de nuit, Terre des hommes, Courrier sud, Citadelle (French Edition))
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je n'ai jamais contemplĂ© l'inceste sous cette terrible lueur de caveau et de damnation Ă©ternelle qu'une fausse morale s'est dĂ©libĂ©rĂ©ment appliquĂ©e Ă  jeter sur une forme d'exubĂ©rance sexuelle qui, pour moi, n'occupe qu'une place extrĂȘmement modeste dans l'Ă©chelle monumentale de nos dĂ©gradations. Toutes les frĂ©nĂ©sies de l'inceste me paraissent infiniment plus acceptables que celles d'Hiroshima, de Buchenwald, des pelotons d'exĂ©cution, de la terreur et de la torture policiĂšres, mille fois plus aimables que les leucĂ©mies et autres belles consĂ©quences gĂ©nĂ©tiques probables des efforts de nos savants. Personne ne me fera jamais voir dans le comportement sexuel des ĂȘtres le critĂšre du bien et du mal. La funeste physionomie d'un certain physicien illustre recommandant au monde civilisĂ© de poursuivre les explosions nuclĂ©aires m'est incomparablement plus odieuse que l'idĂ©e d'un fils couchant avec sa mĂšre. A cĂŽtĂ© des aberrations intellectuelles, scientifiques, idĂ©ologiques de notre siĂšcle, toutes celles de la sexualitĂ© Ă©veillent dans mon coeur les plus tendres pardons. Une fille qui se fait payer pour ouvrir ses cuisses au peuple me paraĂźt une soeur de charitĂ© et une honnĂȘte dispensatrice de bon pain lorsqu'on compare sa modeste vĂ©nalitĂ© Ă  la prostitution des savants prĂȘtant leurs cerveaux Ă  l'Ă©laboration de l'empoisonnement gĂ©nĂ©tique et de la terreur atomique. A cĂŽtĂ© de la perversion de l'Ăąme, de l'esprit et de l'idĂ©al Ă  laquelle se livrent ces traĂźtres Ă  l'espĂšce, nos Ă©lucubrations sexuelles, vĂ©nales ou non, incestueuses ou non, prennent, sur les trois humbles sphincters dont dispose notre anatomie, toute l'innocence angĂ©lique d'un sourire d'enfant. (La promesse de l'aube, ch. X)
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Romain Gary (Promise at Dawn)
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Ne vous soumettez Ă  personne, ni de corps, ni de cƓur. Sachez garder votre esprit libre de toute entrave. Combien se croient libres, qui ne sont que prisonniers sans menottes ! PrĂȘtez votre oreille Ă  chacun, mais rĂ©servez votre cƓur aux hommes qui le mĂ©ritent. Respectez ceux qui vous gouvernent, mais ne leur obĂ©issez pas aveuglĂ©ment. Utilisez votre logique et votre sens critique pour comprendre ce qui vous arrive, mais ne passez pas votre temps Ă  Ă©mettre des jugements. Ne pensez pas que quelqu’un vous est supĂ©rieur parce qu’il est plus haut placĂ© ou plus fortunĂ© que vous. Soyez Ă©quitables envers tous afin que personne ne cherche Ă  se venger de vous. Soyez prudent avec l’argent. Croyez ferme en ce que vous professez, afin que les autres vous Ă©coutent. Enfin, en amour, mon seul conseil est d’ĂȘtre honnĂȘte. Je ne connais pas de moyen plus efficace pour gagner durablement un cƓur ou pouvoir prĂ©tendre au pardon.
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Christopher Paolini
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Il y en a qui Ă©crivent pour rechercher les applaudissements humains, au moyen de nobles qualitĂ©s du coeur que l’imagination invente ou qu’ils peuvent avoir. Moi, je fais servir mon gĂ©nie Ă  peindre les dĂ©lices de la cruautĂ© ! DĂ©lices non passagĂšres, artificielles ; mais, qui ont commencĂ© avec l’homme, finiront avec lui. Le gĂ©nie ne peut-il pas s’allier avec la cruautĂ© dans les rĂ©solutions secrĂštes de la Providence ? ou, parce qu’on est cruel, ne peut-on pas avoir du gĂ©nie ? On en verra la preuve dans mes paroles ; il ne tient qu’à vous de m’écouter, si vous le voulez bien... Pardon, il me semblait que mes cheveux s’étaient dressĂ©s sur ma tĂȘte ; mais, ce n’est rien, car, avec ma main, je suis parvenu facilement Ă  les remettre dans leur premiĂšre position. Celui qui chante ne prĂ©tend pas que ses cavatines soient une chose inconnue ; au contraire, il se loue de ce que les pensĂ©es hautaines et mĂ©chantes de son hĂ©ros soient dans tous les hommes.
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Comte de Lautréamont (Les Chants de Maldoror)
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- Toi et ta grande cause... (Ignorant le troubadour, le sorceleur avança en titubant.) Ta grande cause, Filippa, et ton choix, c'est un blessĂ©, poignardĂ© de sang-froid, quand il a eu fini d'avouer ce que tu voulais savoir et qu'il m'Ă©tait interdit de connaĂźtre. Ta grande cause, ce sont tous ces cadavres qui n'auraient pas dĂ» ĂȘtre... Pardon, je me suis mal exprimĂ©... Ce ne sont pas des cadavres... mais des causes de moindre importance ! - Je savais que tu ne comprendrais pas. - Non, en effet. Et je ne le comprendrai jamais. Mais je sais ce qu'il en est. Vos grandes affaires, vos guerres, votre combat pour sauver le monde... Votre fin qui justifie vos moyens... Tends l'oreille, Filippa. Tu entends ces voix, ces cris ? Ce sont de gros chats qui luttent pour une grande cause. Un rĂšgne absolu sur un tas d'ordures. Ce n'est pas rien, lĂ -bas, on fait couler du sang et on s'Ă©tripe. LĂ -bas, c'est la guerre. Mais ces deux guerres, celle des chats et la tienne, m'importent incroyablement peu !
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Andrzej Sapkowski (Krew elfĂłw (Saga o WiedĆșminie, #1))
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J’ai essayĂ© plus d’une fois, comme tous mes amis, de m’enfermer dans un systĂšme pour y prĂȘcher Ă  mon aise. Mais un systĂšme est une espĂšce de damnation qui nous pousse Ă  une abjuration perpĂ©tuelle ; il en faut toujours inventer un autre, et cette fatigue est un cruel chĂątiment. Et toujours mon systĂšme Ă©tait beau, vaste, spacieux, commode, propre et lisse surtout ; du moins il me paraissait tel. Et toujours un produit spontanĂ©, inattendu, de la vitalitĂ© universelle venait donner un dĂ©menti Ă  ma science enfantine et vieillotte, fille dĂ©plorable de l’utopie. J’avais beau dĂ©placer ou Ă©tendre le criterium, il Ă©tait toujours en retard sur l’homme universel, et courait sans cesse aprĂšs le beau multiforme et versicolore, qui se meut dans les spirales infinies de la vie. CondamnĂ© sans cesse Ă  l’humiliation d’une conversion nouvelle, j’ai pris un grand parti. Pour Ă©chapper Ă  l’horreur de ces apostasies philosophiques, je me suis orgueilleusement rĂ©signĂ© Ă  la modestie : je me suis contentĂ© de sentir ; je suis revenu chercher un asile dans l’impeccable naĂŻvetĂ©. J’en demande humblement pardon aux esprits acadĂ©miques de tout genre qui habitent les diffĂ©rents ateliers de notre fabrique artistique. C’est lĂ  que ma conscience philosophique a trouvĂ© le repos ; et, au moins, je puis affirmer, autant qu’un homme peut rĂ©pondre de ses vertus, que mon esprit jouit maintenant d’une plus abondante impartialitĂ©.
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Charles Baudelaire (Curiosités Esthétiques: Salon 1845-1859 (French Edition))
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Il songea, une nouvelle fois, que, petit, un jour, il portait un lapin par les pattes de derriĂšre. C'Ă©tait en Sicile, les pattes Ă©taient attachĂ©es avec de la ficelle, il marchait Ă  cĂŽtĂ© de son pĂšre, son pĂšre trimbalait un panier de pommes de terre, et il sentait que le sang s'accumulait dans la petite tĂȘte du lapin, le lapin Ă©tait juste dans la posture de Saint-Pierre le jour de sa mort, les yeux du lapin muet avait un vertige infini de souffrance et de terreur, il aurait suffi de mettre l'animal dans l'autre sens, la tĂȘte en haut, alors, au moins, avant la mort inĂ©vitable, il aurait cessĂ© de souffrir, mais il n'osa pas. Par consĂ©quent, lui, petit, dĂ©jĂ  Ă©tait pris dans l'omertĂ  du monde, dans cette complicitĂ© gĂ©nĂ©rale qui nous fait, en gros, accepter des mers et des montagnes de souffrance et de terreur, les reconnaitre pour lĂ©gitimes, nĂ©cessaires, bonnes, justes. Si l'on se mettait, par exemple, Ă  souffrir pour un lapin, il faudrait, tout de suite, souffrir aussi pour les chevaux, les mouches, les rats, les vieillards. C'est pourquoi il avait continuĂ© Ă  tenir l'animal Ă  l'envers, par ses pattes ficelĂ©es, tout en sentant que le regret s'accumulait en lui, s'accumulait jusqu'Ă  former un dĂ©pĂŽt pesant dans la tĂȘte de l'animal, enflammant ses yeux de sang et de terreur, mais l'omertĂ , dĂ©jĂ , Ă©tait la plus forte, la complicitĂ© taciturne des hommes entre eux, des ĂȘtres entre eux. Demandez Ă  qui vous voudrez. Un lapin, pour un trajet donnĂ©, se porte la tĂȘte en bas, ficelĂ© par les pattes de derriĂšre, c'est la loi. Un bambin, sur un chemin, dans la grande Ăźle, dans la Sicile, il ne va pas, de lui-mĂȘme, accomplir la rĂ©volution, tourner l'animal dans l'autre sens, dans le sens du pardon, du bien-ĂȘtre, au risque de troubler le pas de son pĂšre, son pĂšre portait les pommes de terre.
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Jacques Audiberti (Le MaĂźtre De Milan)
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- Je souhaite ne jamais te voir, rĂ©pondit la Fadette trĂšs durement ; et n'importe quelle chose tu m'apporteras, tu peux bien compter que je te la jetterai au nez. - VoilĂ  des paroles trop rudes pour quelqu'un qui vous offre rĂ©paration. Si tu ne veux point de cadeau, il y a peut-ĂȘtre moyen de te rendre service et de te montrer par lĂ  qu'on te veut du bien et non pas du mal. Allons, dis-moi ce que j'ai Ă  faire pour te contenter. - Vous ne sauriez donc me demander pardon et souhaiter mon amitiĂ© ? dit la Fadette en s'arrĂȘtant. - Pardon, c'est beaucoup demander, rĂ©pondit Landry, qui ne pouvait vaincre sa hauteur Ă  l'endroit d'une fille qui n'Ă©tait point considĂ©rĂ©e en proportion de l'Ăąge qu'elle commençait Ă  avoir, et qu'elle ne portait pas toujours aussi raisonnablement qu'elle l'aurait dĂ» ; quant Ă  ton amitiĂ©, Fadette, tu es si drĂŽlement bĂątie dans ton esprit, que je ne saurais y avoir grand'fiance. Demande-moi donc une chose qui puisse se donner tout de suite, et que je ne sois pas obligĂ© de te reprendre. - Eh bien, dit la Fadette d'une voix claire et sĂšche, il en sera comme vous le souhaitez, besson Landry. Je vous ai offert votre pardon, et vous n'en voulez point. À prĂ©sent, je vous rĂ©clame ce que vous m'avez promis, qui est d'obĂ©ir Ă  mon commandement, le jour oĂč vous en serez requis. Ce jour-lĂ , ce ne sera pas plus tard que demain Ă  la Saint-Andoche, et voici ce que je veux : Vous me ferez danser trois bourrĂ©es aprĂšs la messe, deux bourrĂ©es aprĂšs vĂȘpres, et encore deux bourrĂ©es aprĂšs l'AngĂ©lus, ce qui fera sept. Et dans toute votre journĂ©e, depuis que vous serez levĂ© jusqu'Ă  ce que vous soyez couchĂ©, vous ne danserez aucune autre bourrĂ©e avec n'importe qui, fille ou femme. Si vous ne le faites, je saurai que vous avez trois choses bien laides en vous : l'ingratitude, la peur et le manque de parole. Bonsoir, je vous attends demain pour ouvrir la danse, Ă  la porte de l'Ă©glise. Et la petite Fadette, que Landry avait suivie jusqu'Ă  sa maison, tira la corillette et entra si vite que la porte fut poussĂ©e et recorillĂ©e avant que le besson eĂ»t pu rĂ©pondre un mot.
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George Sand (La Petite Fadette)
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Maldoror, Ă©coute-moi. Remarque ma figure, calme comme un miroir, et je crois avoir une intelligence Ă©gale Ă  la tienne. Un jour, tu m’appelas le soutien de ta vie. Depuis lors, je n’ai pas dĂ©menti la confiance que tu m’avais vouĂ©e. Je ne suis qu’un simple habitant des roseaux, c’est vrai ; mais, grĂące Ă  ton propre contact, ne prenant que ce qu’il y avait de beau en toi, ma raison s’est agrandie, et je puis te parler. Je suis venu vers toi, afin de te retirer de l’abĂźme. Ceux qui s’intitulent tes amis te regardent, frappĂ©s de consternation, chaque fois qu’ils te rencontrent, pĂąle et voĂ»tĂ©, dans les thĂ©Ăątres, dans les places publiques, ou pressant, de deux cuisses nerveuses, ce cheval qui ne galope que pendant la nuit, tandis qu’il porte son maĂźtre-fantĂŽme, enveloppĂ© dans un long manteau noir. Abandonne ces pensĂ©es, qui rendent ton cƓur vide comme un dĂ©sert ; elles sont plus brĂ»lantes que le feu. Ton esprit est tellement malade que tu ne t’en aperçois pas, et que tu crois ĂȘtre dans ton naturel, chaque fois qu’il sort de ta bouche des paroles insensĂ©es, quoique pleines d’une infernale grandeur. Malheureux ! qu’as-tu dit depuis le jour de ta naissance ? Ô triste reste d’une intelligence immortelle, que Dieu avait crĂ©Ă©e avec tant d’amour ! Tu n’as engendrĂ© que des malĂ©dictions, plus affreuses que la vue de panthĂšres affamĂ©es ! Moi, je prĂ©fĂ©rerais avoir les paupiĂšres collĂ©es, mon corps manquant des jambes et des bras, avoir assassinĂ© un homme, que ne pas ĂȘtre toi ! Parce que je te hais. Pourquoi avoir ce caractĂšre qui m’étonne ? De quel droit viens-tu sur cette terre, pour tourner en dĂ©rision ceux qui l’habitent, Ă©pave pourrie, ballottĂ©e par le scepticisme ? Si tu ne t’y plais pas, il faut retourner dans les sphĂšres d’oĂč tu viens. Un habitant des citĂ©s ne doit pas rĂ©sider dans les villages, pareil Ă  un Ă©tranger. Nous savons que, dans les espaces, il existe des sphĂšres plus spacieuses que la nĂŽtre, et donc les esprits ont une intelligence que nous ne pouvons mĂȘme pas concevoir. Eh bien, va-t’en !
 retire-toi de ce sol mobile !
 montre enfin ton essence divine, que tu as cachĂ©e jusqu’ici ; et, le plus tĂŽt possible, dirige ton vol ascendant vers la sphĂšre, que nous n’envions point, orgueilleux que tu es ! Car, je ne suis pas parvenu Ă  reconnaĂźtre si tu es un homme ou plus qu’un homme ! Adieu donc ; n’espĂšre plus retrouver le crapaud sur ton passage. Tu es la cause de ma mort. Moi, je pars pour l’éternitĂ©, afin d’implorer ton pardon !
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Comte de Lautréamont
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-Oublie pas le hand-job. -Pardon? -Quand je me fais bullshitter, j'aime bien qu'on me branle en mĂȘme temps. Ça passe mieux.
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Patrick Senécal
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En 1933, a commencĂ© une Ă©poque qu'un des plus grands parmi nous a justement appelĂ©e le temps du mĂ©pris. Et pendant dix ans, Ă  chaque nouvelle que des ĂȘtres nus et dĂ©sarmĂ©s avaient Ă©tĂ© patiemment mutilĂ©s par des hommes dont le visage Ă©tait fait comme le nĂŽtre, la tĂȘte nous tournait et nous demandions comment cela Ă©tait possible. (...) Et ceux qui ont fait cela savaient cĂ©der leur place dans le mĂ©tro, tout comme Himmler, qui a fait de la torture une science et un mĂ©tier, rentrait pourtant chez lui par la porte de derriĂšre, la nuit, pour ne pas rĂ©veiller son canari favori. (...) Qui oserait parler ici de pardon ? Puisque l'esprit a enfin compris qu'il ne pouvait vaincre l'Ă©pĂ©e que par l'Ă©pĂ©e, puisqu'il a pris les armes et atteint la victoire, qui voudrait lui demander d'oublier ? Ce n'est pas la haine qui parlera demain, mais la justice elle-mĂȘme, fondĂ©e sur la mĂ©moire. Et c'est de la justice la plus Ă©ternelle et la plus sacrĂ©e, que de pardonner peut-ĂȘtre pour tous ceux d'entre nous qui sont morts sans avoir parlĂ©, avec la paix supĂ©rieure d'un cƓur qui n'a jamais trahi, mais de frapper terriblement pour les plus courageux d'entre nous dont on a fait des lĂąches en dĂ©gradant leur Ăąme, et qui sont morte dĂ©sespĂ©rĂ©e, emportant dans un cƓur pour toujours ravage leur haine des autres et leur mĂ©pris d'eux-mĂȘmes.
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Albert Camus (Actuelles: Écrits politiques)
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Je ne pourrai jamais pardonner. Pour moi le pardon est trÚs intime. Seuls les politiques s'arrogent le droit de gracier ou de pardonner au nom de tous - ce qui est inconcevable pour un crime de masse ou un génocide. Je ne crois pas à la réconciliation par décret. Et tout ce qui se résout trop vite m'effraie. C'est la pacification de l'ùme qui amÚne la réconciliation et non l'inverse. Je crois à la pédagogie plus qu'à la justice. Je crois au travail dans le temps, au travail du temps. Je veux comprendre, expliquer, me souvenir - dans cet ordre plus précisément.
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Rithy Panh
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- Ma seule raison, c'est de vouloir vraiment apprendre, juste pour savoir. Je vous assure, Don Juan, que mes intentions ne sont pas mauvaises. - Je vous crois, je vous ai fumĂ©. - Je vous demande pardon ? - C'est sans importance. Je connais vos motifs. - Vous voulez dire que vous voyez Ă  travers moi ? - Si vous voulez. - Alors vous m'apprendrez ? - Non. - Parce que je ne suis pas Indien ? - Non. Parce que vous ne connaissez pas votre cƓur. Ce qui est important, c'est que vous sachiez exactement pourquoi vous voulez entreprendre cette Ă©tude. Etudier le "Mescalito" ; c'est une chose trĂšs sĂ©rieuse. Si vous Ă©tiez Indien, le seul fait de souhaiter l'Ă©tudier suffirait. Car trĂšs peu d'Indiens expriment un tel dĂ©sir.
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Carlos Castaneda
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je savais que je portais le pardon.
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Jean Giono (Un de Baumugnes (Les Cahiers Rouges) (French Edition))
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LĂ  oĂč il y a de la haine, que je mette l'amour. LĂ  oĂč il y a l'offense, que je mette le pardon. LĂ  oĂč il y a la discorde, que je mette l'union. LĂ  oĂč il y a l'erreur, que je mette la vĂ©ritĂ©. LĂ  oĂč il y a le doute, que je mette la foi. LĂ  oĂč il y a le dĂ©sespoir, que je mette l'espĂ©rance. LĂ  oĂč il y a les tĂ©nĂšbres, que je mette votre lumiĂšre. LĂ  oĂč il y a la tristesse, que je mette la joie. (Ðể con đem yĂȘu thÆ°ÆĄng vĂ o nÆĄi oĂĄn thĂč, Ðem thứ tha vĂ o nÆĄi lăng nhỄc, Ðem an hĂČa vĂ o nÆĄi tranh cháș„p, Ðem chĂąn lĂœ vĂ o chốn lỗi láș§m. Ðể con đem tin kĂ­nh vĂ o nÆĄi nghi nan, Chiáșżu trĂŽng cáș­y vĂ o nÆĄi tháș„t vọng, Ðể con dọi ĂĄnh sĂĄng vĂ o nÆĄi tối tăm, Ðem niềm vui đáșżn chốn u sáș§u.)
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François d'Assise
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Dans son rapport inaugural, le Forum, Ă  propos de la mondialisation qu'il a symbolisĂ©e sous ses formes les plus conquĂ©rantes et sĂ»res d'elles-mĂȘmes, Ă©voque avec un sens exquis de l'euphĂ©misme "un risque de dĂ©sillusion". Mais dans les conversations, c'est autre chose. DĂ©sillusion ? Crise ? InĂ©galitĂ©s ? D'accord, si vous y tenez, mais enfin, comme nous le dit le trĂšs cordial et chaleureux PDG de la banque amĂ©ricaine Western Union, soyons clairs : si on ne paie pas les leaders comme ils le mĂ©ritent, ils s'en iront voir ailleurs. Et puis, capitalisme, ça veut dire quoi ? Si vous avez 100 dollars d'Ă©conomies et que vous les mettez Ă  la banque en espĂ©rant en avoir bientĂŽt 105, vous ĂȘtes un capitaliste, ni plus ni moins que moi. Et plus ces capitalistes comme vous et moi (il a rĂ©ellement dit "comme vous et moi", et mĂȘme si nous gagnons fort dĂ©cemment notre vie, mĂȘme si nous ne connaissons pas le salaire exact du PDG de la Western Union, pour ne rien dire de ses stock-options, ce "comme vous et moi" mĂ©rite Ă  notre sens le pompon de la "brĂšve de comptoir" version Davos), plus ces capitalistes comme vous et moi, donc, gagneront d'argent, plus ils en auront Ă  donner, pardon Ă  redistribuer, aux pauvres. L'idĂ©e ne semble pas effleurer cet homme enthousiaste, et Ă  sa façon, gĂ©nĂ©reux, que ce ne serait pas plus mal si les pauvres Ă©taient en mesure d'en gagner eux-mĂȘms et ne dĂ©pendaient pas des bonnes dispositions des riches. Faire le maximum d'argent, et ensuite le maximum de bien, ou pour les plus sophistiquĂ©s faire le maximum de bien en faisant le maximum d'argent, c'est le mantra du Forum, oĂč on n'est pas grand-chose si on n'a pas sa fondation caritative, et c'est mieux que rien, sans doute "(vous voudriez quoi ? Le communisme ?"). Ce qui est moins bien que rien, en revanche, beaucoup moins bien, c'est l'effarante langue de bois dans laquelle ce mantra se dĂ©cline. Ces mots dont tout le monde se gargarise : prĂ©occupation sociĂ©tale, dimension humaine, conscience globale, changement de paradigme
 De mĂȘme que l'imagerie marxiste se reprĂ©sentait autrefois les capitalistes ventrus, en chapeau haut de forme et suçant avec voluptĂ© le sang du prolĂ©tariat, on a tendance Ă  se reprĂ©senter les super-riches et super-puissants rĂ©unis Ă  Davos comme des cyniques, Ă  l'image de ces traders de Chicago qui, en rĂ©ponse Ă  Occupy Wall Street, ont dĂ©ployĂ© au dernier Ă©tage de leur tour une banderole proclamant : "Nous sommes les 1%". Mais ces petits cyniques-lĂ  Ă©taient des naĂŻfs, alors que les grands fauves qu'on cĂŽtoie Ă  Davos ne semblent, eux, pas cyniques du tout. Ils semblent sincĂšrement convaincus des bienfaits qu'ils apportent au monde, sincĂšrement convaincus que leur ingĂ©nierie financiĂšre et philanthropique (Ă  les entendre, c'est pareil) est la seule façon de nĂ©gocier en douceur le fameux changement de paradigme qui est l'autre nom de l'entrĂ©e dans l'Ăąge d'or. Ça nous a Ă©tonnĂ©s dĂšs le premier jour, le parfum de new age qui baigne ce jamboree de mĂąles dominants en costumes gris. Au second, il devient entĂȘtant, et au troisiĂšme on n'en peut plus, on suffoque dans ce nuage de discours et de slogans tout droit sortis de manuels de dĂ©veloppement personnel et de positive thinking. Alors, bien sĂ»r, on n'avait pas besoin de venir jusqu'ici pour se douter que l'optimisme est d'une pratique plus aisĂ©e aux heureux du monde qu'Ă  ses gueux, mais son inflation, sa dĂ©connexion de toute expĂ©rience ordinaire sont ici tels que l'observateur le plus modĂ©rĂ© se retrouve Ă  osciller entre, sur le versant idĂ©aliste, une indignation rĂ©volutionnaire, et, sur le versant misanthrope, le sarcasme le plus noir. (p. 439-441)
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Emmanuel CarrĂšre (Il est avantageux d'avoir oĂč aller)
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Le terme de gĂ©nocide est souvent employĂ© pour qualifier la traite et l'esclavage pratiquĂ©s par l'Occident. Alors qu'il convient de reconnaĂźtre que dans la traite transatlantique un esclave, mĂȘme dĂ©shumanisĂ©, avait une valeur vĂ©nale pour son propriĂ©taire. Ce dernier le voulait d'abord efficace, mais aussi rentable dans le temps, mĂȘme si son espĂ©rance de vie Ă©tait des plus limitĂ©es. Il est sans doute difficile d'apprĂ©cier l'importance de la saignĂ©e subie par l'Afrique noire au cours de la traite transatlantique. Du Bois l'estime Ă  environ quinze Ă  vingt millions d'individues. P. Curtin, quant Ă  lui, en faisant une synthĂšse des travaux esistants, aboutit en 1969 Ă  un total d'environ neuf millions six cent mille escales importĂ©s, surtout dans le Nouveau Monde, plus faiblement en Europe et Ă  SĂŁo TomĂ©, pour l'ensemble de la pĂ©riode 1451-1870. Mais quelle que fĂ»t l'ampleur de cette traite, il suffit d'observer la dynamique de la diaspora noire qui s'est formĂ©e au BrĂ©sil, aux Antilles et aux États-Unis, pour reconnaĂźtre qu'une entreprise de destruction froidement et mĂ©thodiquement programmĂ©e des peuples noirs, au sens d'un gĂ©nocide — comme celui des Juifs, des ArmĂ©niens, des Cambodgiens ou autres Rwandais —, n'y est pas prouvĂ©e. Dans le Nouveau Monde la plupart des dĂ©portĂ©s ont assurĂ© une descendance. De nos jours, plus de soixante-dix millions de descendants ou de mĂ©tis d'Africains y vivent. VoilĂ  pourquoi nous avons choisi d'employer le terme d'«holocauste» pour la traite transatlantique. Car ce mot signifie bien sacrifice d'hommes pour le bien-ĂȘtre des autres hommes, mĂȘme si cela a pu entraĂźner un nombre incalculable de victimes. En outre, la plupart des nations occidentales impliquĂ©es dans le commerce triangulaire ont aujourd'hui reconnu leur responsabilitĂ© et prononcĂ© leur aggiornamento. La France, entre autres, l'a fait une loi — qualifiant la traite nĂ©griĂšre et l'esclavage de «crime contre l'humanité» — votĂ©e au Parlement le 10 mai 2001. Ce qui a marquĂ© clairement un changement d'attitude chez les Français face Ă  une page de leur histoire jusqu'alors mal assumĂ©e. D'autres voix se sont Ă©levĂ©es pour prĂ©senter les excuses d'un pays, telle celle du prĂ©sident Clinton, ou demander «pardon pour les pĂ©chĂ©s commis par l'Europe chrĂ©tienne contre l'Afrique» (Jean-Paul II, en 1991, Ă  GorĂ©e). [...] Seul le gĂ©nocide des peuples noirs par les nations arabo-musulmanes n'a toujours pas fait l'objet de reconnaissance aussi nette. Alors que ce crime est historiquement, juridiquement et moralement imprescriptible. Car bien qu'il n'y ait pas de victimes ni de coupables hĂ©rĂ©diatires, les descendants des peuples impliquĂ©s ne peuvent refuser d'assumer une certaine responsabilitĂ©. On pouvait cependant espĂ©rer que les rĂ©solutions adoptĂ©es par la confĂ©rence de l'ONU Ă  Durban (2-9 septembre 2001) iraeient dans ce sense. Mais dans l'esprit, l'acte, si solennel fĂ»t-il, n'Ă©tait qu'une entreprise fallacieusement orientĂ©e, doublĂ©e d'une dĂ©nonciation sĂ©lective. Durban n'a pas donnĂ© une vision d'ensemble honnĂȘte et objective de la terrible «tragĂ©die noire» passĂ©e. Puisque, de nos jours encore, beaucoup associent par rĂ©flexe traite nĂ©griĂšre au seul traffic transatlantique organisĂ© Ă  partie de l'Europe et des AmĂ©riquees, qui a conduit Ă  la mort ou Ă  la dĂ©portation de millions d'Africains dans le Nouveau Monde. La confusion vient du fait que la colonisation europĂ©enne de l'Afrique noire avec son systĂšme de travail forcĂ© a suivi la fin de la traite transatlantique, ce qui incite Ă  assimiler les deux Ă©vĂšnements. Alors que la traite et le travail forcĂ© des peuples noirs n'ont pas Ă©tĂ© une invention des nations europĂ©ennes.
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Tidiane N'Diaye (Le gĂ©nocide voilĂ©: EnquĂȘte historique)
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Dire d’un tel homme qu’il n’est pas un homme, c’est lui enlever sa responsabilitĂ©, et de cette maniĂšre lui donner le quitus, il n’aurait alors rien Ă  rĂ©parer, n’aurait aucun pardon Ă  demander. Or mĂȘme pour Dieu dans toute sa gloire, mĂȘme pour Satan dans toute sa force, la gratuitĂ© n’existe pas, il leur faut mĂ©riter leur trĂŽne et le conserver, c’est nous qui les avons faits rois. Et si rien de ce que l’homme a le pouvoir de faire ne pourra plus jamais rĂ©parer, on peut au moins s’obliger cela: payer, payer sans faute. On le laisse pas de dettes derriĂšre soi.
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Boualem Sansal
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La leçon sur le cercle On dessine sur le sable un cercle aprĂšs on le coupe en deux, avec le mĂȘme bĂąton de noisetier on le coupe en deux. AprĂšs cela on tombe Ă  genoux aprĂšs cela on tombe sur les mains aprĂšs cela on frappe le sable avec le front et on demande pardon cercle. C'est tout.
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Nichita Stănescu
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L'amour vous trouve dans le pardon à la fin d'une dispute. L'amour vous trouve dans l'empathie que vous ressentez pour quelqu'un d'autre. L'amour vous trouve dans les bras que quelqu'un vous offre aprÚs une tragédie. L'amour vous trouve dans le désespoir aprÚs avoir été vaincu par une maladie.
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Colleen Hoover (Too Late)
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Adrien reste coi, mais le dĂ©visage avec mĂ©pris. — Vous ĂȘtes ? tente-t-il pour meubler le silence inconfortable. Adrien dĂ©visage l'Ă©diteur et sort un fusil Ă  impulsion Ă©lectrique de la poche de sa veste. — Ton pire cauchemar. — Pardon ? Leclerc , Alain . Quatre saisons de nouvelles - Tome 1 (p. 23). Édition du Kindle.
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Alain Leclerc
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Adrien reste coi, mais le dĂ©visage avec mĂ©pris. — Vous ĂȘtes ? tente-t-il pour meubler le silence inconfortable. Adrien dĂ©visage l’éditeur et sort un fusil Ă  impulsion Ă©lectrique de la poche de sa veste. — Ton pire cauchemar. — Pardon ? Leclerc , Alain . Quatre saisons de nouvelles - Tome 1 (p. 23). Édition du Kindle.
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Alain Leclerc
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Le pardon est toujours dur à donner [...] Mais quand tu l’offres à un frùre, il n’est jamais une faiblesse.
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Lily Haime (À l'ombre de nos secrets)
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J'ai connu trop d'Ăąmes, Sabiroux, j'ai trop entendu la parole humaine, quand elle ne sert plus Ă  dĂ©guiser la honte, mais Ă  l'exprimer; prise Ă  sa source, pompĂ©e comme le sang d'une blessure. Moi aussi, j'ai cru pouvoir lutter, sinon vaincre. Au dĂ©but de notre vie sacerdotale nous nous faisons du pĂ©cheur une idĂ©e si singuliĂšre, si gĂ©nĂ©reuse. RĂ©volte, blasphĂšme, sacrilĂšge, cela a sa grandeur sauvage, c'est une bĂȘte qu'on va dompter... Dompter le pĂ©cheur! ĂŽ la ridicule pensĂ©e! Dompter la faiblesse et la lĂąchetĂ© mĂȘmes ! Qui ne se lasserait de soulever une masse inerte ? Tous les mĂȘmes! Dans l'effusion de l'aveu, dans l'Ă©largissement du pardon, menteurs encore et toujours !
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Georges Bernanos (Under Satan's Sun)
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Nous oublions plutĂŽt vite que la patience de Dieu vise Ă  nous conduire Ă  la repentance, Ă  nous donner le temps d’obtenir la rĂ©demption. Au lieu de profiter de cette patience pour solliciter son pardon avec humilitĂ©, nous voyons dans sa grĂące l’occasion de pĂ©cher avec plus d’audace.
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R.C. Sproul (La sainteté de Dieu (French Edition))
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Quelques-uns de mes noms y paraissaient; des joies minces, beaucoup de drames. J’ai dĂ» les reprendre un par un, les consoler, les fĂ©liciter, leur demander pardon Ă  la place de ceux qui ne le feront jamais.
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Laurie BĂ©dard (Les univers parallĂšles (French Edition))
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Mon pÚre suppliait du regard; il demandait encore une heur, encore quelques minutes, il avait encore quelque chose à me dire -je demande que ton pardon me soit accordé... AprÚs celui qui possÚde mon ame pourra l'emporter ou il veut, dans ses jardin fleuris, dans ses riviÚres paisibles, ou la jeter dans le cratÚre d'un volcan. mais avant, accorde-moi la grùce de l'oublie. c'est cela le pardon, tu es libre à présent. va-t'en, quitte cette maison maudite, fais des voyages, vis!... vis! ... et ne retourne pas pour voir le désastre que je laisse. oublie et prends le temps de vivre... oublie cette ville... en cette nuit j'ai su que ton déstin serais meilleurs que celui de toutes les femmes de ce pays. je suis lucide, je n'invente rien. je vois ton visage auréollé d'une lumiÚre extraordinaire. tu viens de naitre, cette nuit... tu es une femme... laisse ta beauté te guider. il n'y a plus rien à craindre. la nuit du destin te nome Zahra, enfant de l'éternité tu ees le temps qui se maintient dans le versant du silence... sur le sommet du feu ...parmi les arbres... c'est toi que je vois ma fille c'est toi qui me tend la main Mon pÚre suppliait du regard; il demandait encore une heur, encore quelques minutes, il avait encore quelque chose à me dire -je demande que ton pardon me soit accordé... AprÚs celui qui possÚde mon ame pourra l'emporter ou il veut, dans ses jardin fleuris, dans ses riviÚres paisibles, ou la jeter dans le cratÚre d'un volcan. mais avant, accorde-moi la grùce de l'oublie. c'est cela le pardon, tu es libre à présent. va-t'en, quitte cette maison maudite, fais des voyages, vis!... vis! ... et ne retourne pas pour voir le désastre que je laisse. oublie et prends le temps de vivre... oublie cette ville... en cette nuit j'ai su que ton déstin serais meilleurs que celui de toutes les femmes de ce pays. je suis lucide, je n'invente rien. je vois ton visage auréollé d'une lumiÚre extraordinaire. tu viens de naitre, cette nuit... tu es une femme... laisse ta beauté te guider. il n'y a plus rien à craindre. la nuit du destin te nome Zahra, enfant de l'éternité tu ees le temps qui se maintient dans le versant du silence... sur le sommet du feu ...parmi les arbres... c'est toi que je vois ma fille c'est toi qui me tend la main
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Tahar Ben Jelloun
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Mon pÚre suppliait du regard; il demandait encore une heur, encore quelques minutes, il avait encore quelque chose à me dire -je demande que ton pardon me soit accordé... AprÚs celui qui possÚde mon ame pourra l'emporter ou il veut, dans ses jardin fleuris, dans ses riviÚres paisibles, ou la jeter dans le cratÚre d'un volcan. mais avant, accorde-moi la grùce de l'oublie. c'est cela le pardon, tu es libre à présent. va-t'en, quitte cette maison maudite, fais des voyages, vis!... vis! ... et ne retourne pas pour voir le désastre que je laisse. oublie et prends le temps de vivre... oublie cette ville... en cette nuit j'ai su que ton déstin serais meilleurs que celui de toutes les femmes de ce pays. je suis lucide, je n'invente rien. je vois ton visage auréollé d'une lumiÚre extraordinaire. tu viens de naitre, cette nuit... tu es une femme... laisse ta beauté te guider. il n'y a plus rien à craindre. la nuit du destin te nome Zahra, enfant de l'éternité tu ees le temps qui se maintient dans le versant du silence... sur le sommet du feu ...parmi les arbres... c'est toi que je vois ma fille c'est toi qui me tend la main
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Tahar Ben Jelloun (L'enfant de sable / La nuit sacrée)
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Une fois qu'il a reçu la rĂ©mission de ses pĂ©chĂ©s, l'homme ne doit donc plus faillir, parce que la premiĂšre pĂ©nitence, celle d*s fautes qui souillĂšrent la vie de paganisme, c'est-Ă -dire la vie d'ignorance, est la meilleure. Elle est proposĂ©e Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s comme purification de l'Ăąme pour y Ă©tablir la foi. Mais le Seigneur qui lit dans le secret des cƓurs et connait l'avenir, a prĂ©vu d'en haut et dĂšs le commencement l'inconstance de l'homme, son penchant aux rechutes, elles artifices du dĂ©mon. Il n'ignore pas que l'ange du mal, jaloux de ce que l'homme jouit du privilĂšge de la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, suggĂ©rera des occasions de faillir aux serviteurs de Dieu, et que sa malice leur tendra habilement des piĂšges pour 152 les entrainer dans sa ruine. Dieu l'a prĂ©dit, et dans l'abondance de sa misĂ©ricorde, il a fait don d'une seconde pĂ©nitence aux enfants de la foi qui viendraient Ă  tomber ; afin que si la faiblesse, cĂ©dant Ă  la force ou Ă  la sĂ©duction, se laissait tenter, elle reçût une seconde pĂ©nitence, celle aprĂšs laquelle il n'y a plus de pĂ©nitence. « Car, si nous pĂ©chons volontairement aprĂšs avoir reçu la connaissance de la vĂ©ritĂ©, il n'y a plus dĂ©sormais de victime pour les pĂ©chĂ©s, mais il ne nous reste qu'une attente terrible du jugement, et le feu vengeur qui dĂ©vorera les ennemis de Dieu. » Ceux dont les pĂ©nitences et les fautes se succĂšdent continuellement ne diffĂšrent en rien de ceux qui n'ont pas encore la foi, sinon qu'ils ont pĂ©chĂ© avec connaissance de cause. Et je ne sais ce qu'il y a de plus funeste, ou de pĂ©cher sciemment, ou de se repentir de ses pĂ©chĂ©s et d'y retomber de nouveau ; des deux cĂŽtĂ©s la faute est Ă©vidente. Ici, pendant l'acte mĂȘme, l'iniquitĂ© est condamnĂ©e par l'ouvrier de l'iniquitĂ© ; lĂ , l'auteur du pĂ©chĂ© le connait avant de le commettre, et pourtant il s'y livre avec la conviction que c'est un mal. L'un se fait l'esclave de la colĂšre et du plaisir, n'ignorant pas Ă  quels penchants il s'abandonne ; l'autre qui, aprĂšs s'ĂȘtre repenti de ses vices, se replonge de nouveau dans la voluptĂ©, touche de prĂšs Ă  celui qui, dĂšs le principe, pĂšche volontairement; faire succĂ©der au repentir d'un pĂ©chĂ©. l'acte de ce mĂȘme pĂšche, tout en le condamnant, n'est-ce pas le commettre avec connaissance de cause ? Celui donc d'entre les gentils qui, de sa vie antĂ©rieure et profane, a pris son vol vers la foi, a obtenu d'un seul coup la rĂ©mission de tous ses pĂ©chĂ©s. Mais celui qui, pĂ©cheur relapse, s'est ensuite repenti, lors mĂȘme qu'il obtient son pardon, doit rougir de honte, comme n'Ă©tant plus lavĂ© par les eaux baptismales pour la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s. Car il faut qu'il renonce, non-seulement aux idoles dont il se faisait auparavant des dieux, mais encore aux Ɠuvres de sa vie antĂ©rieure, l'homme qui est nĂ© Ă  la foi, non du sang ni de la volontĂ© de la chair, mais qui a Ă©tĂ© rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© dans l'esprit; ce qui arrivera si, fidĂšle Ă  ne pas retomber dans le mĂȘme pĂ©chĂ©, il se repent avec sincĂ©ritĂ©.
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Clement of Alexandria (Miscellanies (Stromata))
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Toi qui veux la paix, tu ne peux la trouver que par le pardon complet.
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Helen Schucman (Un cours en miracles)
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On ne devrait pas dire bonjour aux femmes, on devrait leur dire pardon.
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Amadou Lamine Sall (Le prophĂšte, ou, Le coeur aux mains de pain : poĂšme-chant (French Edition))
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La vengeance ou le pardon ? La vengeance c'est pour les faibles !
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FrĂ©dĂ©ric Deltour (PROVERBES ET CITATIONS PHILOSOPHIQUES, CITATIONS SAGESSE ET PENSEE POSITIVE.: Citations Bouddhiste et Proverbes Africains, JESUS, BOUDDHA, SOCRATE ou DALAI-LAMA... ... PROVERBES FRANÇAIS... t. 1) (French Edition))