Le Coup De Foudre Quotes

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A cet instant, il se produisit un événement comme il en arrive un ou deux dans une vie. Un coup de foudre. Il n'y a pas d'autre mot pour qualifier ce qui se passa entre eux. Ils se regardèrent longtemps.
Jean-Michel Guenassia (Le Club des incorrigibles optimistes)
Why do we always fall in love with the people who never ever care about us?” “Because we always feel that we don’t deserve someone who loves us better.
Qiao Yi (我不喜欢这世界,我只喜欢你)
...if I had not been able to come out of the operation alive, he would change his name to mine and continue living my life for me.
Qiao Yi (我不喜欢这世界,我只喜欢你)
Ainsi leur rencontre avait eu l'importance d'une aventure. Ils s'étaient, tout de suite, accrochés par des fibres secrètes. D'ailleurs, comment expliquer les sympathies? Pourquoi telle particularité, telle imperfection indifférente ou odieuse dans celui-ci enchante-t-elle dans celui-là? Ce qu'on appelle le coup de foudre est vrai pour toutes les passions. Avant la fin de la semaine, ils se tutoyèrent
Gustave Flaubert (Bouvard and Pécuchet)
Les autres mettent des semaines et des mois pour arriver à aimer, et à aimer peu, et il leur faut des entretiens et des goûts communs et des cristallisations. Moi, ce fut le temps d’un battement de paupières.
Albert Cohen (Belle du Seigneur)
Dans le regard des autres, nous recherchons d'abord notre propre reflet. Nous nous mettons en quête d'un unique miroir de référence. Cela signifie se mettre en quête de l'amour mais, en fait, il s'agit plutôt de la quête de sa propre identité. Un coup de foudre s'avère souvent la trouvaille d'un "bon miroir", nous renvoyant un reflet satisfaisant de nous-même. On cherche alors à s'aimer dans le regard de l'autre.
Bernard Werber (Nous les dieux (Cycle des dieux #1))
Le coup de foudre est la rencontre miraculeuse entre une attente et sa réalisation.
Bourdieu, Pierre
L'amour surgit devant nous comme surgit de terre l'assassin au coin d'une ruelle obscure, et nous frappa tous deux d'un coup. Ainsi frappe la foudre, ainsi frappe le poignard !
Mikhail Bulgakov (Le Maître et Marguerite (Pavillons poche) (French Edition))
Le ciel est d’un bleu limpide. Les orangers n’en finissent pas de se donner la main. L’enfant a douze ans et un cœur en porcelaine. A cet âge de tous les coups de foudre, simplement parce que sa confiance est aussi grande que ses joies, il voudrait croquer la lune comme un fruit, persuadé qu’il n’a qu’à tendre la main pour cueillir le bonheur du monde entier… Et là, sous mes yeux, en dépit du drame qui vient d’enlaidir à jamais le souvenir de cette journée, en dépit des corps agonisant sur la chaussée et des flammes finissant d’ensevelir le véhicule du cheikh, le garçon bondit et, les bras déployés tels des ailes d’épervier, s’élance à travers champs où chaque arbre est une féerie…
Yasmina Khadra
On apprit qu’il avait été arrêté, en dehors de la ville, en proie à un accès de folie furieuse. On l’avait conduit à l’hôpital où il était mort deux jours après. Une mort pareille était la conséquence nécessaire, naturelle, de toute sa vie. Il devait mourir ainsi, quand tout ce qui le soutenait dans la vie disparaissait d’un coup comme une vision, comme un rêve vide. Il mourut après avoir perdu son dernier espoir, après avoir eu la vision nette de tout ce qui avait leurré et soutenu sa vie. La vérité l’aveugla de son éclat insoutenabe . et ce qui était le mensonge lui apparut tel à lui-même. Pendant la dernière heure de sa vie, il avait entendu un génie merveilleux qui lui avait conté sa propre existence et l’avait condamné pour toujours. Avec le dernier son jailli du violon du génial S... s’était dévoilé à ses yeux tout le mystère de l’art, et le génie, éternellement jeune, puissant et vrai, l’avait écrasé de sa vérité. Il semblait que tout ce qui l’avait tourmenté durant toute sa vie, par des souffrances mystérieuses, indicibles, tout ce qu’il n’avait vu jusqu’à ce jour que dans un rêve et qu’il fuyait avec horreur et se masquait par le mensonge de toute sa vie, tout ce qu’il pressentait et redoutait, tout cela, tout d’un coup, brillait à ses yeux qui, obstinément, ne voulaient par reconnaître que la lumière est la lumière, et que les ténèbres sont les ténèbres. La vérité était intolérable pour ces yeux qui voyaient clair pour la première fois ; elle l’aveugla et détruisit sa raison. Elle l’avait frappé brusquement, comme la foudre. Soudain s’était réalisé ce qu’il avait attendu toute sa vie avec un tremblement de terreur. Il semblait que durant toute sa vie une hache avait été suspendue au-dessus de sa tête ; que toute sa vie il avait attendu à chaque instant, dans des souffrance indicibles, que cette hache le frappât. Enfin elle l’avait frappé. Le coup était mortel. Il voulait s’enfuir, mais il ne savait où aller. Le dernier espoir s’était évanoui, le dernier prétexte anéanti. Celle dont la vie lui avait été un fardeau pendant de longues années, celle dont la mort, ainsi qu’il le croyait dans son aveuglement, devait amener sa résurrection à lui, était morte. Enfin il était seul ; rien ne le gênait. Il était enfin libre ! Pour la dernière fois, dans un accès de désespoir, il avait voulu se juger soi-même, se condamner impitoyablement comme un juge équitable ; mais son archet avait faibli et n’avait pu que répéter faiblement la dernière phrase musicale du génie. À ce moment, la folie, qui le guettait depuis dix ans, l’avait frappé irrémissiblement
Fyodor Dostoevsky (Netochka Nezvanova)
Je vois le peintre et son épouse, tous deux francophones, je vois des tableaux, quelques phrases sont échangées et c’est entre nous un coup de foudre mutuel qui devait se perpétuer plus de trente ans, jusqu’à ce que mort s’ensuive. La cordialité réfléchie et directe de l’intelligente Suzanne Donnelly Jenkins y sera pour beaucoup.
Paul Veyne (Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas. Souvenirs)
Mai exigent! După părerea mea, aceasta e suprema misiune a femeii pe pământ: a pretinde, a pretinde desăvârşire din partea bărbatului. Acesta se apropie de ea, căutând să fie cel preferat; în acest scop se străduieşte, desigur, să-şi adune într-un mănunchi floarea persoanei sale, ca să i-l prezinte frumoasei judecătoare. Atenţia pe care şi cel mai neglijent om obişnuieşte să şi-o consacre împodobirii fizice în perioada aspiraţiei erotice nu e decât expresia exterioară şi oarecum ingenuă a curăţeniei spirituale la care ne incită femeia. Chiar şi această selecţie şi şlefuire spontană a repertoriului nostru vital constituie un prim impuls către perfecţiunea pe care i-o datorăm femeii. Dar nu numai atât: bărbatul vine în faţa femeii şi se expune cu ceea ce este el; spune ce are de spus, face gesturile cuvenite, fixându-i chipul cu privirea pentru a-i surprinde aprobarea sau dispreţul. Asupra fiecărei acţiuni a lui coboară un uşor gest reprobator sau un zâmbet ce însufleţeşte; urmarea este că bărbatul, în mod reflex sau nedeliberat, îşi anulează, îşi elimină actele reprobate şi şi le intensifică pe cele ce s-au bucurat de încuviinţare. Astfel încât, la sfârşit, ne pomenim schimbaţi, purificaţi potrivit unui nou stil şi tip de viaţă. Fără a face nimica, liniţtită ca o roză pe tulpina sa, cel mult prin intermediul unei emanaţii fluide de imponderabile gesturi fugitive, care acţionează ca nişte lovituri electrice ale unei dălţi ireale, femeia încântătoare a sculptat în blocul nostru vital o nouă statuie de bărbat. S-ar zice că în sufletul feminin există un profil imaginar, aplicat fiecărui bărbat care se apropie. Şi eu cred că aşa este: orice femeie poartă în intimitatea sa o figură de bărbat preformată, numai că de obicei ea nu ştie că o poartă. Punctul forte al femeii nu e să ştie, ci să simtă. A şti lucrurile înseamnă a poseda conceptele şi definiţiile lor, lucrare caracteristică bărbatului. Femeia nu ştie, nu şi-a definit modelul acela de masculinitate, dar entuziasmele şi repulsiile pe care le simte în raporturile cu bărbaţii echivalează pentru ea cu descoperirea practică a încărcăturii ideale pe care, fără a bănui, o ducea în inimă. Numai aşa se clarifică faptul (...) că orice iubire adevărată, şi mai ales în cazul femeii, se naşte în "coup de foudre" şi e o dragoste la prima vedere. Puţin e de aşteptat de la o iubire care se naşte lent; când e plenară, ea se iveşte dintr-odată, atât de instantanee şi de acaparatoare, încât primul lucru pe care-l observă aici femeia este o fabuloasă, irezistibilă copleşire. Acest fenomen se explică numai prin coincidenţa subită dintre tiparul ideal şi un bărbat trecător. Iubirea pentru acea figură imaginară preexista deja; aştepta doar o ocazie favorabilă pentru a se declanşa.
José Ortega y Gasset, Studii despre iubire
Il était passé la voir le lendemain et avait bu une bière sans même s'asseoir, pire que froid, un étranger. Jenn avait compris. Elle était de toute façon de ces femmes qui doivent toujours comprendre, les colères et les lâchetés, se trimballer les gosses et torcher les vieux, être toujours moins bien payée et dire amen. De mère en mère, c'était comme ça. - Mais toi, t'as envie de quoi ? avait tout de même demandé Greg. - Je sais pas. Ce qui signifiait à l'évidence qu'elle envisageait moyennement de se débarrasser de l'avenir qui lui poussait dans le ventre. Le père de Bilal s'était cassé depuis longtemps et elle en avait bavé pour refaire sa vie, entre ses journées à rallonge et son gosse qui n'était pas si facile. Elle avait tenu bon, farouche et souriante, sans jamais renoncer toutefois à la possibilité d'une vie à deux, la seule envisageable à ses yeux. Dans ce domaine, elle n'avait pas tellement de prétentions d'ailleurs, et sur l'amour, plus guère d'illusions. Il n'était plus question pour elle de coup de foudre ni de passion pied au plancher, le cœur à cent à l'heure et les mains moites. Là-dessus, Hollywood et la collection Harlequin pouvaient aller se faire mettre. À trente-deux ans, Jennifer ne se racontait plus d'histoire. Elle avait eu dans sa vie des gentils garçons et des intérimaires fumeurs de pet', des allumés de la console, des brutaux ou des zombies comme le père de Bilal qui pouvait passer des heures devant la télé sans dire un mot. Elle avait eu des mecs qui la baisaient vite et mal à deux heures du mat sur le parking d'un quelconque Papagayo. Elle avait été amoureuse et trompée. Elle avait trompé et s'en était voulu. Elle avait passé des heures à chialer comme une conne dans son oreiller pour des menteurs ou des jaloux. Elle avait eu quinze ans, et comme n'importe qui, sa dose de lettes et de flirts hésitants. On lui avait tenu la main, on l'avait emmenée au ciné. On lui avait dit je t'aime, je veux ton cul, par texto et à mi-voix dans l'intimité d'une chambre à coucher. À présent, Jenn était grande. Elle savait à quoi s'en tenir. L'amour n'était pas cette symphonie qu'on vous serinait partout, publicitaire et enchantée. L'amour c'étaient des listes de courses sur le frigo, une pantoufle sous un lit, un rasoir rose et l'autre bleu dans la salle de bains. Des cartables ouverts et des jouets qui trainent, une belle-mère qu'on emmène chez le pédicure pendant que l'autre va porter de vieux meubles à la déchetterie, et tard le soir, dans le noir, deux voix qui se réchauffent, on les entend à peine, qui disent des choses simples et sans relief, il n'y a plus de pain pour le petit-déjeuner, tu sais j'ai peur quand t'es pas là. Mais justement, je suis là. Jenn n'aurait pas su le dire avec des mots, mais tout cela, elle le savait de source sûre.
Nicolas Mathieu (Connemara)