Je Vous En Prie Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Je Vous En Prie. Here they are! All 13 of them:

“
Je vous en prie, Madame.
”
”
Fiona Valpy (The Storyteller of Casablanca)
“
Cher Monsieur Dupierreux, La bêtise est un spectacle fort affligeant mais la colère d'un imbécile a quelque chose de réconfortant. Aussi je tiens à vous remercier pour les quelques lignes que vous avez consacrées à mon exposition. Tout le monde m'assure que vous n'êtes qu'une vieille pompe à merde et que vous ne méritez pas la moindre attention. Il va sans dire que je n'en crois rien et vous prie de croire cher monsieur Dupierreux en mes sentiments les meilleurs. 3 mai 1936 - René Magritte
”
”
René Magritte
“
Seigneur je suis très fatigué. Je suis né fatigué. Et j'ai beaucoup marché depuis le chant du coq Et le morne est bien haut qui mène à leur école. Seigneur, je ne veux plus aller à leur école, Faites, je vous en prie, que je n'y aille plus. Je veux suivre mon père dans les ravines fraîches Quand la nuit flotte encore dans le mystère des bois Où glissent les esprits que l'aube vient chasser. Je veux aller pieds nus par les rouges sentiers Que cuisent les flammes de midi, Je veux dormir ma sieste au pied des lourds manguiers, Je veux me réveiller Lorsque là-bas mugit la sirène des blancs Et que l'Usine Sur l'océan des cannes Comme un bateau ancré Vomit dans la campagne son équipage nègre... Seigneur, je ne veux plus aller à leur école, Faites, je vous en prie, que je n'y aille plus. Ils racontent qu'il faut qu'un petit nègre y aille Pour qu'il devienne pareil Aux messieurs de la ville Aux messieurs comme il faut Mais moi je ne veux pas Devenir, comme ils disent, Un monsieur de la ville, Un monsieur comme il faut. Je préfère flâner le long des sucreries Où sont les sacs repus Que gonfle un sucre brun autant que ma peau brune. Je préfère vers l'heure où la lune amoureuse Parle bas à l'oreille des cocotiers penchés Ecouter ce que dit dans la nuit La voix cassée d'un vieux qui raconte en fumant Les histoires de Zamba et de compère Lapin Et bien d'autres choses encore Qui ne sont pas dans les livres. Les nègres, vous le savez, n'ont que trop travaillé. Pourquoi faut-il de plus apprendre dans les livres Qui nous parlent de choses qui ne sont point d'ici ? Et puis elle est vraiment trop triste leur école, Triste comme Ces messieurs de la ville, Ces messieurs comme il faut Qui ne savent plus danser le soir au clair de lune Qui ne savent plus marcher sur la chair de leurs pieds Qui ne savent plus conter les contes aux veillées. Seigneur, je ne veux plus aller à leur école.
”
”
Guy Tirolien (Balles d'or: Poèmes (Poésie) (French Edition))
“
« À l’instant où je posai les yeux sur mon bureau, je compris que quelqu’un avait fouillé dans mes papiers. Les épreuves tenaient sur trois grands feuillets. Je les avais laissés tous ensemble. L’un d’entre eux était à présent sur le sol, l’autre sur la desserte près de la fenêtre et le troisième là où je l’avais laissé. Holmes réagit pour la première fois. – La première page sur le sol, la deuxième devant la fenêtre, la troisième où vous l’aviez laissée, fit-il. – Exactement, Mr Holmes. Vous me stupéfiez. Comment pouvez-vous le savoir ? – Je vous en prie, poursuivez votre passionnant récit. – J’ai pensé une seconde que Bannister avait pris l’impardonnable liberté de fouiller mes papiers. Mais il a nié avec la plus grande vigueur et je suis convaincu
”
”
Arthur Conan Doyle (Les Trois Étudiants (French Edition))
“
Mais imaginez, je vous prie, un homme dans la force de l'âge, de parfaite santé, généreusement doué, habile dans les exercices du corps comme dans ceux de l'intelligence, ni pauvre ni riche, dormant bien, et profondément content de lui-même sans le montrer autrement que par une sociabilité heureuse. Vous admettrez alors que je puisse parler, en toute modestie, d'une vie réussie.
”
”
Albert Camus (La Chute)
“
Scènes coupées Scène 3 Edwin et le Ts'lich : troisième Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées. - Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til' Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier. - Alors, Edwin Til' Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ? Une flamme farouche illumina le regard opalescent du maître d'armes. - Le doute ne vous étreint-il pas, vils laquais de l'ombre, à l'idée d'affronter mon courroux dévastateur ? Votre abjection me... - COUPEZ ! - Mais... - Non, Edwin, c'est nul ! Sois toi-même. Simple. - Merci. - Je t'en prie. Allez, on recommence.
”
”
Pierre Bottero (L'île du destin (La Quête d'Ewilan, #3))
“
L’assemblée sentit que son président allait aborder le point délicat. Elle redoubla d’attention. « Depuis quelques mois, mes braves collègues, reprit Barbicane, je me suis demandé si, tout en restant dans notre spécialité, nous ne pourrions pas entreprendre quelque grande expérience digne du dix-neuvième siècle, et si les progrès de la balistique ne nous permettraient pas de la mener à bonne fin. J’ai donc cherché, travaillé, calculé, et de mes études est résultée cette conviction que nous devons réussir dans une entreprise qui paraîtrait impraticable à tout autre pays. Ce projet, longuement élaboré, va faire l’objet de ma communication ; il est digne de vous, digne du passé du Gun-Club, et il ne pourra manquer de faire du bruit dans le monde ! — Beaucoup de bruit ? s’écria un artilleur passionné. — Beaucoup de bruit dans le vrai sens du mot, répondit Barbicane. — N’interrompez pas ! répétèrent plusieurs voix. — Je vous prie donc, braves collègues, reprit le président, de m’accorder toute votre attention. » Un frémissement courut dans l’assemblée. Barbicane, ayant d’un geste rapide assuré son chapeau sur sa tête, continua son discours d’une voix calme : « Il n’est aucun de vous, braves collègues, qui n’ait vu la Lune, ou tout au moins, qui n’en ait entendu parler. Ne vous étonnez pas si je viens vous entretenir ici de l’astre des nuits. Il nous est peut-être réservé d’être les Colombs de ce monde inconnu. Comprenez-moi, secondez-moi de tout votre pouvoir, je vous mènerai à sa conquête, et son nom se joindra à ceux des trente-six États qui forment ce grand pays de l’Union ! — Hurrah pour la Lune ! s’écria le Gun-Club d’une seule voix.
”
”
Jules Verne (From the Earth to the Moon)
“
Mon oncle, que Dieu ait son âme, était l'ivrogne officiel du village. Il s'y engageait en chancelant. Il criait : « Mon Dieu, je vous en prie, laissez-moi passer, je ne boirai plus jamais. » Mais, quand il arrivait sur l'autre rive, il dansait, il chantait, il criait : « Je boirai encore. Ah, ah, ah! »
”
”
Eugène Ionesco (Man With Bags)
“
Ne m'écrivez plus qu'une fois par semaine, et de telle sorte que je reçoive votre lettre le dimanche. Car je dois vous le dire, je ne supporte pas vos lettres quotidiennes, je ne suis pas en état de les supporter. Je réponds pas exemple à votre lettre et ensuite, je suis apparemment bien tranquille dans mon lit, mais des palpitations me traversent tout le corps et mon cœur ne connaît que vous. Voilà pourquoi je ne veux point savoir que tu es bien disposée pour moi; car alors pour quelle raison, fou que je suis, restai-je à mon bureau ou chez moi, au lieu de me jeter dans le train les yeux fermés pour ne les réouvrir que lorsque je serai près de toi. Vraiment j'ai parfois l'impression de me repaitre comme un fantôme de ton nom porte-bonheur. mais maintenant y'a-t-il une solution de paix? A quoi bon ne plus nous écrire qu'une fois par semaine. non, il serait bénin le mal que l'on pourrait supprimer par de telles moyens et je le prévois ces lettres du dimanche, je ne pourrai pas non plus les supporter. C'est pourquoi voulant réparer ce que je négligeais samedi, je t'en prie avec la force qui faiblit déjà un peu a la fin de cette lettre renonçons à tout cela, si nous tenons a notre vie. Aurai-je eu l'intention de me dire “tien“ en signant, rien ne serait plus faux. Non, Je suis mien et éternellement lié à moi, voilà ce que je suis, et il faut que je tache de m'en accommoder.
”
”
Franz Kafka (Letters to Felice)
“
Ne m'écrivez plus qu'une fois par semaine, et de telle sorte que je reçoive votre lettre le dimanche. Car je dois vous le dire, je ne supporte pas vos lettres quotidiennes, je ne suis pas en état de les supporter. Je réponds pas exemple à votre lettre et ensuite, je suis apparemment bien tranquille dans mon lit, mais des palpitations me traversent tout le corps et mon cœur ne connaît que vous. Voilà pourquoi je ne veux point savoir que tu es bien disposée pour moi; car alors pour quelle raison, fou que je suis, restai-je à mon bureau ou chez moi, au lieu de me jeter dans le train les yeux fermés pour ne les réouvrir que lorsque je serai près de toi. Vraiment j'ai parfois l'impression de me repaitre comme un fantôme de ton nom porte-bonheur. mais maintenant y'a-t-il une solution de paix? A quoi bon ne plus nous écrire qu'une fois par semaine. non, il serait bénin le mal que l'on pourrait supprimer par de telles moyens et je le prévois ces lettres du dimanche, je ne pourrai pas non plus les supporter. C'est pourquoi voulant réparer ce que je négligeais samedi, je t'en prie avec la force qui faiblit déjà un peu a la fin de cette lettre renonçons à tout cela, si nous tenons a notre vie. Aurai-je eu l'intention de me dire "tien" en signant, rien ne serait plus faux. Non, Je suis mien et éternellement lié à moi, voilà ce que je suis, et il faut que je tache de m'en accommoder.
”
”
Franz Kafka (Letters to Felice)
“
Ne m'écrivez plus qu'une fois par semaine, et de telle sorte que je reçoive votre lettre le dimanche. Car je dois vous le dire, je ne supporte pas vos lettres quotidiennes, je ne suis pas en état de les supporter. Je réponds pas exemple à votre lettre et ensuite, je suis apparemment bien tranquille dans mon lit, mais des palpitations me traversent tout le corps et mon cœur ne connaît que vous. Voilà pourquoi je ne veux point savoir que tu es bien disposée pour moi; car alors pour quelle raison, fou que je suis, restai-je à mon bureau ou chez moi, au lieu de me jeter dans le train les yeux fermés pour ne les réouvrir que lorsque je serai près de toi. Vraiment j'ai parfois l'impression de me repaitre comme un fantôme de ton nom porte-bonheur. mais maintenant y'a-t-il une solution de paix? A quoi bon ne plus nous écrire qu'une fois par semaine. non, il serait bénin le mal que l'on pourrait supprimer par de telles moyens et je le prévois ces lettres du dimanche, je ne pourrai pas non plus les supporter. C'est pourquoi voulant réparer ce que je négligeais samedi, je t'en prie avec la force qui faiblit déjà un peu a la fin de cette lettre renonçons à tout cela, si nous tenons a notre vie. Aurai-je eu l'intention de me dire "tien" en signant, rien ne serait plus faux. Non, Je suis mien et éternellement lié à moi, voilà ce que je suis, et il faut que je tache de m'en accommoder.
”
”
Franz Kafka
“
Voici les renseignements que je viens de recevoir au sujet de ce que vous m’aviez demandé sur les relations précolombiennes avec l’Amérique : les moines celtiques d’Irlande seraient allés évangéliser le Nord-Ouest du Canada, et de là ils seraient descendus peut-être jusqu’au Pérou, où l’on retrouve trace d’un évangélisateur blanc qu’on a identifié bien à tort avec l’apôtre Saint-Thomas. Quant aux Templiers, c’est au Mexique qu’ils auraient eu des possessions. Tout cela se trouve dans les travaux d’Eugène Beauvois, dont les tirages à part sont à la bibliothèque Nationale où on peut facilement les consulter. D’autre part, j’ai vu qu’il a paru récemment un livre intitulé “Vers les Terres fortunées, 780-1490” par Mornand (Éditions de la Nouvelle France, 1946) qui, d’après le compte rendu qui en était donné, se rapporte également à l’histoire des moines irlandais en Amérique ; la date de 780 serait, si j’ai bien compris, celle de la fondation de leurs premiers établissements qui seraient ainsi antérieurs aux expéditions normandes. Croyez, je vous prie, Monsieur, à mes très distingués sentiments. Correspondance avec Théodore Monod, Le Caire, le 24 août 1947
”
”
René Guénon
“
Assis devant mon bureau, au-dessus duquel j’avais placé une pancarte portant ces mots : « N'abandonnez pas tout espoir, vous qui entrez ! » – assis et disant Oui, Non, Oui, Non, je me rendais compte, avec un désespoir qui confinait à la rage, que je n’étais qu’une marionnette entre les mains de laquelle la société avait mis une mitraillette. Que je fisse une bonne ou une mauvaise action revenait exactement au même, au bout du compte. Je ressemblais à un signe égal, par lequel passait l’essaim algébrique de l’humanité. Une sorte de signe égal plutôt important et actif, comme peut l’être un général en temps de guerre, mais peu importait le degré de compétence que je pouvais atteindre : jamais je ne parviendrais à me transformer en signe plus ou moins. Pas plus que personne d’autre, pour autant que je pouvais m’en rendre compte. Notre vie entière était bâtie sur ce principe d’équation. Les intégrales étaient devenues autant de symboles que l’on baladait au service de la mort. Pitié, désespoir, passion, espoir, courage, n’étaient que les réfractions temporelles dues à la diversité des angles sous lesquels on regardait les équations. Mettre fin à cette jonglerie interminable en lui tournant le dos ou en l’affrontant carrément et en en faisant le sujet de ses écrits n’était non plus d’aucun secours. Dans une galerie des glaces il n’y a pas moyen de se tourner le dos à soi-même. Non je ne ferai pas cela – je ferai autre chose ! D’accord. Mais êtes-vous capable de ne rien faire du tout ? Et vous empêcher de penser que vous ne faites rien du tout ? De vous arrêter net, et sans penser le moins du monde, de rayonner la vérité que vous savez être vraie ? Telle était l’idée qui s’était logée derrière mon crâne et dont le feu me dévorait de plus en plus, et peut-être alors étais-je au comble de l’expansion, à l’apogée de mon énergie rayonnante, au sommet de la sympathie, de la bonne volonté et de la charité, de la sincérité, de la bonté, peut-être était-ce cette idée fixe dont la lumière perçait à travers moi – et de répéter automatiquement : « Mais non, mais non, il n’y a pas de quoi… pas du tout, je vous assure… non, non, je vous en prie, ne me remerciez pas, ce n’est rien », etc., etc. À force de fusiller à jet continu des centaines de types par jour, peut-être finissais-je par ne plus même entendre les détonations ;
”
”
Henry Miller (Tropique du Capricorne / Tropique du Cancer)