Je Pense A Toi Quotes

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Valentine clears his throat. "So. Why can't you just say it?" "Say what?" "You know what." "It's hardly the time or place." "It is if you're dying." "I can't." "You're a dick. Just fucking say it!" "I can't! I'm... English." "What am I, a Martian? I say it all the time. I know you love me, why can't you say it?" "If you know, then why do I have to?" "You're missing the point a bit." "I took your bullet, you little twat, don't you dare question whether I love you." "Yeah, but you could say it." The throb of the gunshots is pounding all down his arm and body. The pain's so bad he wants to cry, like he's five and he's skinned his knee coming off his bike. "Je t'aime," he says, through gritted teeth, to shut the kid up. "Je ne sais pas pourquoi. Tu es... complètement bête, tu t'habilles comme une pute travestie, je hais ta musique, tu es fou, tu me rends fou, mais je suis fou de toi et je pense à toi tout le temps et je t'aime, oui. Tu comprends? Je t'aime. Seulement... pas en anglais. Je ne peux pas." Valentine's shifting about like he's uncomfortable. "I ain't got no idea what you just said but I think I need to change my pants." "Maintenant, ta gueule.
Richard Rider (Stockholm Syndrome (Stockholm Syndrome, #1))
J’ai réfléchi, je ne me fais pas d’illusions, je t’aime mais je n’ai pas confiance en toi. Puisque ce que nous vivons n’est pas réel, alors c’est un jeu. Je n’ai plus l’âge de jouer à chat. Ne cherche pas à m’appeler, ni à savoir où je suis, ni comment je vis, je crois que ce n’est plus le problème. J’ai réfléchi, je pense que c’est la meilleure solution, faire comme toi, vivre de mon côté en t’aimant bien mais de loin. Je ne veux pas attendre tes coups de téléphone, je ne veux pas m’empêcher de tomber amoureuse. J’ai réfléchi, je veux bien essayer. C’est à prendre ou à laisser…
Anna Gavalda (Someone I Loved (Je l'aimais))
Nous rêvions de regarder l'océan ensemble. Eh bien, Nawal, je te le dis, je te le jure, le jour où je le verrai, le mot océan explosera dans ta tête et tu éclateras en sanglots car tu sauras que je pense à toi. Peu importe où je serai, nous serons ensemble. Il n'y a rien de plus beau que d'être ensemble.
Wajdi Mouawad (Incendies)
De tous les avions dans le monde entier, il fallait marcher dans la mienne. Vous ne saurez jamais combien j'ai besoin de toi. Je veux que tu restes ici, avec moi, pour toujours. Je pense que je suis tombé en amour avec toi, bébé.
Dani Lovell (Sexy Berkeley (Sexy, #1))
Joseph Voilà c'que c'est, mon vieux Joseph Que d'avoir pris la plus jolie Parmi les filles de Galilée Celle qu'on appelait Marie Tu aurais pu, mon vieux Joseph Prendre Sarah ou Déborah Et rien ne serait arrivé Mais tu as préféré Marie Tu aurais pu, mon vieux Joseph Rester chez toi, tailler ton bois Plutôt que d'aller t'exiler Et te cacher avec Marie Tu aurais pu, mon vieux Joseph Faire des petits avec Marie Et leur apprendre ton métier Comme ton père te l'avait appris Pourquoi a-t-il fallu, Joseph Que ton enfant, cet innocent Ait eu ces étranges idées Qui ont tant fait pleurer Marie Parfois je pense à toi, Joseph Mon pauvre ami, lorsque l'on rit De toi qui n'avais demandé Qu'à vivre heureux avec Marie
Georges Moustaki
besoin de toi. Je veux que tu restes ici, avec moi, pour toujours. Je pense que je suis tombé en amour avec toi, bébé.
Dani Lovell (Sexy Berkeley (Sexy, #1))
Je pense à toi..., bien d'autres souvenirs, d'autres tableaux surgissent devant moi, et partout c'est toi, sur tous les chemins de ma vie, c'est toi que je rencontre.
Ivan Turgenev (First Love)
une journée dans la vie d'une barmaid je coupe une lime je pense à toi je coupe un citron je pense à toi je pense à toi je coupe mon doigt
Daphné B. (Bluetiful)
— Je pense sincèrement que Dieu met les meilleurs à l’épreuve parce qu’il sait qu’ils peuvent le supporter, parce qu’il sait que c’est l’adversité qui forge les gens bien. Tu ne mérites pas ce qui t’est arrivé, et putain, je pourrais tuer tout le monde pour cela, mais c’est ce qui a fait de toi une battante. Une femme forte, courageuse et déterminée. Une femme que j’admire et respecte
Morgane Moncomble (Nos âmes tourmentées)
Et que faudrait-il faire ? Chercher un protecteur puissant, prendre un patron, Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce, Grimper par ruse au lieu de s'élever par force ? Non, merci ! Dédier, comme tous ils le font, Des vers aux financiers ? se changer en bouffon Dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre, Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ? Non, merci ! Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ? Avoir un ventre usé par la marche ? une peau Qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale ? Exécuter des tours de souplesse dorsale ?... Non, merci ! D'une main flatter la chèvre au cou Cependant que, de l'autre, on arrose le chou, Et donneur de séné par désir de rhubarbe, Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe ? Non, merci ! Se pousser de giron en giron, Devenir un petit grand homme dans un rond, Et naviguer, avec des madrigaux pour rames, Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ? Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci ! S'aller faire nommer pape par les conciles Que dans des cabarets tiennent des imbéciles ? Non, merci ! Travailler à se construire un nom Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres ? Non, Merci ! Ne découvrir du talent qu'aux mazettes ? Être terrorisé par de vagues gazettes, Et se dire sans cesse : "Oh ! pourvu que je sois Dans les petits papiers du Mercure François" ?... Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême, Préférer faire une visite qu'un poème, Rédiger des placets, se faire présenter ? Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter, Rêver, rire, passer, être seul, être libre, Avoir l'œil qui regarde bien, la voix qui vibre, Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers, Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers ! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, À tel voyage, auquel on pense, dans la lune ! N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît, Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard, Ne pas être obligé d'en rien rendre à César, Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite, Bref, dédaignant d'être le lierre parasite, Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
Tu dors ? non. Si j’approchais ma joue de la tienne, je sentirais tes cils frémir comme l’aile d’une mouche captive... Tu ne dors pas. Tu épies ma fièvre. Tu m’abrites contre les mauvais songes ; tu penses à moi comme je pense à toi, et nous feignons, par une étrange pudeur sentimentale, un paisible sommeil. Tout mon corps s’abandonne, détendu, et ma nuque pèse sur ta douce épaule…
Colette (Les Vrilles De La Vigne)
Je ne pense plus à la misère, mais à la beauté qui survivra. Voilà la grande différence entre Mère et moi. Quand on est découragé ou triste elle conseille : "Pensons aux malheurs du monde, et soyons contents d'être à l'abri". Et moi je conseille "Sors, sors dans les champs, regarde la nature et le soleil, va au grand air et tâche de retrouver le bonheur en toi-même et en Dieu. Pense à la beauté qui se trouve encore en toi et autour de toi, sois heureuse !
Anne Frank (Anne Frank: The Diary Of A Young Girl)
Je ris, Caesonia, quand je pense que, pendant des années, Rome tout entière a évité de prononcer le nom de Drusilla. Car Rome s'est trompée pendant des années. L'amour ne m'est pas suffisant, c'est cela que j'ai compris alors. C'est cela que je comprends aujourd'hui encore, en te regardant. Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui. Je ne suis pas capable de cet amour. Drusilla vieille, c'était bien pis que Drusilla morte. On croit qu'un homme souffre parce que l'être qu'il aime meurt en un jour. Mais sa vraie souffrance est moins futile : c'est de s'apercevoir que le chagrin non plus ne dure pas. Même la douleur est privée de sens. Tu vois, je n'avais pas d'excuses, pas même l'ombre d'un amour, ni l'amertume de la mélancolie. Je suis sans alibi. Mais aujourd'hui, me voilà encore plus libre qu'il y a des an-nées, libéré que je suis du souvenir et de l'illusion. (Il rit d'une façon passionnée.) Je sais que rien ne dure ! Savoir cela ! Nous sommes deux ou trois dans l'histoire à en avoir fait vraiment l'expérience, accompli ce bonheur dément. Ceasonia, tu as suivi jusqu'au bout une bien curieuse tragédie. Il est temps que pour toi le rideau se baisse.
Albert Camus (Caligula)
- Eh bien... je ne suis pas sûr de pourvoir l'expliquer, mais je viens de me rendre compte que j'avais vécu plus longtemps que mon père, ce à quoi je ne m'étais jamais attendu. C'est juste que... cela me fait bizarre, c'est tout. Toi qui as perdu ta mère si jeune, tu n'y penses jamais ? - Si. Mon visage était enfoui contre son torse, ma voix se perdant dans les plis de sa chemise. - ... Autrefois, quand j'étais jeune. C'est comme partir en voyage sans carte. Sa main dans mon dos s'arrêta un instant. - Oui, c'est ça. Je savais plus ou moins ce que signifiait être un homme trentenaire, quadragénaire... mais maintenant ? Il émit un petit bruit, un mélange d'amusement et de perplexité. - Il faut s'inventer soit-même, dis-je doucement. On regarde les autres femmes, ou les autres hommes. On essaie leur vie pour voir si elle nous va. Puis, on cherche à l'intérieur de soi ce qu'on ne trouve pas ailleurs. Et on se demande toujours... toujours... si on a fait ce qu'il fallait. Sa main était lourde et chaude dans mon dos. Il sentit les larmes qui s'étaient brusquement mises à couler du coin de mes yeux sur sa chemise. Son autre main se posa sur ma tête et caressa mes cheveux. - Oui, c'est ça, répéta-t-il tout doucement.
Diana Gabaldon (La Croix de feu / Le Temps des rêves (Le Cercle de Pierre #5-6))
S’il est quelquefois logique de s’en rapporter à l’apparence des phénomènes, ce premier chant finit ici. Ne soyez pas sévère pour celui qui ne fait encore qu’essayer sa lyre : elle rend un son si étrange ! Cependant, si vous voulez être impartial, vous reconnaîtrez déjà une empreinte forte, au milieu des imperfections. Quant à moi, je vais me remettre au travail, pour faire paraître un deuxième chant, dans un laps de temps qui ne soit pas trop retardé. La fin du dix-neuvième siècle verra son poète (cependant, au début, il ne doit pas commencer par un chef d’œuvre, mais suivre la loi de la nature) ; il est né sur les rives américaines, à l’embouchure de la Plata, là où deux peuples, jadis rivaux, s’efforcent actuellement de se surpasser par le progrès matériel et moral. Buenos-Ayres, la reine du Sud, et Montevideo, la coquette, se tendent une main amie, à travers les eaux argentines du grand estuaire. Mais, la guerre éternelle a placé son empire destructeur sur les campagnes, et moissonne avec joie des victimes nombreuses. Adieu, vieillard, et pense à moi, si tu m’as lu. Toi, jeune homme, ne désespère point ; car, tu as un ami dans le vampire, malgré ton opinion contraire. En comptant l’acarus sarcopte qui produit la gale, tu auras deux amis !
Comte de Lautréamont (Les Chants de Maldoror)
Les deux femmes, vêtues de noir, remirent le corps dans le lit de ma sœur, elles jetèrent dessus des fleurs et de l’eau bénite, puis, lorsque le soleil eut fini de jeter dans l’appartement sa lueur rougeâtre et terne comme le regard d’un cadavre, quand le jour eut disparu de dessus les vitres, elles allumèrent deux petites bougies qui étaient sur la table de nuit, s’agenouillèrent et me dirent de prier comme elles. Je priai, oh ! bien fort, le plus qu’il m’était possible ! mais rien… Lélia ne remuait pas ! Je fus longtemps ainsi agenouillé, la tête sur les draps du lit froids et humides, je pleurais, mais bas et sans angoisses ; il me semblait qu’en pensant, en pleurant, en me déchirant l’âme avec des prières et des vœux, j’obtiendrais un souffle, un regard, un geste de ce corps aux formes indécises et dont on ne distinguait rien si ce n’est, à une place, une forme ronde qui devait être La tête, et plus bas une autre qui semblait être les pieds. Je croyais, moi, pauvre naïf enfant, je croyais que la prière pouvait rendre la vie à un cadavre, tant j’avais de foi et de candeur ! Oh ! on ne sait ce qu’a d’amer et de sombre une nuit ainsi passée à prier sur un cadavre, à pleurer, à vouloir faire renaître le néant ! On ne sait tout ce qu’il y a de hideux et d’horrible dans une nuit de larmes et de sanglots, à la lueur de deux cierges mortuaires, entouré de deux femmes aux chants monotones, aux larmes vénales, aux grotesques psalmodies ! On ne sait enfin tout ce que cette scène de désespoir et de deuil vous remplit le cœur : enfant, de tristesse et d’amertume ; jeune homme, de scepticisme ; vieillard, de désespoir ! Le jour arriva. Mais quand le jour commença à paraître, lorsque les deux cierges mortuaires commençaient à mourir aussi, alors ces deux femmes partirent et me laissèrent seul. Je courus après elles, et me traînant à leurs pieds, m’attachant à leurs vêtements : — Ma sœur ! leur dis-je, eh bien, ma sœur ! oui, Lélia ! où est-elle ? Elles me regardèrent étonnées. — Ma sœur ! vous m’avez dit de prier, j’ai prié pour qu’elle revienne, vous m’avez trompé ! — Mais c’était pour son âme ! Son âme ? Qu’est-ce que cela signifiait ? On m’avait souvent parlé de Dieu, jamais de l’âme. Dieu, je comprenais cela au moins, car si l’on m’eût demandé ce qu’il était, eh bien, j’aurais pris La linotte de Lélia, et, lui brisant la tête entre mes mains, j’aurais dit : « Et moi aussi, je suis Dieu ! » Mais l’âme ? l’âme ? qu’est-ce cela ? J’eus la hardiesse de le leur demander, mais elles s’en allèrent sans me répondre. Son âme ! eh bien, elles m’ont trompé, ces femmes. Pour moi, ce que je voulais, c’était Lélia, Lélia qui jouait avec moi sur le gazon, dans les bois, qui se couchait sur la mousse, qui cueillait des fleurs et puis qui les jetait au vent ; c’était Lelia, ma belle petite sœur aux grands yeux bleus, Lélia qui m’embrassait le soir après sa poupée, après son mouton chéri, après sa linotte. Pauvre sœur ! c’était toi que je demandais à grands cris, en pleurant, et ces gens barbares et inhumains me répondaient : « Non, tu ne la reverras pas, tu as prié non pour elle, mais tu as prié pour son âme ! quelque chose d’inconnu, de vague comme un mot d’une langue étrangère ; tu as prié pour un souffle, pour un mot, pour le néant, pour son âme enfin ! » Son âme, son âme, je la méprise, son âme, je la regrette, je n’y pense plus. Qu’est-ce que ça me fait à moi, son âme ? savez-vous ce que c’est que son âme ? Mais c’est son corps que je veux ! c’est son regard, sa vie, c’est elle enfin ! et vous ne m’avez rien rendu de tout cela. Ces femmes m’ont trompé, eh bien, je les ai maudites. Cette malédiction est retombée sur moi, philosophe imbécile qui ne sais pas comprendre un mot sans L’épeler, croire à une âme sans la sentir, et craindre un Dieu dont, semblable au Prométhée d’Eschyle, je brave les coups et que je méprise trop pour blasphémer.
Gustave Flaubert (La dernière heure : Conte philosophique inachevé)
Te voilà bien fier, hein ? Oui, je sers un fou, Mais toi, qui sers-tu ? La vertu ? je vais te dire ce que j'en pense. Je suis né esclave. Alors, l'air de la vertu, honnête homme, je l'ai d'abord dansé sous le fouet. Caïus, lui, ne m'a pas fait de discours. Il m'a affranchi et pris dans son palais. C'est ainsi que j'ai pu vous regarder, vous les vertueux. Et j'ai vit que vous aviez sale mine et pauvre odeur, l'odeur fade de ceux qui n'ont jamais rien souffert ni risqué. J'ai vu les dra-pés nobles, mais l'usure au coeur, le visage avare, la main fuyante. Vous, des juges ? Vous qui tenez boutique de vertu, qui rêvez de sécurité comme la jeune fille rêve d'amour, quiallez pourtant mourir dans l'effroi sans même savoir que vous avez menti toute votre vie, vous vous mêleriez de juger celui qui a souffert sans compter, et qui saigne tous les jours de mille nouvelles blessures ? Vous me frapperez avant, sois-en sûr ! Méprise l'esclave, Cherea ! Il est au-dessus de ta vertu puisqu'il peut encore aimer ce maître mi-sérable qu'il défendra contre vos nobles mensonges, vos bouches parjures...
Albert Camus (Caligula)
- Il est inutile de chercher à deviner les projets du Dragon ou ceux de la Dame, Illian. Ils vivent au-delà de la compréhension des hommes et nous ne serons plus que des souvenirs qu'ils continueront ainsi. - Parle pour toi ! s'exclama le petit garçon en haussant les épaules. Moi, je n'ai que huit ans ! Salim éclata de rire. - Bien vu, Illian. Ewilan est une grand-mère qui pense que tout le monde est aussi vieux qu'elle ! - Ça c'est pas vrai, s'insurgea Illian. Ewilan n'est pas vieille, elle est bemme et quand je serai grand, je... Il se tut, prenant conscience des regards attentifs et vaguement amusés braqués sur lui. Ses joues devinrent écarlates. - Et quand tu seras grand ? insista Salim, impitoyable. - Je... euh... je... - Oui ? - Quand il sera grand, intervint Ewilan, il n'abusera pas de son expérience pour écraser plus jeune que lui ! Salim comprit le message et, sagement, ne s'obstina pas.
Pierre Bottero (L'Œil d'Otolep (Les Mondes d'Ewilan, #2))
Rechauffer,echauffer,deglacer,raviver,Voila quand je pense a toi.Congeler,frigorifier,coeur,utiliser,delabre.Mon coeur delaisser le voici quel ironie.Marty.B.M
Marty Bisson milo
« Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m'offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais. Sans doute je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais tout ce que je dirais. Je donnerais du prix aux choses, non pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles représentent. Je dormirais peu, je rêverais plus, sachant qu'en fermant les yeux, à chaque minute nous perdons 60 secondes de lumière. Je marcherais quand les autres s'arrêteraient, je me réveillerais quand les autres dormiraient. Si Dieu me faisait cadeau d'un morceau de vie, je m'habillerai simplement, je me coucherais à plat ventre au soleil, laissant à découvert pas seulement mon corps, mais aussi mon âme. Aux hommes, je montrerais comment ils se trompent, quand ils pensent qu'ils cessent d'être amoureux parce qu'ils vieillissent, sans savoir qu'ils vieillissent quand ils cessent d'être amoureux ! A l'enfant je donnerais des ailes mais je le laisserais apprendre à voler tout seul. Au vieillard je dirais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais seulement avec l'oubli. J'ai appris tant de choses de vous les hommes… J'ai appris que tout le monde veut vivre en haut de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur se trouve dans la manière d'y arriver. J'ai appris que lorsqu'un nouveau-né serre pour la première fois, le doigt de son père, avec son petit poing, il le tient pour toujours. J'ai appris qu'un homme doit uniquement baisser le regard pour aider un de ses semblables à se relever. J'ai appris tant de choses de vous, mais à la vérité cela ne me servira pas à grand chose, si cela devait rester en moi, c'est que malheureusement je serais en train de mourir. Dis toujours ce que tu ressens et fais toujours ce que tu penses. Si je savais que c'est peut être aujourd'hui la dernière fois que je te vois dormir, je t'embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais 'je t'aime' sans stupidement penser que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et c'est, si c'est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t'aime, que jamais je ne t'oublierais. Le lendemain n'est sûr pour personne, ni pour les jeunes ni pour les vieux. C'est peut être aujourd'hui que tu vois pour la dernière fois ceux que tu aimes. Pour cela, n'attends pas, ne perds pas de temps, fais-le aujourd'hui, car peut être demain ne viendra jamais, tu regretteras toujours de n'avoir pas pris le temps pour un sourire, une embrassade, un baiser parce que tu étais trop occupé pour accéder à un de leur dernier désir. Garde ceux que tu aimes près de toi, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime les et traite les bien, prends le temps pour leur dire 'je regrette' 'pardonne-moi' 's'il te plait' 'merci' et tous les mots d'amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande la force et la sagesse pour les exprimer. Dis à tes amis et à ceux que tu aimes combien ils sont importants pour toi. Monsieur Márquez a terminé, disant : Envoie cette lettre à tous ceux que tu aimes, si tu ne le fais pas, demain sera comme aujourd'hui. Et si tu ne le fais pas cela n'a pas d'importance. Le moment sera passé. Je vous dis au revoir avec beaucoup de tendresse »
Gabriel García Márquez
LA MORT DE LA BICHE (MOARTEA CAPRIOAREI) La disette a tué toute brise de vent. Le soleil s’est fondu et coulé de partout. Le ciel est resté vide et brûlant Les seaux ne tirent des fontaines que de boue. Sur les bois fréquemment feux, toujours feux Dansent sauvages, sataniques jeux. Je poursuis papa en route vers les buttes, Les chardons, les sapins m’écorchent séchés. Tous les deux commençons la poursuite des chèvres, La chasse d’la famine en montagnes de tout près. La soif m’accable. Bouillit sur la pierre Le fil d’eau filtré des ruisseaux. La tempe pèse l’épaule, comme si j’erre Une autre planète, immense, étrange, ennuyeux. Nous restons dans l’endroit où encore retentissent Sur cordes de douces ondes, les ruisseaux. Quand la lune s’élève et le soleil se couche Ici viendront à la fil s’abreuver Une par une, les biches. Je dis à papa que j’ai soif. Il me fait signe de m’ taire. Enivrante eau. Comme tu t’agites limpide ! Je suis lié par soif de cette être qui meurt À l’heure fixé par loi et habitude. La vallée raisonne en bruissements flétris. Quel affreux crépuscule flotte dans l’univers ! Le sang à l’horizon. Ma poitrine rouge comme si J’ai essuyé mes mains sur mon poitrail. Comme sur autel fougères brûlent en flammes violâtres Et les étoiles frappées parmi celles-ci miroitent. Hélas ! comme je voudrais que tu ne viennes, ne viens pas Superbe offrande de mon noble bois ! Elle se monta sautant et s’arrêta Scrutant les alentours avec de crainte Ses minces narines faisaient frémir l’eau Avec les cercles en cuivre errantes. Dans ses yeux moites brillait un certain indécis Je savais qu’elle aura mal, qu’elle va mourir. Il me semblait revivre un récit Avec la biche, jadis une très belle fille. D’en haut, la pâle lumière, lunaire, Bruinait sur sa fourrure douces fleurs d’cerisier. Hélas ! comme je voudrais que pour la première fois Le coup d’fusil d’papa va échouer. Mais les vallées résonnent. Elle tombe à genoux. Elle lève sa tête, la tourne vers les étoiles La dévala alors, en déclenchant sur eaux Fuyards tourbillons de perles noires. Un oiseau bleu bonda dans les rameaux La vie d’la biche vers l’espace attardé Vola très lentement, en cris, comme en automne oiseaux Quand laissent tranquilles leurs nids tout ravagés. En chancelant je suis allé pour lui fermer Ses yeux ombreux comme en engoisse veillés de cornes Silencieux et blanc j’ai tressailli quand l’père Me dit de tout son cœur: “Voilà de la viande !” “J’ai soif”, je dis. Papa m’incite à m’abreuver. Enivrante eau, enveloppé en brume ! Je suis lié par soif de cette biche gaspillée A l’heure fixée par loi et par coutume… Mais la loi nous est déserte, étrangère Quand la vie en nous très difficile s’anime Coutumes, compassions sont toutes désertes Quand même ma sœur malade est une des victimes. La carabine d’ papa n’ émane que de fumée Hélas ! Sans vent s’empressent les feuillages en foule Papa prépare un feu tout effrayé Hélas ! comme la forêt se dénature ! De l’herbe, sans adresse, je prends en mains Une mince clochette d’un cliquetis argentin . Papa tire de la broche avec sa main Le cœur de la chevreuil et ses chauds reins. C’est quoi le cœur ?… J’ai faim. Je veux vivre, j’ voudrais… Toi, pardonne-moi, vierge ! ma biche, ma bien-aimée… J’ai sommeil… Comme il est haut le feu ! Et la forêt sauvage ! Je pleurs. Que pense papa ? Je mange. Je pleurs. Je mange… 1954 (cf. p. 15-18, traduction du roumain par Claudia PINTESCU)
Nicolae Labiş (Poezii (Biblioteca Eminescu) (Romanian Edition))
– Vous faire confiance ? dit Lăpușneanu, qui pénétrait son dessein. Tu penses peut-être que je ne connais pas le vieux dicton moldave : « Le loup change de poil, mais non de caractère » ? Tu penses peut-être que je ne vous connais pas, et toi mieux que les autres ? Que je ne sais pas non plus que, chef de mes armées, tu m'as abandonné à l'heure de la défaite ? Veveriță, certes, a toujours été mon ennemi, mais ouvertement ; Spancioc est encore jeune, son cœur est plein d'amour pour son pays ; j'aime voir sa hardiesse, qu'il ne tente pas de cacher. Stroici est un enfant qui ne connaît pas encore les hommes, ni la flatterie, ni le mensonge ; il ne sait pas que tout ce qui reluit n'est pas or. Mais toi, Moțoc toi qui as vieilli dans l'adversité, habitué à flatter tous les princes, tu as trahi le Despote, tu m'as trahi moi-même, tu trahiras Tomșa. Dis-moi : ne serais-je pas le plus grand des sots de te faire encore confiance ? Je te pardonne pourtant d'avoir cru pouvoir me tromper et te promets de ne pas souiller mon épée de ton sang. Je t'épargnerai, car tu m'es nécessaire pour aider à porter le poids de la haine populaire. Il reste des bourdons : il faut nettoyer la ruche. (Dans la traduction de Valentin Lipatti, extrait de "ALEXANDRU LĂPUȘNEANUL") [— Să mă-ncred în voi? zise Lăpușneanul înțelegînd planul lui. Pesemne gîndești că eu știu zicătoarea moldovenească: „Lupul părul schimbă, iar năravul ba“? Pesemne nu vă cunosc eu și pre tine mai vîrtos? Nu știu, că fiind mai mare peste oștile mele, cum ai văzut că m-au biruit, m-ai lăsat? Veveriță îmi este vechi dușman, dar încăi niciodată nu s-au ascuns; Spancioc este încă tînăr, în inima lui este iubire de moșie; Îmi place a privi sumeția lui, pre care nu se silește a o tăinui. Stroici este un copil, care nu cunoaște încă pre oameni, nu știe ce este îmbunarea și minciuna; lui i se par că toate paserile ce zboară se mănîncă. Dar tu, Moțoace? învechit în zile rele, deprins a te ciocoi la toți domnii, ai vîndut pre Despot, m-ai vîndut și pre mine, vei vinde și pre Tomșa; spune-mi, n-aș fi nătărău de frunte, cănd m-aș încrede în tine? Eu te iert însă, c-ai îndrăznit a crede că iar mă vei putea înșela, și îți făgăduiesc că sabia mea nu se va mînji în sîngele tău; te voi cruța, căci îmi ești trebuitor, ca să mă ușurezi de blăstemurile norodului. Sînt alți trîntori de care trebuie curățit stupul. ]
Constantin Negruzzi (Amintiri din junețe. Alexandru Lăpușneanul)
Brancusi a décidé Comment cela est arrivé, je ne puis le savoir, Brancusi m’est apparu et m’a dit qu’il avait décidé d’intervenir et de me ciseler. Je te ferai comme Fondane, m’a-t-il dit – il avait une crinière de cheveux flottants sur son front trop ridé, mais moi, je la lui ai effacée avec une gomme énorme – il n’est resté de sa tête qu’un ovale, l’Origine du Monde. Je pense redessiner ta tête et les yeux seront très vides, pour qu’on puisse y mettre presque Tout. Et des mers, et des terres et des nuages. D’autres ne sont pas nécessaires. Puis, il s’est retiré. Attention, Ion Pop, prends garde, ce qui t’arrive maintenant n’est que la préparation, que l’attente polie du Maître. Nombre de choses te quittent, tombent sous un ciseau invisible de nouvelles eaux te lavent du vieux sang, les fruits déjà mûrs tombent des fleurs qui viennent d’éclore, la feuille de maintenant , la pierre d’aujourd’hui s’effritent, au-dessus de spasmes et d’angoisses la lumière essaie d’envelopper des visages blancs. Tout ce qui pue en toi tout ce qui se gonfle sera parfum et marbre. Retiens cela, Ion Pop, maintenant et toujours – c’est un grand, inespéré honneur que Brancusi lui-même ait décidé d’intervenir et de te ciseler. (p.42-43)
Ion Pop (La découverte de l'œil)
Maman, j’ai tout accepté, j’ai toujours été de ton côté, je t’ai donné raison jusque dans tes injustices les plus flagrantes, j’ai supporté ta jalousie parce que je comprenais que tu attendais davantage de l’existence, j’ai enduré que tu m’en veuilles des compliments des autres et que tu me le fasses payer, j’ai toléré que tu montres ta tendresse à mon frère alors que tu ne m’en as jamais témoigné une miette, mais là, ce que tu fais devant moi, c’est mal. Une seule fois, tu m’as aimée, et j’ai su qu’il n’y avait rien de meilleur en ce monde. Je pensais que ce qui t’empêchait de me manifester ton amour, c’était que je sois une fille. Or, à présent, sous mes yeux, l’être que tu arroses de l’amour le plus profond que tu aies jamais manifesté, c’est une fille. Mon explication de l’univers s’écroule. Et je comprends que, tout simplement, tu m’aimes à peine, tu m’aimes si peu que tu ne penses même pas à dissimuler un rien ta passion folle pour ce bébé. La vérité, maman, c’est que s’il est une vertu qui te manque, c’est le tact.
Amélie Nothomb (Frappe-toi le cœur)
— Ce que je veux dire, c’est que tu en as découvert un peu plus sur toi-même. Tu le fais tout le temps. La vie est un voyage, Rembrandt. Tu n’en connais rien, à dix-sept ans. Ou même quand tu es adulte. En fait, je pense que, quand tu sais enfin qui tu es, l’univers arrête l’horloge et c’est la fin du voyage.
Julian Winters (How to Be Remy Cameron)
« Charité bien ordonnée commence par soi-même » et « Aime ton prochain comme toi-même » (et non pas à la place de toi-même !),
Christel Petitcollin (Je pense mieux : Vivre heureux avec un cerveau bouillonnant, c'est possible !)
Pour aimer quelqu’un d’autre, tu dois d’abord t’aimer toi-même, et s’aimer soi-même signifie ne pas laisser une relation toxique te détruire. Je pense que c’est le problème avec toi. Tu ne sais pas comment t’aimer.
Charmaine Pauls (Diamonds are Forever (Diamonds are Forever #3))
Si tu entamais ces friandises ? Ah, les Dragées surprises de Bertie Crochue ! Un jour, quand j’étais jeune, j’en ai trouvé une qui avait le goût de vomi. Depuis, j’ai peur d’en manger, mais toi, ne t’en prive surtout pas ! Enfin, je pense que je ne risque rien avec un caramel. Il sourit et mit la dragée d’un brun doré dans sa bouche. Puis il se mit à tousser. – Quelle horreur ! De la cire pour les oreilles !
J.K. Rowling (Harry Potter à l'École des Sorciers)
Ton amour est comme la lune, il me déprive d'oxygène à chaque fois je pense à toi. Tu es partout mon chéri. Dans mes pensées, mes écritures et mes peintures. Je t'aime, et je n'oserai jamais à aimer une autre personne de telle façon que je t'aime.
Johaina Hachad
[Henry:] Je pense à toi tous le temps.
Anaïs Nin (A Literate Passion: Letters of Anais Nin & Henry Miller, 1932-1953)
Je pense à toi. Je ne t'oublie pas, Jamal. Je vis pour toi. Pour toi seul qui aurais pu boire l'océan et dois rentrer, piteusement, dans ta niche pour y mourir. Je pense à toi que j'ai vu, une fois au moins, face à moi, fort et heureux de liberté.
Laurent Gaudé (Eldorado)