Horde Du Contrevent Quotes

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Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Bien sûr demeuraient nouées ces écharpes multiples, les souvenirs, mais c'était comme s'il fallait désormais que le passé puisse luire aussi chamarré, aussi intense que ce présent où ils n'étaient plus là.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
N’acceptez pas que l’on fixe, ni qui vous êtes, ni où rester. Ma couche est à l’air libre. Je choisis mon vin, mes lèvres sont ma vigne. Soyez complice du crime de vivre et fuyez! Sans rien fuir, avec vos armes de jet et la main large, prête à s’unir, sobre à punir. Mêlez-vous à qui ne vous regarde, car lointaine est parfois la couleur qui fera votre blason.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Ne pas gaspiller dans l'unique souci de manger tout de suite notre simple force d'avoir faim.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Et ça, je n'y étais pas préparé, à ramener à force d'exactitude et de concentration, de l'arrière-plan d'instants révolus, une présence suffisamment solide pour hanter la viduité de ce plateau extrudé d'un Golgoth.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
La folie n'est plus folle, dès qu'elle est collective.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
La maturité de l'homme est d'avoir retrouvé le sérieux qu'on avait au jeu quand on était enfant.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Les pas que je fis après avoir laissé Oroshi aux rapaces, ma déambulation hagarde, écrasée de tristesse, au bord du plateau vide, et saturé de chrones, vide et saturé sans cesse, vide, sur plus de trois mille kilomètres de marche, jusqu'à l'étendue de glace crevassée, cisaillée de crivetz, qui marque de manière si caractéristique la limite de la bande de Contre, ces pas, je ne les ai dus qu'à moi.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Claque un peu ton bec mon Golgotheau, t’as rien vécu t’as juste de la gueule, le premier furvent t’étais raclé devant papa-maman, alors laisse-moi faire, tu me dois tout, je vais lui grémir les vertèbres, à la Traceuse, et te la basculer latéral, d'un coup de reins comme t’en as jamais vu frangin, à se déboîter le tronc, chuis le meilleur, ancre ça, le premier du monde.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Je penchai le cou vers la plage blanche, m'approchai encore, qu'il n'y ait plus d'esquive possible à ma chute, Schist craillait autour de moi je crois me souvenir, il y avait entre ma vie et le saut aucune préférence plus d'hésitation j'étais au-delà à somnambuler sur la tranche de l'amont juste bien certain aux tréfonds de l'inanité de la farce désormais, la farce immense des Hordes.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Je ne lui ai rien dit de tel, Monseigneur ! Cette ribaude ricane et échafaude !
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Vis chaque instant comme si c'était le dernier. Vis chaque instant comme si c'était le premier.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Je manquais de mémoire - plus encore de l'habitude d'une mémoire qui fut prégnante, à cran et à croc, apte à extravaser dans ma gorge, pour salive, le sang des moments vécus ensembles.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
La solitude n’existe pas. Nul n’a jamais été seul pour naître. La solitude est cette ombre que projette la fatigue du lien chez qui ne parvient plus à avancer peuplé de ceux qu’il a aimés, qu’importe ce qui lui a été rendu.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Lorsqu'on me demandait ce que j'espérais trouver en Extrême-Amont, cette question banale posée mille fois, je répondais maintenant : "J'espère trouver mon visage. Quelqu'un là-haut le sculpte à coup de salves dures. Chaque acte que je fais le modifie et l'affine. Mes fautes le balafrent. Mais peu importe : il se fait ; il m'attend, posé sur un socle. Et je le verrai, comme je vous vois devant moi, comme on se regarde dans un miroir enfin exact. Je verrai ce visage que je me suis fait tout au long de ma vie, juste avant de mourir. Ce sera ma récompense.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
- Tu sens quelque chose de bizarre toi ? - Bizarre, peut-être pas. Je dirais plutôt cocasse ou simplement inattendu, voire impromptu, quoiqu'un tantinet insolite disons-le, dans la mesure du saugrenu, tout en étant singulièrement fantasque, presque excentrique si l'on y songe, et qui sait ? Extravagant en diable... - Caracole !
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
D'une certaine façon, être vivant ne s'atteint que par ce triple combat : contre les forces de gravité en nous - la paresse, la fatigue, la quête du repos ; contre l'instinct de répétition - le déjà-fait, le connu, le sécurisant ; et enfin contre les séductions du continu - tous les développements durables, le réformisme ou ce goût très fréole de la variation plaisante, du pianotement des écarts autour d'une mélodie amusante
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Sélème : Engage le jeu que je le gagne ! Caracole : L'âme sûre ruse mal ! Sélème : L'âme sœur, elle, rue, ose mal... Erg immigré ! Erg en nègre ! Vos Sov ! Le traceur à la rue : cartel ! Caracole : En nos repères, n'insère personne ! Sélème : Le sert-on ici, notre sel ? Caracole : Tâte l'état ! C'est sec. Sélème : Léger regel ? Caracole : Saper ses repas... Sélème : Semi-auteur, ô male ! La morue tu aimes. Caracole : Euh... Hue ! Sélème : Eh, ça va la vache ? Caracole : Rat ! Avatar ! Sélème : C'est sec... Ta bête te bat ! Caracole : Et si l'arôme des bottes révèle madame, le verset t'obsède, moraliste ! Sélème : L'arôme moral ? Ému, ce destin rêve, il part natter ce secret tantra plié, vernissé d'écume. Caracole : Et tu te démêles, Sélème de lutte ? Sélème : Ici ? Non. Tu l'as, ressac, avalé ? Crac ! Car cela va casser... Salut ! Caracole : Sniff ! À l'affin S ! Sélème : Élu, aimé, jeté, ô poète ! Je miaule ! Caracole : Ah Élu, ça ! Je trace l'écart, éjacule, ha ! Sélème : Rupture de lien : un arc élève le reste et se relève à l'écran, une île de rut pur. Caracole : Mon nom... Sélème : Hola Caracole, va à vélo caracal, oh ! Caracole : Mon nom... Mon nom... Sélème : Ressasser, "Carac", ressasser ! Oh, cela te perd répéta l'écho !
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
N'écoutez pas la peur. Car la peur dessine et trace, sépare et signe. Elle met la mort de l'autre côté de la ligne. N'acceptez pas que l'on fixe ni qui vous êtes ni où rester. Soyez complice du crime de vivre et fuyez. (Caracole, p.65)
Eric Henninot (Le cosmos est mon campement (La Horde du contrevent, #1))
Je faseyais comme une voil mal remplie, j'avais besoin d'elle, sa présence me brassait le sang dans les veines. Elle avait les yeux d'un bleu d'orage, d'un bleu si dense que je l'imaginais, pleurant, faire des trous dans le ciel avec son mouchoir. Mais sa bouche, plus encore, me décramponnait, une bouche de vin hors d'âge, hors de portée, à boire fou, et debout.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Les animaux syntaxiques portent des noms : des noms trognons, des noms, sinon… Sinon rien, crénom! Pour l’exemple, citons, sortis du bestiaire et du vestiaire : Le massif « Donc » aux allures de borce, le « Lorsque » sommeillant comme un loir, le « Puisque », l’« Autour » de l’autoursier, nos amis les « Vers », l’« Ornicar » —mais où est-il donc? — l'« Afinde » et le « Sibienque », et même le « Quoique », qui dissone! Chacun dans son rôle, chacun très drôle, puisque dès qu’ils paraissent, ici ou là, quelque chose, soudain, se passe […]
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Seul ton amour pour eux pourra sauver autre chose de la Horde que le simple souvenir que tu en auras. Suis-je clair ? Tu portes le lien en toi et ce lien trame ce qui tient la Horde.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
N'acceptez pas que l'on fixe, ni qui vous êtes, ni où rester. Ma couche est à l'air libre. Je choisis mon vin, mes lèvres sont ma vigne. Soyez complice du crime de vivre et fuyez ! Sans rien fuir, avec vos armes de jet et la main large, prête à s'unir, sobre à punir. Mêlez-vous à qui ne vous regarde, car lointaine est parfois la couleur qui fera votre blason.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
A quel point faut-il aimer quelqu'un pour pouvoir contempler son avenir, et pas le tien propre, quand tu plonges dans un tel miroir du temps ?
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
¿’ Eh oh, Golgoth, on laisse la hordaille confabuler à l'encan, chacun avec sa chacune — débat, dispute et querelle ? Pourquoi tu ne leur claques pas le soufflet ? Ah, il se lève, le Goth, il sort sa trombine longue et massive, avec son renifleur aux narines dilatées, un modèle d'origine, très utile pour chasser la morve. Il passe devant nous, trapu, front à bosse, s'agite et turbule, ainsi que toujours, et si délicatement crache et recrache, vas-y, Taïaut, superbe d'élégance ! Un filet de salive est pris dans sa barbe roussie, qu'il essuie. Il va jusqu'à Steppe, revient vers Talweg, dit trois mots à Oroshi, regarde Pietro, un ballet de fée, tout en souplesse et labour. Il nous fait signe de décoller du mur et de former un arc de cercle. […] — Vous vous souvenez du dernier furvent qu'on a morflé ? Ça remonte à quoi, deux ans ? Je pourrais vous le vider par terre, d'une traite. Comment on a perdu Verval, arraché par son traineau. Comment on a perdu Di Nebbé, un solide ailier pourtant. Il avait bouffé tellement de sable sur une seule rafale qu'il a plus pu se relever et quand il s'est foutu à genoux pour vomir, il a été fauché par une barrière qui dérivait, avec Karst et Firost. Eux sont encore là, Vent merci.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
CAUTELA NEL DIRE: «FONTANA, GIAMMAI MI VEDRAI BERE LA TUA ACQUA» […] «Significa che non si può mai sapere se l'appagamento dei nostri desideri un giorno non dipenderà da ciò che oggi rifiutiamo.».
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
À la mémoire de Mamu, ma grand-mère, Qui m’a laissé au cœur et aux poumons, cette braise ronde de pur amour, Que j’essaie de rallumer, Avec mes pauvres moyens, à chaque respiration. In memory of Mamu, my grandmother, Who left me in the heart and in the lungs, this round ember of pure love, That I try to rekindle, With my poor means, with each breath.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
- Qui es-tu exactement ?
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)