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¿’ Eh oh, Golgoth, on laisse la hordaille confabuler à l'encan, chacun avec sa chacune — débat, dispute et querelle ? Pourquoi tu ne leur claques pas le soufflet ? Ah, il se lève, le Goth, il sort sa trombine longue et massive, avec son renifleur aux narines dilatées, un modèle d'origine, très utile pour chasser la morve. Il passe devant nous, trapu, front à bosse, s'agite et turbule, ainsi que toujours, et si délicatement crache et recrache, vas-y, Taïaut, superbe d'élégance ! Un filet de salive est pris dans sa barbe roussie, qu'il essuie. Il va jusqu'à Steppe, revient vers Talweg, dit trois mots à Oroshi, regarde Pietro, un ballet de fée, tout en souplesse et labour. Il nous fait signe de décoller du mur et de former un arc de cercle. […]
— Vous vous souvenez du dernier furvent qu'on a morflé ? Ça remonte à quoi, deux ans ? Je pourrais vous le vider par terre, d'une traite. Comment on a perdu Verval, arraché par son traineau. Comment on a perdu Di Nebbé, un solide ailier pourtant. Il avait bouffé tellement de sable sur une seule rafale qu'il a plus pu se relever et quand il s'est foutu à genoux pour vomir, il a été fauché par une barrière qui dérivait, avec Karst et Firost. Eux sont encore là, Vent merci.
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