Filles Du Roi Quotes

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— Elle a la voix pleine d'argent, dit-il soudain. C'Ă©tait vrai. Je ne l'avais pas compris jusque-lĂ . Pleine d'argent — d'oĂč sa fascination, le charme envoĂ»tant des modulations, ce cliquetis, ce frĂ©missement de cymbales... Lointaine, en son palais de marbre, fille du Roi, princesse d'or...
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F. Scott Fitzgerald (The Great Gatsby)
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Le Roi des Aulnes Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent ? C'est le pĂšre avec son enfant ; Il serre le petit garçon dans son bras, Il le serre bien, il lui tient chaud. « Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage ? — PĂšre, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ? Le Roi des Aulnes avec sa traĂźne et sa couronne ? — Mon fils, c'est un banc de brouillard. — Cher enfant, viens, pars avec moi ! Je jouerai Ă  de trĂšs beaux jeux avec toi, Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage, Et ma mĂšre possĂšde de nombreux habits d'or. — Mon pĂšre, mon pĂšre, et n'entends-tu pas, Ce que le Roi des Aulnes me promet Ă  voix basse ? — Sois calme, reste calme, mon enfant ! C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes. — Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ? Mes filles s'occuperont bien de toi Mes filles mĂšneront la ronde toute la nuit, Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses. — Mon pĂšre, mon pĂšre, et ne vois-tu pas lĂ -bas Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre ? — Mon fils, mon fils, je vois bien : Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris. — Je t'aime, ton joli visage me charme, Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force. — Mon pĂšre, mon pĂšre, maintenant il m'empoigne ! Le Roi des Aulnes m'a fait mal ! » Le pĂšre frissonne d'horreur, il galope Ă  vive allure, Il tient dans ses bras l'enfant gĂ©missant, Il arrive Ă  grand-peine Ă  son port ; Dans ses bras l'enfant Ă©tait mort.
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Charles Nodier
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Dans la mĂȘme collection en numĂ©rique Les MisĂ©rables Le messager d’AthĂšnes Candide L’Etranger RhinocĂ©ros Antigone Le pĂšre Goriot La Peste Balzac et la petite tailleuse chinoise Le Roi Arthur L’Avare Pierre et Jean L’Homme qui a sĂ©duit le soleil Alcools L’Affaire CaĂŻus La gloire de mon pĂšre L’Ordinatueur Le mĂ©decin malgrĂ© lui La riviĂšre Ă  l’envers - Tomek Le Journal d’Anne Frank Le monde perdu Le royaume de KensukĂ© Un Sac De Billes Baby-sitter blues Le fantĂŽme de maĂźtre Guillemin Trois contes Kamo, l’agence Babel Le Garçon en pyjama rayĂ© Les Contemplations Escadrille 80 Inconnu Ă  cette adresse La controverse de Valladolid Les Vilains petits canards Une partie de campagne Cahier d’un retour au pays natal Dora Bruder L’Enfant et la riviĂšre Moderato Cantabile Alice au pays des merveilles Le faucon dĂ©nichĂ© Une vie Chronique des Indiens Guayaki Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part La nuit de Valognes ƒdipe Disparition ProgrammĂ©e Education europĂ©enne L’auberge rouge L’Illiade Le voyage de Monsieur Perrichon LucrĂšce Borgia Paul et Virginie Ursule MirouĂ«t Discours sur les fondements de l’inĂ©galitĂ© L’adversaire La petite Fadette La prochaine fois Le blĂ© en herbe Le MystĂšre de la Chambre Jaune Les Hauts des Hurlevent Les perses Mondo et autres histoires Vingt mille lieues sous les mers 99 francs Arria Marcella Chante Luna Emile, ou de l’éducation Histoires extraordinaires L’homme invisible La bibliothĂ©caire La cicatrice La croix des pauvres La fille du capitaine Le Crime de l’Orient-Express Le Faucon maltĂ© Le hussard sur le toit Le Livre dont vous ĂȘtes la victime Les cinq Ă©cus de Bretagne No pasarĂĄn, le jeu Quand j’avais cinq ans je m’ai tuĂ© Si tu veux ĂȘtre mon amie Tristan et Iseult Une bouteille dans la mer de Gaza Cent ans de solitude Contes Ă  l’envers Contes et nouvelles en vers Dalva Jean de Florette L’homme qui voulait ĂȘtre heureux L’üle mystĂ©rieuse La Dame aux camĂ©lias La petite sirĂšne La planĂšte des singes La Religieuse 35 kilos d’espoir
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Amandine Lilois (Le petit Nicolas: Analyse complĂšte de l'oeuvre (French Edition))
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La poĂ©sie est fille de la nuit. NOIRE. pou la voir il faut ou braquer sur elle une lampe de poche --- c'est pourquoi, figĂ©e dans sa surprise, elle apparaĂźt Ă  nombre de poĂštes comme une statue --- ou bien, fermer les teux por Ă©pouser la nuit. Invisibble, puisque noire dans le noir, pour se manifester Ă  nous, la poĂ©sie fera usage alors, de sa voix. Le poĂšte se laissera flĂ©chir par elle. Il ne s'Ă©tonnera plus lorque, confiante, cette voix, pour lui, prendra la forme d'une main: il lui tendra les siennes. [...] Le poĂšte est son poĂšme. Il incarne l'aventure offerte au langage. Il est, dans l'immense coquillage de l'univers, la tentative absurde et toujours renouvelĂ©e de l'huĂźtre, de perler l'infini. [...] Le mot hante le mot. Prisonnier des lettres qui le forment --- comme l'homme de son corps ou de sa condition --- une immense espĂ©rance, en pleine mer oisive, l'anime. Que de problĂšmes d'Ă©criture l'hostilitĂ© de l'Ă©quiĂĄge soulĂšve. Et d'abord celle de la communication, de la circulation des idĂ©es. Le mot est l'ennemi de l'idĂ©e. L'idĂ©e, c'est le pĂ©chĂ© originel. Le besoin de libertĂ© du mot grandit Ă  mesure que l'Ă©crivain prend conscience de son art. Il y a un appel Ă©mouvant, entĂȘtĂ© du mot. Le poĂšte y rĂ©pond, considĂšre essentiel son rĂ”le d'y rĂ©pondre. La libertĂ© y est en jeu. Il y a le mot pour mot Enfant en mal de croissance Il y a le mal du mot-enfant "Mon Dieu, faites qu'Ă  l'Ă©cole, demain, je sache orthographier 'ChrysanthĂšme'; qu'entre les diffĂ©rentes façons d'Ă©crire ce mot, je tombe sur la bonne. Mon Dieu, faites que les lettres qui le livrent me viennent en aide, que je n'en mette pas plus ni moins. Mon Dieu, faites que mon maĂźtre comprenne qu'il s'agit bien de la fleur qu'il affectionne et non de la pyxide dont je puis Ă  volontĂ© colorier la carcasse, denteler l'ombre et le fond des yeux et qui hante mes rĂȘveries." Il y a le mot-mĂ©lomane festival des passions Il y a le mot-musique clĂ© des rois Art de vivre dans la pierre il y a le mot-architecte [...] Le poĂšte est rivĂ© au poĂšme, comme le mot Ă  la mort du monde qui le projette
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Edmond JabĂšs (Je bĂątis ma demeure : PoĂšmes 1943-1957)
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Le Chant du Cygne et du Corbeau Ils se disaient poĂštes, Ils Ă©taient d'excellents grammairiens, Ils parlaient trĂšs bien avec la bouche, Mais, Ils ne parlaient pas avec le cƓur, Et la princesse Cherchait l'Étoile Alpine, Par le Nord, par le Sud, Par l'Est et par l'Ouest, Mais ils ne l'ont pas trouvĂ©e, Des terres oĂč les hommes, Ont oubliĂ© leur Amour pour la Guerre, Et ont appris Ă  aimer l'or davantage, Plus que l'Amour lui-mĂȘme, Maintenant, ils perdent des guerres et gagnent des AumĂŽnes, Et vendent leur beautĂ© nordique et mĂ©diterranĂ©enne, Pour ĂȘtre aimĂ©s Ă  l'Autel d'Aphrodite, Mais, Aphrodite, Aimait la Guerre et a Ă©pousĂ© le Forgeron boiteux, Qui lui donnait des aumĂŽnes (d'affection) Et de la Rose volĂ©e, De la Fille du Roi de PhĂ©nicie, EmmenĂ©e aux Tropiques, Des Fils de CĂ©sar, Vers les Terres Tropicales, Naquit une ProgĂ©niture d'HadĂšs, Qui abritait l'obscuritĂ© en lui, Mais gardait aussi un amour infini, Et il Regardait tout cela, Et contemplait tant de fois, Le Visage de MĂ©duse, Que son regard transformait en Pierre, Tout ce qu'il ne pouvait pas voir, Et ce qui est restĂ© immobile, A tout dĂ©mĂ©nagĂ©, A dĂ©placĂ© Georgios, Qui Ă©coutait la douce musique, Des Satyres en Carnaval, Et blasphĂ©mait, Se moquait et lançait des pierres sur ceux, Les Bacchantes, Car le vin n'enivrait plus, Il est devenu jus, La musique, comme l'Eau, Doit couler, Car Bacchus de cette terre, En a fait sa Demeure, Et a banni les autres Dieux, Et a dit que dans l'Éden terrestre, Il n'y aurait que l'ivresse et l'indolence, Et tout le monde Ă©tait heureux, Mais, ils ont dĂ©couvert que, MĂȘme dans les Terres Bacchiques, On entend le Triste souffrir, Car dans les FĂȘtes, Il n'y avait pas de joie, C'Ă©taient des bals masquĂ©s, OĂč tout le monde pleurait, Mais les masques montraient de la joie, Et des Miroirs Ă©taient placĂ©s sur les murs, Narcisse, cependant, Refusait de voir son image, Il savait que se noyer de nouveau, Dans sa propre vanitĂ©, RamĂšnerait la Pomme, La pomme d'or, Et les DĂ©esses, Guerroieraient, Et il n'y aurait plus de paix, Dans cette Guerre Constante, Et nous avons Ă©tĂ© faits captifs, De l'ivresse, SurveillĂ©s et pourchassĂ©s, Car, Le Visage du Roi a Ă©tĂ© GardĂ©, GuĂ©ri de la LĂšpre, Mais, Sa maladie Ă©tait l'Amour, L'amour pour ces chrĂ©tiens, Qui ne croyaient plus en Dieu, Des prĂȘtres qui ont perdu la Foi, Des Filles d'Ève qui se sont Ă©touffĂ©es, Avec la pomme, Et des fils d'Adam, Qui dans la caverne la plus profonde d'ÉrĂšbe, Furent liĂ©s, Et voyant l'ombre des lumiĂšres lointaines, Furent aveuglĂ©s, Et mĂȘme si, Comme Argos, Ils avaient cent yeux, Ils n'auraient rien vu, Au-delĂ  de ce que leurs maigres esprits, Et leurs maigres cƓurs, Étaient incapables de ConnaĂźtre.
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Geverson Ampolini
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MehrĂąb tient derriĂšre le voile une fille dont le visage est plus beau que le soleil. Elle est de la tĂȘte aux pieds comme de l'ivoire, ses joues sont comme le paradis, sa taille est comme un platane [sĂąj]. Sur son cou [Ă©paule] d'argent tombent deux boucles musquĂ©es, dont les bouts sont courbĂ©s comme des anneaux de pied. Sa bouche [ses joues] est comme la fleur du grenadier, ses lĂšvres sont comme des cerises, et de son buste d'argent s'Ă©lĂšvent deux pommes de grenade. Ses deux yeux sont comme deux narcisses dans un jardin, ses cils ont empruntĂ© leur couleur de l'aile du corbeau, ses deux sourcils sont comme un arc de TharĂąz, couvert d'une Ă©corce colorĂ©e dĂ©licatement par le musc. Si tu vois la lune, c'est son visage ; si tu sens le musc, c'est le parfum de ses cheveux. C'est un paradis ornĂ© de toutes parts rempli de grĂąces, d'agrĂ©ments et de charmes.
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Abolqasem Ferdowsi (ShĂąhnĂąmeh : Le Livre des Rois persans)
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La grenouille (prĂ©cipitamment) : AmĂšne-moi Ă  la cour du roi, je suis lĂ  depuis un siĂšcle, c'est humide tu ne peux pas savoir, nausĂ©abond avec ça, et trĂšs mal frĂ©quentĂ© ! Ça grouille de cracra lĂ -dedans, ça chante, ça s'empiffre de petites bĂȘtes immondes ! Marie : O joie ! Vite, mon prince donne ta bouche que je la baise et te dĂ©livre. La grenouille : Non non non non, je prĂ©fĂšre qu'on fasse cela dans les rĂšgles en prĂ©sence de la cour, du roi et de la princesse. Marie : Le roi, hĂ©las, est mort ce soir. La grenouille : Chouette, ainsi rĂ©gnerai-je illico. Comment est la fille du roi ? A-t-elle beau visage et large croupe ? La dote ? Comment est la dote ? Le royaume est-il bien prospĂšre ? Marie (l'interrompant) : La fille du roi, c'est moi.
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Jean-Claude Grumberg (Marie des Grenouilles)
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J’avais appris au lycĂ©e, de la bouche de notre distinguĂ© professeur d’histoire et de gĂ©ographie, Marcou Weintraub, l’importance que les montagnes encadrant ces gorges du Bicaz occupaient dans la mythologie roumaine. Le massif Ceahlău, surnommĂ© l’Olympe des Moldaves, aurait abritĂ© le trĂŽne du dieu dace Zamolxis. Les Daces Ă©taient ces barbares indo-europĂ©ens de la branche des Thraces d’Asie Mineure, qui, se mĂ©langeant aux conquĂ©rants romains, avaient donnĂ© le peuple roumain. Et selon la lĂ©gende, c’était dans cette montagne que Dochia, fille de DĂ©cĂ©bal, le cĂ©lĂšbre roi des Daces, Ă©chappant Ă  la captivitĂ© de l’empereur Trajan, fut transformĂ©e en pierre par le froid. Les longues guerres que DĂ©cĂ©bal et les Daces avaient menĂ©es contre l’empereur Trajan – dont les diffĂ©rents Ă©pisodes sont gravĂ©s sur une colonne Ă©rigĂ©e Ă  Rome – incarnent la tĂ©nacitĂ© du peuple roumain et sa dĂ©termination Ă  sauvegarder son identitĂ© Ă  travers les siĂšcles. DĂ©cĂ©bal et Zamolxis n’étaient pas pour rien dans l’intĂ©rĂȘt que le jeune garçon fĂ©ru d’histoire que j’étais portait Ă  cette pĂ©riode si prĂ©cieuse au cƓur des Roumains.
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Dov Hoenig (Rue du Triomphe)