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In omnibus requiem quaesivi, et nusquam inveni nisi in angulo cum libro.
(Everywhere I have sought peace and not found it, except in a corner with a book.)
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Thomas Ă Kempis
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Tout le monde voulait ĂȘtre dans le coup ce jour-lĂ . Car, ce jour-lĂ , on allait Ă©crire l'Histoire avec un grand H. Il y avait eu un ghetto Ă Cracovie pendant plus de sept siĂšcles, et voici qu'Ă la fin de la journĂ©e, ou au plus tard le lendemein, ces sept siĂšcles ne seraient plus qu'une rumeur, et Cracovie serait enfin fiduciare (dĂ©barrassĂ©e des juifs).
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Thomas Keneally (Schindlerâs List)
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O quam salubre, quam iucundum et suave est sedere in solitudine et tacere et loqui cum Deo!
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Thomas Ă Kempis
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Thomas Aquinas: âTheology is taught by God, teaches of God and leads to Godâ (Theologia a Deo docetur, Deum docet, et ad Deum ducit).
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Kelly M. Kapic (A Little Book for New Theologians: Why and How to Study Theology (Little Books))
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Qui sait le mieux souffrir possédra la plus grande paix. Celui-là est vainqueur de soi et maßtre du monde, ami de Jésus-Christ et héritier du ciel.
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Thomas Ă Kempis
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Locus ab auctoritate est infirmissimus. [The argument from authority is the weakest.]
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Thomas Aquinas (S. ThomĂŠ Aquinatis Summa Theologica, Vol. 1: Diligenter Emendata; Nicolai, Sylvii, Billuart, Et C.-J. Drioux, Notis Ornata; Pars Prima, 1 74 (Classic Reprint) (Latin Edition))
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Le parti national-socialiste avait fait un fameux cadeau Ă ces SS-lĂ : ils pouvaient marcher au combat sans aucun risque physique, dĂ©crocher les honneurs sans avoir Ă entendre siffler les balles. L'impunitĂ© psychologique Ă©tait plus difficile Ă atteindre. Tous les officiers SS avaient des camarades qui s'Ă©taient suicidĂ©s. Le haut commandment avait pondu des circulaires pour dĂ©noncer ces pertes futiles : il fallait ĂȘtre simple d'esprit pour croire que les juifs, parce qu'ils n'avaient pas de fusils, ne possĂ©daient pas d'armes d'un autre calibre : des armes sociales, Ă©conomiques et politiques. En fait, le juif Ă©tait armĂ© jusqu'aux dents. Trempez votre caractĂšre dans l'acier, soulignaient les circulaires, car l'enfant juif est une bombe Ă retardement culturelle, la femme juive, un tissu biologique de toutes les trahisons, le mĂąle juif, un ennemi plus implacable encore qu'aucun Russe ne saurait l'ĂȘtre. (ch. 20)
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Thomas Keneally (Schindlerâs List)
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J'ai tentĂ© d'ĂȘtre face Ă elle un homme fort conscient de ses faiblesses, un homme vĂȘtu qui ne craint pas sa nuditĂ©, un homme droit qui connaĂźt ses courbes et ses fractures. Tout ce chemin que j'ai fait pour la rencontrer m'a permis de me parcourir moi-mĂȘme, c'est long de se parcourir.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Partout oĂč la propriĂ©tĂ© est un droit individuel, oĂč toutes choses se mesurent par lâargent, lĂ on ne pourra jamais organiser la justice et la prospĂ©ritĂ© sociale, Ă moins que vous nâappeliez juste la sociĂ©tĂ© oĂč ce quâil y a de meilleur est le partage des plus mĂ©chants, et que vous nâestimiez parfaitement heureux lâĂtat oĂč la fortune publique se trouve la proie dâune poignĂ©e dâindividus insatiables de jouissances, tandis que la masse est dĂ©vorĂ©e par la misĂšre.
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Thomas More (L'Utopie)
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It was young Schneermann, Anton Schneermann, who sat at Mademoiselle Kleefeldâs table. You see, his place is empty. It will soon be filled up again, I am not worried about thatâbut Anton is off, on the wings of the wind, in the twinkling of an eye, rapt away before he knew where he was. Sixteen years old, and had been up here a year and a half, with six months to go. But how did it happen? Who knows? Perhaps somebody dropped a little word to Madame his mother; anyhow, she got wind of his goings-on, in Baccho et ceteris. She appears unannounced on the scene, some three heads taller than I am, white-haired and exceeding wroth; fetches Herr Anton a couple of boxes on the ear, takes him by the collar, and puts him on the train. âIf he is going to the dogs,â she says, âhe can do it just as well down below.â And off they go.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Paul l'a Ă©coutĂ©e, sans ciller, sans rĂ©pliquer ; son beau visage dĂ©truit est demeurĂ© impassible. A la fin, il a seulement glissĂ© : "Je me demandais quand tu te dĂ©ciderais Ă me faire cet aveu. Je me demandais lequel de vous deux viendrait le faire. Ce que tu m'annonces, je le sais depuis longtemps. Je le sais depuis le jour de mon retour, depuis la seconde exacte oĂč tu as posĂ© ton regard sur moi. C'Ă©tait sur toi, l'effroi, la honte, la gĂȘne, et puis aussi la lĂ©gĂšretĂ© des femmes amoureuses. C'Ă©tait immanquable.
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Philippe Besson (La Trahison de Thomas Spencer)
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Tu peux trĂšs bien ĂȘtre courageuse et avoir peur quand mĂȘme, Starr, dit-elle. Etre courageuse, ça veut dire ne pas se laisser abattre par sa peur. Et c'est ce que tu fais.
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Angie Thomas (The Hate U Give (The Hate U Give, #1))
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pro vivis et defunctis.']
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Thomas Aquinas (Summa Theologica (5 Vols.))
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Je porte un collier de perles noires et invisibles autour de mon cou. Le collier de ceux qui gardent leurs absents à l'intérieur. Nous sommes nombreux à les porter.
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Thomas Vinau (Ici ça va)
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İsyan et, isyan, nisyanla sönmeceye!
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Can YĂŒcel (Portreler)
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ora et labora, prayer and work.
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Peter Kreeft (Practical Theology: Spiritual Direction from Saint Thomas Aquinas)
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Voler est un acte de conquĂȘte oĂč l'on dĂ©fie les forces les plus puissantes et les plus fondamentales de la nature.
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Thomas Petzinger Jr.
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De la culture et de la fortune, voilĂ le bourgeois.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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[...] l'homme, lui aussi, est un ĂȘtre dualiste. Le problĂšme de son Ăąme consiste dans le conflit entre le physique et le mĂ©taphysique, et tout ce qui est social demeure secondaire.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Est vrai ce qui convient à l'homme. En lui, toute la nature est concentrée, lui seul a été créé dans toute la nature, et toute la nature n'est faite que pour lui.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Pour un petit avantage, on entreprend une longue route; et pour la vie Ă©ternelle, Ă peine en trouve-t'on qui veuillent faire un pas.
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Thomas Ă Kempis
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Ils se sont groupés, car une chose comme un pneumothorax rapproche naturellement les hommes, et ils s'appellent "l'Association des demi-poumons" [...].
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Bien écrire, c'est déjà presque bien penser, et il n'y a pas loin de là jusqu'à bien agir.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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I am writing history and i do so with my eyes almost always full of tears
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Guillaume-Thomas Raynal (Histoire Philosophique Et Politique Des Ătablissemens Dans Les Deux Indes. T. 1 (Ăd.1770) (French Edition))
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Vere dignum et justum est, aequum et salutare.
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Hilary Mantel (Wolf Hall (Thomas Cromwell, #1))
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Les bons et les mauvais souvenirs ont en commun de rester gravés.
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Angie Thomas (On the Come Up)
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Le temps n'a aucune "réalité". Lorsqu'il vous paraßt long, il est long, et lorsqu'il vous paraßt court, il est court, mais de quelle longueur ou de quelle briÚveté, c'est ce que personne ne sait.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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[...] car ce que l'on savait et que l'on a pensé tout en peignant joue un rÎle. Cela vous guide la main et cela produit son effet, ca y est et ça n'y est pas ; et c'est là ce qui rend le tout éloquent.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Mais tout restait dissous dans une dĂ©licatesse et une pĂąleur spectrales, exempt de toute ligne que l'Ćil aurait pu suivre avec certitude ; les contours des cimes se perdaient, s'embrumaient, s'en allaient en fumĂ©e.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Il vivait vite comme un mécanisme d'horloge qui se défend, il franchissait au galop les ùges qu'il ne lui était pas accordé d'atteindre dans le temps, et durant les derniÚres vingt-quatre heures, il devint un vieillard.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Je ne connais rien de plus vivant que l'envie, on dira ce qu'on voudra, mais il n'y a rien de plus vivant que quand on a le dĂ©sir qui frĂ©tille, que quand on dĂ©sire Ă trĂ©pigner sur place, que quand on n'en peut plus de se palper les corps, ou mĂȘme que quand on n'en peut juste plus d'ĂȘtre avec quelqu'un, qu'on attendait ça depuis longtemps, et que ce moment-lĂ , rien au monde ne pourra l'abĂźmer. Alors les sentiments, le feeling, d'accord, m'enfin, c'est quand mĂȘme en dessous, les trucs en commun, les esprits qui se rencontrent, les signaux lumineux, tout ça, oui, ça compte, d'accord, je ne dis pas, mais s'il n'y a pas l'envie au-dessus de ça, c'est mou, c'est fade.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Mais qu'Ă©tait-ce que l'humanisme ? C'Ă©tait l'amour des hommes, ce n'Ă©tait pas autre chose, et par lĂ mĂȘme l'humanisme Ă©tait aussi une politique, une attitude de rĂ©volte contre tout ce qui souille et dĂ©shonore l'idĂ©e de l'homme.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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The 'words' of Augustine, Origen, Clement of Alexandria, St. John of Damascus, St. Thomas Aquinas, et al, may not have carried the weight of Canon, however they were neither paper-like nor mere 'pellets'."
~R. Alan Woods [2012]
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R. Alan Woods (The Journey Is The Destination: A Photo Journal)
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Pendant que certains et certaines parmi nous ont peur de l'impact que des chansons pourraient avoir sur nos enfants, d'autres parents sont terrifiés à l'idée que ceux et celles qui sont censés protéger leurs enfants pourrait leur faire du mal.
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Angie Thomas (On the Come Up)
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Je vais tâenseigner Ă aimer la mort. Je vais te faire oublier le chagrin, la culpabilitĂ© et lâapitoiement, et tâinculquer la haine, la ruse, la fourberie, et lâesprit de vengeance. Je vais accomplir ma derniĂšre mission ici, Benjamin Thomas Parish.
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Rick Yancey (La 5e vague (La 5e vague, #1))
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Pour la premiÚre fois de ma vie, mon passé me surprend. J'ai envie de parler en silence. De me parler. J'ai envie que ce jeune type qui ne sait pas ce qui l'attend mais qui porte son sourire comme un laissez-passer s'avance vers moi. J'aimerais le voir arriver vers moi avec mes vingt ans de moins, s'asseoir à mes cÎtés, me sourire timidement, mettre ses mains dans ses poches et garder le silence. J'aimerais que ce jeune type avec mes vingt de moins ne me juge pas. J'aimerais qu'il me pardonne de l'avoir trahi.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Astronotların uzayda salınıp yeryĂŒzĂŒne döndĂŒkten sonra, burası onlara Ă§ĂŒrĂŒyen bir et gibi koktuÄu için midelerinin kötĂŒ olduÄunu okumuĆtum bir yerlerde. Biz diÄer insanlar, her gĂŒn soluduÄumuz için bu iÄrenç kokuyu fark etmiyoruz; hava bize normal geliyor, ama aslında içine saldıÄımız bir sĂŒrĂŒ çöp, kimyasal ve kirletici maddeyle dolu. Sonra, dĂŒnya birinin eski arabasıymÄ±Ć da, dikiz aynasına bĂŒyĂŒk boy bir çam kokusu asıyormuĆuz gibi etrafa baĆka saçmalıklar sıkıp havanın daha iyi kokmasını saÄlamaya çalıĆıyoruz.
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Michael Thomas Ford (Suicide Notes)
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Mais ce qu'il Ă©prouvait, ce qu'il comprenait, et ce dont il jouissait par-dessus tout, [...] c'Ă©tait l'idĂ©alitĂ© triomphante de la musique, de l'art, du cĆur humain, la haute et irrĂ©futable sublimation qu'ils faisaient subir Ă la vulgaire laideur de la rĂ©alitĂ©.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Naphta commença Ă parler de pieux excĂšs de la charitĂ© qu'avait connus le moyen Ăąge, de cas Ă©tonnants de fanatisme et d'exaltation dans les soins donnĂ©s aux malades : des filles de rois avaient baisĂ© les plaies puantes de lĂ©preux, s'Ă©taient volontairement exposĂ©es Ă la contagion de la lĂȘpre, avaient appelĂ© leurs roses les ulcĂšres qui se formaient sur leur corps, avaient bu l'eau oĂč s'Ă©taient lavĂ©s des malades purulents et avaient dĂ©clarĂ© ensuite que rien ne leur avait jamais semblĂ© meilleur.
(ch. VI, operationes spirituales)
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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I no longer call you servants,âŠI have called you friends.â14 Servants is a âdoingâ word; friends is a âbeingâ word. What do servants do? They cook, clean, et cetera. A friend, however, is something you are, not something you do. A servant is Martha, a friend is Mary.
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Gary L. Thomas (Sacred Pathways: Discover Your Soul's Path to God)
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L'humanitĂ© ? La noblesse ? C'Ă©tait l'esprit qui distinguait l'homme - cet ĂȘtre Ă©minemment dĂ©tachĂ© de la nature, et qui s'y sentait nettement opposĂ© - de toute autre forme de vie organique. C'Ă©tait donc Ă l'esprit, Ă la maladie, que tenait la dignitĂ© de l'homme, sa noblesse.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Now it is manifest that "the brain is the most moist of all the parts of the body," as Aristotle says [*De Part. Animal. ii, 7: De Sens. et Sensato ii: De Somn. et Vigil. iii]: wherefore it is the most subject to the action of the moon, the property of which is to move what is moist.
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Thomas Aquinas (Summa Theologica (5 Vols.))
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She taught them all a song. Learned from a para on French leave from the fighting in Algeria:
Demain le noir matin,
Je fermerai la porte
Au nez des années mortes;
Jâirai par les chemins.
Je mendierai ma vie
Sur la terre et sur lâonde,
Du vieux au nouveau monde . . .
He had been short and built like the island of Malta itself: rock, an inscrutable heart. Sheâd had only one night with him. Then he was off to the Piraeus.
Tomorrow, the black morning, I close the door in the face of the dead years. I will go on the road, bum my way over land and sea, from the old to the new world. . . .
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Thomas Pynchon (V.)
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Mais, lui, ne voulant pas renier son caractĂšre, avait, avant de se suicider, brĂ»lĂ© lâĆuvre de sa vie, la rendant au nĂ©ant en quelques instants, aprĂšs avoir consacrĂ© des dizaines dâannĂ©es Ă la mener Ă bien, et il nâavait pas voulu la laisser Ă une postĂ©ritĂ© qui ne la mĂ©ritait en aucun cas (GĂ©nie).
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Thomas Bernhard (The Voice Imitator)
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Kui loodus nÔuab, et sa hea ja viisakas oleksid teiste vastu , siis ei luba ta sul ka enese vastu julm ja kuri olla. Sestap kirjutab koguni loodus ise meile ette rÔÔmsat elu, see tÀhendab naudingut kui kogu meie tegevuse sihti. Ja nemad arvavad, et voorus on looduse ettekirjutuse jÀrgi elatud elu.
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Thomas More
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Un homme vraiment profond s'enfonce, il ne monte pas. Longtemps aprĂšs sa mort, on dĂ©couvre sa colonne enfouie, d'un seul bloc ou, peu Ă peu, par morceaux. Tandis que ces grandes intelligences mĂ©diocres, faites de coup d'Ćil et d'ironie, montent sans encombres jusqu'Ă la petite corniche du pouvoir.
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Jean Cocteau (Thomas l'imposteur)
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Est-ce faire beaucoup que de vous servir, vous que doivent servir toutes les créatures ?
Cela doit me sembler peu de chose; mais ce qui me paraßt grand et merveilleux, c'est que vous daigniez agréer le service d'une créature si pauvre et si misérable, et l'admettre parmi les serviteurs que vous aimez.
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Thomas Ă Kempis (The Imitation of Christ)
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Il paraĂźt qu'Ă soixante-dix ans, c'est le meilleur souvenir qu'il vous reste. Le sexe. C'est ma grand-mĂšre qui m'a dit ça. Elle m'a dit, tu sais quand on a mon Ăąge, les plus beaux souvenirs qu'il vous reste ce sont les nuits d'amour. C'est ses mots Ă elle, mais je sais bien ce que ça veut dire. Ăa veut dire qu'il n'y a rien de tel, aprĂšs avoir bien pris son pied, que de se coller contre un homme en lui tenant la bite encore toute chaude comme un petit Ă©cureuil endormi. Tricote-toi des souvenirs, elle me dit, ma grand-mĂšre, alors moi, je fais comme elle me dit et je me tricote des souvenirs pour me faire des pulls et des pulls pour quand je serai vieille et que j'aurai toujours froid. Parce que les vieux, ils ont toujours froid. Ils ont froid de ne plus pouvoir vivre les choses. C'est ça, qui donne froid, c'est de plus pouvoir s'assouvir, de plus pouvoir se donner Ă fond Ă ce qu'on a envie de vivre.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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En vérité, il préférait encore mille fois la naïveté d'un enfant qui croyait que les étoiles étaient des trous dans la voûte céleste, à travers lesquels transparaissait la lumiÚre éternelle, au bavardage creux, insensé et présomptueux que commettait la science moniste en traitant de l'"univers cosmique".
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Je me demande souvent ce que je serais devenu si ma vie ne s'était pas meublée de toutes ces petites choses auxquelles je me suis attaché et de toutes celles que j'ai négligées. Je me demande souvent qui mÚne la danse. Si c'est ma vie qui fait de moi ce que je suis ou si c'est moi qui fait de ma vie ce qu'elle est. (p.12)
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Bien que le discours puisse agir d'une maniĂšre plus vivante et plus immĂ©diate, la parole Ă©crite n'en a pas moins cet avantage de pouvoir ĂȘtre mĂ©ditĂ©e et formulĂ©e Ă loisir et Ă tĂȘte reposĂ©e, de rester immuable et de pouvoir ĂȘtre relue Ă volontĂ© dans les termes et dans l'ordre que le signataire a soigneusement pesĂ©s et calculĂ©s, et partant, de conserver toujours la mĂȘme efficacitĂ©
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Thomas Mann
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Je me suis dit cette fille, je ne l`aimais pas. Je me suis mis à la voir comme un agencement habile d`organs, de muscles, de tubes, de conduits, de reflexes de toutes sortes et ça m`a fichu une nausée terrible. Tu vois, avec Scapone, je ne vois pas les organes, je vois au delà de ça. Ce que je vois c`est son ùme et son ùme me réchauffele coeur. La chair n`a rien à voir là -dedans.
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Thomas Gunzig (Mort d'un parfait bilingue)
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Aku menyebut Thomas laki-laki selai kacang.â
âBagaimana bisa?â
âDia tidak suka stroberi. Dia suka selai kacang. Kamu tahu bagaimana pendapatku mengenai selai kacang?â
Timur menggeleng.
âHuwek!â Aggi mengernyitkan kening dan mengerutkan ujung hidung. Lalu, dia merendahkan nada suara. âEt alors, les fraises est trop infantile! Je ne lâaime pas! [Jadi, stroberi itu terlalu kekanak-kanakan! Aku tidak suka!]
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Desi Puspitasari (The Strawberry Surprise)
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Selleks, et mÀÀratud kodanikkude arv mitte vĂ€heseks ei jÀÀks ega ĂŒlearu suureks ei paisuks, on antud kĂ€sk , et ĂŒheski peres, ei oleks umbkaudu 14-aastasi lapsi ĂŒhekorraga vĂ€hem, kui 10 ja rohkem kui 16, samal ajal kui nooremate laste suhtes mingit arvu kindlaks mÀÀratud, ega ette kirjutatud ei ole. Kes suuremates peredes ĂŒlearu on, vĂ€iksema juurdekasvuga peredesse paigutatakse. Kui aga juhtuma peaks, et kogu linnas see arv ĂŒle lubatud mÀÀra tĂ”useb, siis tĂ€idavad needsinased teiste linnade puudujÀÀki. Kui juhtub, et terve saare rahvaarv lubatud mÀÀrast ĂŒle lĂ€heb, valitakse igast linnast teatud kodanikud ja rajatakse nende eneste seaduste jĂ€rgi linn kĂ”ige lĂ€hemal maal. Nad vĂ”tavad ka selle maa rahva eneste sekka... kui aga selle maa asukad utooplastega koos ja nende seaduste all elada ei taha, siis aetakse nad vĂ€lja.
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Thomas More (Utopia)
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Ce n'Ă©tait donc pas une mĂ©lodie tendrement sentimentale dans l'esprit de certaine chansonnette qui formait l'essence de son amour. C'Ă©tait bien plutĂŽt une variante assez osĂ©e et indĂ©finissable de cette dĂ©mence, mĂ©lange de froid et de chaleur, comme l'Ă©tat d'un fiĂ©vreux ou comme une journĂ©e d'octobre dans les zones Ă©levĂ©es ; et ce qui manquait c'Ă©tait justement un Ă©lĂ©ment de cordialitĂ© qui eĂ»t reliĂ© ces extrĂȘmes.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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[...] Et ma fiĂšvre ? D'oĂč vient-elle ?
- Allons donc, c'est un incident sans conséquence qui passera vite.
- Non, Clawdia, tu sais bien que ce que tu dis lĂ n'est pas vrai, et tu le dis sans conviction, j'en suis sĂ»r. La fiĂšvre de mon corps et le battement de mon cĆur harassĂ© et le frissonnement de mes membres, c'est le commencement d'un incident, car ce n'est rien d'autre [...], rien d'autre que mon amour pour toi [...].
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Mon Dieu, dit-il, ils sont libres... Je veux dire, ce sont des jeunes gens, et le temps pour eux n'a pas d'importance. Pourquoi donc feraient-ils triste figure ? Je me dis quelquefois : ĂȘtre malade et mourir, ce n'est pas sĂ©rieux en somme, c'est plutĂŽt une sorte de laisser-aller ; du sĂ©rieux, on n'en rencontre Ă tout prendre que dans la vie de la plaine. Je crois que tu comprendras cela, lorsque tu auras sĂ©journĂ© plus longtemps ici.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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In a letter to President Madison mainly about his sheep Jefferson concluded with a quotation from Horaceâs very Epicurean sixth epistle: Vive, vale, et siquid novisti rectius istis Candidus imperti sinon, his ulere mecum.73 That is, in the translation of the eighteenth-century English poet Christopher Smart, âLive: be happy. If you know of any thing preferable to these maxims, candidly communicate it: if not, with me make use of these.
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Thomas E. Ricks (First Principles: What America's Founders Learned from the Greeks and Romans and How That Shaped Our Country)
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Un chef dâĂtat de cette Europe centrale oĂč les chefs dâĂtat peuvent, Ă bon droit, craindre Ă chaque instant pour leur vie, avait rĂ©vĂ©lĂ© Ă son confident un plan mis au point au cours de centaines de nuits dâinsomnie, et qui devait permettre au chef de lâĂtat de dĂ©serter lâĂtat que, comme tous les autres chefs dâĂtat dâEurope centrale font avec le leur, il avait bien entendu conduit systĂ©matiquement Ă la ruine la plus complĂšte (L'imitateur)
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Thomas Bernhard (The Voice Imitator)
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Jeg holder af at vandre i falmede Skove, og jeg ynder at lĂŠse Historien om Mennesker, som engang leved og led, og efter hvem det er blevet stille. Efter hvem hvert Spor er borte, uden for den Ensomme, der ved Lampens Skin lĂŠser om dem, ikke af BĂžger, men af et gulnet Blad, der ligesom ved Vinden er kommet i hans Eje. Og de Tanker, den Ensomme i den stille Nattetime sender den DĂžde, synes mig skjĂžnne som de Blomster, Vandringsmanden lĂŠgger paa hans Grav.
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Thomas Krag
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LâobscuritĂ© submergeait tout, il nây avait aucun espoir dâen traverser les ombres, mais on en atteignait la rĂ©alitĂ© dans une relation dont lâintimitĂ© Ă©tait bouleversante. Sa premiĂšre observation fut quâil pouvait encore se servir de son corps, en particulier de ses yeux ; ce nâĂ©tait pas quâil vit quelque chose, mais ce quâil regardait, Ă la longue le mettait en rapport avec une masse nocturne quâil percevait vaguement comme Ă©tant lui-mĂȘme et dans laquelle il baignait.
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Maurice Blanchot (Thomas the Obscure)
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Reply to Objection 2: The senses are suspended in the sleeper through certain evaporations and the escape of certain exhalations, as we read in De Somn. et Vigil. iii. And, therefore, according to the amount of such evaporation, the senses are more or less suspended. For when the amount is considerable, not only are the senses suspended, but also the imagination, so that there are no phantasms; thus does it happen, especially when a man falls asleep after eating and drinking copiously.
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Thomas Aquinas (Summa Theologica (5 Vols.))
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Caustique ? Vous voulez dire : méchant ? Oui, je suis un peu méchant, dit Settembrini. Mon regret c'est que je sois obligé de gaspiller ma méchanceté à des sujets aussi misérables. J'espÚre que vous n'avez rien contre la méchanceté, mon cher ingénieur. A mon sens, c'est l'arme la plus étincelante de la raison contre les puissances des ténÚbres et de la laideur. La méchanceté, monsieur, est l'esprit de la critique, et la critique est à l'origine du progrÚs et des lumiÚres de la civilisation.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Il travaillait en silence, enfermĂ© chez lui, invisible et plein de mĂ©pris pour les petits Ă©crivains dont le talent n'Ă©tait qu'une parure de sociĂ©tĂ© et qui, riches ou pauvres, circulaient, sauvages et dĂ©braillĂ©s, ou bien exhibaient des cravates recherchĂ©es, croyaient ĂȘtre heureux, charmants et artistiques au plus haut point, et ignoraient que les Ćuvres bonnes ne naissent que sous la pression d'une vie mauvaise, que celui qui vit ne travaille pas, et qu'il faut ĂȘtre mort pour ĂȘtre tout Ă fait crĂ©ateur.
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Thomas Mann (Tonio Kröger)
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[...] car les pensionnaires qui Ă©taient ici depuis de longs mois ou depuis plusieurs annĂ©es avaient depuis longtemps appris Ă dĂ©truire le temps mĂȘme sans distractions ni occupations intellectuelles, et Ă le faire s'Ă©couler grĂące Ă une virtuositĂ© intĂ©rieure ; ils dĂ©claraient mĂȘme que c'Ă©tait une maladresse de novices que de se cramponner dans ce but Ă un livre. Tout au plus devrait-on en poser un sur ses genoux ou sur le guĂ©ridon, cela suffisait parfaitement pour que l'on se sentĂźt pourvu du nĂ©cessaire.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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The medieval Catholic Church is often represented as suppressing science. It did, but only occasionally; in fact, the Church was and remains a congenial place for science. Thomas Aquinas, though not especially interested in natural philosophy, taught that faith and reason could not contradict one another. In a different style, essentially the same point was expressed by Pope John Paul II in Fides et Ratio (1998): âFaith and reason are like two wings on which the human spirit rises to the contemplation of truth.
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Anonymous
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Un aveu. Je fais autre chose encore, autre chose que visualiser la scÚne, autre chose que convoquer un souvenir, je me dis  : à quoi Thomas a-t-il pensé, quand ça a été le dernier moment  ? aprÚs avoir passé la corde autour de son cou  ? avant de renverser la chaise  ? et d'abord, combien de temps cela a-t-il duré  ? une poignée de secondes  ? puisqu'il ne servait à rien de perdre du temps, la décision avait été prise, il fallait la mettre à exécution, une minute  ? mais c'est interminable, une minute, dans ces circonstances, et alors comment l'a-t-il remplie  ? avec quelles pensées  ? et j'en reviens à ma question. A-t-il fermé les yeux et revu des épisodes de son passé, de la tendre enfance, par exemple son corps étendu en croix dans l'herbe fraßche, tourné vers le bleu du ciel, la sensation de chaleur sur sa joue et sur ses bras  ? de son adolescence  ? une chevauchée à moto, la résistance de l'air contre son torse  ? a-t-il été rattrapé par des détails auxquels il ne s'attendait pas  ? des choses qu'il croyait avoir oubliées  ? ou bien a-t-il fait défiler des visages ou des lieux, comme s'il s'agissait de les emporter avec lui  ? (à la fin, je suis convaincu qu'en tout cas, il n'a pas envisagé de renoncer, que sa détermination n'a pas fléchi, qu'aucun regret, s'il y en a eu, n'est venu contrarier sa volonté.) Je traque cette ultime image formée dans son esprit, surgie de sa mémoire, non pas pour escompter y avoir figuré mais pour croire qu'en la découvrant, je renouerais avec notre intimité, je serais à nouveau ce que nul autre n'a été pour lui.
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Philippe Besson (« ArrĂȘte avec tes mensonges »)
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The formerly absolute distinction between time and eternity in Christian thought--between nunc movens with its beginning and end, and nunc stans, the perfect possession of endless life--acquired a third intermediate order based on this peculiar betwixt-and-between position of angels. But like the Principle of Complementarity, this concord-fiction soon proved that it had uses outside its immediate context, angelology. Because it served as a means of talking about certain aspects of human experience, it was humanized. It helped one to think about the sense, men sometimes have of participating in some order of duration other than that of the nunc movens--of being able, as it were, to do all that angels can. Such are those moments which Augustine calls the moments of the soul's attentiveness; less grandly, they are moments of what psychologists call 'temporal integration.' When Augustine recited his psalm he found in it a figure for the integration of past, present, and future which defies successive time. He discovered what is now erroneously referred to as 'spatial form.' He was anticipating what we know of the relation between books and St. Thomas's third order of duration--for in the kind of time known by books a moment has endless perspectives of reality. We feel, in Thomas Mann's words, that 'in their beginning exists their middle and their end, their past invades the present, and even the most extreme attention to the present is invaded by concern for the future.' The concept of aevum provides a way of talking about this unusual variety of duration-neither temporal nor eternal, but, as Aquinas said, participating in both the temporal and the eternal. It does not abolish time or spatialize it; it co-exists with time, and is a mode in which things can be perpetual without being eternal.
We've seen that the concept of aevum grew out of a need to answer certain specific Averroistic doctrines concerning origins. But it appeared quite soon that this medium inter aeternitatem et tempus had human uses. It contains beings (angels) with freedom of choice and immutable substance, in a creation which is in other respects determined. Although these beings are out of time, their acts have a before and an after. Aevum, you might say, is the time-order of novels. Characters in novels are independent of time and succession, but may and usually do seem to operate in time and succession; the aevum co-exists with temporal events at the moment of occurrence, being, it was said, like a stick in a river. Brabant believed that Bergson inherited the notion through Spinoza's duratio, and if this is so there is an historical link between the aevum and Proust; furthermore this durée réelle is, I think, the real sense of modern 'spatial form,' which is a figure for the aevum.
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Frank Kermode (The Sense of an Ending: Studies in the Theory of Fiction)
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Le peuple savait depuis longtemps oĂč chercher, ailleurs que dans ces pĂ©nitenciers officiels, la culture et l'Ă©ducation dont il avait besoin dans sa lutte contre le rĂšgne vermoulu de la bourgeoisie, et les moineaux sifflaient sur les toits que notre type d'Ă©cole, tel qu'il est issu de l'Ă©cole monastique du Moyen Ăge, constituait un anachronisme et une vieillerie ridicule, que personne au monde ne devait plus sa culture proprement dite Ă l'Ă©cole, et qu'un enseignement libre et accessible Ă tous par des confĂ©rences publiques, par des expositions et par le cinĂ©ma Ă©tait infiniment supĂ©rieur Ă tout enseignement scolaire.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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On Ă©labore nos propres repĂšres. A partir de ce que l'on connaĂźt. Mais on ne connaĂźt rien. Les vrais ignorants ignorent leur ignorance. C'est un peu comme voir le paysage par une petite, petite, toute petite fenĂȘtre. Et finir par croire que ce paysage se limite Ă ce qu'on en perçoit par cette petite, petite, toute petite fenĂȘtre. Au lieu d'essayer d'Ă©largir la fenĂȘtre. De casser les murs. On prĂ©fĂšre rĂ©duire ce paysage. Parce qu'il n'est que ce que l'on en voit. S'en contenter. C'est plus confortable. Et puis un jour on se rend compte que le monde est plus grand que nos yeux. Et on reste lĂ , perdus. Au bord du vertige.
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Thomas Vinau
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Eh bien, toi, qu'est-ce qui t'arrive ? Il fait si beau temps. [...] Quelle mouche t'a piqué ?
- Je n'ai rien, dit Joachim. Mais tu as l'air échauffé. Je crois que c'en soit fini de ta baisse de température."
En effet, c'en était fini. La dépression humiliante de l'organisme de Hans Castorp était surmontée par le salut qu'il avait échangé avec Clawdia Chauchat, et, à proprement parler, c'était à la conscience qu'il avait de ce fait que tenait en réalité sa satisfaction. Oui. Joachim avait eu raison : le mercure reprenait son ascension. Lorsque Hans Castorp, de retour de sa promenade, le consulta, il monta jusqu'à 38 degrés.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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The term âraceâ has deliberately been placed within inverted commas in order to stress that it is not a scientific term. Whereas it was for some time fashionable to divide humanity into four main races, and racial labels are still used to classify people in some countries (such as the USA), modern genetics tends not to speak of races. There are two principal reasons for this. First, there has always been so much interbreeding between human populations that it would be meaningless to talk of fixed boundaries between races. Second, the distribution of hereditary physical traits does not follow clear boundaries (Cavalli-Sforza et al., 1994). In other
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Thomas Hylland Eriksen (Ethnicity and Nationalism: Anthropological Perspectives (Anthropology, Culture and Society))
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Peut-on raconter le temps en lui-mĂȘme, comme tel et en soi ? Non, en vĂ©ritĂ©, ce serait une folle entreprise. Un rĂ©cit, oĂč il serait dit : "Le temps passait, il s'Ă©coulait, le temps suivait son cours" et ainsi de suite, jamais un homme sain d'esprit ne le tiendrait pour une narration. Ce serait Ă peu prĂšs comme si l'on avait l'idĂ©e stupide de tenir pendant une heure une seule et mĂȘme note, ou un seul accord, et si l'on voulait faire passer cela pour de la musique. Car la narration ressemble Ă la musique en ce qu'elle "accomplit" le temps, qu'elle "l'emplit convenablement", qu'elle le "divise", qu'elle fait en sorte qu'"il s'y passe quelque chose" [...].
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Alors toi, le moins qu'on puisse dire, c'est que je t'aurais mĂ©ritĂ©e. Primo, ça faisait des annĂ©es que je t'attendais. Des annĂ©es que j'avais juste le droit de tremper mes lĂšvres dans le bonheur et puis pas plus. Deusio, quand je te rencontre il faut que tu sois maquĂ©e avec un poulpe qui te colle de partout. Et tertio, quand enfin mademoiselle est dispo, il faut que tu me fasses poireauter des semaines et des semaines, genre laisse-moi digĂ©rer mon histoire avec Dudulle et faire mon rot. Tu crois que ça peut ĂȘtre simple ? Comme Ă la tĂ©lĂ© ou sur grand Ă©cran ? Ils se rencontrent, ils se plaisent, ils s'aiment, allez zou ! emballez, c'est pesĂ©. Eh ben, nan ! Il faut que ça soit compliquĂ©, il faut que mademoiselle prenne tout son temps, qu'elle s'Ă©broue un peu, qu'elle remette de l'ordre sans sa tĂȘte, qu'elle fasse une pose, alors que moi, je suis lĂ , tendu comme un arc, les pieds bien calĂ©s dans les starting-blocks, les doigts bien posĂ©s sur la ligne, concentrĂ©, parce qu'un dĂ©but d'histoire, faut surtout pas le rater, faut se donner Ă fond, je le sais, c'est pas une premiĂšre pour moi, avec toutes les histoires foireuses que je viens d'enquiller, j'ai largement eu le temps de m'entraĂźner. Comme un sportif, je me suis entraĂźnĂ©. Je suis prĂȘt, moi. Y a plus qu'Ă donner le dĂ©part. Quand mademoiselle sera disposĂ©e.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Recent studies funded by Britainâs Natural Environment Research Council provide support for those concerns. (Thomas, et al, 2004; Stevens, et al, 2004) While there have been five mass extinctions in the history of our planet, they are all presumed to have been caused by extraterrestrial events, such as a comet smashing to earth. One of the new studies concludes that the ânatural world is experiencing the sixth, major extinction event in its history.â (Lovell 2004) This time though, the cause of the extinction is not extraterrestrial. According to one of the studyâs authors, Jeremy Thomas, âAs far as we can tell this one is caused by one animal organismâman.
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Bruce H. Lipton (The Biology of Belief: Unleasing the Power of Consciousness, Matter and Miracles)
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Je m'appelle GaĂ«lle, j'ai trente-quatre ans, j'ai un gros cul, je suis assistante dans la com', je m'Ă©clate dans mon boulot, je suis super-pro et je ne supporte pas les incompĂ©tents. Tous les matins, je prends mon mĂ©tro Ă Ledru-Rollin, je lis les gratuits, je me sape chez Zadig & Voltaire, je fais des rĂ©gimes au printemps, je vote Ă gauche ou Ă droite, ça dĂ©pend, j'ai les pieds bien sur terre, j'aime pas revoir mes ex, le passĂ© c'est le passĂ©, j'aime pas trop le thĂ©Ăątre, je prĂ©fĂšre le cinĂ©, je m'engueule souvent avec ma mĂšre, je me pose pas trop de questions, j'aime pas les gens prise de tĂȘte, je lis les bouquins d'AmĂ©lie Nothomb et la Star Ac', ça me fait marrer.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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Le charme principal, lâunique charme peut-ĂȘtre du visage de la jeune femme Ă©tait sa mobilitĂ©. Quand elle baissait les yeux pour regarder lâenfant, elle devenait jolie et mĂȘme belle, dâautant que les fauves rayons du couchant, en frappant alors obliquement ses traits, mettaient des transparences dĂ©licates sur ses paupiĂšres et ses narines, et une flamme sur ses lĂšvres. Quand, au contraire, elle marchait dans lâombre de la haie, toute Ă sa rĂȘverie silencieuse, elle prenait lâexpression passive et figĂ©e de ceux qui attendent tout du Temps et du Destin, tout sauf un peu de justice. Le premier aspect Ă©tait lâĆuvre de la Nature, le second celui de la civilisation, sans doute.
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Thomas Hardy (The Mayor of Casterbridge)
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Ce galvaudage, cette prodigalitĂ© gĂ©nĂ©reuse dans l'emploi du temps est de style asiatique, et sans doute est-ce la raison pour laquelle les enfants de l'Orient se plaisent ici. N'avez-vous jamais remarquĂ© que lorsqu'un Russe dit "quatre heures", ce n'est pas plus que lorsque quelqu'un de nous dit "une heure" ? Il tombe sous le sens que la nonchalance de ces gens Ă l'Ă©gard du temps est en rapport avec la sauvage immensitĂ© de leur pays. OĂč il y a beaucoup d'espace, il y a beaucoup de temps [...]. [...] Dans la mesure oĂč le terrain monte en prix, oĂč le gaspillage de l'espace y devient une impossibilitĂ©, le temps - remarquez-le ! - y devient Ă©galement de plus en plus prĂ©cieux. Carpe diem ! C'est un citadin qui a chantĂ© ainsi.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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Jâai remarquĂ© que souvent lâhomme part juste pour partir, pour se libĂ©rer et changer dâunivers. Nous sommes inconstants par nature. La femme, elle, va quelque part, câest la destination qui lui importe. Pour elle le voyage est un mal nĂ©cessaire. Je pense que lorsque lâHomme a quittĂ© sa terre originelle, il lâa fait Ă cause du manque dâeau ou de nourriture bien sĂ»r, mais le mĂąle serait restĂ© Ă©ternellement nomade si la femme nâavait pas dĂ©cidĂ© un jour que « cet endroit tranquille, prĂšs dâun cours dâeau, non loin des terres de chasse, serait trĂšs bien pour sâinstaller et sâabriter, pour Ă©lever nos enfants ». Lâhomme a compensĂ© sa sĂ©dentarisation en allant Ă la chasse. Puis la femme a inventĂ© lâagriculture pour le retenir plus proche encore, Ă©viter quâil ne soit tuĂ© par un quelconque mammouth.
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Cyril Hadji-Thomas (Le parti de l'Homme)
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Pour qu'un produit majeur de l'esprit soit capable d'avoir aussitĂŽt un effet vaste et profond, il faut qu'une affinitĂ© secrĂšte, qu'un accord mĂȘme existe entre le destin personnel de son auteur et celui, gĂ©nĂ©ral, de ses contemporains. Les hommes ne savent pas pourquoi ils cĂ©lĂšbrent une oeuvre d'art. A mille lieues d'ĂȘtre des connaisseurs, ils croient y dĂ©couvrir cent qualitĂ©s qui justifient d'autant leur intĂ©rĂȘt; mais la vĂ©ritable cause de leur approbation est un impondĂ©rable, c'est la sympathie.
Aschenbach avait une fois déclaré sans ambages au détour d'une phrase que presque tout ce qui existait de grand existait comme un "malgré", et s'était accompli malgré le chagrin et la souffrance, malgré la pauvreté, l'abandon, la faiblesse corporelle, le vice, malgré la passion et mille autres entraves.
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Thomas Mann (Death in Venice)
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Voisine
Je peux rester des aprĂšs-midi entiers Ă regarder cette fille, cachĂ© derriĂšre mon rideau. Je me demande ce qu'elle peut Ă©crire sur son ordinateur. A quoi elle pense quand elle regarde par la fenĂȘtre. Je me demande ce qu'elle mange, ce qu'elle utilise comme dentifrice, ce qu'elle Ă©coute comme musique. Un jour, je l'ai vue danser toute seule. Je me demande si elle a des frĂšres et sĆurs, si elle met la radio quand elle se lĂšve le matin, si elle prĂ©fĂšre l'Espagne ou l'Italie, si elle garde son mouchoir en boule dans sa main quand elle pleure et si elle aime Thomas Bernhard. Je me demande comment elle dort et comment elle jouit. Je me demande comment est son corps de prĂšs. Je me demande si elle s'Ă©pile ou si au contraire elle a une grosse toison. Je me demande si elle lit des livres en anglais. Je me demande ce qui la fait rire, ce qui la met hors d'elle, ce qui la touche et si elle a du goĂ»t. Qu'est-ce qu'elle peut bien en penser, cette fille, de la hausse du baril de pĂ©trole et des Farc, et que dans trente ans il n'y aura sans doute plus de gorilles dans les montagnes du Rwanda ? Je me demande Ă quoi elle pense quand je la vois fumer sur son canapĂ©, et ce qu'elle fume comme cigarettes. Est-ce que ça lui pĂšse d'ĂȘtre seule ? Est-ce qu'elle a un homme dans sa vie ? Et si c'est le cas, pourquoi c'est elle qui va toujours chez lui ? Pourquoi il n'y a jamais d'homme chez elle ? Je me demande comment elle se voit dans vingt ans. Je me demande quel sens elle donne Ă sa vie. Qu'est-ce qu'elle pense de sa vie quand elle est comme ça, toute seule, chez elle ? Si ça se trouve, elle n'a aucun intĂ©rĂȘt, cette fille.
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David Thomas (La Patience des buffles sous la pluie)
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[...] Je veux dire la secousse qui a éprouvé Lisbonne, en 1755.
- Excusez-moi.
- Eh bien Voltaire s'est élevé contre elle.
- C'est-à -dire... comment ? Il s'est élevé ?
- Il s'est rĂ©voltĂ©, oui. Il n'a pas admis cette fatalitĂ© brutale ; et le fait mĂȘme, il s'est refusĂ© Ă abdiquer devant ce scandaleux excĂšs de la nature dont les trois quarts d'une ville florissante et des milliers de vies humaines ont Ă©tĂ© victimes... [...] L'attitude de Voltaire Ă©tait celle d'un vrai descendant des ces authentiques Gaulois qui envoyaient leurs flĂšches contre le ciel... Voyez-vous, ingĂ©nieur, voilĂ bien l'hostilitĂ© de l'esprit contre la nature, sa fiĂšre mĂ©fiance envers elle, sa noble obstination dans le droit Ă la critique Ă l'Ă©gard de cette puissance mauvaise et contraire Ă la Raison. Car la nature est une puissance et c'est se montrer servile que d'accepter la puissance [...].
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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L'homme ne vit pas seulement sa vie personnelle comme individu, mais consciemment ou inconsciemment il participe aussi Ă celle de son Ă©poque et de ses contemporains, et mĂȘme s'il devait considĂ©rer les bases gĂ©nĂ©rales et impersonnelles de son existence comme des donnĂ©es immĂ©diates, les tenir pour naturelles et ĂȘtre aussi Ă©loignĂ© de l'idĂ©e d'exercer contre elles une critique que le bon Hans Castorp l'Ă©tait rĂ©ellement, il est nĂ©anmoins possible qu'il sente son bien-ĂȘtre moral vaguement affectĂ© par leurs dĂ©fauts. L'individu peut envisager toute sorte de buts personnels, de fins, d'espĂ©rances, de perspectives oĂč il puise une impulsion Ă de grands efforts et Ă son activitĂ©, mais lorsque l'impersonnel autour de lui, l'Ă©poque elle-mĂȘme, en dĂ©pit de son agitation, manque de buts et d'espĂ©rances, lorsqu'elle se rĂ©vĂšle en secret dĂ©sespĂ©rĂ©e, dĂ©sorientĂ©e et sans issue, lorsqu'Ă la question, posĂ©e consciemment ou inconsciemment, mais finalement posĂ©e en quelque maniĂšre, sur le sens suprĂȘme, plus que personnel et inconditionnĂ©, de tout effort et de toute activitĂ©, elle oppose le silence du vide, cet Ă©tat de choses paralysera justement les efforts d'un caractĂšre droit, et cette influence, par-delĂ l'Ăąme et la morale, s'Ă©tendra jusqu'Ă la partie physique et organique de l'individu. Pour ĂȘtre disposĂ© Ă fournir un effort considĂ©rable qui dĂ©passe la mesure de ce qui est communĂ©ment pratiquĂ©, sans que l'Ă©poque puisse donner une rĂ©ponse satisfaisante Ă la question " Ă quoi bon? ", il faut une solitude et une puretĂ© morales qui sont rares et d'une nature hĂ©roĂŻque, ou une vitalitĂ© particuliĂšrement robuste. Hans Castorp ne possĂ©dait ni l'une ni l'autre, et il n'Ă©tait ainsi donc qu'un homme malgrĂ© tout moyen, encore que dans un sens des plus honorables.
(ch. II)
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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On travaille mal au printemps, bien sĂ»r, et pourquoi ? parce que l'on sent. Et parce qu'il faut ĂȘtre un imbĂ©cile pour croire que celui qui crĂ©e a le droit de sentir. Tout artiste vĂ©ritable sourit de cette erreur de naĂŻf et d'incapable; il sourit mĂ©lancoliquement peut-ĂȘtre, mais il sourit. Car ce que vous exprimez ne doit jamais ĂȘtre pour vous l'essentiel, mais seulement la matiĂšre indiffĂ©rente en soi, dont il s'agit de composer, sans passion, en la dominant et comme en se jouant, une image esthĂ©tique. Si vous tenez trop Ă ce que vous avez Ă dire, si votre cĆur bat trop vite pour votre sujet, vous pourrez ĂȘtre sĂ»r d'un fiasco complet. Vous serez pathĂ©tique, vous serez sentimental, vous produirez une Ćuvre lourde, gauche, austĂšre, dĂ©nuĂ©e de maĂźtrise, d'ironie et de sel, ennuyeuse, et le rĂ©sultat final sera l'indiffĂ©rence chez le public, et pour vous la dĂ©ception et le chagrin.
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Thomas Mann (Tonio Kröger)
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Fallait-il, se demanda-t-elle [...] voyager dans les pays quâon avait aimĂ©s en lisant? Ces pays existaient-ils, dâailleurs? LâAngleterre de Virginia Woolf avait disparu aussi sĂ»rement que lâOrient de Mille et Une Nuits ou la NorvĂšge de Sigrid Undset. Ă Venise, lâhĂŽtel oĂč sĂ©journaient les personnages du roman de Thomas Mann ne subsistait plus quâĂ travers les somptueuses images de Luchino Visconti. Et la Russie... De la tröika des contes, qui glissait inlassablement dans la steppe, on voyait des loups, des cabanes montĂ©es sur des pattes de poule, dâimmenses Ă©tendues enneigĂ©es, des bois noirs pleins de pĂ©rils, des palais fĂ©eriques. On dansait devant le tsar sous les lustres de cristal, on buvait le thĂ© dans des bols dâor, on se coiffait de toques de fourrure (quelle horreur!) faits avec la peau dâun renard argentĂ©.
Que retrouverait-elle de tout cela, si elle prenait lâavion pour visiter lâune de ces parties du monde - contrĂ©es confuses, aux frontiĂšres mouvantes, oĂč elle avait couvert, en un Ă©clair, des distances presque inconcevables, oĂč elle avait lassĂ© les siĂšcles glisser sur elle, virevoltĂ© parmi les constellations, parlĂ© aux animaux et aux dieux, pris le thĂ© avec un lapin, goĂ»tĂ© la ciguĂ« et lâambroisie?
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Christine FĂ©ret-Fleury (The Girl Who Reads on the MĂ©tro)
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Je ne comprends pas que l'on puisse ne pas fumer. C'est se priver de toute façon de la meilleure part de l'existence et en tout cas d'un plaisir tout Ă fait Ă©minent. Lorsque je m'Ă©veille, je me rĂ©jouis dĂ©jĂ de pouvoir fumer pendant la journĂ©e, et pendant que je mange, j'ai la mĂȘme pensĂ©e, oui, je peux dire qu'en somme je mange seulement pour pouvoir ensuite fumer, et je crois que j'exagĂšre Ă peine. Mais un jour sans tabac, ce serait pour moi le comble de la fadeur, ce serait une journĂ©e absolument vide et insipide, et si, le matin, je devais me dire : "aujourd'hui je n'aurai rien Ă fumer", je crois que je n'aurais pas le courage de me lever, je te jure que je resterais couchĂ©. [...] Dieu merci ! on fume dans le monde entier ; ce plaisir, autant que je sache, n'est inconnu nulle part oĂč l'on pourrait ĂȘtre jetĂ© par les hasards de la vie. MĂȘme les explorateurs qui partent pour le pĂŽle nord se pourvoient largement de provisions de tabac pour la durĂ©e de leurs pĂ©nibles Ă©tapes, et j'ai toujours trouvĂ© cela sympathique lorsque je l'ai lu. Car on peut aller trĂšs mal - supposons par exemple que je sois dans un Ă©tat lamentable -, aussi longtemps que j'aurai mon cigare, je le supporterai, je le sais bien ; il m'aiderait Ă tout surmonter.
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Thomas Mann (The Magic Mountain)
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La jalousie ne m'est pas un sentiment inconnu, il est nĂ©anmoins trĂšs Ă©loignĂ© de moi. Je ne connais pas la possessivitĂ©, n'estimant pas qu'on dispose de prĂ©rogatives sur les ĂȘtres, je ne suis pas Ă l'aise avec la notion mĂȘme de propriĂ©tĂ©. Je respecte au plus haut point la libertĂ© de chacun (probablement parce que je ne supporterais pas qu'on entame la mienne). Je suis capable aussi, me semble-t-il, de discernement, et mĂȘme de dĂ©tachement. En tout cas, ce sont des qualitĂ©s qu'on m'attribue, mĂȘme Ă cet Ăąge-lĂ . GĂ©nĂ©ralement, je ne me comporte pas en envieux et j'ai toujours trouvĂ© avilissante l'agressivitĂ© hideuse des mĂ©gĂšres.
Sauf que tous mes beaux principes s'Ă©croulent en une seconde, la seconde de la jeune fille sautant au cou de Thomas. Parce que cette scĂšne tĂ©moigne d'une vie vĂ©cue en dehors de moi. Et me renvoie au vide, Ă l'inexistence de la façon la plus cruelle. Parce qu'elle montre ce qui m'est dissimulĂ© habituellement. Parce qu'elle raconte le charme du garçon tĂ©nĂ©breux et le nombre des tentatives qui doivent se produire afin de s'en approcher. Parce qu'elle offre une alternative au garçon dĂ©boussolĂ©, tiraillĂ©. En rĂ©alitĂ©, je ne supporte pas l'idĂ©e qu'on pourrait me le ravir. Que je pourrais le perdre. Je dĂ©couvre â pauvre imbĂ©cile  â la morsure du sentiment amoureux.
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Philippe Besson (« ArrĂȘte avec tes mensonges »)
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Si vous voulez pacifier un homme, donnez-lui un foyer et quelques enfants dont il aura la charge, cela lui donnera Ă rĂ©flĂ©chir lorsquâil pensera Ă nouveau Ă dĂ©clarer la guerre.
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Cyril Hadji-Thomas (Le parti de l'Homme)
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Cependant, lâĂšre de la communication a introduit un biais : la cause juste ! Il faut une « cause juste », comprĂ©hensible par tous, entendue par lâennemi, ou celui qui serait tentĂ© de lâĂȘtre, pour que les peuples qui Ă©lisent les dirigeants de nos dĂ©mocraties ne soient pas Ă©cĆurĂ©s trop vite et quâils restent passifs suffisamment longtemps pour que le fait accompli sâimpose Ă tous.
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Cyril Hadji-Thomas (Le parti de l'Homme)
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Why do they want Rathenau tonight? What did Caesar really whisper to his protégé as he fell? Et tu, Brute, the official lie, is about what you'd expect to get from them - it says exactly nothing. The moment of assassination is the moment when power and the ignorance of power come together, with Death as its validator. When one speaks to the other then it is not to pass the time of day with et-tu-Brutes. What passes is a truth so terrible that history - at best a conspiracy, not always among gentlemen, to defraud - will never admit it. The truth will be repressed or in ages of particular elegance be disguised as something else. What will Rathenau, past the moment, years into new otherside existence, have to say about the old dispensation? Probably nothing as incredible as what he might have said just as the shock flashed his mortal nerves, as the Angel swooped in...
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Thomas Pynchon (Gravityâs Rainbow)
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Olaudah Equiano, The interesting narrative of Olaudah Equiano : or Gustavus Vassa, the African / written by himself; Philip D. Curtin, âAyuba Suleiman Diallo of Bondu,â in Africa Remembered: Narratives by West Africans From the Era of the Slave Trade, ed. Philip D. Curtin: 17â59; Ivor Wilks, âSalih Bilali of Massina,â ibid., 145â51; H. F. C. Smith et al., âAli Eisami Gazirmabe of Bornu,â ibid.: 199â216; P. C. Lloyd, âOsifekunde of Ijebu,â ibid.: 217â88; Quobna Ottobah Cugoano, âNarrative of the Enslavement of Ottobah Cugoana, a Native of Africa; Published by Himself in the Year 1787, in Thomas Fisher, The Negroâs Memorial; or, Abolitionistâs Catechism; by an Abolitionist, 120â7; Samuel Moore, Biography of Mahommah G. Baquaqua, a Native of Zoogoo in the Interior of Africa; Nicholas Said, The Autobiography of Nicolas Said, a native of Bornu.
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Sylviane A. Diouf (Dreams of Africa in Alabama: The Slave Ship Clotilda and the Story of the Last Africans Brought to America)
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Ambiance raciale : les ArmĂ©niens, vieux habitants du quartier, contribuant Ă sa dimension de palimpseste des peuples, augmentent mon plaisir (et mon argument) dâhabiter le 10e : câest la France que jâaime, rĂ©elle, hĂ©tĂ©rogĂšne. Que les ArmĂ©niens puissent cohabiter tranquillement avec les Turcs, les Juifs avec les Arabes, etc., dĂ©finit lâancien idĂ©al rĂ©publicain de coexistence des contraires.
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Thomas Clerc (Paris, musée du XXIe siÚcle: Le dixiÚme arrondissement)
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Entre la rencontre obligatoire du village (lâhorreur) et lâanonymat total des mĂ©gapoles (lâenfer), Paris est la ville aux proportions justes.
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Thomas Clerc (Paris, musée du XXIe siÚcle: Le dixiÚme arrondissement)
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opĂ©ration. Et nous ne voulons pas de casse, ni chez vos hommes, ni pour nous, dâautant que Tel Aviv niera son implication si ça tourne mal. Mais, il y a moins de cinq ans, jâai moi-mĂȘme Ă©gorgĂ© un responsable du Esbollah qui faisait partie de la liste de lâopĂ©ration ColĂšre de Dieu. Au passage, jâai tuĂ© quatre de ses gardes du corps Ă lâarme blanche. Je vous rappelle, que nous sommes sous mandat direct de la Knesset, et quâil sâagit justement dâune prolongation de ColĂšre de Dieu. Les ordres donnĂ©s aux terroristes arabes Ă Munich en 72 lâont Ă©tĂ© depuis ici. Donc, je viens. Je suis garante des compĂ©tences dâEve, quant au jeune blanc bec derriĂšre vous, Ezra, câest notre meilleur homme de terrain. - Il nous faut une personne en support logistique, quoiquâil arrive, conclut le militaire vexĂ©. Donc, dĂ©merdez-vous comme vous voulez, Ă la courte paille si ça vous amuse. Mais, jâen emmĂšne deux sur les trois. Pas les trois. - Au fait, ça vous sera probablement utile dit Eve, en tendant les plans et compte-rendu de Menouha. Câest assez parcellaire comme informations, mais, elle a quand mĂȘme fait un bon boulot. 29 AoĂ»t 1990 â Rio de Janeiro â BrĂ©sil Sarah prĂ©parait Thomas dans la salle de bain. - Il est oĂč papa ? - Il est parti jouer au golf avec le monsieur qui nous a aidĂ©s Ă guĂ©rir ta sĆur. - Il rentre quand ? - Ce soir. Nous, on va aller Ă la plage avec ChloĂ©. Le petit garçon Ă©chappa aux mains de sa mĂšre qui venait de lui enfiler son t-shirt et courut dans le salon. - Isabella, tu viens avec nous Ă la plage ? - Je ne sais pas mon grand, rĂ©pondit la jeune infirmiĂšre. Maman veut peut-ĂȘtre rester seule avec ses deux bambins. - Non. Isabella, vous pouvez venir avec nous. Cela fera plaisir aux enfants, rĂ©pondit Sarah depuis la salle de bain. Le temps Ă©tait magnifique. Thomas courait devant, son ballon Ă la main, dans le sable blanc de la plage dâIpanema. Sarah et Isabella portĂšrent ChloĂ© qui arrivait maintenant Ă marcher sur des sols durs, mais pas encore dans le sable. Les deux jeunes femmes sâinstallĂšrent non loin de lâeau dans une zone surveillĂ©e par un maitre-nageur. Thomas sâĂ©tait arrĂȘtĂ© devant un petit groupe de brĂ©siliens Ă peine plus vieux que lui qui jouait au football sur un terrain improvisĂ©. Il aurait voulu jouer avec eux mais, il nâosait pas demander. Isabella sâapprocha des enfants et en quelques mots leur fit comprendre quâavec un joueur de plus, ils seraient en nombre pair, ce qui rendrait leur partie intĂ©ressante. - Mais, non⊠chuchota Thomas Ă lâoreille de la jeune infirmiĂšre. Regarde comme ils jouent bien. Ils vont se moquer de moi. - Je suis certaine que non. Et, puis, si câest le cas et que ça ne te convient pas, tu auras toujours la possibilitĂ© de revenir nous voir sous le parasol. Mais, si tu nâessaies pas, si tu ne te confrontes pas Ă eux, tu ne sauras jamais sâils Ă©taient vraiment meilleurs que toi, sâil sâagit dâenfants moqueurs ou de futurs copains. Tu comprends petit Thomas. Il faut tenter. Prendre des risques, sinon, on nâapprend rien. Allez, va. Ils tâattendent...
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Eric TERRIEN (Mein Grand-PĂšre: Roman d espionnage historique (French Edition))
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Philolaus says that there is fire in the middle at the centre ... and again more fire at the highest point and surrounding everything. By nature the middle is first, and around it dance ten divine bodies â the sky, the planets, then the sun, next the moon, next the earth, next the counterearth, and after all of them the fire of the hearth which holds position at the centre. The highest part of the surrounding, where the elements are found in their purity, he calls Olympus; the regions beneath the orbit of Olympus, where are the five planets with the sun and the moon, he calls the world; the part under them, being beneath the moon and around the earth, in which are found generation and change, he calls the sky.
i. 22. 1d
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Stobaeus (Anthologion. Ioannis StobĂŠi Florilegium: Ad Manuscriptorum Fidem Emendavit Et Supplevit Thomas Gaisford)
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Elle passa par d'Ă©tranges citĂ©s mortes oĂč, au lieu de formes pĂ©trifiĂ©es, de circonstances momifiĂ©es, elle rencontra une nĂ©cropole de mouvements, de silences, de vides ; elle se heurta Ă l'extraordinaire sonoritĂ© du nĂ©ant qui est faite de l'envers du son et, devant elle, s'Ă©tendirent des chutes admirables, le sommeil sans rĂȘve, l'Ă©vanouissement qui ensevelit les morts dans une vie de songe, la mort par laquelle tout homme, mĂȘme l'esprit le plus faible, devient l'esprit mĂȘme.
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Maurice Blanchot (Thomas the Obscure)
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On pense toujours que le plus difficile dans une ascension, c'est de se hisser jusqu'au sommet, les livres ou les films ne parlent que de ça, parce que c'est le temps de la conquĂȘte et de l'exploit, la mĂ©taphore du progrĂšs humain et de la domination de la nature, alors que tous les alpinistes vous diront que c'est de loin la descente qui reprĂ©sente le plus grand danger. Climax
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Thomas B Reverdy
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Leah Buley The User Experience Team of One:
A Research and Design Survival Guide William Albert and Thomas Tullis Measuring the
User Experience: Collecting, Analyzing, and Presenting Usability Metrics Braden Kowitz, et.al. Sprint: How to Solve Big
Problems and Test New Ideas in Just Five Days Dana Chisnell and Jeffrey Rubin Handbook of
Usability Testing: How to Plan, Design and Conduct
Effective Test
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Lauryl Zenobi (I want a UX job!: How to make a career change into UX research)
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Spem in alium nunquam habui
Praeter in te, Deus Israel
Qui irasceris et propitius eris
et omnia peccata hominum
in tribulatione dimittis
Domine Deus
Creator caeli et terrae
respice humilitatem nostram.
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Thomas Tallis
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What did Caesar really whisper to his protĂ©gĂ© as he fell? Et tu, Brute, the official lie, is about what you'd expect to get from themâit says exactly nothing. The moment of assassination is the moment when power and the ignorance of power come together, with Death as validator. When one speaks to the other then it is not to pass the time of day with et-tu-Brutes. What passes is a truth so terrible that historyâat best a conspiracy, not always among gentlemen, to defraudâwill never admit it. The truth will be repressed or in ages of particular elegance be disguised as something else.
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Thomas Pynchon (Gravityâs Rainbow)