Encore Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Encore. Here they are! All 100 of them:

Now it is such a bizarrely improbable coincidence that anything so mind-bogglingly useful could have evolved purely by chance that some thinkers have chosen to see it as the final and clinching proof of the non-existence of God. The argument goes something like this: "I refuse to prove that I exist,'" says God, "for proof denies faith, and without faith I am nothing." "But," says Man, "The Babel fish is a dead giveaway, isn't it? It could not have evolved by chance. It proves you exist, and so therefore, by your own arguments, you don't. QED." "Oh dear," says God, "I hadn't thought of that," and promptly vanishes in a puff of logic. "Oh, that was easy," says Man, and for an encore goes on to prove that black is white and gets himself killed on the next zebra crossing.
Douglas Adams (The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (Hitchhiker's Guide to the Galaxy, #1))
The rabbis paled. I’d managed to terrify holy men. Maybe I could beat up a nun for an encore.
Ilona Andrews (Magic Bleeds (Kate Daniels, #4))
When you see what some girls marry, you realize how they must hate to work for a living.
Helen Rowland (A Guide To Men: Being Encore Reflections Of A Bachelor Girl)
Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garcons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
I’ve always been enchanted by the endings of things. Series finales and sunsets. Last paragraphs and encores. I think for the way they remind me that losing something you love isn’t always sad and heartbreaking, but sometimes breathtaking and beautiful.
Beau Taplin (Buried Light)
Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.
Albert Einstein
Encore!" Mark yells out. "With less clothes. Except you Sam, keep your shit on.
Kristen Proby (Safe with Me (With Me in Seattle, #5))
Il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace!" (We must dare, and dare again, and go on daring!) [Assemblée legislative, Paris; Sept. 2, 1792]
Georges Jacques Danton
Hello, boys and girls. Hannah Baker here. Live and in stereo. No return engagements. No encore. And this time, absolutely no requests. I hope you’re ready, because i’m about to tell you the story of my life. More specifically, why my life ended. And if you’re listening to theses tapes, you’re one of the reasons why. Now, why would a dead girl lie?
Jay Asher (Thirteen Reasons Why)
When one loves, it has nothing to do with sex.
Jacques Lacan (On Feminine Sexuality, the Limits of Love and Knowledge: The Seminar of Jacques Lacan, Book XX: Encore)
Et puis il le lui avait dit. Il lui avait dit que c’était comme avant, qu’il l’aimait encore, qu’il ne pourrait jamais cesser de l’aimer, qu’il l’aimerait jusqu’à sa mort.
Marguerite Duras (The Lover)
I had a fucking standing ovation going on in my goddamn pants, and it was demanding an encore.
Nenia Campbell (Armed and Dangerous (The IMA, #2))
On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais, tu me manquais encore.
Christian Bobin
Never worry for fear you have broken a man's heart; at the worst it is only sprained and a week's rest will put it in perfect working condition again.
Helen Rowland (A Guide To Men: Being Encore Reflections Of A Bachelor Girl)
Il ne savait pas encore s'il souffrait parce qu'il suivait une pente et que l'avenir venait à lui sans qu'il eût à s'en saisir. Quand on s'abandonne on ne souffre pas. Quand on s'abandonne même à la tristesse on ne souffre plus.
Antoine de Saint-Exupéry (Southern Mail)
On rêve d'un idéal, on le prie, on l'appelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable.
Marc Levy (Où es-tu ?)
Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine
Albert Camus (The Stranger)
Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir.
Marcel Proust (Du côté de chez Swann)
Reading in no way obliges us to understand.
Jacques Lacan (On Feminine Sexuality, the Limits of Love and Knowledge: The Seminar of Jacques Lacan, Book XX: Encore)
« Je suis persuadé que chaque fois qu'un homme sourit et mieux encore lorsqu'il rit, il ajoute quelque chose à la durée de sa vie.»
Laurence Sterne (Vie et opinions de Tristram Shandy)
Nice work,’ Nico said. Lou Ellen blushed. ‘Well, it’s the only pig ball I have. So don’t ask for an encore.
Rick Riordan (The Blood of Olympus (The Heroes of Olympus, #5))
Quand j'arrive à la gare de l'Est, j'espère toujours secrètement qu'il y aura quelqu'un pour m'attendre. C'est con. J'ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j'ai toujours cet espoir débile. [...] Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part... C'est quand même pas compliqué.
Anna Gavalda (I Wish Someone Were Waiting for Me Somewhere)
Je crois qu'on entend encore dans les entrées d'immeubles l'écho des pas de ceux qui avaient l'habitude de les traverser et qui, depuis, ont disparu. Quelque chose continue de vibrer après leur passage, des ondes de plus en plus faibles, mais que l'on capte si l'on est attentif.
Patrick Modiano
Je m'étonne/ De ceux qui, connaissant l'amour, aiment encore!
Mahmoud Darwich (Le lit de l'étrangère)
Quand on parle des vices d’un homme, si on vous dit : “Tout le monde le dit” ne le croyez pas ; si l’on parle de ses vertus en vous disant encore : “Tout le monde le dit”, croyez-le.
François-René de Chateaubriand
A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Her smile steps offstage for a moment, then does an encore, all while I'm dealing with my blushing face.
Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
Si seulement je pouvais m'arrêter de penser, ça irait déjà mieux. Les pensées, c'est ce qu'il y a de plus fade. Plus fade encore que de la chair. Ça s'étire à n'en plus finir et ça laisse un drôle de goût. Et puis il y a les mots, au-dedans des pensées, les mots inachevés, les ébauches de phrases qui reviennent tout le temps.
Jean-Paul Sartre (Nausea)
When you are famous it is hard to work on small problems. This is what did Shannon in. After information theory, what do you do for an encore? The great scientists often make this error. They fail to continue to plant the little acorns from which the mighty oak trees grow. They try to get the big thing right off. And that isn't the way things go. So that is another reason why you find that when you get early recognition it seems to sterilize you.
Richard Hamming
Les véritables bonheurs de la vie, ne sont pas dans les sourires de la joie, mais dans ces intervalles d'incertitude, lorsque notre quotidien peut basculer mais qu'on ne sait pas encore de quel côté.
Maxime Chattam (In Tenebris (La trilogie du Mal, #2))
…et puis on recommence encore le lendemain avec seulement la même règle que la veille et qui est d'éviter les grandes joies barbares de même que les gr-andes douleurs comme un crapaud contourne une pierre sur son chemin…
Charles Cros
Il faudrait prévenir les gens de ces choses-là. Leur apprendre que l’immortalité est mortelle, qu’elle peut mourir, que c’est arrivé, que cela arrive encore.
Marguerite Duras (The Lover)
Le passé et le présent sont deux statues incomplètes: l'une a été retirée toute mutilée du débris des âges, l'autre n'a pas encore reçu sa perfection de l'avenir.
François-René de Chateaubriand (René)
Je me demande encore si, tout compte fait, le monde n'étaient qu’apparences.
Yasmina Khadra (Ce que le jour doit à la nuit)
les plus belles années d'une vie sont celles que l'on a pas encore vécues.
Victor Hugo
J'ai connu et je connais encore, dans ma vie, des bonheurs inouïs. Depuis mon enfance, par exemple, j'ai toujours aimé les concombres salés, pas les cornichons, mais les concombres, les vrais, les seuls et uniques, ceux qu'on appelle concombres à la russe. J'en ai toujours trouvé partout. Souvent, je m'en achète une livre, je m'installe quelque part au soleil, au bord de la mer, ou n'importe où, sur un trottoir ou sur un banc, je mords dans mon concombre et me voilà complètement heureux. Je reste là, au soleil, le cœur apaisé, en regardant les choses et les hommes d'un œil amical et je sais que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible, qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu'on aime avec un abandon total de soi.
Romain Gary (Promise at Dawn)
Hello boys and girls, Hannah Baker here. Live and in stereo. No return engagements, no encore. And this time? Absolutely no requests.
Jay Asher (Thirteen Reasons Why)
L'homme qui n'a pas été anarchiste à seize ans est un imbécile. Mais c'en est un autre, s'il l'est encore à quarante.
Georges Clemenceau
The applause was so loud and insistent that I had to respond with several encores. I was numb with happiness, when it was over, I knew that this alone must be my life and my world.
Leni Riefenstahl
Vous êtes belles mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son coeur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants.
Romain Gary (Promise at Dawn)
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère? J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales.
Robert Desnos (The Voice of Robert Desnos: Selected Poems)
Refuser de faire quelque chose parce qu'on l'a déjà fait, parce qu'on a déjà vécu l'expérience, conduit rapidement à une destruction, pour soi-même comme pour les autres, de toute raison de vivre comme de tout futur possible, et vous plonge dans un ennui pesant qui finit par se transformer en une amertume atroce, accompagnée de haine et de rancoeur à l'égard de ceux qui appartiennent encore à la vie.
Michel Houellebecq (The Possibility of an Island)
Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
Antoine de Saint-Exupéry (The Little Prince)
Le sage, le bon général ou le médecin clairvoyant est celui qui sait voir et lire là où les autres ne voient encore rien.
Marcel Granet
Je croyais voir des choses invisibles aux yeux des autres, j'étais encore plus aveugle qu'eux.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
Tout ce qui était n'est plus; tout ce qui sera n'est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux.
Alfred de Musset
... l'histoire est connaissance mutilée. Un historien ne dit pas ce qu'a été..., mais ce qu'il est encore possible d'en savoir.
Paul Veyne (Comment on écrit l'histoire)
Sache-le, Alexandre, si tu voulais l'ignorer encore: notre amitié s'appelle l'amour!
Roger Peyrefitte (Les amitiés particulières)
Water is nothing if not ingemination, an encore to the tenacity of life.
Terry Tempest Williams (When Women Were Birds: Fifty-four Variations on Voice)
Mais il faut bien dire qu'il y a quelque chose de plus important encore que le temps qu'on emploie au travail, c'est l'application qu'on y apporte; ce n'est pas l'heure que nous passons sur notre leçon qui met cette leçon dans notre mémoire, c'est la volonté d'apprendre.
Hector Malot (Nobody's Boy)
- [...] On ne doit pas douter de la beauté des choses, même sous un ciel tortionnaire. Si tu n'es pas étonné par le chant du coq ou par la lumière au-dessus des crêtes, si tu ne crois pas en la bonté de ton âme, alors tu ne te bats plus, et c'est comme si tu étais déjà mort. - Demain, le soleil se lèvera et on essaiera encore, a dit Prothé pour conclure.
Gaël Faye (Petit pays)
I'm much too much the popular pet ever since I sang 'Every Nice Girl Loves A Sailor' at the village concert last year. I had them rolling in the aisles. Three encores, and so many bows that I got a crick in the back." "Spare me the tale of your excesses," I said distantly. "I wore a sailor suit." "Please," I said, revolted.
P.G. Wodehouse (Aunts Aren't Gentlemen (Jeeves, #15))
All the towering materialism which dominates the modern mind rests ultimately upon one assumption; a false assumption. It is supposed that if a thing goes on repeating itself it is probably dead; a piece of clockwork. People feel that if the universe was personal it would vary; if the sun were alive it would dance. This is a fallacy even in relation to known fact. For the variation in human affairs is generally brought into them, not by life, but by death; by the dying down or breaking off of their strength or desire. A man varies his movements because of some slight element of failure or fatigue. He gets into an omnibus because he is tired of walking; or he walks because he is tired of sitting still. But if his life and joy were so gigantic that he never tired of going to Islington, he might go to Islington as regularly as the Thames goes to Sheerness. The very speed and ecstacy of his life would have the stillness of death. The sun rises every morning. I do not rise every morning; but the variation is due not to my activity, but to my inaction. Now, to put the matter in a popular phrase, it might be true that the sun rises regularly because he never gets tired of rising. His routine might be due, not to a lifelessness, but to a rush of life. The thing I mean can be seen, for instance, in children, when they find some game or joke that they specially enjoy. A child kicks his legs rhythmically through excess, not absence, of life. Because children have abounding vitality, because they are in spirit fierce and free, therefore they want things repeated and unchanged. They always say, “Do it again”; and the grown-up person does it again until he is nearly dead. For grown-up people are not strong enough to exult in monotony. But perhaps God is strong enough to exult in monotony. It is possible that God says every morning, “Do it again” to the sun; and every evening, “Do it again” to the moon. It may not be automatic necessity that makes all daisies alike; it may be that God makes every daisy separately, but has never got tired of making them. It may be that He has the eternal appetite of infancy; for we have sinned and grown old, and our Father is younger than we. The repetition in Nature may not be a mere recurrence; it may be a theatrical ENCORE. Heaven may ENCORE the bird who laid an egg. If the human being conceives and brings forth a human child instead of bringing forth a fish, or a bat, or a griffin, the reason may not be that we are fixed in an animal fate without life or purpose. It may be that our little tragedy has touched the gods, that they admire it from their starry galleries, and that at the end of every human drama man is called again and again before the curtain. Repetition may go on for millions of years, by mere choice, and at any instant it may stop. Man may stand on the earth generation after generation, and yet each birth be his positively last appearance.
G.K. Chesterton (Orthodoxy)
The argument goes something like this: ‘I refuse to prove that I exist,’ says God, ‘for proof denies faith, and without faith I am nothing.’ “ ‘But,’ says Man, ‘the Babel fish is a dead giveaway, isn’t it? It could not have evolved by chance. It proves you exist, and so therefore, by your own arguments, you don’t. QED.’ “ ‘Oh dear,’ says God, ‘I hadn’t thought of that,’ and promptly vanishes in a puff of logic. “ ‘Oh, that was easy,’ says Man, and for an encore goes on to prove that black is white and gets himself killed on the next zebra crossing.
Douglas Adams (The Ultimate Hitchhiker's Guide to the Galaxy (Hitchhiker's Guide to the Galaxy #1-5))
Notre conscience est un juge infaillible, quand nous ne l'avons pas encore assassinée.
Honoré de Balzac (La Peau De Chagrin)
cela fait si longtemps que ça dure que j'ai cessé de me demander si c'est dans la haine ou dans l'amour que nous trouvons la force de continuer cette vie mensongère, que nous puisons l'énergie formidable qui nous permet encore de souffrir, et d'espérer.
Georges Perec
Et puis, surtout, c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est pris, qu'on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, - pas à gémir, non, pas à se plaindre, à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on n'avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soi, pour l'apprendre, soi.
Jean Anouilh (Antigone)
Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine.
Albert Camus (The Stranger)
• Chaque fois, tu monteras au front, la peur au ventre, le cœur serré, sans meilleure arme que ton envie de vivre encore. Chaque fois, tu te diras que, quoi qu’il puisse t’arriver à présent, tous ces moments arrachés à la fatalité valaient la peine d’être vécus. Et que personne ne pourra jamais te les enlever.
Guillaume Musso (Central Park)
Elle est inquiète, il faut du temps, nous sommes encore un peu étrangers l'un à l'autre, hésitants, incertains, il nous manque des discordes, des différends, des heurts, la découverte de nos travers, défauts et petitesses, toutes ces incompatibilités qui nous permettront de mieux nous sculpter l'un dans l'autre, de bricoler nos rapports, de nous ajuster, d'épouser peu à peu nos formes respectives, et la tendresse vient alors enrichir ce qui manque à l'un par ce qui manque à l'autre..
Romain Gary (Clair de femme)
Chérissez l'amour, Marcus. Faites-en votre plus belle conquête, votre seule ambition. Après les hommes il y aura d'autres hommes. Après les livres, il y a d'autres livres. Après la gloire, il y a d'autres gloires. Après l'argent, il y a encore de l'argent. Mais après l'amour, Marcus, après l'amour il n'y a plus que le sel des larmes.
Joël Dicker (La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (Marcus Goldman, #1))
Les roses de Saadi J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ; Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir. Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées. Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ; La vague en a paru rouge et comme enflammée. Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée... Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
Marceline Desbordes-Valmore
Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les romains... Toute? Non! Un village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petibonum...
René Goscinny
The Babel fish is small, yellow and leech-like, and probably the oddest thing in the Universe. It feeds on brainwave energy received not from its own carrier but from those around it. It absorbs all unconscious mental frequencies from this brainwave energy to nourish itself with. It then excretes into the mind of its carrier a telepathic matrix formed by combining the conscious thought frequencies with the nerve signals picked up from the speech centres of the brain which has supplied them. The practical upshot of all this is that if you stick a Babel fish in your ear you can instantly understand anything said to you in any form of language. The speech patterns you actually hear decode the brainwave matrix which has been fed into your mind by your Babel fish. Now it is such a bizarrely improbable coincidence that anything so mindbogglingly useful could have evolved purely by chance that some thinkers have chosen it to see it as a final and clinching proof of the non-existence of God. The argument goes something like this: "I refuse to prove that I exist," says God, "for proof denies faith, and without faith I am nothing." "But," says Man, "the Babel fish is a dead giveaway isn't it? It could not have evolved by chance. It proves you exist, and therefore, by your own arguments, you don't. QED." "Oh dear," says God, "I hadn't thought of that," and promptly vanishes in a puff of logic. "Oh, that was easy," says Man, and for an encore goes on to prove that black is white and gets killed on the next zebra crossing.
Douglas Adams (The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (Hitchhiker's Guide to the Galaxy, #1))
I always thought we were indefeatable. Like nothing could stop us. Maybe I was wrong. Maybe I still do.
Josiah Morgan (Encore)
Like the wheeling of stars,' muttered the Count as he paced. "That is how time passes when one is left waiting unaccountably. The hours become interminable. The minutes relentless. And the seconds? Why, not only does every last one of them demand its moment on the stage, it insists upon making a soliloquy full of weighty pauses and artful hesitations and then leaps into an encore at the slightest hint of applause.
Amor Towles (A Gentleman in Moscow)
The French, it seems to me, strike a happy balance between intimacy and reserve. Some of this must be helped by the language, which lends itself to graceful expression even when dealing with fairly basic subjects.... And there's that famously elegant subtitle from a classic Western. COWBOY: "Gimme a shot of red-eye." SUBTITLE: "Un Dubonnet, s'il vous plait." No wonder French was the language of diplomacy for all those years.
Peter Mayle (Encore Provence: New Adventures in the South of France (Provence, #3))
Il y a des journées illuminées de petites choses, des riens du tout qui vous rendent incroyablement heureux ; un après-midi à chiner, un jouet qui surgit de l’enfance sur l’étal d’un brocanteur, une main qui s’attache à la votre, un appel que l’on attendait pas, une parole douce, vote enfant qui vous prend dans ses bras sans rien vous demander d’autre qu’un moment d’amour. Il y a des journées illuminées de petits moments de grâce, une odeur qui vous met l’âme en joie, un rayon de soleil qui entre par la fenêtre, le bruit de l’averse alors qu’on est encore au lit, les trottoirs enneigés ou l’arrivée du printemps et ses premiers bourgeons.
Marc Levy (Le premier jour)
Je suis furieuse contre une société qui m'a éduquée sans jamais m'apprendre à blesser un homme s'il m'écarte les cuisses de forces, alors que cette même société m'a inculqué l'idée que c'était un crime dont je ne devais pas me remettre. Et je suis surtout folle de rage qu'en face de trois hommes, une carabine et piégée dans une forêt dont on ne peut s'échapper en courant, je me sente encore aujourd'hui coupable de ne pas avoir eu le courage de nous défendre avec un petit couteau.
Virginie Despentes (King Kong théorie)
Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. La vie d’aujourd’hui est trop dure, trop amère, trop anémiante, pour qu’on subisse encore de nouvelles servitudes, venues de qui on aime [...]. C’est ainsi que je suis votre ami, j’aime votre bonheur, votre liberté, votre aventure en un mot, et je voudrais être pour vous le compagnon dont on est sûr, toujours. The older I get, the more I find that you can only live with those who free you, who love you from a lighter affection to bear as strong as you can to experience Today's life is too hard, too bitter, too anemic, for us to undergo new bondages, from whom we love [...]. This is how I am your friend, I love your happiness, your freedom, Your adventure in one word, and I would like to be for you the companion we are sure of, always. ---- Albert Camus à René Char, 17 septembre 1957 (in "Albert Camus - René Char : Correspondance 1946-1959") ---- Albert Camus to René Char, September 17, 1957 (via René Char)
Albert Camus (Correspondance (1944-1959))
English: Ô, take this eager dance you fool, don’t brandish your stick at me. I have several reasons to travel on, on to the endless sea: I have lost my love. I’ve drunk my purse. My girl has gone, and left me rags to sleep upon. These old man’s gloves conceal the hands with which I’ve killed but one! Francais: Idiot, prends cette danse ardente, au lieu de tendre ton bâton. J'en ai des raisons de voyager encore sur la mer infinie: J'ai perdu l'amour et j'ai bu ma bourse. Ma belle m'a quitté, j'ai ses haillons pour m'abriter. Mes gants de vieillard cachent les mains d'un fameux assassin!
Roman Payne (The Basement Trains: A 21st Century Poem (English and French Edition))
Tant bien que mal, avant j’aimais la vie, parce qu’on l’avait en commun. Avant, j’aimais la vie, même sachant tout ce que je savais, car dans l’immensité du vide, il était là qui souriait. Aujourd’hui, je chéris un fantôme, un souvenir. Je pense encore à lui chaque jour, chaque minute, chaque seconde…
Lolita Pille (Hell)
L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'éraser: un vapeur, un goutte d'eau suffit pout le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, pare qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Blaise Pascal
C'est cela l'exil, l'étranger, cette inexorable observation de l'existence telle qu'elle est vraiment pendant ces quelques heures, lucides, exceptionnelles dans la trame du temps humain, où les habitudes du pays précédent vous abandonnent, sans que les autres, les nouvelles, vous aient encore suffisamment abruti.
Louis-Ferdinand Céline (Journey to the End of the Night)
Il y a encore de certains devoirs à remplir envers même de qui nous avons reçu une injure; car la vengeance et la punition ont aussi leurs bornes. Je ne sais même si repentir de celui qui a fait l'injure ne suffirait pas et pour l'empêcher d'en faire une semblable à l'avenir et pour retenir les autres dans le devoir.
Marcus Tullius Cicero (On Duties)
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux. Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore Va dissiper la nuit.
Alphonse de Lamartine (Poésies choisies)
A Mademoiselle Oui, femmes, quoi qu'on puisse dire, Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l'ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, le silence même, Un regard distrait ou moqueur, Peuvent donner à qui vous aime Un coup de poignard dans le coeur. Oui, votre orgueil doit être immense, Car, grâce à notre lâcheté, Rien n'égale votre puissance, Sinon votre fragilité. Mais toute puissance sur terre Meurt quand l'abus en est trop grand, Et qui sait souffrir et se taire S'éloigne de vous en pleurant. Quel que soit le mal qu'il endure, Son triste rôle est le plus beau. J'aime encore mieux notre torture Que votre métier de bourreau.
Alfred de Musset
Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l'enfance le pain perdu : trempé dans du lait pour l'adoucir, recouvrir de jaune d’œuf et de sucre, et cuit dans une poêle. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on le mange. Il n'est pas perdu le temps perdu, puisqu'on y touche à la fin des temps et qu'on y mange à sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. (p90)
Christian Bobin (La part manquante)
Mais Colin ne savait pas, il courait, il avait peur, pourquoi ça ne suffit pas de toujours rester ensemble, il faut encore qu’on ait peur, peut-être est-ce un accident, une auto l’a écrasée, elle serait sur son lit, je ne pourrais la voir, ils m’empêcheraient d’entrer, mais vous croyez donc peut-être que j’ai peur de ma Chloé, je la verrai malgré vous, mais non, Colin, n’entre pas. Elle est peut-être blessée, seulement, alors, il n’y aura rien du tout, demain, nous irons ensemble au Bois, pour revoir le banc, j’avais sa main dans la mienne et ses cheveux près des miens, son parfum sur l’oreiller. Je prends toujours son oreiller, nous nous battrons encore le soir, le mien, elle le trouve trop bourré, il reste tout rond sous sa tête, et moi, je le reprends après, il sent l’odeur de ses cheveux.
Boris Vian (L'Écume des jours)
A qui écris-tu? -A toi. En fait, je ne t'écris pas vraiment, j'écris ce que j'ai envie de faire avec toi... Il y avait des feuilles partout. Autour d'elle, à ses pieds, sur le lit. J'en ai pris une au hasard: "...Pique-niquer, faire la sieste au bord d'une rivière, manger des pêches, des crevettes, des croissants, du riz gluant, nager, danser, m'acheter des chaussures, de la lingerie, du parfum, lire le journal, lécher les vitrines, prendre le métro, surveiller l'heure, te pousser quand tu prends toute la place, étendre le linge, aller à l'Opéra, faire des barbecues, râler parce que tu as oublié le charbon, me laver les dents en même temps que toi, t'acheter des caleçons, tondre la pelouse, lire le journal par-dessus ton épaule, t'empêcher de manger trop de cacahuètes, visiter les caves de la Loire, et celles de la Hunter Valley, faire l'idiote, jacasser, cueillir des mûres, cuisiner, jardiner, te réveiller encore parce que tu ronfles, aller au zoo, aux puces, à Paris, à Londres, te chanter des chansons, arrêter de fumer, te demander de me couper les ongles, acheter de la vaisselle, des bêtises, des choses qui ne servent à rien, manger des glaces, regarder les gens, te battre aux échecs, écouter du jazz, du reggae, danser le mambo et le cha-cha-cha, m'ennuyer, faire des caprices, bouder, rire, t'entortiller autour de mon petit doigt, chercher une maison avec vue sur les vaches, remplir d'indécents Caddie, repeindre un plafond, coudre des rideaux, rester des heures à table à discuter avec des gens intéressants, te tenir par la barbichette, te couper les cheveux, enlever les mauvaises herbes, laver la voiture, voir la mer, t'appeler encore, te dire des mots crus, apprendre à tricoter, te tricoter une écharpe, défaire cette horreur, recueillir des chats, des chiens, des perroquets, des éléphants, louer des bicyclettes, ne pas s'en servir, rester dans un hamac, boire des margaritas à l'ombre, tricher, apprendre à me servir d'un fer à repasser, jeter le fer à repasser par la fenêtre, chanter sous la pluie, fuire les touristes, m'enivrer, te dire toute la vérité, me souvenir que toute vérité n'est pas bonne à dire, t'écouter, te donner la main, récupérer mon fer à repasser, écouter les paroles des chansons, mettre le réveil, oublier nos valises, m'arrêter de courir, descendre les poubelles, te demander si tu m'aimes toujours, discuter avec la voisine, te raconter mon enfance, faire des mouillettes, des étiquettes pour les pots de confiture..." Et ça continuais comme ça pendant des pages et des pages...
Anna Gavalda (Someone I Loved (Je l'aimais))
Puisque c'est ainsi. Puisque le temps sépare ceux qui s'aiment et que rien ne dure. Ce que nous vivions là, et nous en étions conscients tous les quatre, c'était un peu de rab. Un sursis, une parenthèse, un moment de grâce. Quelques heures volées aux autres... Pendant combien de temps aurions-nous l'énergie de nous arracher ainsi du quotidien pour faire le mur? Combien de permissions la vie nous accorderait-elle encore? Combien de pieds de nez? Combien de petites grattes? Quand allions-nous nous perdre et comment les liens se distendraient-ils? Encore combien d'années avant d'être vieux?
Anna Gavalda (L'Échappée belle)
Je suis ravi pour ces révoltes qui se font entendre un peu partout dans le monde. Une chaine s’est brisée. En revanche, je reste très vigilant car nous avons vu comment les américains étaient impliqués en Tunisie et comment ils le sont avec l’armée de l’administration de Moubarak. En réalité nous avons deux dictateurs qui sont partis mais deux systèmes restent à réformer. Nous devrions tendre vers une démocratie transparente et incorruptible. Or, qui souhaite cela aujourd’hui ? Surement pas le gouvernement américain et encore moins les européens qui n’ont cessé de cautionner et de profiter des avantages des dictateurs. Et les Etats-Unis ne voudraient pas d’une vraie démocratie « transparente ». Même si Barack Obama clame le contraire, son administration a un tout autre programme.
Tariq Ramadan
J'ai écouté le sermon du prêtre qui officiait devant la tombe de ma mère. On ne perd jamais ses parents, même après leur mort ils vivent encore en vous. Ceux qui vous ont conçu, qui vous ont donné tout cet amour afin que vous surviviez ne peuvent pas disparaître. Le prêtre avait raison, mais l'idée de savoir qu'il n'est plus d'endroit dans le monde où ils respirent, que vous n'entendrez plus leur voix, que les volets de votre maison d'enfance seront clos à jamais, vous plonge dans une solitude que même Dieu n'avait pu concevoir.
Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
When did your childhood end? How badly did you get hurt, when you did, when you were this little wee little hurtable thing, nothing but big eyes, a heart, a few hundred words? Isn’t it wonderful how we never recover? Injuries and wounds, ladies and gents. Slights and abuses, oh, what a paradise. Living in fear, suiting the hurt to our need. What a happy life. What a good game. Who can stand the most, the most life, and still smile, still grin into the coming night and say more, more, encore, encore, you fuckers, you fates, just give me more of the bloody bloody same.
Will Eno (Thom Pain (based on nothing))
sachez-le, si vous êtes pessimiste, c’est qu’intérieurement vous n’avez pas encore pris la bonne orientation, vos pieds ne sont pas encore engagés sur le chemin de la science spirituelle, car dès le seuil de cette science, vous auriez dû discerner que le véritable avenir de l’être humain, c’est la lumière, la beauté, la joie, l’épanouissement de son âme. en chemin, bien sûr, vous rencontrerez des difficultés, vous vous heurterez à des obstacles, mais justement, pour les surmonter vous ne devez pas perdre le but de vue, mais vous réjouir par avance de ce bonheur qui vous attend.
Omraam Mikhaël Aïvanhov (Le rire du sage (Izvor, #243))
- LE VICOMTE, suffoqué : Ces grands airs arrogants ! Un hobereau qui... qui... n'a même pas de gants ! Et qui sort sans rubans, sans bouffettes, sans ganses ! - CYRANO : Moi, c'est moralement que j'ai mes élégances. Je ne m'attife pas ainsi qu'un freluquet, Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet ; Je ne sortirais pas avec, par négligence, Un affront pas très bien lavé, la conscience Jaune encore de sommeil dans le coin de son oeil, Un honneur chiffonné, des scrupules en deuil. Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise, Empanaché d'indépendance, et de franchise ; Ce n'est pas une taille avantageuse, c'est Mon âme que je cambre ainsi qu'en un corset, Et tout couvert d'exploits qu'en rubans je m'attache, Retroussant mon esprit ainsi qu'une moustache, Je fais, en traversant les groupes et les ronds, Sonner les vérités comme des éperons." (Acte I, scène IV)
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
Le parti national-socialiste avait fait un fameux cadeau à ces SS-là : ils pouvaient marcher au combat sans aucun risque physique, décrocher les honneurs sans avoir à entendre siffler les balles. L'impunité psychologique était plus difficile à atteindre. Tous les officiers SS avaient des camarades qui s'étaient suicidés. Le haut commandment avait pondu des circulaires pour dénoncer ces pertes futiles : il fallait être simple d'esprit pour croire que les juifs, parce qu'ils n'avaient pas de fusils, ne possédaient pas d'armes d'un autre calibre : des armes sociales, économiques et politiques. En fait, le juif était armé jusqu'aux dents. Trempez votre caractère dans l'acier, soulignaient les circulaires, car l'enfant juif est une bombe à retardement culturelle, la femme juive, un tissu biologique de toutes les trahisons, le mâle juif, un ennemi plus implacable encore qu'aucun Russe ne saurait l'être. (ch. 20)
Thomas Keneally (Schindler’s List)
Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.
Victor Hugo (Les Misérables)
The performance was exotic. It was short. And it wasn't much more dreadful than the Chinese opera that had been performed last year. "Bravo!" Ned called. He applauded madly. Thankfully, everyone joined in. Blakely bowed, rather stiffly, and picked his way through the rows toward his seat. He didn't even make eye contact with Ned, didn't acknowledge that Ned had just saved him. Ha, Just because Blakely had no humility didn't mean Ned couldn't try to humiliate him further. "Encore!" Ned shouted. Blakely fixed Ned with a look that promised eventual dismemberment. Luckily for the future attachment of Ned's limbs, nobody else took up the cry.
Courtney Milan (Proof by Seduction (Carhart, #1))
Page 41 - Alors qu'est ce que tu décides? Tu me suis ou pas? Pitié accepte, ne me force pas à te tuer... - Par simple curiosité, que ferais-tu si je refusais? J'hésitais un instant à répondre mais optai pour la franchise. Clarence n'était pas un mauvais bougre, il avait le droit de savoir ce qui l'attendait. - Je devrais te liquidier, répondis-je d'un ton glacial. Une vie contre des milliers d'autres, le choix n'était pas très compliqué. - Tu sais que tu es pire partenaire que j'aie jamais eue? fit-il non sans humour. Je haussais les épaules. - Pourquoi? Parce que je veux préserver la paix? - Non, parce que tu as une manière très personnelle d'argumenter. - Le moyen le plus efficace de défendre une opinion est de tuer ceux qui ne la partagent pas. - C'est quoi ca? Un extrait du guide du parfait dictateur? - Non, un vieil adage familial, fis je en lui tendant la main pour l'aider à se relever. - Eh ben désolé de te dire ca, mais ta famille craint! fit-il en se redressant. - Oui et encore, t'es très en dessous de la vérité, soupirai-je...
Cassandra O'Donnell (Potion macabre (Rebecca Kean, #3))
Oh Barbara Quelle connerie la guerre Qu'es-tu devenue maintenant Sous cette pluie de fer De feu d'acier de sang Et celui qui te serrait dans ses bras Amoureusement Est-il mort disparu ou bien encore vivant Oh Barbara Il pleut sans cesse sur Brest Comme il pleuvait avant Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé C'est une pluie de deuil terrible et désolée Ce n'est même plus l'orage De fer d'acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l'eau sur Brest Et vont pourrir au loin Au loin très loin de Brest Dont il ne reste rien.
Jacques Prévert (Paroles)
- LE VICOMTE, suffoqué : Ces grands airs arrogants ! Un hobereau qui... qui... n'a même pas de gants ! Et qui sort sans rubans, sans bouffettes, sans ganses ! - CYRANO : Moi, c'est moralement que j'ai mes élégances. Je ne m'attife pas ainsi qu'un freluquet, Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet ; Je ne sortirais pas avec, par négligence, Un affront pas très bien lavé, la conscience Jaune encore de sommeil dans le coin de son oeil, Un honneur chiffonné, des scrupules en deuil. Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise, Empanaché d'indépendance et de franchise ; Ce n'est pas une taille avantageuse, c'est Mon âme que je cambre ainsi qu'en un corset, Et tout couvert d'exploits qu'en rubans je m'attache, Retroussant mon esprit ainsi qu'une moustache, Je fais, en traversant les groupes et les ronds, Sonner les vérités comme des éperons.
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
I speak without knowing it. I speak with my body and I do so unbeknownst to myself. Thus I always say more than I know. This is where I arrive at the meaning of the word "subject" in analytic discourse. What speaks without knowing it makes me "I," subject of the verb. That doesn't suffice to bring me into being. That has nothing to do with what I am forced to put in — enough knowledge for it to hold up, but not one drop more.
Jacques Lacan (On Feminine Sexuality, the Limits of Love and Knowledge: The Seminar of Jacques Lacan, Book XX: Encore)
L'homme lutte contre la peur mais, contrairement à ce qu'on répète toujours, cette peur n'est pas celle de la mort, car la peur de la mort, tout le monde ne l'éprouve pas, certains n'ayant aucune imagination, d'autres se croyant immortels, d'autres encore espérant des rencontres merveilleuses après leur trépas ; la seule peur universelle, la peur unique, celle qui conduit toutes nos pensées, car la peur de n'être rien. Parce que chaque individu a éprouvé ceci, ne fût-ce qu'une seconde au cours d'une journée : se rendre compte que, par nature, ne lui appartient aucune des identités qui le définissent, qu'il aurait pu ne pas être doté de ce qui le caractérise, qu'il s'en est fallu d'un cheveu qu'il naisse ailleurs, apprenne une autre langue, reçoive une éducation religieuse différente, qu'on l'élève dans une autre culture, qu'on l'instruise dans une autre idéologie, avec d'autres parents, d'autres tuteurs, d'autres modèles. Vertige !
Éric-Emmanuel Schmitt
« Alors je prends mon stylo pour dire que je l'aime, qu'elle a les plus longs cheveux du monde et que ma vie s'y noie, et si tu trouves ça ridicule pauvre de toi, ses yeux sont pour moi, elle est moi, je suis elle, et quand elle crie je crie aussi et tout ce que je ferai jamais sera pour elle, toujours, toujours je lui donnerai tout et jusqu'à ma mort il n'y aura pas un mation où je me lèverai pour autre chose que pour elle et lui donner envie de m'aimer et m'embrasser encore et encore ses poignets, ses épaules, ses seins et alors je me suis rendu compte que quand on est amoureux on écrit des phrases qui n'ont pas de fin, on n'a plus le temps de mettre des points, il faut continuer à écrire, écrire, courir plus loin que son coeur, et la phrase ne veut pas s'arrêter, l'amour n'a pas de ponctuation, et de larmes de passion dégoulinent, quand on aime on finit toujours par écrire des choses interminables, quand on aime on finit toujours par se prendre pour Albert Cohen. »
Frédéric Beigbeder
I have a terrible weakness for collecting snatches of other people's conversations, and occasionally I'm rewarded with unusual fragments of knowledge. My favorite of the day came from a large but shapely woman sitting nearby whom I learned was the owner of a local lingerie shop. 'Beh oui,' she said to her companion, waving her spoon for emphasis, 'il faut du temps pour la corsetterie.' You can't argue with that. I made a mental note not to rush things next time I was shopping for a corset, and leaned back to allow the waiter through with the next course.
Peter Mayle (Encore Provence: New Adventures in the South of France (Provence, #3))
Je me mis dès lors à lire avec avidité et bientôt la lecture fut ma passion. Tous mes nouveaux besoins, toutes mes aspirations récentes, tous les élans encore vagues de mon adolescence qui s’élevaient dans mon âme d’une façon si troublante et qui étaient provoqués par mon développement si précoce, tout cela, soudainement, se précipita dans une direction, parut se satisfaire complètement de ce nouvel aliment et trouver là son cours régulier. Bientôt mon cœur et ma tête se trouvèrent si charmés, bientôt ma fantaisie se développa si largement, que j’avais l’air d’oublier tout ce qui m’avait entourée jusqu’alors. Il semblait que le sort lui même m’arrêtât sur le seuil de la nouvelle vie dans laquelle je me jetais, à laquelle je pensais jour et nuit, et, avant de m’abandonner sur la route immense, me faisait gravir une hauteur d’où je pouvais contempler l’avenir dans un merveilleux panorama, sous une perspective brillante, ensorcelante. Je me voyais destinée à vivre tout cet avenir en l’apprenant d’abord par les livres ; de vivre dans les rêves, les espoirs, la douce émotion de mon esprit juvénile. Je commençai mes lectures sans aucun choix, par le premier livre qui me tomba sous la main. Mais, le destin veillait sur moi. Ce que j’avais appris et vécu jusqu’à ce jour était si noble, si austère, qu’une page impure ou mauvaise n’eût pu désormais me séduire. Mon instinct d’enfant, ma précocité, tout mon passé veillaient sur moi ; et maintenant ma conscience m’éclairait toute ma vie passée. En effet, presque chacune des pages que je lisais m’était déjà connue, semblait déjà vécue, comme si toutes ces passions, toute cette vie qui se dressaient devant moi sous des formes inattendues, en des tableaux merveilleux, je les avais déjà éprouvées. Et comment pouvais-je ne pas être entraînée jusqu’à l’oubli du présent, jusqu’à l’oubli de la réalité, quand, devant moi dans chaque livre que je lisais, se dressaient les lois d’une même destinée, le même esprit d’aventure qui règnent sur la vie de l’homme, mais qui découlent de la loi fondamentale de la vie humaine et sont la condition de son salut et de son bonheur ! C’est cette loi que je soupçonnais, que je tâchais de deviner par toutes mes forces, par tous mes instincts, puis presque par un sentiment de sauvegarde. On avait l’air de me prévenir, comme s’il y avait en mon âme quelque chose de prophétique, et chaque jour l’espoir grandissait, tandis qu’en même temps croissait de plus en plus mon désir de me jeter dans cet avenir, dans cette vie. Mais, comme je l’ai déjà dit, ma fantaisie l’emportait sur mon impatience, et, en vérité, je n’étais très hardie qu’en rêve ; dans la réalité, je demeurais instinctivement timide devant l’avenir.
Fyodor Dostoevsky (Netochka Nezvanova)
Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? - Oui. J'ai mis le feu là. - Mais c'est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler ! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses encore Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore. Quoi! dans ce vénérable amas des vérités, Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés, Dans ce tombeau des temps devenu répertoire, Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire, Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir, Dans ce qui commença pour ne jamais finir, Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles, Dans le divin monceau des Eschyles terribles, Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon, Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison, Tu jettes, misérable, une torche enflammée ! De tout l'esprit humain tu fais de la fumée ! As-tu donc oublié que ton libérateur, C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur; Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine, Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine Il parle, plus d'esclave et plus de paria. Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria. Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ; Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ; Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ; Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître, Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant, Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ; Ton âme interrogée est prête à leur répondre ; Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre, Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs, Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs ! Car la science en l'homme arrive la première. Puis vient la liberté. Toute cette lumière, C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins ! Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints. Le livre en ta pensée entre, il défait en elle Les liens que l'erreur à la vérité mêle, Car toute conscience est un noeud gordien. Il est ton médecin, ton guide, ton gardien. Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l'ôte. Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute ! Le livre est ta richesse à toi ! c'est le savoir, Le droit, la vérité, la vertu, le devoir, Le progrès, la raison dissipant tout délire. Et tu détruis cela, toi ! - Je ne sais pas lire.
Victor Hugo
Patrice a vingt-quatre ans et, la première fois que je l’ai vu, il était dans son fauteuil incliné très en arrière. Il a eu un accident vasculaire cérébral. Physiquement, il est incapable du moindre mouvement, des pieds jusqu’à la racine des cheveux. Comme on le dit souvent d’une manière très laide, il a l’aspect d’un légume : bouche de travers, regard fixe. Tu peux lui parler, le toucher, il reste immobile, sans réaction, comme s’il était complètement coupé du monde. On appelle ça le locked in syndrome.Quand tu le vois comme ça, tu ne peux qu’imaginer que l’ensemble de son cerveau est dans le même état. Pourtant il entend, voit et comprend parfaitement tout ce qui se passe autour de lui. On le sait, car il est capable de communiquer à l’aide du seul muscle qui fonctionne encore chez lui : le muscle de la paupière. Il peut cligner de l’œil. Pour l’aider à s’exprimer, son interlocuteur lui propose oralement des lettres de l’alphabet et, quand la bonne lettre est prononcée, Patrice cligne de l’œil.  Lorsque j’étais en réanimation, que j’étais complètement paralysé et que j’avais des tuyaux plein la bouche, je procédais de la même manière avec mes proches pour pouvoir communiquer. Nous n’étions pas très au point et il nous fallait parfois un bon quart d’heure pour dicter trois pauvres mots. Au fil des mois, Patrice et son entourage ont perfectionné la technique. Une fois, il m’est arrivé d’assister à une discussion entre Patrice et sa mère. C’est très impressionnant.La mère demande d’abord : « Consonne ? » Patrice acquiesce d’un clignement de paupière. Elle lui propose différentes consonnes, pas forcément dans l’ordre alphabétique, mais dans l’ordre des consonnes les plus utilisées. Dès qu’elle cite la lettre que veut Patrice, il cligne de l’œil. La mère poursuit avec une voyelle et ainsi de suite. Souvent, au bout de deux ou trois lettres trouvées, elle anticipe le mot pour gagner du temps. Elle se trompe rarement. Cinq ou six mots sont ainsi trouvés chaque minute.  C’est avec cette technique que Patrice a écrit un texte, une sorte de longue lettre à tous ceux qui sont amenés à le croiser. J’ai eu la chance de lire ce texte où il raconte ce qui lui est arrivé et comment il se sent. À cette lecture, j’ai pris une énorme gifle. C’est un texte brillant, écrit dans un français subtil, léger malgré la tragédie du sujet, rempli d’humour et d’autodérision par rapport à l’état de son auteur. Il explique qu’il y a de la vie autour de lui, mais qu’il y en a aussi en lui. C’est juste la jonction entre les deux mondes qui est un peu compliquée.Jamais je n’aurais imaginé que ce texte si puissant ait été écrit par ce garçon immobile, au regard entièrement vide.  Avec l’expérience acquise ces derniers mois, je pensais être capable de diagnostiquer l’état des uns et des autres seulement en les croisant ; j’ai reçu une belle leçon grâce à Patrice.Une leçon de courage d’abord, étant donné la vitalité des propos que j’ai lus dans sa lettre, et, aussi, une leçon sur mes a priori. Plus jamais dorénavant je ne jugerai une personne handicapée à la vue seule de son physique. C’est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues .
Grand corps malade (Patients)