Eau De Parfum Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Eau De Parfum. Here they are! All 11 of them:

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Le serpent qui danse Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux acres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur!
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Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
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Après le décès de cette vieille dame, tous les dimanches, j'allais au bord d'un étang à lotus en banlieu de Hanoi, où il y avait toujours deux ou trois femmes au dos arqué, aux mains tremblantes, qui, assises dans le fond d'une barque ronde, se déplaçaient sur l'eau à l'aide d'une perche pour placer des feuilles de thé à l'intérieur des fleurs de lotus ouvertes. Elles y retournaient le jour suivant pour les recueillir, unes à unes, avant que les pétales se fanent, après que les feuilles emprisonnées avaient absorbé le parfum des pistils pendant la nuit. Elles me disaient que chaque feuille de thé conservait ainsi l'âme de ces fleurs éphémères.
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Kim ThĂşy (RU (French Edition))
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I keep reciting your poetry prescription - I've read that Rilke poem so many times now, I know it by heart. I'm sure I'm not telling you anything you don't already know, but for someone who has never really understood poetry, I want you to know that I finally see what the big deal is. Poems are like the eau de parfum to the eau de cologne of a novel; you don't need nearly as many words to have such a powerful impact
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Siobhan Curham (The Paris Network)
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Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l’odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l’eau d’une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l’air. Si tu pouvais savoir tout ce que je vois ! tout ce que je sens ! tout ce que j’entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l’âme des autres hommes sur la musique. Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures ; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l’espace est plus bleu et plus profond, où l’atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine.
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Charles Baudelaire
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Tout cette eau descendant avec son chargement de cris, de mélodies, et d'odeurs de jardins, pleine des lueurs cuivrées du ciel couchant et des ombres contorsionnées et grotesques des statues du pont Charles, apportait à Mersault la conscience douloureuse et ardente d'une solitude sans ferveur où l'amour n'avait plus de part. Et s'arrêtant devant le parfum d'eaux et de feuilles qui montait jusqu'à lui, la gorge serrée, il imaginait des larmes qui ne venaient pas. Il eût suffi d'un ami, ou des bras ouverts. Mais les larmes s'arrêtaient à la frontière du monde sans tendresse où il était plongé.
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Albert Camus (A Happy Death)
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Un jour il y a plus de quatre milles années de cela, l'empereur Chen Nung voyageait avec son escorte dans une contrée éloignée de son vaste pays. Comme la route était longue et harassante, il demanda à prendre un peu de repos à l'ombre d'arbres qui le protégerait du soleil. Le convoi s'arrêta et l'empereur s'assit en tailleur sous un arbuste inconnu. Il réclama aussitôt un bol d'eau bouillante car il avait grand soif et ne connaissait que ce breuvage pour se désaltérer. On s'empressa de lui apporter. C'est alors qu'une feuille tomba dans le bol de l'empereur. Chen Nung but sans s'en rendre compte et un parfum à la fois doux et amer lui emplit la gorge. Intrigué, il inspecta le fond de son bol et y trouva la feuille au parfum si envoûtant. Le thé venait de naître.
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Maxence Fermine (Opium)
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That self-confidence only blossomed into full-blown delusion as I got older. Eventually, the braids were replaced by a bob cut with bangs that had the presence Tina Yothers’s bangs did at her peak during Family Ties. Wait till these white boys at my new school get a whiff of me, I’d tell myself as I got dressed in the morning. Oh, they definitely did. And if Calvin Klein were to bottle that odor, it would have been called: Eau de Weary Grandmother at Post Office Who Hums a Negro Spiritual Parfum. Rolls off the tongue, doesn’t it? To make matters worse, I often paired my asexual hairdo with lived-in black dress shoes, pleated khakis, and a primary-colored turtleneck from Eddie Bauer. At best, this outfit could be described as “Jehovah Witness Chic,” and at worst, “recent Heaven’s Gate defector.” This, my friends, was the milk shake that did not bring all the boys to the yard. It was the milk shake that made them go, “You know, I’m really not into dairy right now.
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Phoebe Robinson (You Can't Touch My Hair: And Other Things I Still Have to Explain)
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Rien n’est petit en effet; quiconque est sujet aux pénétrations profondes de la nature, le sait. Bien qu’aucune satisfaction absolue ne soit donnée à la philosophie, pas plus de circonscrire la cause que de limiter l’effet, le contemplateur tombe dans des extases sans fond à cause de toutes ces décompositions de forces aboutissant à l’unité. Tout travaille à tout. L’algèbre s’applique aux nuages ; l’irradiation de l’astre profite à la rose ; aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations. Qui donc peut calculer le trajet d’une molécule? que savons-nous si des créations de mondes ne sont point déterminées par des chutes de grains de sable? qui donc connaît les flux et les reflux réciproques de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, le retentissement des causes dans les précipices de l’être, et les avalanches de la création? Un ciron importe ; le petit est grand, le grand est petit ; tout est en équilibre dans la nécessité ; effrayante vision pour l’esprit. Il y a entre les êtres et les choses des relations de prodige ; dans cet inépuisable ensemble, de soleil à puceron, on ne se méprise pas ; on a besoin les uns des autres. La lumière n’emporte pas dans l’azur les parfums terrestres sans savoir ce qu’elle en fait ; la nuit fait des distributions d’essence stellaire aux fleurs endormies. Tous les oiseaux qui volent ont à la patte le fil de l’infini. La germination se complique de l’éclosion d’un météore et du coup de bec de l’hirondelle brisant l’œuf, et elle mène de front la naissance d’un ver de terre et l’avènement de Socrate. Où finit le télescope, le microscope commence. Lequel des deux a la vue la plus grande? Choisissez. Une moisissure est une pléiade de fleurs ; une nébuleuse est une fourmilière d’étoiles. Même promiscuité, et plus inouïe encore, des choses de l’intelligence et des faits de la substance. Les éléments et les principes se mêlent, se combinent, s’épousent, se multiplient les uns par les autres, au point de faire aboutir le monde matériel et le monde moral à la même clarté. Le phénomène est en perpétuel repli sur lui-même. Dans les vastes échanges cosmiques, la vie universelle va et vient en quantités inconnues, roulant tout dans l’invisible mystère des effluves, employant tout, ne perdant pas un rêve de pas un sommeil, semant un animalcule ici, émiettant un astre là, oscillant et serpentant, faisant de la lumière une force et de la pensée un élément, disséminée et indivisible, dissolvant tout, excepté ce point géométrique, le moi ; ramenant tout à l’âme atome ; épanouissant tout en Dieu ; enchevêtrant, depuis la plus haute jusqu’à la plus basse, toutes les activités dans l’obscurité d’un mécanisme vertigineux, rattachant le vol d’un insecte au mouvement de la terre,subordonnant, qui sait? ne fût-ce que par l’identité de la loi, l’évolution de la comète dans le firmament au tournoiement de l’infusoire dans la goutte d’eau. Machine faite d’esprit. En grenage énorme dont le premier moteur est le moucheron et dont la dernière roue est le zodiaque.
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Victor Hugo
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L’algèbre s’applique aux nuages ; l’irradiation de l’astre profite à la rose; aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations. Qui donc peut calculer le trajet d’une molécule? Que savons-nous si des créations de monde ne sont point déterminées par des chutes de grains de sable? Qui donc connaît les flux et les reflux réciproques de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, le retentissement des causes dans les précipices de l’être et les avalanches de la création? […] Tous les oiseaux qui volent ont à la patte le fil de l’infini. […] Dans les vastes échanges cosmiques, la vie universelle va et vient en quantités inconnues, roulant tout dans l’invisible mystère des effluves, […] rattachant le vol d’un insecte au mouvement de la terre, subordonnant, qui sait? ne fût-ce que par l’identité de la loi, l’évolution de la comète dans le firmament au tournoiement de l’infusoire dans la goutte d’eau. Machine faite d’esprit. Engrenage énorme dont le premier moteur est le moucheron et dont la dernière roue est le zodiaque.
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Victor Hugo (Les Misérables)
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...les informations étaient là depuis le début, à leur disposition : la mort progressive des cèdres du Liban, la disparition des botos, ces dauphins d'eau douce, la renaissance d'une haine au parfum de guerre froide, la découverte de la fission, les embarcations remplies d'Africains qui chaviraient. Nul ne pouvait plaider l'ignorance autre que volontaire. Pas besoin de scruter la courbe pour savoir, pas même besoin de lire les journaux car nos téléphones nous rappelaient plusieurs fois par jour, et avec précision, la gravité de la situation.
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Rumaan Alam (Leave the World Behind)
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Je me réveille vers sept heures. Tout ce que j'entends, dans le noir, est la respiration régulière de Hanne et le bourdonnement du radiateur près du lit. Avec une précaution infinie, je me blottis au plus près d'elle, jusqu'à ce que mon corps effleure sa peau et que je sente sa chaleur irradier la mienne. Je pose ma main sur sa hanche saillante et inspire son parfum de cannelle mêlée de sueur. Cet instant est si parfait, si précieux. Pur comme de l'eau de source, ou comme l'air froid des falaises du bord de mer après une grosse averse.
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Camilla Grebe (The Ice Beneath Her (Flickorna och mörkret, #1))