Du Clos Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Du Clos. Here they are! All 13 of them:

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Familles, je vous hais! foyers clos; portes refermées; possessions jalouses du bonheur.
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André Gide (Les Nourritures terrestres: suivi de Les nouvelles nourritures)
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J'ai écouté le sermon du prêtre qui officiait devant la tombe de ma mère. On ne perd jamais ses parents, même après leur mort ils vivent encore en vous. Ceux qui vous ont conçu, qui vous ont donné tout cet amour afin que vous surviviez ne peuvent pas disparaître. Le prêtre avait raison, mais l'idée de savoir qu'il n'est plus d'endroit dans le monde où ils respirent, que vous n'entendrez plus leur voix, que les volets de votre maison d'enfance seront clos à jamais, vous plonge dans une solitude que même Dieu n'avait pu concevoir.
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Marc Levy (Le Voleur d'ombres)
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Maussade, elle regardait la pluie s'abatter sur la forêt landaise. - Quel sale temps! - Tu te trompes, ma chérie. - Quoi? Viens mettre le nez dehors. Tu verras à quel point le ciel dégouline! - Justement. Il s'avança sur la terrasse, approcha du jardin à la limite des gouttes et, narines gonflées, oreilles dressées, nuque renversée pour mieux sentir le souffle humide sur sa figure, il murmura les yeux mi-clos en reniflant le ciel mercure: - C'est un beau jour de pluie. Il semblait sincère. Ce jour-là, elle acquit deux certitudes définitives: il l'agaçait profondément et, si elle le pouvait, elle ne le quitterait jamais.
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Éric-Emmanuel Schmitt (Odette Toulemonde et autres histoires)
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In 1944 the Confrérie established the Château du Clos de Vougeot as their headquarters, restoring it and in fact improving upon its former austerity, creating luxurious banquet rooms where monks had once lived in spartan simplicity. (In the monks’ former dining room, re-created as part of the château’s museum, long wooden tables, benches, and a pulpit hinted at their austere lifestyle; one brother would read passages from the Bible as the others ate gruel in enforced silence.)
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Ann Mah (Mastering the Art of French Eating: Lessons in Food and Love from a Year in Paris)
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Yeux mi-clos, il humait à présent dans les souffles du large l’âcreté du sel, il écoutait les vents siffler à son oreille, messagers rafraîchissants annonciateurs d’orage. Célian sentait à travers le tissu du hamac la peau réchauffée de Nyssa toujours endormie, sa longue chevelure princière apanagée de la lumière du jour. L’agile équipage de l’Astéropée, muscles tendus, œuvrait d’un bel ensemble autour des écoutes, habitué à manœuvrer les cordages et les voiles sur les mâts protégés de plusieurs couches d’huile de lin ; mais à cet instant les marins qui prenaient leur quart étaient allongés sur le pont pour admirer le lever de soleil.
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Cyrille Mendes (Les Épieurs d'Ombre)
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Ce sont les sophistes, Protagoras en tête, qui sont les véritables précurseurs de la pensée moderne ; ce sont eux les « penseurs » proprement dits, en ce sens qu'ils se bornaient à ratiociner et ne se souciaient guère de « percevoir » et de rendre compte de ce qui « est ». Et c'est à tort qu'on a vu en Socrate, Platon et Aristote les pères du rationalisme, voire de la pensée moderne en général ; sans doute, ils raisonnent — Shankara et Râmânuja en font autant — mais ils n'ont jamais dit que le raisonnement est l'alpha et l'oméga de l'intelligence et de la vérité, ni a fortiori que nos expériences ou nos goûts déterminent la pensée et priment l'intuition intellectuelle et la logique, quod absit. Somme toute, la philosophie moderne est la codification d'une infirmité acquise ; l'atrophie intellectuelle de l'homme marqué par la « chute » avait pour conséquence une hypertrophie de l'intelligence pratique, d'où en fin de compte l'explosion des sciences physiques et l'apparition de pseudo-sciences telles que la psychologie et la sociologie (1). Quoi qu'il en soit, il faut reconnaître que le rationalisme bénéficie de circonstances atténuantes en face de la religion, dans la mesure où il se fait le porte-parole des besoins de causalité légitimes que suscitent certains dogmes, du moins quand on les prend à la lettre comme l'exige la théologie (2). D'une manière tout à fait générale, il va de soi qu'un rationaliste peut avoir raison sur le plan des observations et des expériences ; l'homme n'est pas un système clos, bien qu'il puisse s'efforcer de l'être. Mais même en dehors de toute question de rationalisme et de dogmatisme, on ne peut en vouloir à personne d'être scandalisé par les sottises et les crimes perpétrés au nom de la religion, ou même simplement par les antinomies entre les différents credos ; toutefois, comme les horreurs ne sont certes pas l'apanage de la religion — les prédicateurs de la « déesse raison » en fournissent la preuve —, il faut nous arrêter à la constatation que les excès et les abus sont dans la nature humaine. S'il est absurde et choquant que des crimes se réclament du Saint-Esprit, il n'est pas moins illogique et scandaleux qu'ils aient lieu à l'ombre d'un idéal de rationalité et de justice. [...]
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Frithjof Schuon (The Transfiguration of Man)
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Ce qui caractérise, entre autres, l'esprit rationaliste, c'est un sens critique rétrospectif, non prospectif ; la psychose de la « civilisation » et du « progrès » en témoignent à satiété. De toute évidence, le sens critique est en lui même un bien qui s'impose, mais il exige un contexte spirituel qui le justifie et le proportionne. Il n'y a rien de surprenant à ce que l'esthétique des rationalistes n'admette que l'art de l'Antiquité classique, lequel inspira en fait la Renaissance, puis le monde des encyclopédistes, de la Révolution française et, très largement, tout le XIXe siècle ; or cet art — que d'ailleurs Platon n'appréciait pas — frappe par sa combinaison de rationalité et de passion sensuelle : son architecture a quelque chose de froid et de pauvre — spirituellement parlant — tandis que sa statuaire manque totalement de transparence métaphysique et partant de profondeur contemplative. C'est tout ce que des cérébraux invétérés peuvent désirer. Un rationaliste peut avoir raison — l'homme n'étant pas un système clos — avons-nous dit plus haut. On rencontre en effet, dans la philosophie moderne, des aperçus valables ; n'empêche que leur contexte général les compromet et les affaiblit. Ainsi, l'« impératif catégorique » ne signifie pas grand chose de la part d'un penseur qui nie la métaphysique et avec elle les causes transcendantes des principes moraux, et qui ignore que la moralité intrinsèque est avant tout notre conformité à la nature de l'Être.
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Frithjof Schuon (The Transfiguration of Man)
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The book of experience has no pages, but a lifelong lesson. Page 158
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Duc du Clos (Old Echoes of a New Voice)
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The book of experience has no pages, but a lifelong lesson. Page 158 "A glimmer of hope often outshines the blazing flames of desperation" "God never teaches us lessons we can't learn" "Faith is like the wine in a distant challis. You can't see it, but you have to trust it is in there, even at the hope and volume of a single drop" "Sharing life's blessings is a direct deposit into the eternal account with infinite dividends" " Being brave is to stand on your own feet, while knowing in your heart that falling on your face is imminent" "Love does not need to be fair, it only needs to be true" "Rumors are the late ceremonies, celebrated by those who were not initially invited
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Duc du Clos (Old Echoes of a New Voice)
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Paulin est un costaud à la barbe entortillée dont la conversation achoppe rapidement sur les monosyllabes. Cinq jours par semaine, il est photographe numérique à Paris : il joue des épaules lors de shootings de stars ou de conférences de presse ministérielles, et loge dans un hôtel pouilleux qui finira de passe. Le vendredi soir, il monte dans une longue Citroën CX mangée par la rouille pour rejoindre l’arrière-campagne où il se retranche chaque week-end. Trois cents bornes plus tard, des lapins font rebondir leur queue blanche dans le faisceau des phares. Des ornières longent un bosquet de pommiers jusqu’à une masure paysanne en pierre volcanique. Paulin pousse la porte en bois percée d’une chatière. Des poutres de deux empans traversent la pièce basse, et on cuirait tout un cochon de lait dans la cheminée. Quand l’orage fouette le toit d’ardoise, ployant la cime des arbres, la maison évoque le refuge d’un gardien de phare à jamais éteint. Le samedi et le dimanche, après le déjeuner, Paulin remonte son pré jusqu’aux pommiers. Il emporte le minimum : un vieux reflex Nikon, deux pellicules 100 et 200 iso, un objectif 50 mm, un 300 mm, et deux cannettes de bière. Son chat gris grimpe à un arbre et se couche sur une branche basse. Paulin s’allonge sur le dos, ferme l’œil gauche, colle le droit au viseur, pointe l’objectif vers le ciel et s’adonne en argentique à la pêche aux nuages. Pour lui les cumulus dessinent des hommes du palais et de la rue, des animaux ordinaires, légendaires ou disparus. S’il fait chaud, Paulin rampe sous le bosquet. Parfois il sent un vaisseau battre dans la paupière de son œil clos, puis celui du viseur se ferme à son tour et, petit à petit, l’objectif de l’appareil rejoint l’oseille sauvage et les coquelicots. (« Le Monographe »)
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Fabien Maréchal (Dernier avis avant démolition)
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La difficulté (en particulier pour les élèves allophones dont al situation bien spécifique produit finalement un effet de loupe sur celle que vivent tous les élèves) est de comprendre à qui s ’adresse l’enseignant pour orienter son attention. À travers ces quelques exemples, on conçoit l’habileté que doivent développer les élèves pour prendre des repères dans un déluge de parole. On comprend aussi la fatigue des enseignants pour maintenir l’attention de tous vers le bon objet, attention qui change tout au long ed la journée à un rythme soutenu. On ne dialogue donc pas vraiment avec une entité classe, mais à un instant t avec certains élèves de la classe. Pendant quel ’un intervient, les autres ont le choix d’observer la mise en scène du tête à tête, d’y participer, ou de se retirer de l’échange avec plus ou moins de discrétion. Si tout le monde a bien conscience que l’attention des élèves est limitée et que la variation des dispositifs didactiques maintient un certain niveau de motivation, on ne dit pas assez que le cours dialogué reste le format didactique le plus difficile à tenir, à moins d’endormir sa classe d’ennui, ou de la qlacer par la terreur. Pourtant le temps dialogué/magistral parfois s’étire. Ponctué d’exercices individuels, il s’allonge jusqu’à l’engourdissement ou l’agitation auxquels il faudra mettre un terme, en ajoutant encore des paroles à un discours déjà trop long. Les migraines professionnelles sont indiscutablement liées au bruit d’un groupe d’enfants et d’adolescents partageant un espace clos et restreint. Une partie non négligeable de ces migraines est due à son propre flot de paroles, à tous ces monts mis bout à bout, toutes ces demandes insatisfaites. Il y a beaucoup de pistes à inventer pour limites ces bénéfices négatifs. Toutes ont la même racine : il faudra nécessairement abandonner l’illusion de l’exhaustivité et du contrôle des comportements. Ce qui conduit à trop parler tient à une croyance selon laquelle ce que l’on dit est entendu et retenu ! Toutes les recherches sur les processus de compréhension et de mémorisation montrent qu’il n’en est rien. Même silencieux, l’élève n’est pas nécessairement attentif, encore moins en train d’apprendre. Pour cela il faut autre chose, incontrôlable de l’extérieur, on ne peut que la susciter : une intention ! (p. 21-22)
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Nathalie Francols (Profs et élèves, apprendre ensemble - Situations quotidiennes à comprendre et à dénouer)
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Indecision is not necessarily a sign of confusion, rather that of a mind which believes in more options than those present.
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Duc du Clos (Old Echoes of a New Voice)
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En France, les lois du travail sont d'inspiration marxiste...Elles reposent pour la plupart sur l'idée sous-jacente de la lutte des classes...Dans cette logique, l'entreprise est un champ clos dont le client est curieusement absent, alors qu'il est à la base de tout, où s'opposent de façon ontologique patrons et personnel, considérés comme dirigeants et esclaves. L'Etat s'impose alors comme l'arbitre obligatoire, à grands coups de règlementations dont l'effet premier est de couper les liens humains, pourtant essentiels à la vie d'entreprise. On détruit ce qui fait la beauté de l'humanité: les rapports gratuits entre les hommes.
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François Michelin (Et pourquoi pas? (French Edition))