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Câest trĂšs bien quâil y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte Ă toutes les races et quâelle a une vocation universelle. Mais Ă condition quâils restent une petite minoritĂ©. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand mĂȘme avant tout un peuple europĂ©en de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrĂ©tienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoires ! Les musulmans, vous ĂȘtes allĂ©s les voir ? Vous les avez regardĂ©s avec leurs turbans et leur djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prĂŽnent l'intĂ©gration ont une cervelle de colibri, mĂȘme s'ils sont trĂšs savants. Essayez d'intĂ©grer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sĂ©pareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et aprĂšs-demain quarante ? Si nous faisions l'intĂ©gration, si tous les Arabes et BerbĂšres d'AlgĂ©rie Ă©taient considĂ©rĂ©s comme Français, comment les empĂȘcherait-on de venir s'installer en mĂ©tropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus Ă©levĂ© ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Ăglises, mais Colombey-les-Deux-MosquĂ©es !
tome 1, Alain Peyrefitte, Ă©d. Ă©ditions de Fallois/Fayard, 1994 (ISBN 978â2â213â02832â3), p. 52
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