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En somme, il s'agissait de repenser dans son ensemble toute la littérature roumaine dont le visage s'était obscurci. Ce travail, que l'histoire littéraire doit retenir, était bel et bien amorcé avant les années 1960, notamment grâce aux études de Ov. S. Crohmălniceanu sur Ion Barbu, G. Bacovia, T. Arghezi, L. Rebreanu, L. Blaga, etc. On oublie parfois un peu trop vite cette initiative, rapidement et largement dépassée, il est vrai, par l'évolution ultérieure de toute une démarche critique sur sa lancée. C'est dans ce sillage qu'a été faite aussi, entre autres, la « découverte » du « décadent » (?) Alexandru Macedonski (cf. « La vie » et « L'œuvre » par l'auteur de ces lignes, livres écrits pourtant bien avant leur publication en 1966 à 1967), d'Urmuz, des écrivains de l'avant-garde […]
[extrait de l'article « Chemins actuels de la critique », dans « Les Lettres Nouvelles (février 1976) : écrivains roumains d'aujourd'hui », p. 233]
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