Clair Obscur Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Clair Obscur. Here they are! All 15 of them:

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Comedy has to be done en clair. You can’t blunt the edge of wit or the point of satire with obscurity. Try to imagine a famous witty saying that is not immediately clear.
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James Thurber
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What I know: every relationship is its own place, a country you live in for awhile and then you leave.
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Billie Hinton (claire-obscure)
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Le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres .
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Antonio Gramsci
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Il faut que l'Ecriture fût bien obscure autrefois et bien claire à présent. Reste-t-il
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Montesquieu (Lettres persanes)
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One sets off to investigate you see, to develop the facility to really notice things so that, over time, and with enough practice, one becomes attuned to the earth’s embedded logos and can experience the enriching joy of moving about in deep and direct accordance with things. Yet invariably this vital process is abruptly thwarted by an idiotic overlay of literal designations and inane alerts so that the whole terrain is obscured and inaccessible until eventually it is all quite formidable. As if the earth were a colossal and elaborate deathtrap. How will I ever make myself at home here if there are always these meddlesome scaremongering signs everywhere I go.
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Claire-Louise Bennett (Pond)
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Cette trop grande confiance dans les théories, qui cause tout le mal, vient souvent d'une mauvaise éducation scientifique, dont le savant doit ensuite se corriger. Mieux vaudrait souvent qu'il fût ignorant. Il n'a plus l'esprit libre ; il est enchaîné par des théories qu'il regarde comme vraies absolument. Un des plus grands écueils que rencontre l'expérimentateur, c'est donc d'accorder trop de confiance aux théories. Ce sont les gens que J'appellerai des systématiques. L'enseignement contribue beaucoup à produire ce résultat. Il arrive généralement que dans les livres et dans les cours on rend la science plus claire qu'elle n'est en réalité. C'est même là le mérite d'un enseignement de faculté de présenter la science avec un ensemble systématique dans lequel on dissimule les lacunes pour ne pas rebuter les commençants dans la science. Or, les élèves prennent le goût des systèmes qui sont plus clairs et plus simples pour l'esprit, parce qu'on a simplifié sa science et élagué tout ce qui était obscur, et ils emportent de là l'idée fausse que les théories de la science sont définitives et qu'elles représentent des principes absolus dont tous les faits se déduisent. C'est en effet ainsi qu'on les présente systématiquement.
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Claude Bernard (Principes de Médecine expérimentale (French Edition))
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Dans ce silence de la mort, toute ma vie se déroula comme une chose inévitable, terrible par sa sévère logique. Je ne voyais pas de faits distincts, mais une ligne droite qui allait du jour de ma naissance au soir d’aujourd’hui. Elle ne pouvait aller plus loin : c’était clair. Mais j’ai déjà dit que, deux mois avant, j’avais senti l’approche de la mort, et tous les hommes la sentent de même. Le pressentiment a son rôle dans la vie de chacun de nous, et il ne déçoit pas. Le poète parle avec une admirable justesse quand il dit : « Les événements futurs jettent une ombre devant eux. » Si les hommes se plaignent quelquefois d’avoir été trompés par le pressentiment, c’est parce que leurs sensations leur restent obscures : toujours ils désirent ou appréhendent, et ils prennent leur peur ou leur espoir pour le pressentiment.
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Aleksey Apukhtin (Entre la mort et la vie : suivi de Les Archives de la comtesse D*** & Le Journal de Pavlik Dolsky)
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Il faut que je vous écrive, mon aimable Charlotte, ici, dans la chambre d’une pauvre auberge de village, où je me suis réfugié contre le mauvais temps. Dans ce triste gîte de D., où je me traîne au milieu d’une foule étrangère, tout à fait étrangère à mes sentiments, je n’ai pas eu un moment, pas un seul, où le cœur in’ait dit de vous écrire : et maintenant, dans cette cabane, dans cette solitude, dans cette prison, tandis que la neige et la grêle se déchaînent contre ma petite fenêtre, ici, vous avez été ma première pensée. Dès que je fus entré, votre image, ô Charlotte, votre pensée m’a saisi, si sainte, si vivante ! Bon Dieu, c’est le premier instant de bonheur que je retrouve. Si vous me voyiez, mon amie, dans ce torrent de dissipations ! Comme toute mon âme se dessèche ! Pas un moment où le cœur soit plein ! pas une heure fortunée ! rien, rien ! Je suis là comme devant une chambre obscure : je vois de petits hommes et de petits chevaux tourner devant moi, et je me demande souvent si ce n’est pas une illusion d’optique. Je m’en amuse, ou plutôt on s’amuse de moi comme d’une ma"rionnette ; je prends quelquefois mon voisin par sa main de bois, et je recule en frissonnant. Le soir, je fais le projet d’aller voir lever le soleil, et je reste au lit ; le jour, je me promets le plaisir du clair de lune, et je m’oublie dans ma chambre. Je ne sais trop pourquoi je me lève, pourquoi je me coucha. Le levain qui faisait fermenter ma vie, je ne l’ai plus ; le charme qui me tenait éveillé dans les nuits profondes s’est évanoui ; l’enchantement qui, le matin, m’arrachait au sommeil a fui loin de moi. Je n’ai trouvé ici qu’une femme, une seule, Mlle de B. Elle vous ressemble, ô Charlotte, si l’on peut vous ressembler. «.Eh quoi ? direz-vous, le voilà qui fait de jolis compliments ! » Cela n’est pas tout à fait imaginaire : depuis quelque temps je suis très-aimable, parce que je ne puis faire autre chose ; j’ai beaucoup d’esprit, at les dames disent que personne ne sait louer aussi finement…. «Ni mentir, ajouterez-vous, car l’un ne va pas sans l’autre, entendez-vous ?… » Je voulais parler de Mlle B. Elle a beaucoup d’âme, on le voit d’abord à la flamme de ses yeux bleus. Son rang lui est à charge ; il ne satisfait aucun des vœux de son cœur. Elle aspire à sortir de ce tumulte, et nous rêvons, des heures entières, au mijieu de scènes champêtres, un bonheur sans mélange ; hélas ! nous rêvons à vous, Charlotte ! Que de fois n’est-elle pas obligée de vous rendre hommage !… Non pas obligée : elle le fait de bon gré ; elle entend volontiers parler de vous ; elle vous aime. Oh ! si j’étais assis à vos pieds, dans la petite chambre, gracieuse et tranquille ! si nos chers petits jouaient ensemble autour de moi, et, quand leur bruit vous fatiguerait, si je pouvais les rassembler en cercle et les calmer avec une histoire effrayante ! Le soleil se couche avec magnificence sur la contrée éblouissante de neige ; l’orage est passé ; et moi…. il faut que je rentre dans ma cage…. Adieu. Albert est-il auprès de vous ? Et comment ?… Dieu veuille me pardonner cette question !
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Johann Wolfgang von Goethe (The Sorrows of Young Werther)
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This is the reason that Montaigne argues for a separation between public and private spheres - the subjective nature of happiness demands it. We each need space to try to achieve happiness privately, without interference from the public. Montaigne would be horrified, for example, at the proliferation of social media, where we take what we should, in his view, be private and make it public. Not only is it obscene, it doesn't serve us. We obscure our own happiness from ourselves by trying to project it and articulate it and prove it to others. These sites, he would say, flatten and falsify happiness when they ask us to affirm each other's life choices through likes.
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Claire Standford
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Socialism, democratically, is calculated tax-slavery. To this day it stands as the smartest and most obscured form of political corruption on record—justified blackmail by abusing the power of democracy—a society slowly eating itself by the tail. “Democracy is the road to socialism.
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Mikkel Clair Nissen (Manipulism and the Weapon of Guilt: Collectivism Exposed)
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Achats Il me semblait, le souvenir est tellement clair Que j’étais dans un grand magasin alimentaire Saturé de byzantines effluves : Vanille, cannelle, olives. Un magasin comme une cité autour Mais perdu dans le clair-obscur. Palpitaient de temps en temps des lumières Venant du rayon des denrées étrangères Vers les boutiques secondaires Avec du linge et des lampadaires quand, a travers la vitre souillée, Je t’ai vue mélanger une sorte de pâtée, Pour assaisonner les harengs ou maquereaux Et soudainement je suis tombé amoureux. Alors tu as souri avec les paupières, Tu as touché des soupapes légères, Tu as rangé les boites de conserves de goujon, Tu as secoué tes mèches, essuyé tes mains au blouson Et devant moi tu es venue. T’étais petite, le regard un peu embu, Tu te tenais, pieds nus et toute rose, Comme dans les photos d’enfance on gardait la pose Et tu m’as dit que même si pour moi seul vivais Dans des chambres, magasins, ou tramways, Il ne sera rien de pareil, jamais Car mon être entier était changé Et peut-être il ne te reste souvenance Des temps heureux vécus à l’Assistance La façon dont ensemble on se gaussait En sortant nos doigts de la couette matelassée. Alors vers les manufactures je me suis tourné Et acheter plein de choses j’ai commencé Sans aucun choix, sans logique, En souvenir des saisons devenues épiques. * traduit du roumain par Cindrel Lupe
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Leonid Dimov
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Si c’est en décembre 1989 que j’ai décidé d’entreprendre une histoire de l’Europe d’après-guerre, l’écriture n’a commencé qu’après de longues années. Des circonstances se sont interposées. Avec le recul, ce fut heureux : maintes choses qui sont devenues un peu plus claires aujourd’hui étaient encore obscures en ce temps-là.
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Tony Judt (Après-Guerre: Une histoire de l'Europe depuis 1945 (Grand Pluriel) (French Edition))
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The Keeper's hair was twisted into a bun and she wore glasses and flat shoes. When she walked through the galleries she stepped quickly, swinging a bunch of keys. Sometimes lost visitors intercepted her, asking where the tapestries or the patchwork quilts were, or for the way out. She was helpful, earnestly agreeing that the museum was a maze. The Keeper taught us how to be public servants. We copied her mannerisms, were prompt, reliable, respectful. Our in-trays held erudite journals and we welcome complicated enquiries. We expressed tentative interest in obscure aspects of the collection. Once, early on, I said I liked the eighteenth century. It's a good century, she said kindly. The Keeper believed in tacit experiencing and we learnt without realizing it. She asked me to unpick a lace collar that had been stitched into a faded backboard. I used a scalpel to slice through the threads, and when the lace was released, a shadow collar had been imprinted onto the blue velvet like a daguerreotype. This was a lesson in light damage. That Christmas, we had a staff lunch. I was surprised when she ordered chips, had somehow thought that Keepers did not need such comestibles, that the ether of objects was sustenance enough. I imagined being like her one day, swinging the keys of knowledge. But back then, I was just a shadow curator.
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Claire Wilcox (Patch Work: A Life Amongst Clothes)
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Humans with different needs, wants, ways of being, ways of experiencing reality — there must also be a diversity of happiness… We each need space to try to achieve happiness privately, without interference from the public… We obscure our own happiness from ourselves by trying to project it and articulate it and prove it to others. These sites… flatten and falsify happiness when they ask us to affirm each other’s life choices through likes.
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Claire Stanford
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Il y avait de l’ombre et du soleil sous les branches et il me semble aujourd’hui encore, après tant d’années, que ce jeu de clair-obscur n’a jamais cessé autour de Lila…
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Romain Gary (The Kites)