Chat Noir Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Chat Noir. Here they are! All 11 of them:

Par le bois du Djinn où s’entasse de l’effroi Parle ! Bois du gin ou cent tasses de lait froid
Alphonse Allais
Billions of people online and millions of businesses with countless applications, data sources, chat rooms, bloggers, gamers, and hackers all interacting in a great experiment of anarchism.
Guy Morris (Swarm)
Elle ferma ses petits yeux noirs et replaça sa tête en position. Le chat laissa reposer avec précaution ses canines acérées sur le cou doux et gris. Les moustaches noires de la souris se mêlaient aux siennes. Il déroula sa queue touffue et la laissa traîner sur le trottoir. Il venait, en chantant, onze petites filles aveugles de l'orphelinat de Jules l'Apostolique.
Boris Vian (L'Écume des jours)
- Offre ton identité au Conseil, jeune apprentie. La voix était douce, l’ordre sans appel. - Je m’appelle Ellana Caldin. - Ton âge. Ellana hésita une fraction de seconde. Elle ignorait son âge exact, se demandait si elle n’avait pas intérêt à se vieillir. Les apprentis qu’elle avait discernés dans l’assemblée étaient tous plus âgés qu’elle, le Conseil ne risquait-il pas de la considérer comme une enfant ? Les yeux noirs d’Ehrlime fixés sur elle la dissuadèrent de chercher à la tromper. - J’ai quinze ans. Des murmures étonnés s’élevèrent dans son dos. Imperturbable, Ehrlime poursuivit son interrogatoire. - Offre-nous le nom de ton maître. - Jilano Alhuïn. Les murmures, qui s’étaient tus, reprirent. Plus marqués, Ehrlime leva une main pour exiger un silence qu’elle obtint immédiatement. - Jeune Ellana, je vais te poser une série de questions. A ces questions, tu devras répondre dans l’instant, sans réfléchir, en laissant les mots jaillir de toi comme une cascade vive. Les mots sont un cours d’eau, la source est ton âme. C’est en remontant tes mots jusqu’à ton âme que je saurai discerner si tu peux avancer sur la voie des marchombres. Es-tu prête ? - Oui. Une esquisse de sourire traversa le visage ridé d’Ehrlime. - Qu’y a-t-il au sommet de la montagne ? - Le ciel. - Que dit le loup quand il hurle ? - Joie, force et solitude. - À qui s’adresse-t-il ? - À la lune. - Où va la rivière ? L’anxiété d’Ellana s’était dissipée. Les questions d’Ehrlime étaient trop imprévues, se succédaient trop rapidement pour qu’elle ait d’autre solution qu’y répondre ainsi qu’on le lui avait demandé. Impossible de tricher. Cette évidence se transforma en une onde paisible dans laquelle elle s’immergea, laissant Ehrlime remonter le cours de ses mots jusqu’à son âme, puisque c’était ce qu’elle désirait. - Remplir la mer. - À qui la nuit fait-elle peur ? - À ceux qui attendent le jour pour voir. - Combien d’hommes as-tu déjà tués ? - Deux. - Es-tu vent ou nuage ? - Je suis moi. - Es-tu vent ou nuage ? - Vent. - Méritaient-ils la mort ? - Je l’ignore. - Es-tu ombre ou lumière ? - Je suis moi. - Es-tu ombre ou lumière ? - Les deux. - Où se trouve la voie du marchombre ? - En moi. Ellana s’exprimait avec aisance, chaque réponse jaillissant d’elle naturellement, comme une expiration après une inspiration. Fluidité. Le sourire sur le visage d’Ehrlime était revenu, plus marqué, et une pointe de jubilation perçait dans sa voix ferme. - Que devient une larme qui se brise ? - Une poussière d’étoiles. - Que fais-tu devant une rivière que tu ne peux pas traverser ? - Je la traverse. - Que devient une étoile qui meurt ? - Un rêve qui vit. - Offre-moi un mot. - Silence. - Un autre. - Harmonie. - Un dernier. - Fluidité. - L’ours et l’homme se disputent un territoire. Qui a raison ? - Le chat qui les observe. - Marie tes trois mots. - Marchombre.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
They see me cat walking, they hating.
Chat Noir
Les après-midi d'hiver, en rentrant de l'école, Peter n'aimait rien tant que d'envoyer valser ses chaussures et de s'allonger à côté de Guillaume, devant le feu de cheminée du salon. Il aimait se mettre exactement à la hauteur de Guillaume, son visage à deux doigts de la tête féline, et observer à quel point celle-ci était réellement extraordinaire, si merveilleusement non humaine, tout ébouriffée de poils noirs. Ils encadraient un minuscule visage enfoui sous la fourrure, paré de moustaches blanches légèrement incurvées vers le bas. Les poils des sourcils jaillissaient droit comme des antennes de radio et les yeux verts malachite fendus en amande étaient comme des fenêtres entrouvertes sur un monde dans lequel Peter ne pourrait jamais pénétrer. Son approche déclenchait un tonnerre de ronronnements intenses d'une sonorité si grave et si forte que le sol en vibrait. Peter savait qu'il était indiscutablement le bienvenu.
Ian McEwan (The Daydreamer)
Le Chat Noir’s clientele were looking for good times, to be sure, but their idea of a good time was a convivial (and well-lubricated) evening based on shared intellectual and cultural interests.
Mary McAuliffe (Dawn of the Belle Epoque: The Paris of Monet, Zola, Bernhardt, Eiffel, Debussy, Clemenceau, and Their Friends)
When the struggling young painter Rodolphe Salis opened Le Chat Noir in 1881, he had no idea that he was about to make history.
Mary McAuliffe (Dawn of the Belle Epoque: The Paris of Monet, Zola, Bernhardt, Eiffel, Debussy, Clemenceau, and Their Friends)
Rodolphe Salis was a tall, red-headed bohemian with a coppery beard and boundless charisma. He had tried and failed to make a success of several different careers, including painting decorations for a building in Calcutta. But by 1881 he was listless and creatively frustrated, uncertain where his niche might lie. More pressingly, he was desperate to secure a steady income. But then he had the ingenious idea to turn the studio which he rented, a disused post office on the resolutely working-class Boulevard de Rochechouart, into a cabaret with a quirky, artistic bent. He was not the first to attempt such a venture: La Grande Pinte on the Avenue Trudaine had been uniting artists and writers to discuss and give spontaneous performances for several years. But Salis was determined that his initiative would be different – and better. A fortuitous meeting ensured that it was. Poet Émile Goudeau was the founder of the alternative literary group the Hydropathes (‘water-haters’ – meaning that they preferred wine or beer). After meeting Goudeau in the Latin Quarter and attending a few of the group’s gatherings, Salis became convinced that a more deliberate form of entertainment than had been offered at La Grande Pinte would create a venue that was truly innovative – and profitable. The Hydropathe members needed a new meeting place, and so Salis persuaded Goudeau to rally his comrades and convince them to relocate from the Latin Quarter to his new cabaret artistique. They would be able to drink, smoke, talk and showcase their talents and their wit. Targeting an established group like the Hydropathes was a stroke of genius on Salis’s part. Baptising his cabaret Le Chat Noir after the eponymous feline of Edgar Allan Poe’s story, he made certain that his ready-made clientele were not disappointed. Everything about the ambience and the decor reflected Salis’s unconventional, anti-establishment approach, an ethos which the Hydropathes shared. A seemingly elongated room with low ceilings was divided in two by a curtain. The front section was larger and housed a bar for standard customers. But the back part of the room (referred to as ‘L’Institut’) was reserved exclusively for artists. Fiercely proud of his locality, Salis was adamant that he could make Montmartre glorious. ‘What is Montmartre?’ Salis famously asked. ‘Nothing. What should it be? Everything!’ Accordingly, Salis invited artists from the area to decorate the venue. Adolphe Léon Willette painted stained-glass panels for the windows, while Théophile-Alexandre Steinlen created posters. And all around, a disorientating mishmash of antiques and bric-a-brac gave the place a higgledy-piggledy feel. There was Louis XIII furniture, tapestries and armour alongside rusty swords; there were stags’ heads and wooden statues nestled beside coats of arms. It was weird, it was wonderful and it was utterly bizarre – the customers loved it.
Catherine Hewitt (Renoir's Dancer: The Secret Life of Suzanne Valadon)
Sur les cerisiers En fleurs la tache noire D'un corbeau
Minami Shinbô (Haïkus du chat)
Jack ordered a bottle of pinot noir, and they perused the menu while they chatted. “So you were at Georgetown.” Melanie said it as a statement.
Tom Clancy (Locked On (Jack Ryan Jr., #3))