Avec Love Quotes

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Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
L'amour est une catastrophe magnifique: savoir que l'on fonce dans un mur et accélérer quand même; courir à sa perte, le sourire aux lèvres; attendre avec curiosité le moment où cela va foirer. L'amour est la seule déception programmée, le seul malheur prévisible dont on redemande.
Frédéric Beigbeder (L'amour dure trois ans (Marc Marronnier, #3))
Comment pourrais-tu aimer quelq'un avec le plâtre qui t'immobilise le coeur? On t'a imposé trop de calculs pour que tu puisses aimer. Si tu aimes quelqu'un, c'est qu'on t'a mal éduqué.
Amélie Nothomb (Stupeur et tremblements)
Et que si les baisers s’envoyaient par écrit, Madame, vous liriez ma lettre avec les lèvres!
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac: nouveau programme (Classiques & Cie Collège (38)) (French Edition))
L'amour est comme une fièvre qui va et vient tout à fait indépendamment de la volonté. ... Il n'y a pas de limite d'âge pour l'amour. ... L'amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l'esprit.
Stendhal (Love)
Ne t'est-il jamais arrivé de découvrir quelque chose de très beau, et, soudain, de souffrir très fort, et si vite que tu t'en aperçois à peine, parce que ce fragment de beauté que tu contemples, tu devrais le partager avec quelqu'un et qu'il n'y a que l'absence ?
Jacques Abeille (Les Jardins statuaires)
Le coeur se sature d'amour comme d'un sel divin qui le conserve; de la l'incorruptible adherence de ceux qui se sont aimes des l'aube de la vie, et la fraicheur des vielles amours prolonges. Il existe un embaumement d'amour. C'est de Daphnis et Chloe que sont faits Philemon et Baucis. Cette vieillesse la, ressemblance du soir avec l'aurore. The heart is saturated with love as if with a divine salt which preserves it; that is what makes possible the incorruptible attachment of those who have loved each other from the dawn of life, and the freshness of old loves which have lasted a long time. Love embalms. Philemon and Baucis come from Daphnis and Chloe. That sort of aging connects evening with dawn.
Victor Hugo (The Man Who Laughs)
Elle avançait dans leur salon et tout était là. À l'identique. Rien n'avait bougé. La couverture toujours sur le canapé. La théière aussi sur la table basse, avec le livre qu'elle était en train de lire. Et fut saisie tout particulièrement par la vision du marque-page. Le livre était ainsi coupé en deux ; la première partie avait été lue du vivant de François. Et à la page 321, il était mort. Que fallait-il faire ? Peut-on poursuivre la lecture d'un livre interrompu par la mort de son mari ?
David Foenkinos (Delicacy)
On offre des fleurs parce que dans les fleurs se trouve le sens de l'Amour. Celui qui tente de posséder une fleur verra sa beauté se flétrir. Mais celui qui regarde simplement une fleur dans un champ la gardera pour toujours. Parce qu'elle va avec l'après-midi, le coucher du soleil, l'odeur de terre mouillée et les nuages sur l'horizon.
Paulo Coelho (Brida)
I never wanted to be a star, I never wanted to travel far / I only wanted a little bit of love so I could put a little love in my heart / I never wanted to be la-de-da, go to parties ‘avec le bourgeois’ / I only wanted to sing my song well so I could ring a small bell in your heart
Yusuf Islam
Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. La vie d’aujourd’hui est trop dure, trop amère, trop anémiante, pour qu’on subisse encore de nouvelles servitudes, venues de qui on aime [...]. C’est ainsi que je suis votre ami, j’aime votre bonheur, votre liberté, votre aventure en un mot, et je voudrais être pour vous le compagnon dont on est sûr, toujours. The older I get, the more I find that you can only live with those who free you, who love you from a lighter affection to bear as strong as you can to experience Today's life is too hard, too bitter, too anemic, for us to undergo new bondages, from whom we love [...]. This is how I am your friend, I love your happiness, your freedom, Your adventure in one word, and I would like to be for you the companion we are sure of, always. ---- Albert Camus à René Char, 17 septembre 1957 (in "Albert Camus - René Char : Correspondance 1946-1959") ---- Albert Camus to René Char, September 17, 1957 (via René Char)
Albert Camus (Correspondance (1944-1959))
A qui écris-tu? -A toi. En fait, je ne t'écris pas vraiment, j'écris ce que j'ai envie de faire avec toi... Il y avait des feuilles partout. Autour d'elle, à ses pieds, sur le lit. J'en ai pris une au hasard: "...Pique-niquer, faire la sieste au bord d'une rivière, manger des pêches, des crevettes, des croissants, du riz gluant, nager, danser, m'acheter des chaussures, de la lingerie, du parfum, lire le journal, lécher les vitrines, prendre le métro, surveiller l'heure, te pousser quand tu prends toute la place, étendre le linge, aller à l'Opéra, faire des barbecues, râler parce que tu as oublié le charbon, me laver les dents en même temps que toi, t'acheter des caleçons, tondre la pelouse, lire le journal par-dessus ton épaule, t'empêcher de manger trop de cacahuètes, visiter les caves de la Loire, et celles de la Hunter Valley, faire l'idiote, jacasser, cueillir des mûres, cuisiner, jardiner, te réveiller encore parce que tu ronfles, aller au zoo, aux puces, à Paris, à Londres, te chanter des chansons, arrêter de fumer, te demander de me couper les ongles, acheter de la vaisselle, des bêtises, des choses qui ne servent à rien, manger des glaces, regarder les gens, te battre aux échecs, écouter du jazz, du reggae, danser le mambo et le cha-cha-cha, m'ennuyer, faire des caprices, bouder, rire, t'entortiller autour de mon petit doigt, chercher une maison avec vue sur les vaches, remplir d'indécents Caddie, repeindre un plafond, coudre des rideaux, rester des heures à table à discuter avec des gens intéressants, te tenir par la barbichette, te couper les cheveux, enlever les mauvaises herbes, laver la voiture, voir la mer, t'appeler encore, te dire des mots crus, apprendre à tricoter, te tricoter une écharpe, défaire cette horreur, recueillir des chats, des chiens, des perroquets, des éléphants, louer des bicyclettes, ne pas s'en servir, rester dans un hamac, boire des margaritas à l'ombre, tricher, apprendre à me servir d'un fer à repasser, jeter le fer à repasser par la fenêtre, chanter sous la pluie, fuire les touristes, m'enivrer, te dire toute la vérité, me souvenir que toute vérité n'est pas bonne à dire, t'écouter, te donner la main, récupérer mon fer à repasser, écouter les paroles des chansons, mettre le réveil, oublier nos valises, m'arrêter de courir, descendre les poubelles, te demander si tu m'aimes toujours, discuter avec la voisine, te raconter mon enfance, faire des mouillettes, des étiquettes pour les pots de confiture..." Et ça continuais comme ça pendant des pages et des pages...
Anna Gavalda (Someone I Loved (Je l'aimais))
On n'a rien compris à la maladie, tant qu'on n'a pas reconnu son étrange ressemblance avec la guerre et l'amour: ses compromis, ses feintes, ses exigences, ce bizarre et unique amalgame produit par le mélange d'un tempérament et un mal.
Marguerite Yourcenar (Memoirs of Hadrian)
C'est bizarre les souvenirs. Suivant le moment où on les évoque, ou avec qui on les a vécus, ils peuvent être tristes ou joyeux, faire sourire ou souffrir.
Joris Chamblain (Le Livre d'Hector (Les Carnets de Cerise, #2))
The mind has its needs, just as the body does. The latter are the foundations of society; from the former emerge the pleasures of society. While government and laws take care of the security and the well being of men in groups, the sciences, letters, and the arts, less despotic and perhaps more powerful, spread garlands of flowers over the iron chains which weigh men down, snuffing out in them the feeling of that original liberty for which they appear to have been born, and make them love their slavery by turning them into what are called civilized people.
Jean-Jacques Rousseau (Oeuvres de J. J. Rousseau: Avec Des Notes Historiques, Volume 9 (French Edition))
que ferais-je sans ce monde que ferais-je sans ce monde sans visage sans questions où être ne dure qu'un instant où chaque instant verse dans le vide dans l'oubli d'avoir été sans cette onde où à la fin corps et ombre ensemble s'engloutissent que ferais-je sans ce silence gouffre des murmures haletant furieux vers le secours vers l'amour sans ce ciel qui s'élève sur la poussieère de ses lests que ferais-je je ferais comme hier comme aujourd'hui regardant par mon hublot si je ne suis pas seul à errer et à virer loin de toute vie dans un espace pantin sans voix parmi les voix enfermées avec moi Translation... what would I do without this world what would I do without this world faceless incurious where to be lasts but an instant where every instant spills in the void the ignorance of having been without this wave where in the end body and shadow together are engulfed what would I do without this silence where the murmurs die the pantings the frenzies towards succour towards love without this sky that soars above its ballast dust what would I do what I did yesterday and the day before peering out of my deadlight looking for another wandering like me eddying far from all the living in a convulsive space among the voices voiceless that throng my hiddenness
Samuel Beckett (Collected Poems in English and French)
- De toute ma vie, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Et toi ? - Moi ? - Step l'embrasse très fort. Super super bien. - Au point de pouvoir toucher le ciel avec un doigt ? - Non, pas à ce point. - Comment ça pas à ce point ? - Beaucoup plus. Au moins trois mètres au-dessus du ciel.
Federico Moccia (Tre metri sopra il cielo)
Elle avait supplié Dieu de lui concéder au moins un instant afin qu'il ne s'en allât pas sans savoir combien elle l'avait aimé par-delà leurs doutes à tous les deux, et senti un désir irrésistible de recommencer sa vie avec lui depuis le début afin qu'ils pussent se dire tout ce qu'autrefois ils avaient peut-être mal fait.
Gabriel García Márquez (Love in the Time of Cholera)
All men are liars, inconstant, hollow, talkative, hypocrites, proud and cowards, contemptible and sensual; all woman are perfidious, artificial, vain, curious and depraved; the world is nothing but a bottomless sewer where the most shapeless seals crawl and wriggle on mountains of muck; but there one single thing in this world, saint and sublime, it’s the union of these two beings so imperfect and dreadful. We are often deceived in love, often wounded and often miserable; but we love, and when we are on of the verge of the grave, we look back, and we say: I often suffered, I erred sometimes: but I loved. It is me who lived and not a factitious being created by my pride and my boredom.
Alfred de Musset (On ne badine pas avec l'amour)
Mon cœur cherche à s’échapper de ma poitrine, certainement pour aller se réfugier avec le sien.
Stacy Alice (From Australia With Love (French Edition))
Chérie, je suis Brésilien du sud. Je peux passer dix ans avec le coeur brisé à cause d'une femme que je n'ai même pas embrassée.
Elizabeth Gilbert (Eat, Pray, Love)
L’amour, tu sais, ce dont il a le plus besoin, c’est l’imagination. Il faut que chacun invente l’autre avec toute son imagination, avec toutes ses forces et qu’il ne cède pas un pouce du terrain à la réalité ; alors, là, lorsque deux imaginations se rencontrent… Il n’y a rien de plus beau.
Romain Gary (Les enchanteurs)
Il parvint à la reconnaitre au milieu du tumulte et, à travers les larmes de sa douleur irrémédiable de mourir sans elle, la regarda une dernière fois, pour toujours et à jamais, avec les yeux les plus lumineux, les plus tristes et les plus reconnaissants qu'elle lui eut vus en un demi-siècle de vie commune, et il réussit à lui dire dans un dernier souffle: << Dieu seul sait combien je t'ai aimée >>
Gabriel García Márquez (Love in the Time of Cholera)
Nous restâmes quelques instants à nous fixer avec la même hargne dans le regard. La pièce semblait onduler sous le poids du combat qui s’y était déroulé. L’espace qui nous séparait paraissait tantôt se comprimer, tantôt se dilater, jusqu’à ce que, finalement, il n’y ait plus entre nous que nos deux bouches qui s’emmêlaient dans un baiser furieux. Je le détestais pour tout ce qu’il venait de me dire, et je n’en avais que plus envie de lui.
Marika Gallman (Rage de dents (Maeve Regan, #1))
Aime avec ton coeur grand ouvert, comme s'il n'avait jamais été blessé. Ce sera ta plus grande force, et le cadeau le plus précieux que tu puisses t'offrir. Aimer sans compter, sans attendre est la plus belle façon d'aimer, et surtout la moins décevante !
Valérie Chevalier (Les petites tempêtes)
La seule chance de survie, lorsqu'on est sincèrement épris, consiste à le dissimuler à la femme qu'on aime, à feindre en toutes circonstances un léger détachement. Quelle tristesse, dans cette simple constatation !... Il ne m'était cependant jamais venu à l'esprit de contester cette loi, ni d'envisager de m'y soustraire : l'amour rend faible, et le plus faible des deux est opprimé, torturé et finalement tué par l'autre, qui de son côté opprime, torture et tue sans penser à mal, sans même en éprouver de plaisir, avec une complète indifférence ; voilà ce que les hommes, ordinairement, appellent l'amour. (La possibilité d'une île, Daniel 1,13)
Michel Houellebecq
Et [le petit prince] revint vers le renard : «Adieu, dit-il... - Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. - L'essentiel est invisible pour les yeux», répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince)
Cela attiserait la flamme du scandale, et l'incendie grossirait jusqu'à la consumer toutes les deux. Mais Ead considérait le feu comme son ami, et elle plongeait dans la fournaise pour Sabran Berethnet, pour une nuit avec elle. Qu'ils viennent avec leurs épées et leurs torches. Qu'ils viennent.
Samantha Shannon (The Priory of the Orange Tree (The Roots of Chaos, #1))
Well! we are all condamnes, as Victor Hugo says: we are all under sentence of death but with a sort of indefinite reprieve—les hommes sont tous condamnes a mort avec des sursis indefinis: we have an interval, and then our place knows us no more. Some spend this interval in listlessness, some in high passions, the wisest, at least among "the children of this world," in art and song. For our one chance lies in expanding that interval, in getting as many pulsations as possible into the given time. Great passions may give us this quickened sense of life, ecstasy and sorrow of love, the various forms of enthusiastic activity, disinterested or otherwise, which come naturally to many of us. Only be sure it is passion—that it does yield you this fruit of a quickened, multiplied consciousness. Of this wisdom, the poetic passion, the desire of beauty, the love of art for art's sake, has most; for art comes to you professing frankly to give nothing but the highest quality to your moments as they pass, and simply for those moments' sake.
Walter Pater
Tu t'imagines qu'un mensonge en vaut un autre, mais tu as tort. Je peux inventer n'importe quoi, me payer la tête des gens, monter toutes sortes de mystifications, faire toutes sortes de blagues, je n'ai pas l'impression d'être un menteur ; ces mensonges-là, si tu veux appeler cela des mensonges, c'est moi, tel que je suis ; avec ces mensonges-là, je ne dissimule rien, avec ces mensonges-là je dis en fait la vérité. Mais il y a des choses à propos desquelles je ne peux pas mentir. IL y a des choses que je connais à fond, dont j'ai compris le sens, et que j'aime. Je ne plaisante pas avec ces choses-là. Mentir là-dessus, ce serait m'abaisser moi-même, et je ne le peux pas, n'exige pas ça de moi, je ne le ferai.
Milan Kundera (Laughable Loves)
Ce n'est pas le temps que tu passeras avec moi qui compte, lui assurais-je. C'est ce que tu feras de ce temps.
Lia Habel (New Victoria, l'intégrale (Gone with the Respiration, #1-2))
Je suis pas cynique, me suis-je défendue. Je suis une pessimiste pure et dure avec une touche de réalisme agressif.
Holly Bourne (How Hard Can Love Be? (The Spinster Club, #2))
You know… when you're so sad, it's lovely to see sunsets … — The day you saw it forty-four times, were you so very sad?" But the little prince made no reply.
Antoine de Saint-Exupéry (Le Petit Prince - The Little Prince: Bilingue avec le texte parallèle - Bilingual parallel text: Français - Anglais / French - English (Dual Language Easy Reader Book 32))
Elle me sourit avec tendresse, presque avec amour je dirais, mais je ne sais pas à quoi ça ressemble un regard plein d'amour, alors je ne fais que supposer
Livia Cruz (The guy next door)
Elle était morte avec cette joie tragique des cœurs jaloux qui entraînent l'être aimé dans leur mort, et qui disent : personne ne l'aura !
Victor Hugo (Les Misérables)
Puisque nous sommes que des enclos de tripes tièdes et mal pourries nous aurons toujours du mal avec le sentiment. Amoureux ce n’est rien c’est tenir ensemble qui est difficile. L’ordure, elle, ne cherche ni à durer, ni à croître. Ici, sur ce point, nous sommes bien plus malheureux que la merde, cet enragement à persévérer dans notre état constitue l’incroyable torture.
Louis-Ferdinand Céline (Journey to the End of the Night)
A Paris Quand un amour fleurit Ça fait pendant des semaines Deux cœurs qui se sourient Tout ça parce qu´ils s´aiment A Paris Au printemps Sur les toits les girouettes Tournent et font les coquettes Avec le premier vent Qui passe indifférent Nonchalant Car le vent Quand il vient à Paris N´a plus qu´un seul souci C´est d´aller musarder Dans tous les beaux quartiers De Paris' À Paris, Francis Lemarque
Lepota L. Cosmo (Love in Paris - Poetic Guide to the Romance of the City)
Je t'aime tellement que je passerais l'éternité à essayer de te trouver, juste pour passer un moment avec toi." (I love you so much that I would spend eternity trying to find you, just to spend a while with you).
Calia Read (Echoes of Time (Surviving Time #3))
— Tu sais qu’un jour, on racontera à nos enfants que tu m’as demandée en mariage avec un nem et alors que j’étais en pyjama ? — Je sais, ai-je souri. Et je sais que ton pyjama est à l’origine de nombre de mes fantasmes.
Emily Blaine (All I Want for Christmas)
Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d'or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d'un coup de machette, s'y appuya, et prit la direction d'El Idilio, de sa cabane et ses romans qui parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes.
Luis Sepúlveda (The Old Man Who Read Love Stories)
Amour me tue... Amour me tue, et si je ne veux dire Le plaisant mal que ce m'est de mourir : Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir Le mal, par qui doucement je soupire. Il est bien vrai, que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre. Tais-toi langueur je sens venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin qui ronge ma pensée, Toute une nuit, folâtrement m'ayant Entre ses bras, prodigue, ira payant Les intérêts de ma peine avancée.
Pierre de Ronsard (Les Amours)
Cela pose un problème que...?" "Que tu ne sois pas juif? Pas le moins du tout, dit maman en riant. Ni mon mari ni moi n'accordons d'importance à la différence de l'autre. Bien au contraire, nous avons toujours pensé que'elle était passionnante et source de multiples bonheurs. Le plus important, quand on veut vivre à deux toute une vie, est d'etre sur que l'on ne s'ennuiera pas ensemble. L'ennui dans un couple, c'est lui qui tue l'amour. Tant que tu feras rire Alice, tant que tu lui donneras l'envie de te retrouver, alors que tu viens à peine de la quitter pour aller travailler, tant que tu seras celui dont elle partage les confidences et à qui elle aime aussi se confier, tant que tu vivras tes reves avec elle, meme ceux que tu ne pourras pas réaliser, alors je suis certaine que quelles que soient tes origines, la seule chose qui sera étrangère à votre couple sera le monde et ses jaloux.
Marc Levy (Les Enfants de la liberté)
Petit à petit, j'ai la impression que le goût de la lecture prend de plus en plus de place. Il me permet de me trouver seul avec une histoire, dans un coin du parc o sur mon lit. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est cette possibilité que j'ai de m'arrêter, de revenir en arrière et de relire autant de fois que j'ai le désire.
Robert Bober (Quoi de neuf sur la guerre?)
- Votre personne, vos moindres mouvements, me semblaient avoir dans le monde une importance extra-humaine. Mon coeur, comme de la poussière, se soulevait derrière vos pas. Vous me faisiez l'effet d'un clair de lune par une nuit d'été, quand tout est parfums, ombres douces, blancheurs, infini ; et les délices de la chair et de l'âme étaient contenus pour moi dans votre nom que je me répétais, en tâchant de le baiser sur mes lèvres. Je n'imaginais rien au delà. C'était Mme Arnoux telle que vous étiez, avec ses deux enfants, tendre, sérieuse, belle à éblouir, et si bonne ! Cette image-là effaçait toutes les autres. Est-ce que j'y pensais, seulement ! puisque j'avais toujours au fond de moi-même la musique de votre voix et la splendeur de vos yeux !
Gustave Flaubert (Sentimental Education)
les points d'alimentation Powerpoints that discuss power points and targets of soft targets Sweet Açaí fell in love with Grapefruit Paint my skin with honey activate the points of power powerpoints que discuter les points d’alimentation et les objectifs de mou objectifs acai doux tombé en amour avec pamplemousse Peindre ma peau avec du miel activer les points de puissance
Antonia Perdu
Je me suis dit cette fille, je ne l`aimais pas. Je me suis mis à la voir comme un agencement habile d`organs, de muscles, de tubes, de conduits, de reflexes de toutes sortes et ça m`a fichu une nausée terrible. Tu vois, avec Scapone, je ne vois pas les organes, je vois au delà de ça. Ce que je vois c`est son âme et son âme me réchauffele coeur. La chair n`a rien à voir là-dedans.
Thomas Gunzig (Mort d'un parfait bilingue)
L'amour, croyait-elle, devait arriver tout à coup, avec de grands éclats et des fulgurations, -- ouragan des cieux qui tombe sur la vie, la bouleverse, arrache les volontés comme des feuilles et emporte à l'abîme le coeur entier. Elle ne savait pas que, sur la terrasse des maisons, la pluie fait des lacs quand les gouttières sont bouchées, et elle fût ainsi demeurée en sa sécurité, lorsqu'elle découvrit subitement une lézarde dans le mur.
Gustave Flaubert (Madame Bovary)
Je ne vois pas pourquoi l'amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s'aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'en foutre, une fois pour toutes, de l'amour, de l'amour prétendu, de toutes les formes d'amour, même de celui-là, pourquoi il faudrait absolument qu'on s'aime, dans les familles et ailleurs, qu'on se le raconte sans cesse, les uns aux autres ou à soi-même. Je me demande qui a inventé ça, de quand ça date, si c'est une mode, une névrose, un toc, du délire, quels sont les intérêts économiques, les ressorts politiques. Je me demande ce qu'on nous cache, ce qu'on veut de nous avec cette grande histoire de l'amour. Je regarde les autres et je ne vois que des mensonges et je ne vois que des fous. Quand est-ce qu'on arrête avec l'amour ? Pourquoi on ne pourrait pas ? Il faudrait que je sache. Je me pose la question.
Constance Debré (Love Me Tender)
A kiss with Lenore is a scenario in which Iskate with buttered soles over the moist rink of lower lip, sheltered from weathers by the wet warm overhang of upper, finally to crawl between lip and gum and pull the lip to me like a child’s blanket and stare over it with beady, unfriendly eyes out at the world external to Lenore, of which I no longer wish to be part. That I must in the final analysis remain part of the world that is external to and other from Lenore Beadsman is to me a source of profound grief. That others may dwell deep, deep within the ones they love, drink from the soft cup at the creamy lake at the center of the Object of Passion, while I am fated forever only to intuit the presence of deep recesses while I poke my nose, as it were, merely into the foyer of the Great House of Love, agitate briefly, and make a small mess onthe doormat, pisses me off to no small degree. But that Lenore finds such tiny frenzies, such conversations just inside the Screen Door of Union, to be not only pleasant and briefly diverting but somehow apparently right, fulfilling, significant, in some sense wonderful, quite simply and not at all surprisingly makes me feel the same way, enlarges my sense of it and me, sends me hurrying up the walk to that Screen Door in my best sportjacket and flower in lapel as excited as any schoolboy, time after time, brings me charging to the cave entrance in leopardskin shirt, avec club, bellowing for admittance and promising general kickings of ass if I am impeded in any way.
David Foster Wallace (The Broom of the System)
Le Vieillissement sera mon adieu à l'adolescence, mon renoncement à ce que Deleuze-Guattari appelleront « l'illimitation du désir » et que Georges Bataille appelait « l'omnitude du possible » que l'on n'approche que par le refus indéfini de toute détermination : la volonté de n'être Rien se confond avec celle d'être Tout. À la fin du Vieillissement se trouve cette auto-exhortation : "Il faut accepter d'être fini : d'être ici et nulle part ailleurs, de faire ça et pas autre chose, maintenant et non jamais ou toujours […] d'avoir cette vie seulement.
André Gorz (Letter to D: A Love Story)
L.T Woodward a raison de voir une forme de sadisme psychologique chez les femmes d'aujourd’hui qui "mettent leur corps bien en vue, mais en y ajoutant l'inscription symbolique "interdit de toucher". On trouve partout des adeptes de cette forme de tourment sexuel : la fille qui se présente en bikini réduit au minimum, la dame au décolleté provocant, la gamine qui ondule dans la rue les fesses moulées par un pantalon très collant ou avec une "minijupe" qui laisse voir plus de la moitié des cuisses, désirant être regardée mais non touchée, et toutes prêtes à s'indigner.
Julius Evola (Eros and the Mysteries of Love: The Metaphysics of Sex)
Eh bien, toi, qu'est-ce qui t'arrive ? Il fait si beau temps. [...] Quelle mouche t'a piqué ? - Je n'ai rien, dit Joachim. Mais tu as l'air échauffé. Je crois que c'en soit fini de ta baisse de température." En effet, c'en était fini. La dépression humiliante de l'organisme de Hans Castorp était surmontée par le salut qu'il avait échangé avec Clawdia Chauchat, et, à proprement parler, c'était à la conscience qu'il avait de ce fait que tenait en réalité sa satisfaction. Oui. Joachim avait eu raison : le mercure reprenait son ascension. Lorsque Hans Castorp, de retour de sa promenade, le consulta, il monta jusqu'à 38 degrés.
Thomas Mann (The Magic Mountain)
Sept ans plus tôt, elle m’avait expliqué qu’elle n’avait jamais ressenti un tel sentiment avec personne, une telle émotion, une telle vague de douce et chaude mélancolie qui l’avait envahie en me voyant faire ce geste si simple, si apparemment anodin, de rapprocher très lentement mon verre à pied du sien pendant le repas, très prudemment, et de façon tout à fait incongrue en même temps pour deux personnes qui ne se connaissaient pas encore très bien, qui ne s’étaient rencontrées qu’une seule fois auparavant, de rapprocher mon verre à pied du sien pour aller caresser le galbe de son verre, l’incliner pour le heurter délicatement dans un simulacre de trinquer sitôt entamé qu’interrompu, il était impossible d’être à la fois plus entreprenant, plus délicat et plus explicite, m’avait-elle expliqué, un concentré d’intelligence, de douceur et de style. Elle m’avait souri, elle m’avait avoué par la suite qu’elle était tombée amoureuse de moi dès cet instant. Ce n’était donc pas par des mots que j’étais parvenu à lui communiquer ce sentiment de beauté de la vie et d’adéquation au monde qu’elle ressentait si intensément en ma présence, non plus par mes regards ou par mes actes, mais par l’élégance de ce simple geste de la main qui s’était lentement dirigée vers elle avec une telle délicatesse métaphorique qu’elle s’était sentie soudain étroitement en accord avec le monde jusqu’à me dire quelques heures plus tard, avec la même audace, la même spontanéité naïve et culottée, que la vie était belle, mon amour.
Jean-Philippe Toussaint (Making Love)
A kiss with Lenore is a scenario in which I skate with buttered soles over the moist rink of lower lip, sheltered from weathers by the wet warm overhang of upper, finally to crawl between lip and gum and pull the lip to me like a child’s blanket and stare over it with beady, unfriendly eyes out at the world external to Lenore, of which I no longer wish to be part. That I must in the final analysis remain part of the world that is external to and other from Lenore Beadsman is to me a source of profound grief. That others may dwell deep, deep within the ones they love, drink from the soft cup at the creamy lake at the center of the Object of Passion, while I am fated forever only to intuit the presence of deep recesses while I poke my nose, as it were, merely into the foyer of the Great House of Love, agitate briefly, and make a small mess on the doormat, pisses me off to no small degree. But that Lenore finds such tiny frenzies, such conversations just inside the Screen Door of Union, to be not only pleasant and briefly diverting but somehow apparently right, fulfilling, significant, in some sense wonderful, quite simply and not at all surprisingly makes me feel the same way, enlarges my sense of it and me, sends me hurrying up the walk to that Screen Door in my best sportjacket and flower in lapel as excited as any schoolboy, time after time, brings me charging to the cave entrance in leopardskin shirt, avec club, bellowing for admittance and promising general kickings of ass if I am impeded in any way.
David Foster Wallace (The Broom of the System)
Qu’un galop rapide, coursiers aux pieds brûlants, vous emporte vers le palais du Soleil: de son fouet, un conducteur tel que Phaéton vous aurait précipités vers le couchant et aurait ramené la sombre Nuit. Étends ton épais rideau. Nuit qui couronne l’amour; ferme les yeux errants, et que Roméo puisse voler dans mes bras sans qu’on le dise et sans qu’on le voie. La lumière de leurs mutuelles beautés suffit aux amants pour accomplir leurs amoureux mystères; ou si l’Amour est aveugle, il ne s’en accorde que mieux avec la Nuit. Viens, Nuit obligeante, matrone aux vêtements modestes, tout en noir, apprends-moi à perdre au jeu de qui perd gagne, où l’enjeu est deux virginités sans tache; couvre de ton obscur manteau mes joues où se révolte mon sang effarouché, jusqu’à ce que mon craintif amour, devenu plus hardi dans l’épreuve d’un amour fidèle, n’y voie plus qu’un chaste devoir.—Viens, ô Nuit; viens, Roméo; viens, toi qui es le jour au milieu de la nuit; car sur les ailes de la nuit tu arriveras plus éclatant que n’est sur les plumes du corbeau la neige nouvellement tombée. Viens, douce nuit; viens, nuit amoureuse, le front couvert de ténèbres: donne-moi mon Roméo; et quand il aura cessé de vivre, reprends-le, et, partage-le en petites étoiles, il rendra la face des cieux si belle, que le monde deviendra amoureux de la nuit et renoncera au culte du soleil indiscret. Oh! j’ai acheté une demeure d’amour, mais je n’en suis pas encore en possession, et celui qui m’a acquise n’est pas encore en jouissance. Ce jour est aussi ennuyeux que la veille d’une fête pour l’enfant qui a une robe neuve et qui ne peut encore la mettre.
William Shakespeare (Romeo and Juliet)
« Je connais son odeur. Ce petit grain de beauté dans son cou quand elle relève ses cheveux. Elle a la lèvre supérieure un peu plus charnue que l’inférieure. La courbe de son poignet, quand elle tient un stylo. C’est mal, c’est vraiment mal, mais je connais les contours de sa silhouette. J’y pense en me couchant, et puis je me lève, je vais bosser, et elle est là, et c’est insupportable. Je lui dis des trucs avec lesquels je sais qu’elle sera d’accord, juste pour l’entendre me répondre : « Hm-hm. » C’est sensuel comme la sensation de l’eau chaude sur mon dos, putain. Elle est mariée. Elle est brillante. Elle me fait confiance, et la seule chose que j’ai en tête c’est de l’amener dans mon bureau, la déshabiller, lui faire des choses inavouables. Et j’ai envie de le lui dire. J’ai envie de lui dire qu’elle est  lumineuse, elle brille d’un tel éclat dans mon esprit que ça m’empêche parfois de me concentrer. Parfois j’oublie pourquoi je suis entré dans la pièce. Je suis distrait. J’ai envie de la pousser contre un mur, et j’ai envie qu’elle se blottisse contre moi. J’ai envie de remonter le temps pour aller mettre un coup de poing à son stupide mari le jour où je l’ai rencontré, et ensuite repartir dans le futur pour lui en coller un autre. J’ai envie de lui acheter des fleurs, de la nourriture, des livres. J’ai envie de lui tenir la main, et de l’enfermer dans ma chambre. Elle est tout ce que j’ai toujours voulu, et je veux me l’injecter dans les veines, et à la fois ne plus jamais la revoir. Elle est unique, et ces sentiments, ils sont intolérables, putain. Ils étaient à moitié en sommeil tant qu’elle était absente, mais, maintenant elle est là, et je ne contrôle plus mon corps, comme un putain d’ado, et je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire. Je ne peux rien faire, alors je vais juste… ne rien faire.  »
Ali Hazelwood (Love on the Brain)
FRÈRE LAURENCE.—Un arrêt moins rigoureux s’est échappé de sa bouche: ce n’est pas la mort de ton corps, mais son bannissement. ROMÉO.—Ah! le bannissement! aie pitié de moi; dis la mort. L’aspect de l’exil porte avec lui plus de terreur, beaucoup plus que la mort. Ah! ne me dis pas que c’est le bannissement. FRÈRE LAURENCE.—Tu es banni de Vérone. Prends patience; le monde est grand et vaste. ROMÉO.—Le monde n’existe pas hors des murs de Vérone; ce n’est plus qu’un purgatoire, une torture, un véritable enfer. Banni de ce lieu, je le suis du monde, c’est la mort. Oui, le bannissement, c’est la mort sous un faux nom; et ainsi, en nommant la mort un bannissement, tu me tranches la tête avec une hache d’or, et souris au coup qui m’assassine. FRÈRE LAURENCE.—O mortel péché! ô farouche ingratitude! Pour ta faute, notre loi demandait la mort; mais le prince indulgent, prenant ta défense, a repoussé de côté la loi, et a changé ce mot funeste de mort en celui de bannissement: c’est une rare clémence, et tu ne veux pas la reconnaître. ROMÉO.—C’est un supplice et non une grâce. Le ciel est ici, où vit Juliette: les chats, les chiens, la moindre petite souris, tout ce qu’il y a de plus misérable vivra ici dans le ciel, pourra la voir; et Roméo ne le peut plus! La mouche qui vit de charogne jouira d’une condition plus digne d’envie, plus honorable, plus relevée que Roméo; elle pourra s’ébattre sur les blanches merveilles de la chère main de Juliette, et dérober le bonheur des immortels sur ces lèvres où la pure et virginale modestie entretient une perpétuelle rougeur, comme si les baisers qu’elles se donnent étaient pour elles un péché; mais Roméo ne le peut pas, il est banni! Ce que l’insecte peut librement voler, il faut que je vole pour le fuir; il est libre et je suis banni; et tu me diras encore que l’exil n’est pas la mort!… N’as-tu pas quelque poison tout préparé, quelque poignard affilé, quelque moyen de mort soudaine, fût-ce la plus ignoble? Mais banni! me tuer ainsi! banni! O moine, quand ce mot se prononce en enfer, les hurlements l’accompagnent.—Comment as-tu le coeur, toi un prêtre, un saint confesseur, toi qui absous les fautes, toi mon ami déclaré, de me mettre en pièces par ce mot bannissement? FRÈRE LAURENCE.—Amant insensé, écoute seulement une parole. ROMÉO.—Oh! tu vas me parler encore de bannissement. FRÈRE LAURENCE.—Je veux te donner une arme pour te défendre de ce mot: c’est la philosophie, ce doux baume de l’adversité; elle te consolera, quoique tu sois exilé. ROMÉO.—Encore l’exil! Que la philosophie aille se faire pendre: à moins que la philosophie n’ait le pouvoir de créer une Juliette, de déplacer une ville, ou de changer l’arrêt d’un prince, elle n’est bonne à rien, elle n’a nulle vertu; ne m’en parle plus. FRÈRE LAURENCE.—Oh! je vois maintenant que les insensés n’ont point d’oreilles. ROMÉO.—Comment en auraient-ils, lorsque les hommes sages n’ont pas d’yeux? FRÈRE LAURENCE.—Laisse-moi discuter avec toi ta situation. ROMÉO.—Tu ne peux parler de ce que tu ne sens pas. Si tu étais aussi jeune que moi, amant de Juliette, marié seulement depuis une heure, meurtrier de Tybalt, éperdu d’amour comme moi, et comme moi banni, alors tu pourrais parler; alors tu pourrais t’arracher les cheveux et te jeter sur la terre comme je fais, pour prendre la mesure d’un tombeau qui n’est pas encore ouvert.
William Shakespeare (Romeo and Juliet)
JULIETTE.—Oh! manque, mon coeur! Pauvre banqueroutier, manque pour toujours; emprisonnez-vous, mes yeux; ne jetez plus un seul regard sur la liberté. Terre vile, rends-toi à la terre; que tout mouvement s’arrête, et qu’une même bière presse de son poids et Roméo et toi. LA NOURRICE.—O Tybalt, Tybalt! le meilleur ami que j’eusse! O aimable Tybalt, honnête cavalier, faut-il que j’aie vécu pour te voir mort! JULIETTE.—Quelle est donc cette tempête qui souffle ainsi dans les deux sens contraires? Roméo est-il tué, et Tybalt est-il mort? Mon cousin chéri et mon époux plus cher encore? Que la terrible trompette sonne donc le jugement universel. Qui donc est encore en vie, si ces deux-là sont morts? LA NOURRICE.—Tybalt est mort, et Roméo est banni: Roméo, qui l’a tué, est banni. JULIETTE.—O Dieu! la main de Roméo a-t-elle versé le sang de Tybalt? LA NOURRICE.—Il l’a fait, il l’a fait! O jour de malheur! il l’a fait! JULIETTE.—O coeur de serpent caché sous un visage semblable à une fleur! jamais dragon a-t-il choisi un si charmant repaire? Beau tyran, angélique démon, corbeau couvert des plumes d’une colombe, agneau transporté de la rage du loup, méprisable substance de la plus divine apparence, toi, justement le contraire de ce que tu paraissais à juste titre, damnable saint, traître plein d’honneur! O nature, qu’allais-tu donc chercher en enfer, lorsque de ce corps charmant, paradis sur la terre, tu fis le berceau de l’âme d’un démon? Jamais livre contenant une aussi infâme histoire porta-t-il une si belle couverture? et se peut-il que la trahison habite un si brillant palais? LA NOURRICE.—Il n’y a plus ni sincérité, ni foi, ni honneur dans les hommes; tous sont parjures, corrompus, hypocrites. Ah! où est mon valet? Donnez-moi un peu d’aqua vitæ….. Tous ces chagrins, tous ces maux, toutes ces peines me vieillissent. Honte soit à Roméo! JULIETTE.—Maudite soit ta langue pour un pareil souhait! Il n’est pas né pour la honte: la honte rougirait de s’asseoir sur son front; c’est un trône où on peut couronner l’honneur, unique souverain de la terre entière. Oh! quelle brutalité me l’a fait maltraiter ainsi? LA NOURRICE.—Quoi! vous direz du bien de celui qui a tué votre cousin? JULIETTE.—Eh! dirai-je du mal de celui qui est mon mari? Ah! mon pauvre époux, quelle langue soignera ton nom, lorsque moi, ta femme depuis trois heures, je l’ai ainsi déchiré? Mais pourquoi, traître, as-tu tué mon cousin? Ah! ce traître de cousin a voulu tuer mon époux.—Rentrez, larmes insensées, rentrez dans votre source; c’est au malheur qu’appartient ce tribut que par méprise vous offrez à la joie. Mon époux vit, lui que Tybalt aurait voulu tuer; et Tybalt est mort, lui qui aurait voulu tuer mon époux. Tout ceci est consolant, pourquoi donc pleuré-je? Ah! c’est qu’il y a là un mot, plus fatal que la mort de Tybalt, qui m’a assassinée.—Je voudrais bien l’oublier; mais, ô ciel! il pèse sur ma mémoire comme une offense digne de la damnation sur l’âme du pécheur. Tybalt est mort, et Roméo est….. banni! Ce banni, ce seul mot banni, a tué pour moi dix mille Tybalt. La mort de Tybalt était un assez grand malheur, tout eût-il fini là; ou si les cruelles douleurs se plaisent à marcher ensemble, et qu’il faille nécessairement que d’autres peines les accompagnent, pourquoi, après m’avoir dit: «Tybalt est mort,» n’a-t-elle pas continué: «ton père aussi, ou ta mère, ou tous les deux?» cela eût excité en moi les douleurs ordinaires. Mais par cette arrière-garde qui a suivi la mort de Tybalt, Roméo est banni; par ce seul mot, père, mère, Tybalt, Roméo, Juliette, tous sont assassinés, tous morts. Roméo banni! Il n’y a ni fin, ni terme, ni borne, ni mesure dans la mort qu’apporte avec lui ce mot, aucune parole ne peut sonder ce malheur.
William Shakespeare (Romeo and Juliet)
Le visage de la jeune femme était toujours zébré par les profondes cicatrices que le Rat lui avait infligées quand elle était enfant: un X en travers de ses lèvres charnues, un autre sur une joue, un croissant reliant le coin de l'oeil au coin de la bouche. Kylar les remarqua à peine. Il ne vit qu'une peau resplendissante, des yeux pétillants d'intelligence et de bonheur, un sourire en biais du fait de l'espièglerie et non des balafres. Comment une femme pouvait-elle être si ravissante avec de simples vpêtements en laine et un tablier de domestique? Un tel mystère le dépassait.
Brent Weeks (Shadow's Edge (Night Angel, #2))
Et c'est méchant de sa part parce qu'il l'aime sincèrement et qu'il est si gentil avec elle
Marty Bisson milo
C’était quelqu’un de complexe, avec de nombreuses strates d’émotions qui remontaient à la surface, certaines spirituelles, certaines torturées de manière plus séculière, et il brûlait d’amour pour moi.
Miranda July (No One Belongs Here More Than You)
Comment pouvait-on donner l'impression d'entièrement posséder quelqu'un avec un simple baiser ?
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #3))
Ses bras se nouèrent autour de sa taille et il huma la fragrance qu’elle portait au creux de son cou. Il frissonna de la tête aux pieds comme s’il était aux prises avec une tempête d’émotions qu’il avait du mal à canaliser. Elianor sentit l’empreinte d’un baiser sur son épaule. De ses lèvres entrouvertes, il remonta sur sa peau, la marquant au fer de la pointe brûlante de sa langue. Quand il mordilla son lobe, elle soupira longuement.
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #5))
Tristan déposa un baiser dans le creux de son poignet. C’était si facile de se laisser tenter par l’intonation de sa voix, par le pouvoir hypnotique de son regard, par la chaleur de ses lèvres contre sa peau. Son sang entra en ébullition alors qu’il pressait sa bouche contre sa paume. Si facile et peut-être… trop facile, songea Elianor avec mélancolie et regret.
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #5))
– Parce que tu crois que c’est mon ex-petit-ami ? Ou que j’ai envie de me le taper ? Est-ce que ça veut dire que maintenant que tu es un homme marié, tu vas arrêter de voir toutes tes anciennes maîtresses ? demanda Elianor avec une naïveté exagérée. Et avant même que Tristan n’ait le temps de répondre, elle repartit en fou rire. – Ah mais, suis-je bête ! enchaîna-t-elle en se frappant le front avec la paume de la main. Ce serait synonyme de ne plus adresser la parole à la totalité de la gent féminine, je me trompe ? – Est-ce une pointe de jalousie que je perçois dans ta voix ? se moqua-t-il. – Pas du tout, c’est de la fatalité.
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #5))
Elle tapota légèrement ses joues pour finir de se réveiller complètement. Il fallait absolument qu’elle se lève et aille se laver. Elle bâilla longuement et l’haleine qu’elle avait lui donna la nausée. Elle se frotta les yeux et… Minute papillon ! Un objet étranger et non identifié lui griffa la paupière. Son cœur fit une embardée ce qui lui donna la force nécessaire pour ouvrir brusquement les yeux. — Merde ! éructa-t-elle en manquant s’étouffer avec sa salive. Puis elle poussa un hurlement strident.
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #3))
Un jour viendra, songea Elianor avec un regard sadique, où Tristan sera atteint d'une maladie vénérienne qui le rendra impotent. Et ce jour-là, sourit-elle, ce jour-là elle saurait qu'il y avait réellement une justice dans ce monde.
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #3))
― En réalité, reprit Elianor qui venait d'avoir un éclair de génie, nous sommes un couple libre. Tristan toussa si bruyamment qu'elle eut du mal à contenir son sourire. ― Je vous demande pardon ? souffla la grande brune après quelques secondes d'ébahissement. Elianor, la démarche chaloupée, alla s'installer sur l'accoudoir du fauteuil de Tristan. Elle fit courir ses doigts jusqu'à son épaule. ― Chéri, est-ce que tu lui as parlé de notre projet ? De ton fantasme avec les crochets et les pince-tétons ?
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #5))
– Je ne suis pas comme tous les mecs. Et surtout, je suis ton mari. Du coin de l’œil, Elianor étudia son visage sans comprendre ce qu’il insinuait. Il roula sur le côté, se redressa, plia son coude et reposa sa tête contre sa paume. – Tu ne peux pleurer qu’à une seule condition. Elianor arqua un sourcil interrogateur. Elle ne le suivait pas du tout. Avec le dos de ses doigts, il caressa le contour de son visage. – Que tu sois dans mes bras pour que je puisse te consoler.
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #5))
Se débarrasser de tout ça ? Le faire ? Mais de quoi parlait-il ? — J’ai envie de toi, précisa-t-il devant son incompréhension. Je te désire comme un homme désire une femme. — Tu me… quoi ? répéta-t-elle, incapable d’articuler une phrase cohérente. — Je sais que toi aussi. Alors si tu veux coucher avec moi, je serai plus que ravi de te rendre service.
Elisia Blade (Séduire & Conquérir (Crush Story #3))
Tu veux te marier avec moi? -Mais oui, putain, t'en as mis un temps!
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
La femme séduite est "énamourée". Difficile à regarder. C'est comme un animal. J'essaie de séduire. Puis quand c'est fait, je trouve ridicule la personne séduite. Incapable d'en jouir. Je l'ai rendue idiote, la belle affaire. Tour de cartes. Mais je joue avec mes cartes. Quel drôle de prestidigitateur, qui en veut aux spectateurs de croire, de l'applaudir, qui joue sans jouer, qui souffre de tromper sans tromper. Oui quelle drôle de vie.
Georges Perros (Papiers collés)
I hated tête de veau (boiled cow brain), and who wouldn't, but loved escargots in a creamy garlic, butter, and parsley sauce. The word "cerise" was underlined four times, along with the words "Ma petite-fille Sophie, elle aime n'importe quoi avec les cerises." I still loved them. My visits to Champvert always coincided with cherry season, and Grand-mère Odette always made sure a bowl of plump black cherries sat in front of me. When I wasn't tasting one of her wonderful creations, I'd stuff one cherry after another into my meager mouth and spit the pits into a bowl, reveling in the juicy and sweet explosions hitting my tongue. As she whisked the batter for her clafoutis, stating how important it was to keep the pits in the cherries or the dessert would lose its nutty flavor, she'd tell me about some of her other recipes, the ingredients rolling off her tongue like a new exotic language I wanted to learn every word of. Saffron, nutmeg, coriander, paprika, and kumquat- what were these things, I wondered?
Samantha Verant (The Secret French Recipes of Sophie Valroux (Sophie Valroux, #1))
Il lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme s'il les dégustait, et, quand il avait maîtrisé le mot entier, il le répétait d'un trait. Puis il faisait la même chose avec la phrase complète, et c'est ainsi qu'il s'appropriait les sentiments et les idées que contenaient les pages.
Luis Sepúlveda (The Old Man Who Read Love Stories)
René Char, poète français du XXe siècle et membre de la Résistance française, parle de l’Amour en termes de résistance contre l’absence non pas sous sa forme laborieuse, mais sous la forme la plus simple qui soit. Pour Char, la présence de la personne aimée n'est plus une condition préalable à l'épanouissement de son amour, il ne peut en aucun cas en être une cause. Le bien-aimé est là, dans l'espace qu'il remplit, dans l'espace qu'il décore; cependant et avec qui il veut. La personne aimée tient le temps aussi aussi fermement que les clés d'absence. Mais l'amour de Char, la nature la plus vraie de l'amour, "résiste" si facilement.
Malak El Halabi
René Char dans "Eloge d'une soupçonnée" écris le suivant: "Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima? Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité." René Char, poète français du XXe siècle et membre de la Résistance française, parle de l’Amour en termes de résistance contre l’absence, non pas sous sa forme laborieuse, mais sous la forme la plus simple qu’une résistance aie jamais prise. Pour Char, la présence du bien-aimé n'est plus une condition préalable à l'épanouissement de l’amour et en aucun cas la cause d’un probable fanement. Le bien-aimé est là, dans l'espace qu'il remplit, dans l'espace qu'il décore; à sa guise et avec qui il veut. Le bien-aimé tient le temps aussi ainsi que les clés de l’absence. Mais l'amour de Char, l’amour avec un A majuscule, “résiste" si facilement.
Malak El Halabi
— Il n’y a pas de discussion possible Kiara. Même si tu es en colère contre moi, je m’assurerai que tu rentres bien à l’appartement. — Je ne sais pas si je dois trouver ça prévenant ou horriblement autoritaire. — Je suis autoritairement prévenant, il répond avec un sourire.
Stacy Alice (From Australia With Love (French Edition))
Je ne nie pas que l'amour ait maille à partir avec la vie. Je dis qu'il doit vaincre et pour cela s'être élevé à une telle conscience poétique de lui-même que tout ce qu'il rencontre nécessairement d'hostile se fonde au foyer de sa propre gloire.
André Breton (Mad Love)
Les hommes désespèrent stupidement de l'amour - j'en ai désespéré - ils vivent asservis à cette idée que l'amour est toujours derrière eux, jamais devant eux : les siècles passés, le mensonge de l'oubli à vingt ans. Ils supportent, ils s'aguerrissent à admettre surtout que l'amour ne soit pas pour eux, avec son cortège de clartés, ce regard sur le monde qui est fait de tous les yeux de devins.
André Breton (Mad Love)
Stiker and the mode of thought:122 this article signals several points that demand—in my opinion—further explanation (e.g., the problem of language and the problem of otherness). I see a double otherness, one that is governed by mimesis and that hides its identity, and the other, nonviolent love that accepts the other as other: trinitarian love. I see in trinitarian love the final answer to the mimetic triangle. But the central problem for Stiker: “global theorization is a dream.” This is the objection that I find everywhere. And I answer: if one wants to actually think, one must dare to argue for universalization. If one limits oneself to some “important aspects” of a phenomenon, one can’t judge if these aspects are independent of each other; if they intersect or if they contradict one another. If the question of the contradiction can no longer be asked, it’s all over for science [c’est fini avec la science]. Who decides what constitutes “the important”? Current impressions?!—Pure subjectivity?!! Science then transforms itself into bad poetry! But people don’t want to accept this truth.
Scott Cowdell (René Girard and Raymund Schwager: Correspondence 1974-1991 (Violence, Desire, and the Sacred))
Chère Amy Winehouse, [...] Quand ton premier album est sorti, tu avais encore l'air innocente, tu étais une jolie fille qui, dans les interviews, disait se trouver laide. Mais, à ton deuxième disque, on aurait dit que tu t'étais inventée un nouveau personnage. Tu montais sur scène dans ta petite robe, en sirotant un verre, avec ta grosse choucroute sur la tête et tes yeux maquillés à la Cléopâtre, et tu chantais d'une voix qui tombait comme un torrent de ton corps frêle. Tu portais tes vêtements comme une armure, mais, dans tes chansons, tu te livrais totalement.
Ava Dellaira (Love Letters to the Dead)
Ce qu'il y a de bien avec les traditions, c'est qu'elles conservent la force des souvenirs.
Ava Dellaira (Love Letters to the Dead)
En determinada circunstancias las palabras estan de mas, pero aveces hay que intentarlo.
Ava Dellaira (Love Letters to the Dead)
S'en est allée l'amante Au village voisin malgré la pluie Sans son amant s'en est allée l'amante Pour danser avec un autre que lui Les femmes mentent mentent
Guillaume Apollinaire
Jour après jour, la puanteur disparaît des rues, remplacée par le suave parfum des fleurs de sophoras. Arrive l'été, avec une chaleur normale, un franc soleil baigne toutes les plantes qui croissent, verdoyantes. Dans les champs des environs, les beaux légumes poussent à vue d'œil. Une centaine de magnétophones apparaissent dans les rues de la ville; ils diffusent tous les jours des chansons célèbres à Taïwan ou sur le continent, sans que l'on sache très bien si ce sont les chansons populaires qui font se multiplier les magnétophones ou les magnétophones qui propagent les chansons. Quand une nouvelle boutique s'ouvre, pour attirer l'attention, elle diffuse à la porte des chansons qui soupirent de façon incongrue sur l'inconstance de l'amour, sans aucun rapport avec le commerce en question Même dans les cortèges de funérailles, on entend des enregistrements de chansons d'amour. Les chansons à la mode ne peuvent échapper au thème de l'amour, de même que la vie des gens ne peut échapper au sujet de l'amour. Ces chansons d'amour font perdre sa tranquillité à la petite ville qui devient bruyante. p 153-154
Wang Anyi (Love in a Small Town)
Quand ton coeur n'est pas restructurer au maximum il peut se briser à la moindre éraflure inopiné.Même avec les meilleurs intensions en mains ses intensions peuve se transformer an désillusion.mon coeur cadenaser par la derniere personne aimee la cle jeter je ne peux la recuper.Car elle est trop eloigner la retrouver impossible qui pourras la trouveé car je ne ses ou elle est trop epuiser davoir chercher je ne peux continuer.
Marty Bisson milo
Je ne sais; mais plus on aime, moins on se fie au sentiment que l'on inspire; et quelle que soit la cause qui nous assure la présence de l'objet qui nous est cher, on l'accepte toujours avec joie.
Madame de Staël (Corinne: Or, Italy; Volume 1)
Métamorphoses la nuit je veux l'enrouler autour de moi comme un drap chaud elle avec ses étoiles blanches, avec sa malédiction grise avec ses bouts ondoyants, qui traquent les coqs des jours, je pends dans les charpentes aussi raide qu'une chauve-souris, je me laisse tomber dans l'air et je pars en chasse. Homme, j'ai rêvé de ton sang, je te mords jusqu'à la blessure, je me love dans tes cheveux et j'aspire ta bouche. Au-dessus des tours émondées les cimes du ciel sont noires. De leurs troncs dénudés suinte de la résine vitreuse vers des coupes invisibles de porto. Dans mes yeux marron demeure le reflet, Avec mes yeux marron doré je pars chercher ma proie, je capture poisson dans les tombes, celles qui se tiennent entre les maisons je capture poisson dans la mer : et la mer est une place plus loin avec des mats brisés, des amours noyés. Les lourdes cloches du navire sonnent venant de la forêt des algues. Sous la forme du navire se fige une forme d'enfant, dans ses mains du limon, au front une lumière. Entre nous les eaux voyagent, je ne te garde pas. Derrière des vitres gelées luisent des lampes bariolées et blanches, des cuillères livides coulent dans le bol, glace multicolore ; je vous appâte avec des fruits rouges, faits avec mes lèvres je suis un petit en-cas dans le gobelet de la nuit.
Gertrud Kolmar
L’amour est une nourriture universelle qui remplit et ravive tous les cœurs.
Angie Tan (Petites Recettes Pour Soigner Son Esprit: la cuisine des émotions avec humour)
C'est avec ma main et avec mon cœur que j'écris, pas avec mes yeux
Marie Vieux-Chauvet (Love, Anger, Madness: A Haitian Trilogy)
L'image était parfaite : lui, dans sa chambre immaculée, les rayons du soleil traversant la pièce. J'ai aimé le son de sa voix ; c'était comme s'il avait écrit le poème. Je me fichais de ne pas tout comprendre. Tout ce qui comptait c'était la sincérité qui se dégageait de sa voix. Jusqu'à ma rencontre avec lui, il m'était extrêmement difficile de passer du temps avec des gens. Mais Dante rendait la vie légère.
Benjamin Alire Sáenz (Aristotle and Dante Discover the Secrets of the Universe (Aristotle and Dante, #1))
Tous les jours, je me demande ce qu'il fait avec moi... ce qu'il me trouve... pourquoi il reste... Tous les jours, une petite voix me répète inlassablement que ça ne va pas durer, qu'il va se réveiller, réaliser et me quitter... et ça me tétanise.
Antoine Cristau (Fête et défaites)
À la mémoire de Mamu, ma grand-mère, Qui m’a laissé au cœur et aux poumons, cette braise ronde de pur amour, Que j’essaie de rallumer, Avec mes pauvres moyens, à chaque respiration. In memory of Mamu, my grandmother, Who left me in the heart and in the lungs, this round ember of pure love, That I try to rekindle, With my poor means, with each breath.
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
On n'apprécie pas suffisamment le temps avec les gens qu'on aime, c'est lorsqu'il est trop tard qu'on se rend compte qu'on n'aura plus de minutes supplémentaires.
Amélie C. Astier (For Us (Fucking Love, #5))
Sentimentalement, il vole d’échec en échec avec un enthousiasme intact.
Hervé Le Tellier (The Anomaly)
régaler /ʀegale/ I. vtr [personne] to treat [sb] to a delicious meal • ~ qn de | (lit) to treat sb to [vin, mets]; (fig) to regale sb with [anecdotes] II. vi - ○ (payer l'addition) to pay the bill (GB) ou check (US) • laisse, c'est moi qui régale | leave it, it's my treat III. vpr 1. (de nourriture) • je me régale | it's delicious • les enfants se sont régalés avec ton dessert | the children really enjoyed your dessert • Jean fait un gâteau, je me régale à l'avance | Jean is making a cake, I can taste it already 2. • (fig) le spectacle était grandiose, ils se sont régalés | the show was stunning, they thoroughly enjoyed it • se ~ avec | to enjoy [sth] thoroughly [film, spectacle, personnage] • se ~ de | to love [anecdote, histoire, personnage] • se ~ à l'avance de qch | to look forward to sth
Synapse Développement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
Je ne peux pas être délicat avec les autres, mais je peux l'être avec toi. Je veux l'être avec toi.
Sarah Rivens (Captive (Captive, #2))
J'ai compris avec toi que le plaisir n'est pas quelque chose qu'on prend ou qu'on donne. Il est manière de se donner et d'appeler le don de soi de l'autre.
André Gorz (Letter to D: A Love Story)
Je m'appelle Pauline et je vais avoir 30 ans. J’aime écrire pour me libérer de toutes sortes d’émotions, tantôt positives tantôt négatives. Je peux passer des heures à écrire sur un sujet que je tiens énormément comme la rencontre, l’amour ou encore le voyage. Concernant ma vie privée, je suis une personne très épanouie en amour. Et c’est pour cette raison que j’ai créé Le French Kiss avec mon partenaire. C’est à travers cette plateforme que je partage mes astuces pour rencontrer l’âme-soeur. Je tiens à préciser que je ne suis pas “un docteur Love” et encore moins un coach de rencontre. En revanche, j’ai décidé de venir en aide aux célibataires qui cherchent un amoureux(se), car tout le monde mérite de trouver le grand amour.
Le French Kiss
Avec toi je pouvais mettre ma réalité en vacances.
André Gorz (Letter to D: A Love Story)