Aussie Shore Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Aussie Shore. Here they are! All 5 of them:

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Des occasions prĂ©cieuses, des possibilitĂ©s, des sentiments qu’on ne pourra pas retrouver. C’est cela aussi, vivre. Mais Ă  l’intĂ©rieur de notre esprit – je crois que c’est Ă  l’intĂ©rieur de notre esprit, il y a une petite piĂšce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une piĂšce avec des rayonnages, comme dans cette bibliothĂšque, j’imagine. Et il faut que nous fabriquions un index, avec des cartes de rĂ©fĂ©rences, pour connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment ce qu’il y a dans nos cƓurs. Il faut aussi balayer cette piĂšce, l’aĂ©rer, changer l’eau des fleurs. En d’autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothĂšque.
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Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
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C’est important de discuter. Quel que soit ton interlocuteur – humain, animal, objet, il vaut toujours mieux parler que ne rien dire. Moi aussi, quand je conduis mon camion, ça m’arrive souvent de discuter avec le moteur. Si on est attentif et qu’on tend bien l’oreille, on entend un tas de choses.
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Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
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Parfois, le destin ressemble Ă  une tempĂȘte de sable qui se dĂ©place sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui Ă©chapper. Mais la tempĂȘte modifie aussi la sienne. Tu changes Ă  nouveau le rythme de ta marche, et la tempĂȘte change son rythme elle aussi. C'est sans fin, cela se rĂ©pĂšte un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l'aube. Pourquoi ? parce que la tempĂȘte n'est pas un phĂ©nomĂšne venu d'ailleurs sans aucun lien avec toi. Elle est toi mĂȘme et rien d'autre. elle vient de l'intĂ©rieur de toi. Alors la seule chose que tu puisses faire, c'est pĂ©nĂ©trer dĂ©libĂ©rĂ©ment dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d'empĂȘcher le sable d'y entrer, et la traverser pas Ă  pas. Au coeur de cette tempĂȘte, il n'y a pas de soleil, il n'y a pas de lune, pas de repĂšre dans l'espace ; par moments, mĂȘme, le temps n'existe plus. Il n'y a que du sable blanc et fin comme des os broyĂ©s qui tourbillonne haut dans le ciel. VoilĂ  la tempĂȘte de sable que tu dois imaginer.
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Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
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La fenĂȘtre est ouverte et la brise de juin agite doucement l'ourlet des rideaux de dentelle. Une lĂ©gĂšre odeur de marĂ©e flotte dans l'air. Je sens le sable du rivage entre mes doigts. Je m'Ă©loigne de la table, m'approche d'Oshima et le serre fort contre moi. Le contact de son corps mince Ă©veille dĂ©jĂ  en moi une terrible nostalgie. Il me caresse doucement les cheveux. - Le monde est une mĂ©taphore, Kafka Tamura, dit-il Ă  mon oreille. Mais pour toi et moi, seule cette bibliothĂšque n'est pas une mĂ©taphore. Aussi loin qu'on aille ... elle reste tout simplement cette bibliothĂšque. - Naturellement, dis-je. - C'est une bibliothĂšque unique, speciale et tres solide. Rien d'autre ne peut prendre sa place. Je hoche la tĂȘte. - Au revoir, Kafka Tamura. - Au revoir, Oshima-san. Vous avez une belle cravate, vous savez. Il s'Ă©carte de moi, me regarde bien en face en souriant. - Je me demandais si tu allais m'en faire la remarque.
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Haruki Murakami (Kafka on the Shore)
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Parfois, le destin ressemble Ă  une tempĂȘte de sable qui se dĂ©place sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui Ă©chapper. Mais la tempĂȘte modifie aussi la sienne. Tu changes Ă  nouveau le rythme de ta marche, et la tempĂȘte change son rythme elle aussi. C'est sans fin, cela se rĂ©pĂšte un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l'aube. Pourquoi? Parce que cette tempĂȘte n'est pas un phĂ©nomĂšne venu d'ailleurs, sans aucun lien avec toi. Elle est toi-mĂȘme, et rien d'autre. Elle vient de l'intĂ©rieur de toi. Alors, la seule chose que tu puisses faire, c'est pĂ©nĂ©trer dĂ©libĂ©rĂ©ment dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d"empĂȘcher le sale d'y rentrer, et la traverser pas Ă  pas. Au coeur de cette tempĂȘte, il n'y a pas de soleil, il n'y a pas de lune, pas de repĂšres dans l'espace ; par moments, mĂȘme le temps n'existe plus. Il n'y a que du sable blanc et fin comme des os broyĂ©s qui tourbillonne haut dans le ciel. VoilĂ  la tempĂȘte de sable que tu dois imaginer.
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Haruki Murakami (Kafka on the Shore)