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Longtemps, les Français ont vécu à la campagne et rêvé de la ville ; désormais, ils habitent en ville et rêvent de la campagne. Jadis, la cité rendait libre ; désormais, elle emprisonne, menace, agresse. Quand tous les Français étaient sédentaires, accrochés à leur glèbe, incapables de voir au-delà du chef-lieu de leur sous-préfecture, le mouvement était la liberté, le luxe, le privilège. Quand tous les Français sont mobiles, pour le travail ou le tourisme, c’est l’immobilité, l’enracinement qui deviennent la liberté, le luxe, le privilège.
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