Xiang Yu Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Xiang Yu. Here they are! All 7 of them:

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The two girls descended the slope of the little mountain. A few steps round a turn in the pathway which skirted the foot of it took them to the pavilion. Near the water's edge, linking it with Lotus Pavilion farther along the shore, was a bamboo railing. The two old women who were on night watch in it, little imagining that an overspill from the hilltop party would come their way, had long since put their light out and gone to sleep. Dai-yu and Xiang-yun laughed when they saw that the pavilion was in darkness. "They've gone to sleep. Never mind. All the better. Let's sit outside here on the covered verandah and look at the moonlight on the water." They found a couple of drum shaped bamboo stools to sit down on. A great white moon in the water reflected the great white moon above, competing with it in brightness. The girls felt like mermaids sitting in a shining crystal palace beneath the sea. A little wind that brushed over the surface of the water making tiny ripples seemed to cleanse their souls and fill them with buoyant lightness.
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Cao Xueqin (The Story of the Stone, or The Dream of the Red Chamber, Vol. 3: The Warning Voice)
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Tch’en Ché (Chen Sheng n.n.) fut le premier à commencer la révolte ; les braves s’élancèrent comme un essaim d’abeilles et se combattirent les uns les autres en nombre incalculable. Cependant (Hiang) Yu (Xiang Yu n.n.) n’avait ni un pied ni un pouce de terre ; profitant de l’occasion, il s’éleva du milieu des sillons’ ; au bout de trois ans, il commandait à cinq seigneurs’, il avait écrasé Ts’in, il partageait l’empire et nommait des rois et des seigneurs ; l’autorité émanait de (Hiang) Yu ; son titre était « roi suprême ». Quoiqu’il n’ait pas gardé cette dignité jusqu’au bout, cependant depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, il n’y en a jamais eu de si grande. Ensuite (Hiang) Yu viola (le traité relatif aux) passes et regretta (le pays de) Tch’ou ; il chassa l’empereur juste et se donna le pouvoir à lui- même ; il s’irrita de ce que les rois et les seigneurs se révoltaient contre lui ; quelles difficultés (ne s’attirait-il pas !). Il s’enorgueillit de ses exploits guerriers, s’enivra de sa propre sagesse et ne prit pas modèle sur l’antiquité. Sous le prétexte d’agir en roi suprême, il voulait s’imposer par la force et régler à son gré tout l’empire. La cinquième année, il perdit soudain son royaume ; lui-même mourut à Tong-tch'eng mais il ne comprit point encore et ne s’incrimina pas lui-même ; quelle erreur ! En effet, « c’est le Ciel, dit-il, qui me perd et ce n’est point que j’aie commis aucune faute militaire. » N'est-ce pas là de l’aveuglement ?
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Sima Qian (Mémoires historiques - Deuxième Section (French Edition))
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In the third century BC, General Xiang Yu sent his army across the Yangtze River to take on the Qin dynasty. While his troops slept, he ordered all the ships to be set alight. The next day he told them: “You now have a choice: Either you fight to win or you die.” By removing the option of retreat, he switched their focus to the only thing that mattered: the battle.
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Rolf Dobelli (The Art of Thinking Clearly)
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Quand le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) eut conclu le traité, il ramena ses soldats, les licencia et revint du côté de l’est. Han voulait s’en retourner vers l’ouest ; Tchang Leang et Tch’en Ping lui donnèrent’ ce conseil : « Han possède plus de la moitié de l’empire et les seigneurs se sont tous rattachés à lui ; les soldats de Tchou sont épuisés et leurs vivres sont à bout. Voici l'époque où te Ciel (a résolu de) perdre Tch'ou. Il vaut mieux profiter de ces circonstances et s’emparer immédiatement (de Tch’ou) ; si maintenant vous te laissez aller sans l’attaquer, ce sera, comme on dit : en nourrissant le tigre attirer sur soi- même le malheur. » Le roi de Han écouta leurs conseils.
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Sima Qian (Mémoires historiques - Deuxième Section (French Edition))
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Le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) avait établi son camp et élevé des retranchements à Kai-hia : ses soldats étaient mal nourris et épuisés. L’armée de Han et les troupes des seigneurs renfermèrent dans un cercle de plusieurs rangs d'épaisseur. De nuit, le roi Hiang entendit que de toutes parts, dans l’armée de Han, on chantait des chants de Tch’ou ; il en fut fort effrayé et dit : « Han a-t-il gagné à lui toute la population de Tch’ou ? Comment va-t-il tant de gens de Tch’ou ? » Le roi Hiang se leva alors pendant la nuit pour boire dans sa tente ; il avait une belle femme, nommée Yu qui toujours l’accompagnait, et un excellent cheval nommé Tchoei, que toujours il montait ; le roi Hiang chanta donc tristement ses généreux regrets; il fit sur lui-même ces vers : « Ma force déracinait les montagnes ; mon énergie dominait le monde ; Les temps ne me sont plus favorables ; Tchoei ne court plus ; Si Tchoei ne court plus, que puis-je faire ? Yu ! Yu ! Qu'allez-vous devenir ? » Il chanta plusieurs stances et sa belle femme chantait avec lui. Le roi Hiang versait d’abondantes larmes ; tous les assistants pleuraient et aucun d’eux ne pouvait lever la tête pour le regarder. Puis le roi Hiang monta à cheval, et, avec une escorte d’environ huit cents cavaliers excellents de sa garde, il rompit, à la tombée de la nuit, le cercle qui l’enserrait, sortit du côté du sud, et galopa jusqu’au jour…
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China, Sima Qian, Xiang Yu
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Le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) avait établi son camp et élevé des retranchements à Kai-hia : ses soldats étaient mal nourris et épuisés. L’armée de Han et les troupes des seigneurs renfermèrent dans un cercle de plusieurs rangs d'épaisseur. De nuit, le roi Hiang entendit que de toutes parts, dans l’armée de Han, on chantait des chants de Tch’ou ; il en fut fort effrayé et dit : « Han a-t-il gagné à lui toute la population de Tch’ou ? Comment va-t-il tant de gens de Tch’ou ? » Le roi Hiang se leva alors pendant la nuit pour boire dans sa tente ; il avait une belle femme, nommée Yu qui toujours l’accompagnait, et un excellent cheval nommé Tchoei, que toujours il montait ; le roi Hiang chanta donc tristement ses généreux regrets; il fit sur lui-même ces vers : « Ma force déracinait les montagnes ; mon énergie dominait le monde ; Les temps ne me sont plus favorables ; Tchoei ne court plus ; Si Tchoei ne court plus, que puis-je faire ? Yu ! Yu ! Qu'allez-vous devenir ? » Il chanta plusieurs stances et sa belle femme chantait avec lui. Le roi Hiang versait d’abondantes larmes ; tous les assistants pleuraient et aucun d’eux ne pouvait lever la tête pour le regarder. Puis le roi Hiang monta à cheval, et, avec une escorte d’environ huit cents cavaliers excellents de sa garde, il rompit, à la tombée de la nuit, le cercle qui l’enserrait, sortit du côté du sud, et galopa jusqu’au jour…
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Sima Qian (Mémoires historiques - Deuxième Section (French Edition))
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Le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) mena ses soldats du côté de l’est; arrivé à Tong-Tch’en il n’avait plus que vingt- huit cavaliers. Les cavaliers de Han qui le poursuivaient étaient au nombre de plusieurs milliers. Le roi Hiang estima qu’il ne pouvait plus échapper ; il dit à ses cavaliers : « Huit années se sont écoulées depuis le moment où j’ai commencé la guerre jusqu’à maintenant ; j’ai livré en personne plus de soixante-dix batailles ; ceux qui m’ont résisté, je les ai écrasés ; ceux qui m’ont attaqué, je les ai soumis ; je n’ai jamais été battu ; j’ai donc possédé l’empire en m’en faisant le chef. Cependant voici maintenant en définitive à quelle extrémité je suis réduit ; c’est le Ciel qui me perd ; ce n’est point que j’aie commis quelque faute militaire… Alors il divisa ses cavaliers en quatre bandes qu’il disposa sur quatre fronts ; l’armée de Ban le tenait enfermé dans un cercle de plusieurs rangs d’épaisseur ; le roi Hiang dit à ses cavaliers : « Je vais, en votre honneur, m’emparer de ce général que voilà. » Il ordonna à ses cavaliers sur les quatre fronts de descendre’ à fond de train et leur fixa trois lieux de rendez-vous à l'est de la montagne. Puis le roi Hiang descendit au galop en poussant de grands cris ; l’armée de Han se mit en déroute et il coupa aussitôt la tête à un général de Han…. Le roi Hiang lui-même avait reçu plus de dix blessures ; en se retournant, il aperçut Lu Ma-t'ong capitaine des cavaliers de Han et lui dit: « N’êtes- vous pas une de mes anciennes connaissances ? » Ma-t’ong le dévisagea et, le montrant à Wang, il lui dit : « Celui-là est le roi Hiang. » Le roi Hiang dit alors : « J’ai entendu dire que Han avait mis à prix ma tête, (promettant pour elle) un millier d’or et une terre de dix mille foyers ; je vous donne cet avantage. » Â ces mots, il se coupa la gorge et mourut.
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Sima Qian (Mémoires historiques - Deuxième Section (French Edition))