Vouloir C'est Pouvoir Quotes

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c'est ĂȘtre malheureux que de vouloir et ne pas pouvoir.
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Blaise Pascal (Pensées)
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Plus tard, un jeune professeur de philosophie, rompu Ă  l'analyse logique, fit, sans le vouloir peut-ĂȘtre, la thĂ©orie de cette pratique politique (*). Il la dĂ©voila avec la plus grande clartĂ©, prĂ©cisĂ©ment parce que, Ă©tant un pur logicien et de bonne foi, il Ă©tait aveugle aux leçons de l'histoire (2). Au lieu de mettre cette pratique au compte d'une Ă©poque, d'un pays, d'une structure social ou d'un homme, il la mit directement en relation avec les prĂ©ceptes de la religion. Il alla jusqu'Ă  faire l'apologie de la 'ubudiyya (servitude) islamique, opposĂ© au concept de muwatana (citoyennetĂ©) hellĂ©nique. Ce professeur ignorait sans doute que le procĂšs de la modernitĂ© et de la dĂ©mocratie Ă©tait courant au 19e siĂšcle, mĂȘme en Angleterre, patrie du libĂ©ralisme politique. Il n'avait qu'Ă  revenir Ă  l'autobiographie du cardinal Newman, qui retrace les Ă©tapes de sa conversion au catholicisme romain, pour retrouver l'essentiel de son argumentation. Ce qu'on peut lui reprocher, c'est qu'il se souciait peu des mobiles de sa pensĂ©e ; il s'attribuait une logique qui Ă©tait celle des faits, non celle des concepts qu'il s'acharnait Ă  redĂ©finir ; il ne voyait pas qu'elle soutenait une politique Ă©ducative, poursuivie par diffĂ©rents moyens depuis plus d'une gĂ©nĂ©ration. Qu'un philosophe se dĂ©cide, Ă  une certaine Ă©tape de sa carriĂšre, de s'affilier Ă  l'un des ordres les plus fermĂ©s Ă  l'influence du monde moderne, qu'il arrive par la seule force de ses dĂ©ductions - c'est du moins ce que je prĂ©sume, peut-ĂȘtre Ă  tort - Ă  justifier une totale dĂ©mission de l'esprit, Ă  refuser l'idĂ©e de citoyennetĂ©, Ă  accepter d'investir un homme, chef d'Etat ou dirigeant de confrĂ©rie, d'une pouvoir absolu, prouve Ă  quel point cette politique avait rĂ©ussi et combien l'individu est mallĂ©able. (*)crĂ©er, ou de recrĂ©er un type d'homme qui fut spontanĂ©ment en phase Ă  la fois avec son environement moderne et son hĂ©ritage politique et social." (2) (Hawla Tajdid Taqyim A-turath) chapitre XI, pp 133-134
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Űčۚۯ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Ű§Ù„ŰčŰ±ÙˆÙŠ (Le Maroc et Hassan II : Un tĂ©moignage)
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PEER GYNT L'Ăąme, souffle et lumiĂšre du verbe, te viendra plus tard, ma fille Quand, en lettres d'or, sur le fond rose de l'Orient, apparaĂźtront ces mots : Voici le jour, alors commenceront les leçons ; ne crains rien, tu seras instruite. Mais je serais un sot de vouloir, dans le calme de cette tiĂšde nuit,me parer de quelques baillons d'un vieux savoir usĂ©, pour te traiter en maĂźtre d'Ă©cole. AprĂšs tout, le principal, quand on y rĂ©flĂ©chit, ce n'est point l'Ăąme, c'est le cƓur. ANITRA Parle seigneur. Quand tu parles, il me semble voir comme des lueurs d'opale. PBER GYNT La raison poussĂ©e Ă  l'excĂšs est de la bĂȘtise. La poltronnerie s'Ă©panouit en cruautĂ©. L'exagĂ©ration de la vĂ©ritĂ©, c'est de la sagesse Ă  l'envers. Oui, mon enfant, le diable m'emporte s'il n'y a pas de par le monde des ĂȘtres gavĂ©s d'Ăąme qui n'en ont que plus de peine Ă  voir clair. J'ai connu un individu de cette sorte, une vraie perle pourtant, qui a manquĂ© son but et perdu la boussole. Vois-tu ce dĂ©sert qui entoure l'oasis? Je n'aurais qu'Ă  agiter mon turban pour que les flots de l'OcĂ©an en comblassent toute l'Ă©tendue. Mais je serais un imbĂ©cile de crĂ©er ainsi des continents et des mers nouvelles. Sais-tu, ce que c'est que de vivre? ANITRA Enseigne-le-moi. PEER GYNT C'est planer au-dessus du temps qui coule, en descendre le courant sans se mouiller les pieds, et sans jamais rien perdre de soi-mĂȘme. Pour ĂȘtre celui qu'on est, ma petite amie, il faut la force de l'Ăąge! Un vieil aigle perd son piumage, une vieille rosse son allure, une vieille commĂšre ses dents. La peau se ride, et l'Ăąme aussi. Jeunesse ! jeunesse ! Par toi je veux rĂ©gner non sur les palmes et les vignes de quelque Gyntiana, mais sur la pensĂ©e vierge d'une femme dont je serai le sultan ardent et vigoureux. Je t'ai fait, ma petite, la grĂące de te sĂ©duire, d'Ă©lire ton cƓur pour y fonder un kalifat nouveau. Je veux ĂȘtre le maĂźtre de tes soupirs. Dans mon royaume, j'introduirai le rĂ©gime absolu. Nous sĂ©parer sera la mort... pour toi, s'entend. Pas une fibre, pas une parcelle de toi qei ne m'appartienne. Ni oui, ni non, tu n'auras d'autre volontĂ© que la mienne. Ta chevelure, noire comme la nuit, et tout ce qui, chez toi, est doux Ă  nommer, s'inclinera devant mon pouvoir souverain. Ce seront mes jardins de Babylone.
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Henrik Ibsen (Peer Gynt)
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Canon 21. « Si quelqu’un dit que le juste ait le pouvoir de persĂ©vĂ©rer sans un secours spĂ©cial de Dieu, ou qu’il ne le puisse avec ce secours : qu’il soit anathĂšme. » Canon 25. « Si quelqu’un dit que le juste pĂšche en toute bonne Ɠuvre vĂ©niellement, ou, ce qui est plus insupportable, mortellement, et qu’il mĂ©rite la peine Ă©ternelle, mais qu’il n’est pas damnĂ©, par cette seule raison que Dieu ne lui impute pas ses Ɠuvres Ă  damnation : qu’il soit anathĂšme. » Par oĂč l’on voit, non-seulement que ces paroles, que « les commandemens ne sont pas impossibles aux justes, » sont restreintes Ă  cette condition, quand ils sont secourus par la grĂące ; mais qu’elles n’ont que la mĂȘme force que celles-ci, que « les justes ne pĂšchent pas en toutes leurs actions ; » et enfin tant s’en faut que le pouvoir prochain soit Ă©tendu Ă  tous les justes, qu’il est dĂ©fendu de l’attribuer Ă  ceux qui ne sont pas secourus de ce secours spĂ©cial, qui n’est pas commun Ă  tous, comme il a Ă©tĂ© expliquĂ©. Concluons donc que tous les PĂšres ne tiennent pas un autre langage. Saint Augustin et les PĂšres qui l’ont suivi, n’ont jamais parlĂ© des commandemens, qu’en disant qu’ils ne sont pas impossibles Ă  la charitĂ©, et qu’ils ne nous sont faits que pour nous faire sentir le besoin que nous avons de la charitĂ©, qui seule les accomplit. « Dieu, juste et bon, n’a pu commander des choses impossibles ; ce qui nous avertit de faire ce qui est facile, et de demander ce qui est difficile. » (Aug., De nat. et grat., cap. LXIX.) « Car toutes choses sont faciles Ă  la charitĂ©. » (De perfect. justit., cap. x.) Et ailleurs : « Qui ne sait que ce qui se fait par amour n’est pas difficile? Ceux-lĂ  ressentent de la peine Ă  accomplir les prĂ©ceptes, qui s’efforcent de les observer par la crainte ; mais la parfaite charitĂ© chasse la crainte, et rend le joug du prĂ©cepte doux ; et, bien loin d’accabler par son poids, elle soulĂšve comme si elle nous donnoit des ailes. » Cette charitĂ© ne vient pas de notre libre arbitre (si la grĂące de JĂ©sus-Christ ne nous secourt), parce qu’elle est infuse et mise dans nos cƓurs, non par nous-mĂȘmes, mais par le Saint-Esprit. Et l’Écriture nous avertit que les prĂ©ceptes ne sont pas difficiles, par cette seule raison, qui est que l’ñme qui les ressent pesans, entende qu’elle n’a pas encore reçu les forces par lesquelles ils lui sont doux et lĂ©gers. « Quand il nous est commandĂ© de vouloir, notre devoir nous est marqué ; mais parce que nous ne pouvons pas l’avoir de nous-mĂȘmes, nous sommes avertis Ă  qui nous devons le demander ; mais toutefois nous ne pouvons pas faire cette demande, si Dieu n’opĂšre en nous de le vouloir. » (Fulg., lib. II, De verit. praedest., cap. iv.) « Les prĂ©ceptes ne nous sont donnĂ©s que par cette seule raison, qui est de nous faire rechercher le secours de celui qui nous commande, » etc. (Prosper, Epist. ad Demetriad.) « Les pĂ©lagiens s’imaginent dire quelque chose d’important, quand ils disent que Dieu ne commanderoit pas ce qu’il saurait que l’homme ne pourroit faire. Qui ne sait cela? Mais il commande des choses que nous ne pouvons pas, afin que nous connoissions Ă  qui nous devons le demander. » (Aug., De nat. et grat., cap. xv et xvi.) « O homme! reconnois dans le prĂ©cepte ce que tu dois ; dans la correction, que c’est par ton vice que tu ne le fais pas ; et dans la priĂšre, d’oĂč tu peux en avoir le pouvoir! (Aug., De corrept., cap. ni.) Car la loi commande, afin que l’homme, sentant qu’il manque de force pour l’accomplir, ne s’enfle pas de superbe, mais Ă©tant fatiguĂ©, recoure Ă  la grĂące, et qu’ainsi la loi l’épouvantant le mĂšne Ă  l’amour de JĂ©sus-Christ » (Aug., De perfect. respons. et ratiocin. xj., cap.
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Blaise Pascal (Blaise Pascal - Oeuvres ComplÚtes LCI/40 (25 titres - Annoté, Illustré))
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Vouloir, c'est pouvoir!
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Vouloir c'est pouvoir
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Raymond Hull
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Les lois de la physique et de la chimie ne varient pas selon la santĂ© ou la maladie. Mais ne pas vouloir admettre d'un point de vue biologique que la vie ne fait pas de diffĂ©rence entre ses Ă©tats, c'est se condamner Ă  ne pas mĂȘme pouvoir distinguer un aliment d'un excrĂ©ment. Certes, l'excrĂ©ment d'un vivant peut ĂȘtre aliment pour un autre vivant, mais non pour lui. Ce qui distingue un aliment d'un excrĂ©ment ce n'est pas une rĂ©alitĂ© physico-chimique, c'est une valeur biologique.
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Georges Canguilhem (The Normal and the Pathological)