Solve Et Coagula Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Solve Et Coagula. Here they are! All 3 of them:

Again and again and again. A transmutation is required to effect the spiritualization of matter. Whenever living beings disappear, they leave behind a subtle essence, or ‘body’, which in esoteric Islam is called the jism mithali. Solve et coagula, dissolve and coalesce, in other words, ‘to make of the body a spirit and of the spirit a body.’ This is the basis of al-Kimia, nothing more simple can define the term. One and one do not make two, the One divides and multiplies, yet remains One. There is nothing lost by dying; spirit and matter constantly transmute in form and formlessness
John Eberly (Al-Kimia: The Mystical Islamic Essence of the Sacred Art of Alchemy)
The basic formula for profound alchemical change is solve et coagula, which means: to first utterly dissolve (solve) an existing form and then to carefully bring the dissolved and purified elements together again (coagula) in a whole new, more potent and finely organized, permutation.
Carolyn Elliott (Existential Kink: Unmask Your Shadow and Embrace Your Power (A method for getting what you want by getting off on what you don't))
On trouve, dans l'ésotérisme de l'Islam, trois étapes de la voie mystique, trois étapes qui sont, d'une certaine manière, des degrés de l'amour. La première –shari'ah– est l'étape de la prudence humaine, qui fait que nous séparons nettement ce qui nous appartient, de ce qui est à un autre: "ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est à toi." Suit une nouvelle étape –tariqah–, étape d'une première sortie de soi, d'un glissement significatif vers l'autre: "ce qui est à toi est à toi et ce qui est à moi est aussi à toi." Cette phase est consommée dans la chimie intime de l'amoureux, indépendamment de la participation de sa partenaire. Enfin, dans la troisième étape –ma'rifah– la distinction entre le "mien" et le "tien" disparaît. Entre les partenaires s'épanouit une parfaite homogénéité, une fusion intense, presque un effacement de la personne. Je me souviens que, sans connaître le soufisme, Constantin Noica avait sa manière à lui de dire une chose semblable. Il déplorait, parfois, la médiocrité de la formule: "Ne fais pas à l'autre ce que tu n'aimes pas que l'on te fasse." Cela lui semblait d'un minimalisme inacceptable. Il aurait fallu dire, au moins: "Fais à l'autre ce qui te plaît à toi." Cela aurait un air plus généreux, plus noble. La formule idéale serait: "Fais à l'autre ce qui lui plaît." Les versions islamiques et nicassienne culminent par la perte de soi, par le déversement dans l'autre. C'est une des définitions traditionnelles de l'amour. Mais la perte de soi est seulement une moitié, la première moitié de son mouvement respiratoire. Si les choses s'arrêtent là, si après "solve" ne suit pas "coagula", l'amour reste une pure dissolution du moi, une sorte de possession médiumnique. Le cycle complet de l'acte d'amour inclut un deuxième temps, une réintégration de la personne, les retrouvailles de soi dans une variante améliorée. C'est cela, le modèle de l'amour existant entre l'homme et l'ange. Il faut nous perdre dans notre ange pour découvrir le contour personnel de notre humanité, tout comme l'ange doit se perdre, un instant, dans notre humanité, pour retourner, comblé, à la splendeur de son angélicité.
Plesu andrei (Actualité des anges (0000))