Soleil O Quotes

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Mais vrai, j'ai trop pleuré. Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer: L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. O que ma quille éclate! O que j'aille à la mer!
Arthur Rimbaud (Des Ardennes au désert (Oeuvres))
L'Amour qui n'est pas un mot Mon Dieu jusqu'au dernier moment Avec ce coeur débile et blême Quand on est l'ombre de soi-même Comment se pourrait-il comment Comment se pourrait-il qu'on aime Ou comment nommer ce tourment Suffit-il donc que tu paraisses De l'air que te fait rattachant Tes cheveux ce geste touchant Que je renaisse et reconnaisse Un monde habité par le chant Elsa mon amour ma jeunesse O forte et douce comme un vin Pareille au soleil des fenêtres Tu me rends la caresse d'être Tu me rends la soif et la faim De vivre encore et de connaître Notre histoire jusqu'à la fin C'est miracle que d'être ensemble Que la lumière sur ta joue Qu'autour de toi le vent se joue Toujours si je te vois je tremble Comme à son premier rendez-vous Un jeune homme qui me ressemble M'habituer m'habituer Si je ne le puis qu'on m'en blâme Peut-on s'habituer aux flammes Elles vous ont avant tué Ah crevez-moi les yeux de l'âme S'ils s'habituaient aux nuées Pour la première fois ta bouche Pour la première fois ta voix D'une aile à la cime des bois L'arbre frémit jusqu'à la souche C'est toujours la première fois Quand ta robe en passant me touche Prends ce fruit lourd et palpitant Jettes-en la moitié véreuse Tu peux mordre la part heureuse Trente ans perdus et puis trente ans Au moins que ta morsure creuse C'est ma vie et je te la tends Ma vie en vérité commence Le jour que je t'ai rencontrée Toi dont les bras ont su barrer Sa route atroce à ma démence Et qui m'as montré la contrée Que la bonté seule ensemence Tu vins au coeur du désarroi Pour chasser les mauvaises fièvres Et j'ai flambé comme un genièvre A la Noël entre tes doigts Je suis né vraiment de ta lèvre Ma vie est à partir de toi
Louis Aragon
Amputée!… O soleil, si c’est vrai que je viens de toi, pourquoi m’as-tu faite amputée? Pourquoi m’as-tu faite une fille? Pourquoi ces seins, cette faiblesse, cette plaie ouverte au milieu de moi? N’aurait-il pas été beau le garçon Médée? N’aurait-il pas été fort? Le corps dur comme la pierre, fait pour prendre et partir après, ferme, intact, entier, lui! Ah! il aurait pu venir, alors, Jason, avec ses grandes mains redoutables, il aurait pu tenter de les poser sur moi! Un couteau, chacun dans la sienne -oui!- et le plus fort tue l’autre et s’en va délivré. Pas cette lutte où je ne voulais que toucher les épaules, cette blessure que j’implorais. Femme! Femme! Chienne! Chair faite d’un peu de boue de d’une côte d’homme! Morceau d’homme! Putain!
Jean Anouilh (Médée)
Na manhã seguinte, muito cedo, Fabrizio entrou numa igreja e, fixando o altar, disse humildemente: «Pai: não vim pedir-te perdão nem agradecer-te. Só posso pedir-te perdão dos erros cometidos e, quanto às minhas opções, sabes que não tenho culpa. Não vim agradecer-te. É tal a felicidade que me invade, que é como se me fosse dada por um destino: nascida comigo, ou para mim, pelos séculos dos séculos. Vim aqui, Pai, testemunhar-te que ouvi a tua voz e identifiquei o teu sinal. Vim pedir-te que não me faças indigno dele. Vim dizer-te que, ao olhar Laurent, é a ti que descubro: tu já não és invisível, difuso, indiferente, mas vivo, concreto, actuante, confortante. Fonte de amor: amor. Ajuda-me por isso, tu que és amor, a amar. Ajuda-me a consumir-me no amor, a não temer o seu fogo, a não vacilar frente ao risco e ao medo do ridículo, a não traficar, a não aviltar, a não degradar, a não corromper. Ajuda-me a distinguir o verdadeiro amor do falso amor. Ajuda-me a não ceder às emboscadas dos inimigos do amor. Ajuda-me a suportar os ataques dos padres que, do amor, só conhecem o nome. Dos juizes que, com leis adulteradas, dão sentenças sobre o amor. Dos poetas, que elogiam os atributos, não a substância, do amor. Dos moralistas, que encarceram o amor numa prisão de dogmas. Ajuda-me, tu que és amor, agora que o teu tempo chegou.» (...) A carta era esta: «Je t’ai parlé de plénitude: je veux te dire maintenant ce que je vois dans tes yeux. Chacun de nous possédait un paradis qu’un jour nous avons perdu ; la nostalgie de ce paradis nous fait vivre et quelquesfois nous fait mourir. Cela, si tu veux, Laurent, c’est de la litérature ; mais, quand je te regarde dans les yeux, et que tu me regardes un instant, ce n’est pas de la litérature : C’est le temp de Dieu. En toi, je le retrouve. Et je me retrouve mois-même. Je regardais hier soir (nous étions dans le metro) ta peau ; et je me disais : C’est ma peau. De tes mains, je disais : Ce sont mes mains. Je me sens si exalté devant cette découverte ! Je t’aime. Je n’ai plus peur. Tu es grand et beau comme le soleil ; quand tu ris, c’est un rayon de soleil qui sort de toi. Je t’aime.»
Carlo Coccioli (Fabrizio Lupo)
De bon matin, on peut la voir sur les chemins, tirant son cheval par le licol. Toute dégingandée, la pauvre femme ; les joues criblées de variole, brûlées par le soleil et le grand air. Elle avance à longues enjambées ; on entend sonner ses bottes raides, pleines de bosselures racornies. [Dis-de-dimineaţă o vezi pe drum, târându-şi calul de căpăstru. Femeia e înaltă, uscată cu obrajii stricaţi de vărsat, arşi de soare şi de vânt. Păşeşte larg, tropotind cu cizmele tari, pline de umflături uscate.] (Fefeleaga)
Ion Agârbiceanu
Üstelik övündükleri şu güç aslında hayali bir haktır; onlar aksine köleliğe o kadar çok eğilimlidirler ki, hizmet etmekten geri kalmak korkusundan birbirlerine özgürlüklerini satarlar. İşte böylece gençler ihtiyarların, fakirler zenginlerin, köylüler soyluların, prensler hükümdarların ve hükümdarlar da yarattıkları yasaların kölesidirler. Bununla birlikte bütün bu zavallı hizmetkârlar efendisiz kalmaktan çok korktuklarından ve özgürlüğün kendilerine beklenmedik bir yerden geleceğini akıllarına takarak, her yerde, suda, havada, ateşte, toprak altında, her yerde kendilerine Tanrılar uydurdular. Hatta yok olmanın dehşetinden daha çok öldükten sonra emir alacak kimseler kalmayacağı endişesinden çekinerek, ölümsüzlüğün yanlış ümitleriyle kendilerini eğlendirdiklerini sanıyorum.
Cyrano de Bergerac (les États et Empires du Soleil)
Cennet kuşları, gagalarını kulaklarıma dayayarak bana, "Ölüm" dediler, "madem güzel anamız doğa, bütün çocuklarını ona tabi kılar, kuşkusuz o kadar kötü bir şey değildir, ve her an ve en küçük bir vesileyle başa gelebildiğine göre, büyük sonuçları olan bir hadise de sayılmamalıdır. Zira hayat eğer çok mükemmel olsaydı, bizim onu terk etmemiz kendi elimizde olamayacaktı veya eğer ölüm kendinden sonra, senin gözünde büyüttüğün önemli sonuçları getirseydi, onu terk etmemiz elimizde olamayacaktı. Halbuki canlılar hayata oyunla başladığına göre, aynen öyle bitirmeleri için, aksine birçok belirti vardır. Sana böyle anlatıyorum, zira senin ruhun bizimki gibi ölümsüz olmadığına göre, sen öldüğünde, her şeyin seninle birlikte öldüğüne kanaat getirebilirsin. Onun için, senin arkadaşlarından birkaçının daha sonra başına gelecek şey, senin başına daha önce gelecek diye hiç üzülme. Onların şartları göz önüne alındığında, onlar sana göre daha fazla acınacak durumdadır; zira eğer ölüm fena bir şeyse, sadece ölecek olanlara fenadır ve onların, burayla orası arasında ancak bir saati olan sana göre, yaşayacakları daha elli altmış seneleri vardır. Ayrıca, doğmamış olan mutsuz değildir. Nitekim sen de henüz doğmamış gibi olacaksın; hayatından bir göz açıp kapama sonrasında, bir göz açıp kapama evvelinde nasıl idiysen öyle olacaksın ve bu göz açıp kapama geçince, bin asır önce ölenler kadar eskiden ölmüş gibi olacaksın.
Cyrano de Bergerac (les États et Empires du Soleil)
semnele de pe trandafirul japonez la fiecare răsărit sorb din cafea și mă restartez citesc pe frunzele trandafirului japonez buletinul meteorologic îmi strig amintirile de pe străduțele înguste o lume pestriță forfotește împrejur fiecare vorbește cu glasul meu zîmbește folosind codul meu pentru bună dispoziție dar sună sirena la spitalul din colț o alarmă falsă sau poate o naștere de mult nu s-a mai întâmplat ceva deosebit pe strada mea cercetez ceasul s-a făcut târziu și o să întârzii la slujbă prin geamul pătat de muște doi sticleți se holbează cocoțați pe gardul din sârmă ghimpată este locul în care timpul îmi lasă mereu o gustare * les signes sur l’hibiscus à chaque lever de soleil je sirote mon café et je me réinitialise je lis sur les feuilles de l’hibiscus le bulletin météo je hèle mes souvenirs égarés dans les étroites ruelles un monde bigarré fourmille tout autour chacun parle avec ma propre voix chacun sourit en utilisant mon propre code de bonne humeur mais la sirène sonne à l’hôpital du coin une fausse alerte ou bien une naissance depuis longtemps rien de spécial n’est advenu dans ma rue j’interroge ma montre il est déjà tard et je vais me mettre en retard à mon travail à travers la vitre tâchée par les mouches deux chardonnerets observent fixement juchés sur la clôture en barbelé c’est l’endroit où le temps me dépose toujours un goûter (traduit en français par Gabrielle Danoux)
Ioan Barb
{Rugăciunea lingurii Dă forţă mâinii să nu mă reverse, să fiu un lac tăcut pe-a cărui faţă cresc sori şi lune fumegând. Nu mă toci, îngăduie-mi să fiu mereu adâncă şi’nţeleaptă precum văzduhul unui suflet drept, iar malurile mele să rămână de-a pururi blânde gurii care tremură şi celei înfricate şi flămânde şi să fiu plină totdeauna pentru acei care, oglindindu-se în mine, şi-ascultă inimile obosite şi‘ncet mă sorb gândindu-se la viaţă. Să-mi fulgere în timpul zilei o rândunică de senin întinsul, iar noaptea, în adâncul meu să-şi clatine sporindu-şi grâul de lumină, stelele. Dă forţă mâinii celui care tremură şi care, încercând să mă ridice, mă’mprăştie şi fără să-şi dea seama, mă umple-ochi cu lacrimile lui şi-apoi le soarbe dus pe gânduri.} * La prière de la cuillère Donne de la force à la main pour qu'elle ne me verse pas, que je sois un lac silencieux sur la face duquel poussent des soleils et des lunes fumants. Ne m’use pas, permets-moi d'être toujours profonde et sage comme le ciel d'une âme juste, et que mes bords restent à jamais tendres à la bouche qui tremble et à celle effrayée et affamée et que je sois toujours pleine pour ceux qui, se mirant en moi, écoutent leurs cœurs fatigués et lentement me hument en pensant à la vie. Que le jour, une hirondelle de clarté m’éclaire l'étendue, et que la nuit, dans ma profondeur s'ébranlent, multipliant leur blé de lumière, les étoiles. Donne de la force à la main de celui qui tremble et qui, tâchant de me lever, m’éparpille et sans se rendre compte, me remplit jusqu'au bord de ses larmes, et ensuite les avale plongé dans ses pensées. (traduit du roumain par Ileana Vulpescu)
Eugen Jebeleanu
¡Au soleil de la Côte d'Azur, au soleil de la Côte d'Azur! Me resultarías mil veces más divertido, más brillante y más humano, tú, sol de la Côte d'Azur, si hicieras como en el cuento de la apuesta entre el Viento y el Sol, que e elemento masculino se dejara estudiar también. Las aguas de tu Mar Mediterráneo me resultarían más salerosas, su quietud haría calmado contraste con el torbellino que a mis ojos desatarías. Pero ahora parece que los hombres de este lado del mundo son más recatados que sus mujeres. ¿Quién tuvo vergüenza primero de la desnudez de su cuerpo? ¿Fue Adán o fue Eva? Como quiera que haya sido, adonde fueres haz lo que vieres: me desnudo. De pronto, otras ideas me invaden. La anatomía no hace sino comprobarnos la pobre realidad de que el ser humano no ve más allá de la tercera dimensión y llama 'avance' a cuanto más y mejor logra ver objetivamente. Somos pudorosos; incapaces de desnudar nuestros corazones para ---solo sintiéndolo--- decir 'esto existe' ".
Ofelia Huamanchumo de la Cuba (Dias de un viaje. Fotorrelatos de una limeña)