Sea La Vie Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Sea La Vie. Here they are! All 10 of them:

“
La vie n'est pas assez grande pour y faire entrer tout ce que le désir peut imaginer.
”
”
Alessandro Baricco (Ocean Sea)
“
Au-dessus des mers de nuages, c’est très élégant, mais… au-dessous des mers de nuages c’est l’éternité. Above the seas of clouds is very elegant, but… below the seas of clouds is eternity.
”
”
Antoine de Saint-Exupéry
“
Je voulais dire que la vie, je la veux, je ferai n'importe quoi pour l'avoir, toute la vie possible, même si je deviens folle, peu importe, je deviendrai folle tant pis mais la vie je ne veux pas la rater, je la veux, vraiment, même si ça devait faire mal à en mourir c'est vivre que je veux.
”
”
Alessandro Baricco (Ocean Sea)
“
She taught them all a song. Learned from a para on French leave from the fighting in Algeria: Demain le noir matin, Je fermerai la porte Au nez des années mortes; J’irai par les chemins. Je mendierai ma vie Sur la terre et sur l’onde, Du vieux au nouveau monde . . . He had been short and built like the island of Malta itself: rock, an inscrutable heart. She’d had only one night with him. Then he was off to the Piraeus. Tomorrow, the black morning, I close the door in the face of the dead years. I will go on the road, bum my way over land and sea, from the old to the new world. . . .
”
”
Thomas Pynchon (V.)
“
Depuis longtemps, il avait résolu de reconnaître ses passions pour seul mentor de vérité et d'y conformer sa vie, cela dût-il, délibérément, ne conduire nulle part. C'était le principe qui l'avait mené vers la joie funeste qu'il ressentait à cette heure et qui lui donnait le sentiment de se trouver au bord d'un tourbillon impétueux qui l'emportait vers le fond. Il semblait qu'il n'y eût rien à faire sinon de s'y lancer.
”
”
Yukio Mishima (The Sea of Fertility)
“
-Je t'aime, dit tout bas M. Jo. Dans le seul livre qu'elle eût jamais lu, comme dans les films qu'elle avait vus depuis, les mots: je t'aime n'étaient prononcés qu'une seule fois au cours de l'entretien de deux amants qui durait quelques minutes à peine mais qui liquidait des mois d'attente, une terrible séparation, des douleurs infinies. Jamais Suzanne ne les avait encore entendus prononcer qu'au cinéma. Longtemps, elle avait cru qu'il était infiniment plus grave de les dire, que de se livrer à un homme après l'avoir dit, qu'on ne pouvait les dire qu'une seule fois de toute sa vie et qu'ensuite on ne le pouvait plus jamais, sa vie durant, sous peine d'encourir un abominable déshonneur. Mais elle savait maintenant qu'elle se trompait. On pouvait les dire spontanément, dans le désir et même aux putains. C´était un besoin qu'avaient quelquefois les hommes de le prononcer, rien que pour en sentir dans le moment la force épuisante. Et de les entendre était aussi quelquefois nécessaire, pour les mêmes raisons.
”
”
Marguerite Duras (The Sea Wall (English and French Edition))
“
Et c'était là la chose importante: il fallait avant tout se libérer de la mère qui ne pouvait pas comprendre que dans la vie, on pouvait gagner sa liberté, sa dignité, avec des armes différentes de celles qu'elle avait crues bonnes.
”
”
Marguerite Duras (The Sea Wall (English and French Edition))
“
The entire town comes together in comradery for the Blood Moon, with most shops giving away free gifts to everyone who passes by. Clair De Lune Bakery passes out lychee mooncakes, reminding me of my childhood celebrating the Lunar New Year. Petals Tea Shop hands out sachets of white peony tea and jasmine blossoms. Luna's Love Shack tosses free ribbons out at the front of the store, embroidered with metallic stars and moonflowers. A French restaurant, La Vie en Rose, offers moon water in polished wine glasses to anyone who stops to look at their menu. Some flower stands even hand out moonflowers for free instead of selling them.
”
”
Kiana Krystle (Dance of the Starlit Sea)
“
étaler /etale/ I. vtr 1. (déployer) to spread out [carte, document, drap]; to lay [nappe, moquette]; to spread [tapis]; (Culin) to roll [sth] out [pâte]; (Jeux) to lay down [cartes] 2. (éparpiller) to scatter [papiers, affaires, livres] 3. (répandre) to spread [beurre, pâté, colle]; to apply [peinture, maquillage, pommade] 4. (échelonner) to spread [travaux, réformes, remboursements] (sur "over"); to stagger [départs, horaires, vacances] (sur "over") 5. (exhiber) to flaunt [richesse, pouvoir, succès]; to show off [savoir, charmes]; to parade [misère] • ~ au grand jour | to bring [sth] out into the open [divergences, vie privée] 6. (montrer) to display [articles, marchandise] 7. ○(faire tomber) to lay [sb] out (familier) [personne] II. vpr 1. (se répandre) [beurre, peinture] to spread • peinture qui s'étale difficilement | paint which does not spread very well 2. (s'échelonner) [programme, paiement, embouteillage] to be spread (sur "over"); [horaires, départs] to be staggered (sur "over") 3. (s'exhiber) [richesse] to be flaunted • s'~ (au grand jour) | [corruption, lâcheté] to be plain for all to see • une photo/un titre qui s'étale en première page d'un journal | a photo/a headline that is splashed all over the front page of a newspaper • une affiche qui s'étale sur tous les murs de la ville | a poster that is splashed all over the walls in town 4. (s'étendre) [paysage] to spread out; [ville] to spread out, to sprawl • s'~ jusqu'à la mer | to spread out as far as the sea 5. (se vautrer) [personne] to sprawl; (prendre de la place) [personne] to spread out • s'~ sur le divan | to sprawl on the couch 6. ○(tomber) to go sprawling (familier) • s'~ de tout son long | to fall flat on one's face 7. ○(échouer) to fail • s'~ or se faire ~ à un examen | to fail ou flunk (familier) an exam
”
”
Synapse Développement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
“
En quatre bonds j’eus dégringolé les marches de l’escalier de pierre. J’avais besoin de me purifier les poumons au grand air de la nuit : je volai d’une course, à travers les landiers, jusqu’aux roches de l’extrême Pointe, et là, couché sur le dos parmi le romarin, les bras en croix sous ma tête, avec, au-dessus de moi, le ruissellement infini de la Voie lactée, j’achevai de me préciser à moi-même, méthodiquement, mathématiquement en quelque sorte, tout le détail du plan de vengeance conçu à Kérudavel et dont j’avais, dans ma conversation avec ma femme, posé les premiers jalons. Jamais je ne m’étais senti la pensée aussi énergiquement lucide. Il semblait que la vie de mon cœur broyé se fût réfugiée dans mon cerveau et qu’elle en décuplât les puissances. J’étais presque confondu de voir avec quelle aisance, quelle solidité, tous les fils de ma combinaison se tramaient et se nouaient comme de soi. Il m’en vint une espèce d’exaltation héroïque, l’orgueil de l’homme qui non seulement n’est plus le jouet des événements, mais, au contraire, les tient à sa merci. En me relevant, j’aperçus par-delà les courants du Raz, tout pailletés d’un scintillement d’astres, l’œil vert de Gorlébella qui me regardait. — Salut à toi, m’écriai-je dans un accès d’enthousiasme farouche, salut à toi, nocturne émeraude des mers du ponant, gardienne incorruptible du feu, image vivante de Vesta ! Tu sais si je t’ai consciencieusement servie. Parmi les hommes attachés à ton culte, il n’en est pas un qui t’ait donné des gages plus forts de constance et de fidélité. Je ne crois pas que tu aies à me reprocher une seule défaillance. Deux années durant, et bien qu’en proie aux pires obsessions de l’amour, j’ai monté autour de toi une faction sacrée. Tu m’es témoin que jamais le sommeil ne m’a surpris à mon poste. Tout mon honneur, je le mettais à ce que ta flamme brûlât haut et clair et qu’elle resplendît au loin, dans l’espace, multipliée par le rayonnement des prismes, comme la veilleuse des eaux immenses, comme la lampe de l’infini… Si j’ai bien mérité de toi, le moment est proche où tu vas pouvoir m’en récompenser. Te l’ai-je assez murmuré, le nom de cette Adèle à qui tu m’arrachais huit mois sur douze ! Te l’ai-je assez murmuré, dis-moi, le jour, en astiquant tes délicats rouages, la nuit, pieusement assis à mon banc de quart, ainsi qu’un cénobite dans sa stalle de chêne, devant le maître-autel ! Confidente de mes souvenirs passionnés et de mes larmes, tu as vu de quel cœur je l’idolâtrais. Tandis que j’entretenais ta pure lumière sur les eaux, c’était comme si j’eusse attisé en moi-même l’ardeur dévorante dont cette femme m’avait embrasé. Elle, cependant… Mais que t’importe ! Apprends seulement ceci : comme tu fus associée à mon amour, tu vas l’être à ma haine. L’œuvre de justice et de châtiment, c’est à toi que je la réserve. La Trégorroise au front romanesque a souvent exprimé le vœu de dormir, bercée par les grandes voix du Raz, à l’abri de tes murs inébranlables : elle y dormira !… Elle y dormira, côte à côte avec son complice, d’un sommeil plus profond que les abîmes qui t’environnent, et tu flamboieras au-dessus de leur couche, tel qu’un cierge d’hymen, le plus beau qui se puisse rêver à des noces humaines, fût-ce à des noces d’éternité !… L’œil vert clignota, comme en signe d’acquiescement, puis se voila d’une paupière d’ombre, enfin s’éteignit. Je n’attendis pas que l’œil rouge commençât de poindre, et, agitant une dernière fois mon bonnet de peau dans la direction du phare : — A bientôt, vieille Gorlébella !… Mes compliments au Louarn, jusqu’à ce que je lui serve le festin promis ! p157-p158
”
”
Anatole Le Braz (Le Gardien du feu)