Sans Judgement Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Sans Judgement. Here they are! All 5 of them:

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Laws are cultural enforcement. (Man-made Laws increase judgement/shaming; shape attitudes/morals; & enforce specific cultures)
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San Mateo (San Mateo: Proof of The Divine)
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You fight your superficiality, you shallowness, as as to come at people without unreal expectations, without an overload of bias or hope or arrogance, as untank-like as you can be, sans cannon and machine guns and steel plating half a foot thick; you come at them unmenacingly on your own ten toes instead of tearing up the turf with your caterpillar treads, take them on with an open mind, as equals, man to man, as we used to say, and yet you never fail to get them wrong, you might as well have the brain if a tank. You get them wrong before you meet them, while you're anticipating meeting them; you get them wrong while you're with them; and them you go home to tell somebody else about the meeting and you get them wrong again. Since the same generally goes for them with you, the whole thing is really a dazzling illusion empty of all perception an astonishing farce of misperception. And yet what are we to do about this terribly significant business of other people, which gets bled of the significance we think it has and takes on instead a significance that is ludicrous, so ill equipped are we all to envision one another's interior workings and invisible aims? Is everyone to go off and lock the door and sit secluded like the lonely writers do, in a soundproof cell, summoning people out of words, and then proposing that there word people are closer to the real thing than we mangle with our ignorance every day? The fact remains that getting people right is not what living is all about anyway. It's getting them wrong that is living, getting them wrong and wrong and wrong and then, on careful consideration, getting them wrong again. That's how we know we're alive: we're wrong. Maybe the best thing would be to forget being right or wrong about people and just go along for the ride. But if you can do that - well, lucky you.
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Philip Roth (American Pastoral)
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Mais ce qui ne passera pas, c'est cette impression de découverte de soi que la lecture de Rousseau procure et qui est différente de celle de saint Augustin; car le péché n'est au fond ni l'homo peccator, ni l'homo poenitens, ni l'homo innocens, comme j'ai semblé le dire. Ce n'est pas le fauve ou le renard, le lion, ni même l'âne de la fable qu'il retrouve en nous. C'est le presque-saint, l'ange titubant, le menteur affamé de sincérité, le médiocre hanté par l'idée du parfait. En somme, ce n'est ni le saint, le héros, ni le pécheur ou le pervers : c'est le troisième homme, pécheur inconscient, fils prodigue et qui se pardonne généreusement. C'est le pauvre diable. C'est le pauvre homme. C'est l'homme. Est-ce là le suprême détour de l'orgueil! Est-ce l'humilité vraie sans la vanité de se savoir humble!
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Jean Guitton (Judgements)
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[Et] la philosophie pratique du corps masculin comme une sorte de puissance, grande, forte, aux besoins énormes, impérieux et brutaux, qui s’affirme dans toute la manière masculine de tenir le corps, et en particulier devant les nourritures, est aussi au principe de la division des nourritures entre les sexes, division reconnue, tant dans les pratiques que dans le discours, par les deux sexes. Il appartient aux hommes de boire et de manger plus, et des nourritures plus fortes, à leur image. Ainsi à l’apéritif, les hommes seront servis deux fois (et plus si c’est fête) et par grandes rasades, dans de grands verres (le succès du Ricard ou du Pernod tenant sans doute pour beaucoup au fait qu’il s’agit d’une boisson à la fois forte et abondante – pas un « dé à coudre »), et ils laisseront les amuse-gueule (biscuits salés, cacahuètes, etc.) aux enfants et aux femmes, qui boivent un petit verre (« il faut garder ses jambes ») d’un apéritif de leur fabrication (dont elles échangent les recettes). De même, parmi les entrées, la charcuterie est plutôt pour les hommes, comme ensuite le fromage, et cela d’autant plus qu’il est plus fort, tandis que les crudités sont plutôt pour les femmes, comme la salade : ce sont les uns ou les autres qui se resserviront ou se partageront les fonds de plats. La viande, nourriture nourrissante par excellence, forte et donnant de la force, de la vigueur, du sang, de la santé, est le plat des hommes, qui en prennent deux fois, tandis que les femmes se servent une petite part : ce qui ne signifie pas qu’elles se privent à proprement parler ; elles n’ont réellement pas envie de ce qui peut manquer aux autres, et d’abord aux hommes, à qui la viande revient par définition, et tirent une sorte d’autorité de ce qui n’est pas vécu comme une privation ; plus, elles n’ont pas le goût des nourritures d’hommes qui, étant réputées nocives lorsqu’elles sont absorbées en trop grande quantité par les femmes (par exemple, manger trop de viande fait « tourner le sang », procure une vigueur anormale, donne des boutons, etc.), peuvent même susciter une sorte de dégoût.
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Pierre Bourdieu (Distinction: A Social Critique of the Judgement of Taste)
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What unlucky bastard has to deal with Where in the closet is Judgemental San Diego, over there?" -Frank Gillard
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Katelynn Alexandrea (Fae Noir: The Murderer in blue)