Ruelle Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Ruelle. Here they are! All 35 of them:

Stick-thin, alabaster-pale Etienne LeBlanc runs down the rue de Dinan with Madame Ruelle, the baker’s wife, on his heels: the least-robust rescue ever assembled.
Anthony Doerr (All the Light We Cannot See)
La vie est toujours au bord de la mort ; les ruelles donnent sur la même place que les boulevards, et une petite bougie s’éteint tout comme un flambeau. Je choisis ma propre façon de brûler.
Sophie Scholl
Ci sono malattie che ti prendono la testa e ti stringono lo stomaco, e non c’è medicina che curi quel tipo di dolore.
R.J. Driscoll (Nell Ruell va all'inferno)
Madame Ruelle’s face seals over like the visor of a knight clanging down.
Anthony Doerr (All the Light We Cannot See)
L'amour surgit devant nous comme surgit de terre l'assassin au coin d'une ruelle obscure, et nous frappa tous deux d'un coup. Ainsi frappe la foudre, ainsi frappe le poignard !
Mikhail Bulgakov (Le Maître et Marguerite (Pavillons poche) (French Edition))
Madame Ruelle, the baker’s wife—a pretty-voiced woman who smells mostly of yeast but also sometimes of face powder or the sweet perfume of sliced apples—straps a stepladder to the roof of her husband’s car and drives the Route de Carentan at dusk with Madame Guiboux and rearranges road signs with a ratchet set.
Anthony Doerr (All the Light We Cannot See)
Ti sto dicendo di non credere a chi ti dice che puoi essere solo una cosa, oppure un'altra. Abbraccia le contraddizioni, Cornelia: contengono la vera ricchezza del mondo.
R.J. Driscoll (Nell Ruell va all'inferno)
...Thèm món của nơi nào, trái tim thuộc về nơi đó. Bởi những lúc ốm đau mình không ăn cho đỡ đói. Mình ăn cho đỡ buồn.
Joe Ruelle (Ngược Chiều Vun Vút)
Sapeva bene di che pasta era fatta. Era rabbia ed era orgoglio; era le strade di Southwark, la paura che aveva provato, la tristezza a cui non voleva dare un nome. Nell Ruell era fatta della fame che non sarebbe mai riuscita a saziare, nemmeno di fronte al banchetto di Sir Hughie; una fame che l'aveva spinta più lontano di quanto il dolore avrebbe mai potuto.
R.J. Driscoll (Nell Ruell va all'inferno)
Ma langue maternelle fut une langue infirme. Ce patois judéo-arabe de Tunis, truffé de mots hébreux, italiens, français, mal compris des Musulmans, totalement ignoré des autres, m'abondonnais dès que je quittais les ruelles du ghetto. Au-delà des émotions simples, du boire et du manger, dans cet univers politique, technique et intellectuel que je rêvais de conquérir, il perdait tout efficacité. Par bonheur, l'école primaire me fit don du français. C'était un cadeau intimidant, exigeant et difficile à manier; c'était en outre la langue du Colonisateur. Mais précisément, ce superbe instrument, magnifiquement au point, exprimait tout et ouvrait toutes les portes. Le degré de culture, le prestige intellectuel, la réussite sociale se mesurait à l'assurance dans le maniement de la langue du vainqueur. J'acceptai joyeusement le pari et l'enjeu: avec ma mère, qui ne comprenait pas le français,je parlerais la langue de mon enfance; dans la rue, dans ma profession, je serais un Occidental. C'était affaire d'organisation intérieure. Après tout, je ne serais pas le seul homme sur terre à ne pas connaitre une parfaite unité.
Albert Memmi (La libération du Juif)
C’est un plaisir que de supputer, subodorer, côtoyer le mystère qui se tramait dans les quartiers, villages et ruelles de Montréal, et de se demander comment tout ça allait finir. J’avais confiance. J’avais confiance en l’humanité entière qui arrivait à Montréal, en l’humanité qui unissait Montréal aux autres villes du monde, celles qui fascinent par leur site, comme Istanbul, celles qui fascinent par leur prestige, comme Paris, par leur taille, comme New York, par leur élan, comme Shanghai, par leur lourdeur, comme Moscou. Montréal fascine par son mystère, rien de plus, mais rien de moins, me disais-je.
Monique LaRue (L'Oeil de Marquise)
La pensée de la mort Vivre au milieu de ce dédale de ruelles, de besoins, de voix suscite en moi un bonheur mélancolique : que de jouissance, d'impatience, de désir, que de vie assoiffée et d'ivresse de vivre se révèle ici à chaque instant ! Et pourtant tous ces êtres bruyants, vivants, assoiffés de vie plongeront bientôt dans un tel silence ! Comme chacun est suivi par son ombre, le sombre compagnon qu'il emmène avec lui ! Il en est toujours comme à l'ultime moment avant le départ d'un navire d'émigrants : on a plus de choses à se dire que jamais, l'heure presse, l'océan et son mutisme désolé attend, impatient, derrière tout ce bruit–si avide, si sûr de tenir sa proie. Et tous, tous pensent que le temps écoulé jusqu'alors n'est rien ou peu de chose, que le proche avenir est tout : d'où cette hâte, ces cris, cet étourdissement de soi-même, cette duperie de soi-même ! Chacun veut être le premier dans cet avenir,–et pourtant c'est la mort et le silence de mort qui est l'unique certitude et le lot commun à tous dans cet avenir ! Qu'il est étrange que cette unique certitude et ce lot commun n'aient presque aucun pouvoir sur les hommes et qu'ils soient à mille lieues de se sentir comme une confrérie de la mort ! Cela me rend heureux de voir que les hommes ne veulent absolument pas penser la pensée de la mort ! J'aimerais contribuer en quelque manière à leur rendre la pensée de la vie encore cent fois plus digne d'être pensée.
Friedrich Nietzsche (The Gay Science: With a Prelude in Rhymes and an Appendix of Songs)
Un grondement montait de la grille où elle s'était immobilisée. Des profondeurs souterraines émanait le grincement des roues d'acier, puis soudain, plus proche, un tintamarre de klaxons, de crissements de pneus et de freins, de heurts de pare-chocs se déchaîna. Pivotant sur elle-même, elle vit des conducteurs vitupérant Clyde qui traversait en zigzag à toute vitesse. Il lui attrapa la main et ils se mirent à courir, jusqu'à une paisible ruelle latérale qu'adoucissait encore une rangée d'arbres. Quand il s'arrêtèrent essoufflés pour s'appuyer contre un mur, il lui glissa dans les mains un petit bouquet de violettes. Elle n'eut pas besoin de les regarder pour savoir qu'il les avait volées, comme si elle avait assisté à la scène. Les fleurs contenaient l'été tout entier, avec ses ombres et ses lumières gravées dans les feuilles, et elle en pressa toute la fraîcheur contre sa joue.
Truman Capote (Summer Crossing)
THE SCHOOL FOR Wives criticised was first brought out at the theatre of the Palais Royal, on the 1st of June, 1663. It can scarcely be called a play, for it is entirely destitute of action. It is simply a reported conversation of “friends in council; but we cannot be surprised that it had a temporary success on the stage. It was acted as a pendant to The School for Wives, and the two were played together, with much profit to the company, thirty-two consecutive times. Molière, in the Preface to The School for Wives, mentions that the idea of writing The School for Wives criticised was suggested to him by a person of quality, who, it is said, was the Abbé Dubuisson, the grand introducteur des ruelles or, in other words, the Master of the Ceremonies to the Précieuses. Our author had also just been inscribed on the list of pensions which Louis XIV. allowed to eminent literary men, for a sum of a thousand livres.
Molière (Delphi Complete Works of Molière (Illustrated) (Delphi Series Nine Book 18))
M. de Tréville avait usé de ce levier puissant, pour le roi d’abord et les amis du roi, – puis pour lui-même et pour ses amis. Au reste, dans aucun des Mémoires de ce temps, qui a laissé tant de Mémoires, on ne voit que ce digne gentilhomme ait été accusé, même par ses ennemis, – et il en avait autant parmi les gens de plume que chez les gens d’épée, – nulle part on ne voit, disons-nous, que ce digne gentilhomme ait été accusé de se faire payer la coopération de ses séides. Avec un rare génie d’intrigue, qui le rendait l’égal des plus forts intrigants, il était resté honnête homme. Bien plus, en dépit des grandes estocades qui déhanchent et des exercices pénibles qui fatiguent, il était devenu un des plus galants coureurs de ruelles, un des plus fins damerets, un des plus alambiqués diseurs de phœbus de son époque ; on parlait des bonnes fortunes de Tréville comme on avait parlé vingt ans auparavant de celles de Bassompierre, – et ce n’était pas peu dire. Le capitaine des mousquetaires était donc admiré, craint et aimé, ce qui constitue l’apogée des fortunes humaines.
Alexandre Dumas (The Three Musketeers)
They return drunk and laughing to the kitchen of Number 4 rue Vauborel. “Dinan is now twenty kilometers to the north,” says Madame Ruelle. “Right in the middle of the sea!” Three days later, Madame Fontineau overhears that the German garrison commander is allergic to goldenrod. Madame Carré, the florist, tucks great fistfuls of it into an arrangement headed for the château. The women funnel a shipment of rayon to the wrong destination. They intentionally misprint a train timetable. Madame Hébrard, the postmistress, slides an important-looking letter from Berlin into her underpants, takes it home, and starts her evening fire with it. They come spilling into Etienne’s kitchen with gleeful reports that someone has heard the garrison commander sneezing, or that the dog shit placed on a brothel doorstep reached the target of a German’s shoe bottom perfectly. Madame Manec pours sherry or cider or Muscadet; someone sits stationed by the door to serve as sentry. Small and stooped Madame Fontineau boasts that she tied up the switchboard at the château for an hour; dowdy and strapping Madame Guiboux says she helped her grandsons paint a stray dog the colors of the French flag and sent it running through the Place Chateaubriand.
Anthony Doerr (All the Light We Cannot See)
publics dans notre article du 20 Juillet qui n'a été publiéque le 25 ; ils se sont décidés cette fois à s'exécuter de bonne ou mauvaise grâce, ils l'ont fait dans l'intérêt de l'infaillibilité de la vaccination. Je ne pondrai ré- pas à ce qu'ily a d'impertinent dans l'articledu Dr. Larocque ; je vais relater les faits de l'enfant Leblanc,et chacun jugerade la valeur du raisonnement des vaccinateurs pubiloset de leurs amis.Mr. le Dr, A.B. Larocqueveut à tout prixsauver la vaccination en disant que les accusations portéescontre ce* te pratiquesont ,non seulement exagéréesmais ,encore faussesc'est ,là du moins le sens de son écrit. Il voudrait aussi sans doute que les mauvais effetsde la (jénisse municipale sur l'enfani de Mde.Vve. Leblanc soient dûs à une autre cause qu'à celle du virus animal. " Ce cas, dit-ilest ,Jugé d'une manière officielle par une commission de médecins. " Il est bien vrai que le Dr. Larocqueétait accompagné par pludes sieurs vaccinateurs publics; mais,quiavait autorité de quer convoune assemblée de médecins pour faire une investigation sur les faits qui se rapportent au cas de l'enfant de Mme. Leblanc ? Peret sonne, le Dr. Larocquesait parfaitementque si nous nous sommes ïcucontrés chez le Dr.Roy, ce n'était pas à la demande du Bureau de Santé : au contrairec'est , moi quiai proposédans la ruelle Rolaux land Drs.Ricard,Larocque,Desrosiers
Anonymous
enchevêtrement /ɑ̃ʃ(ə)vɛtʀəmɑ̃/ nm 1. (de fils, branches, ronces) tangle; (de couloirs, ruelles, souterrains) labyrinth 2. (de raisonnement, d'idées) muddle • l'~ d'une intrigue | the twists and turns of a plot
Synapse Développement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
Les textes qui suivent sont en réalité des transcriptions d'une enfance considérée comme une somme d’oscillations de la mémoire affective. Ce qui me reste de mon enfance n'est pas l'empreinte du goût de la madeleine, premièrement parce que maman ne nous a jamais préparé quelque chose de semblable et ensuite parce qu'au salon de thé non plus ne se trouvait pas le gâteau de la littérature moderne. Je me souviens cependant de la criée de Ștefan Mihăilescu-Brăila dans les ruelles d'une bourgade de province, dans un film dont je ne me rappelle plus du titre. Il braillait comme un fou: Pistacacaovanille! À chaque fois que je me souvenais de cette « criasserie » de laquelle je pouvais éventuellement extraire quelque animal fantastique, je me retrouvais aussitôt en train de donner l’assaut au chariot à glaces Polar. Autrement que dans le film où les personnages avaient affaire à de la vraie crème glacée, j'ingurgitais sans cesse les substituts ou plutôt les dilapidateurs de fantasmes. [Textele care urmează sunt de fapt transcrieri ale unei copilării considerată ca o sumă de oscilații ale memoriei afective. Din copilărie nu mi-a rămas întipărit gustul madlenei, în primul rând pentru că mama nu ne-a pregătit vreodată așa ceva, și apoi pentru că nici la cofetărie nu puteam găsi prăjitura literaturii moderne. Îmi amintesc însă strigătul lui Ștefan Mihăilescu-Brăila pe străduțele unui orășel de provincie, într-un film al cărui nume nu-l mai știu. Zbiera ca un apucat: Fiiiiiisticacaovanil! De fiecare dată când îmi aminteam „țipuitura”, din care eventual puteam extrage silueta sonoră a vreunui animal fantastic, mă trezeam deja pornit spre toneta cu înghețată Polar. Altfel decât în filmul cu personaje ce aveau de-a face cu înghețată adevărată, eu îngurgitam necontenit înlocuitorii degrabă risipitori de fantasme.] (p. 41, „Fiiiiisticacaovanil!”)
Cosmin Manolache (Cartea cu EURI)
lacis /lasi/ nm inv • un ~ de ruelles | a maze of small streets
Synapse Développement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
David Ruelle suspected that the visible patterns in turbulent flow—self-entangled stream lines, spiral vortices, whorls that rise before the eye and vanish again—must reflect patterns explained by laws not yet discovered. In his mind, the dissipation of energy in a turbulent flow must still lead to a kind of contraction of the phase space, a pull toward an attractor. Certainly the attractor would not be a fixed point, because the flow would never come to rest. Energy was pouring into the system as well as draining out.
James Gleick (Chaos: Making a New Science)
Even if the cat knocks into it, a pendulum clock does not switch to a sixty-two–second minute. Turbulence in a fluid was a behavior of a different order, never producing any single rhythm to the exclusion of others. A well-known characteristic of turbulence was that the whole broad spectrum of possible cycles was present at once. Turbulence is like white noise, or static. Could such a thing arise from a simple, deterministic system of equations? Ruelle and Takens wondered whether some other kind of attractor could have the right set of properties. Stable—representing the final state of a dynamical system in a noisy world. Low-dimensional—an orbit in a phase space that might be a rectangle or a box, with just a few degrees of freedom. Nonperiodic—never repeating itself, and never falling into a steady grandfather-clock rhythm. Geometrically the question was a puzzle: What kind of orbit could be drawn in a limited space so that it would never repeat itself and never cross itself—because once a system returns to a state it has been in before, it thereafter must follow the same path. To produce every rhythm, the orbit would have to be an infinitely long line in a finite area. In other words—but the word had not been invented—it would have to be fractal.
James Gleick (Chaos: Making a New Science)
Miss Ruell was still covered with snow. She was untying a rope that was knotted around her waist. John realized she must have tied the other end to something in the schoolhouse.
Lauren Tarshis (I Survived the Children’s Blizzard, 1888 (I Survived #16))
Ruelle had heard talks by Steve Smale about the horseshoe map and the chaotic possibilities of dynamical systems. He had also thought about fluid turbulence and the classic Landau picture. He suspected that these ideas were related—and contradictory.
James Gleick (Chaos: Making a New Science)
The equations of fluid flow are nonlinear partial differential equations, unsolvable except in special cases. Yet Ruelle worked out an abstract alternative to Landau’s picture, couched in the language of Smale, with images of space as a pliable material to be squeezed, stretched, and folded into shapes like horseshoes.
James Gleick (Chaos: Making a New Science)
Blood // Water - Grandson Evil - 8 Graves 11 Minutes - Yungblud Ft. Halsey & Travis Barker Hate The Way - G-Eazy Ft. Blackbear Control - Halsey Play With Fire - Sam Tinnesz You Should See Me In A Crown - Billie Eilish Everybody Wants To Rule The World - Lorde Courage To Change - Sia You Broke Me First - Tate McRae Yellow Flicker Beat - Lorde Sweet Dreams - Marilyn Manson Wicked Game - Daisy Gray Nobody’s Home - Avril Lavigne Stand By Me - Ki: Theory Paparazzi - Kim Dracula Bringing Me Down - Ki: Theory Ft. Ruelle Therefore I am - Billie Eilish I see Red - Everybody Love An Outlaw In The Air Tonight - Nonpoint Tainted Love - Marilyn Manson Saviour - Daisy Gray I Put A Spell On You - Annie Lennox Heaven Julia Michaels Heart Attack - Demi Lovato Dynasty - MIIa Weak - AJR Redemption - Besomorph & Coopex & RIELL Legends Never Die - League of Legends Ft. Against the Current Time - NF Rumors - NEFFEX
Sheridan Anne (Damaged (Boys of Winter, #2))
Blood // Water - Grandson Evil - 8 Graves 11 Minutes - Yungblud Ft. Halsey & Travis Barker Hate The Way - G-Eazy Feat Blackbear Control - Halsey Play With Fire - Sam Tinnesz You Should See Me In A Crown - Billie Eilish Everybody Wants To Rule The World - Lorde Courage To Change - Sia You Broke Me First - Tate McRae Yellow Flicker Beat - Lorde Sweet Dreams - Marilyn Manson Wicked Game - Daisy Gray Nobody’s Home - Avril Lavigne Stand By Me - Ki: Theory Paparazzi - Kim Dracula Bringing Me Down - Ki: Theory (feat. Ruelle) Therefore I am - Billie Eilish I see Red - Everybody Love An Outlaw In The Air Tonight - Nonpoint Tainted Love - Marilyn Manson Saviour - Daisy Gray I Put A Spell On You - Annie Lennox Heaven Julia Michaels Heart Attack - Demi Lovato Dynasty - Mia Weak - AJR Redemption - Besomorph & Coopex & RIELL Legends Never Die - League of Legends & Against the Current Time - NF Rumors - NEFFEX
Sheridan Anne (Dynasty (Boys of Winter, #1))
Seven Devils” by Florence + The Machine “Paint it, Black” by Ciara “Monsters” by Ruelle “One Way or Another” by Until The Ribbon Breaks “Paranoid” by Post Malone “Royals” by Lorde “So Thick” by Whipped Cream featuring Baby Goth “Sweet But Psycho” by Parker Jenkins “My Blood” by Twenty One Pilots “Candy” by Guccihighwaters “Birthday Cake” by Rihanna “Horns” by Bryce Fox “No One” by Mothica “All The Time” by Jeremih, Lil Wayne and Natasha Mosley “I Wanna Be Yours” by Arctic Monkeys “Monster” by Meg Myers “Soldier” by Fleurie “Fuck It I Love You” by Lana Del Rey “Kill Our Way to Heaven” by Michl “Sweet Dreams” by Emily Browning “Everybody Wants to Rule The World” by Lorde
Ivy Fox (See No Evil (The Society, #1))
Nous gardons la parole. Nous ne divulguons jamais où se trouve la ruelle où nous baisons, où s’étend la plage où nous nous dévêtons, où s’élève le bâtiment où nous dansons. Croix de bois, croix de fer. Ces lieux sont à nous ; les dévoiler au grand jour, de façon ostentatoire, nous mettrait en danger, c’est aussi simple que ça.
Vincent Fortier (Les racines secondaires)
À quoi ressemblerait une ville non sexiste ? demandait Dolores Hayden. À des espaces communs et coopératifs (des immeubles d’habitation construits autour de cours intérieures, ou des quartiers où il est possible de faire du covoiturage), des rues et des parcs sécuritaires, c’est-à-dire accessibles et bien éclairés, des réseaux de transport collectif (métro, autobus, vélos) aux horaires agencés et adaptés aux vies des femmes, plus à même de se déplacer plusieurs fois par jour (elles sont encore souvent responsables des tâches domestiques, des soins à donner, en plus du travail salarié, et sont plus fréquemment pigistes que leurs pairs). À Vienne, en 1993, des urbanistes ont développé le projet Frauen-Werk-Stadt (Femmes-Travail-Ville), élaborant des immeubles à logements, où on trouvait aussi des garderies, des pharmacies, des cliniques médicales. La Ville de Vienne elle-même, prenant le relais, a élargi les trottoirs, éclairé les sentiers et les ruelles, redessiné les parcs afin qu’on puisse y circuler en sécurité.
Martine Delvaux (Le boys club)
semnele de pe trandafirul japonez la fiecare răsărit sorb din cafea și mă restartez citesc pe frunzele trandafirului japonez buletinul meteorologic îmi strig amintirile de pe străduțele înguste o lume pestriță forfotește împrejur fiecare vorbește cu glasul meu zîmbește folosind codul meu pentru bună dispoziție dar sună sirena la spitalul din colț o alarmă falsă sau poate o naștere de mult nu s-a mai întâmplat ceva deosebit pe strada mea cercetez ceasul s-a făcut târziu și o să întârzii la slujbă prin geamul pătat de muște doi sticleți se holbează cocoțați pe gardul din sârmă ghimpată este locul în care timpul îmi lasă mereu o gustare * les signes sur l’hibiscus à chaque lever de soleil je sirote mon café et je me réinitialise je lis sur les feuilles de l’hibiscus le bulletin météo je hèle mes souvenirs égarés dans les étroites ruelles un monde bigarré fourmille tout autour chacun parle avec ma propre voix chacun sourit en utilisant mon propre code de bonne humeur mais la sirène sonne à l’hôpital du coin une fausse alerte ou bien une naissance depuis longtemps rien de spécial n’est advenu dans ma rue j’interroge ma montre il est déjà tard et je vais me mettre en retard à mon travail à travers la vitre tâchée par les mouches deux chardonnerets observent fixement juchés sur la clôture en barbelé c’est l’endroit où le temps me dépose toujours un goûter (traduit en français par Gabrielle Danoux)
Ioan Barb
Je lis vite, avec voracité, presque en diagonale, pour essayer de m'en fourrer autant que je peux dans la tête avant la prochaine longue famine. S'il s'agissait de manger, ce serait la gloutonnerie de l'affamé, et s'il s'agissait de sexualité, ce serait une brève et furtive étreinte, debout quelque part dans une ruelle.
Margaret Atwood (The Handmaid’s Tale (The Handmaid's Tale, #1))
Devant l'Opéra, la foule s'était dispersée, il ne restait qu'une dizaine de passants et un petit groupe de viveurs qui buvaient bruyamment dans un coin de la Grand-Place. Je me postai près de la fontaine, restant en selle tandis que les chiens se dispersaient pour chercher la trace olfactive de ma femme. Le temps sembla se suspendre tandis que les bêtes entraient dans les ruelles et en sortaient, flairant des milliers de pistes sans détecter la bonne. La nuit avançait sans qu'ils la repèrent, une rage sourde me tenait droit malgré des relents d'ivresse, l'agressivité des chiens m'enflammait et je me surpris à désirer la mort de Phélie comme j'aurais souhaité celle d'un animal mystique – un éléphant blanc ou un cerf à trois bois –, non seulement pour le plaisir du meurtre, mais en me figurant ce sacrifice comme la métaphore d'un geste plus grand. L'horloge du campanile sonna une heure. Il se mit à tomber une neige pâteuse qui collait aux vêtements, mais fondait sur le pelage ras des mâtins, et la température chuta. Les chiens écumaient, une buée blanchâtre s'exhalait de leur robe rendue moite par l'effort et quand, enfin, le braque halena Phélie et rappela à son côté les quatre autres bêtes, il poussa un hurlement terrible qui effraya les derniers passants. Les pharaons se précipitèrent au devant du grand chien gris, lui ouvrant le chemin comme à un empereur, et l'escadron s'engouffra dans une ruelle étroite où je le suivis avec peine.
Audrée Wilhelmy (Les sangs)
I can't help but love you, Even though I try not to
Ruelle, "War of Hearts
je lui parle comme si ma tête était une ruelle vide dans laquelle je peux la croiser, en plein jour d'été, sans inquiétude ni médisances, habillé d'une robe à fleurs, épaules nues pour faire briller le ciel, cheveux au vent comme une mémoire
Kamel Daoud (Zabor ou Les Psaumes)