Repo Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Repo. Here they are! All 100 of them:

On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Tu m'as donné le plus précieux de tout : le manque. Il m'était impossible de me passer de toi, même quand je te voyais, tu me manquais encore.
Christian Bobin
You can turn away the Mexicans, the African-Americans, the teenagers and other suspect groups, but there's no fence high enough to keep out the repo man.
Barbara Ehrenreich
Bullshit is as common as lame poetry and more unavoidable than those armed men who are there to protect you from Bullshit like this is straight from the lab and god loves you and the government doesn't want war and it's the best movie since Repo Man and if i stopped drinking the world might end anyway and breathanarianism and immortality for anything besides Bullshit that's as common as murder and jailhouse tattoos selling bunk drugs in paint chip hotels where a cigarette burn on the mattress tells you more about death than a splatter movie festival.
Sparrow 13 Laughingwand (Hell Soup: The Collected Writings of)
Le succès est peu de choses, auprès d'une conscience en repos.
Vercors
Nos cœurs sont des affamés. Notre esprit ne connaît pas le repos. La vie est belle à proportion qu'elle est féroce, comme nos proies.
Pascal Quignard (Tous les matins du monde)
I'm here to tell niggas it ain't all swell. There's Heaven then there's Hell niggas One day your cruisin' in your seven, Next day your sweatin', forgettin' your lies, Alibis ain't matchin' up, bullshit catchin' up Hit with the RICO, they repoed your vehicle Everything was all good just a week ago 'Bout to start bitchin' ain't you? Ready to start snitchin' ain't you? I forgive you. Weak ass, hustlin' just ain't you Aside from the fast cars Honeys that shake they ass in bars You know you wouldn't be involved With the Underworld dealers, carriers of mac-millers East coast bodiers, West coast cap-peelers Little monkey niggas turned gorillas.
Jay-Z (Decoded)
Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.
Blaise Pascal
The more you drive the less intelligent you are.
Alex Cox (Repo Man: The Screenplay)
Repo cast a narrowed glare over me. “You’re saying that Banana Cake girl—” “She’s a queen, not a girl.” He huffed impatiently. “Her majesty of bananas is your woman?” I gave an affirmative head bob. The three men traded stares, silently communicating with their eyeballs. This time I didn’t mind
Penny Reid (Beard Science (Winston Brothers, #3))
Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue.
Alphonse Allais
Là-dessus, le Père Ubu, qui n’a pas volé son repos, va essayer de dormir. Il croit que le cerveau, dans la décomposition, fonctionne au-delà de la mort et que ce sont ses rêves qui sont le Paradis. Letter to Madame Rachilde, 1906 http://laguerretotale.blogspot.com/20...
Alfred Jarry
And the continual non-up-turnance of so valuable a commodity as a giant squid—the thought of getting their alembics on which made the city’s alchemists whine like dogs—was provoking more and more interest from London’s repo-men and -women.
China Miéville (Kraken)
Elle aura donc menti jusqu'au bout! Où est-elle! Pas là... pas au ciel... pas anéantie...où? Oh! tu disais que tu n'avais pas souci de mes souffrances. Et moi, je fais une prière... je la répète jusqu'à ce que ma langue s'engourdisse : Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrais! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi alors! Les victimes hantent leurs meurtrier, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... prends n'importe quelle forme... rends-moi fou! mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh! Dieu! c'est indicible! je ne peux pas vivre sans ma vie! je ne peux pas vivre sans mon âme!
Emily Brontë (Wuthering Heights)
Lehman Brothers’ Repo 105 program—which temporarily moved billions of dollars of liability off the bank’s books at the end of each quarter and replaced them a few days later at the start of the next quarter—was intentionally designed to hide the firm’s financial weaknesses. This was a carefully crafted fraud, detailed by a court-appointed Lehman examiner. But no former Lehman executive ever faced criminal prosecution for it. Contrast this with the fact that a teenager who sells an ounce of marijuana can be put away for years.
Robert B. Reich (Saving Capitalism: For the Many, Not the Few)
L'histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution, et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. L'histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout.
Paul Valéry (Regards sur le monde actuel et autres essais)
J'entends Des mots Rapides, uniques, Sans lèvres, sans son, sans sens, Tels que ceux formés par l'esprit qui rêve. Ce lieu n'est point vide, mais il est plein d'âmes.
Paul Claudel (Le repos du septième jour)
We have a hostage to pay ransom for in the morning so we can use him as ransom when we meet other kidnappers in the afternoon.
Michael Prelee (Milky Way Repo)
south of Golden Gate Park, and he took a job working for a finance company as a “repo man,” picking the locks of cars whose
Walter Isaacson (Steve Jobs)
Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre.
Blaise Pascal
nous n'eûmes plus de repos que nous n'eussions retrouvé, dans les ouvrages contemporains, une trace quelconque de ces noms extraordinaires qui avaient fort
Alexandre Dumas (Les trois mousquetaires)
Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs.
François de La Rochefoucauld
J’ay souvent dit, que tout le malheur des hommes vient de ne sçavoir pas se tenir en repos dans une chambre.
Blaise Pascal
tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre.
Blaise Pascal (Pensées)
Chaque difficulté sera un fantôme qui perturbera votre repos plus tard.
Frédéric Chopin
Étranger à tous, j'ai pensé : la liberté et le repos remplacent le bonheur.
Alexandre Pouchkine (Eugène Onéguine (French Edition))
Certain lines of work are recession-proof. Funeral parlors always make out. Repo companies and bail bondsmen. Liquor stores. And the dope biz.
Stephen King (Later)
They got an apartment in the Sunset District facing the Pacific, just south of Golden Gate Park, and he took a job working for a finance company as a “repo man,
Walter Isaacson (Steve Jobs)
Quand on ne trouve pas son repos en soimême, il est inutile de le chercher ailleurs.
François de La Rochefoucauld
Robin salua le départ du bandit par un rire joyeux, sacrifia une dernière flèche qui, après l’avoir éperonné pendant sa course, devait l’empêcher de longtemps de s’asseoir en repos.
Alexandre Dumas (Oeuvres complètes - Tome 1 (Romans, contes et nouvelles))
Ainsi s'écoule toute la vie; on cherche le repos en combattant quelques obstacles et si on les a surmontés le repos devient insupportable par l'ennui qu'il engendre. Il en faut sortir et mendier le tumulte.
Blaise Pascal (Pensées)
Ainsi s'écoule toute la vie ; on cherche le repos en combattant quelques obstacles et si on les a surmontés le repos devient insupportable par l'ennui qu'il engendre. Il en faut sortir et mendier le tumulte.
Blaise Pascal (Pensées sur la religion et sur quelques autres sujets (French Edition))
Certain lines of work are recession-proof. Funeral parlors always make out. Repo companies and bail bondsmen. Liquor stores. And the dope biz. Because, good times or bad, people are going to want to get high.
Stephen King (Later)
Après un premier avantage, n'allez pas vous endormir ou vouloir donner à vos troupes un repos hors de saison. Poussez votre pointe avec la même rapidité qu'un torrent qui se précipiterait de mille toises de haut. Que votre ennemi n'ait pas le temps de se reconnaître, et ne pensez à recueillir les fruits de votre victoire que lorsque sa défaite entière vous aura mis en état de le faire sûrement, avec loisir et tranquillité.
Sun Tzu (The Art of War)
Lorsque j’ai commencé à voyager en Gwendalavir aux côtés d'Ewìlan et de Salim, je savais que, au fil de mon écriture, ma route croiserait celle d'une multitude de personnages. Personnages attachants ou irritants, discrets ou hauts en couleurs, pertinents ou impertinents, sympathiques ou maléfiques... Je savais cela et je m'en réjouissais. Rien, en revanche, ne m'avait préparé à une rencontre qui allait bouleverser ma vie. Rien ne m'avait préparé à Ellana. Elle est arrivée dans la Quête à sa manière, tout en finesse tonitruante, en délicatesse remarquable, en discrétion étincelante. Elle est arrivée à un moment clef, elle qui se moque des serrures, à un moment charnière, elle qui se rit des portes, au sein d’un groupe constitué, elle pourtant pétrie d’indépendance, son caractère forgé au feu de la solitude. Elle est arrivée, s'est glissée dans la confiance d'Ewilan avec l'aisance d'un songe, a capté le regard d’Edwin et son respect, a séduit Salim, conquis maître Duom... Je l’ai regardée agir, admiratif ; sans me douter un instant de la toile que sa présence, son charisme, sa beauté tissaient autour de moi. Aucun calcul de sa part. Ellana vit, elle ne calcule pas. Elle s'est contentée d'être et, ce faisant, elle a tranquillement troqué son statut de personnage secondaire pour celui de figure emblématique d'une double trilogie qui ne portait pourtant pas son nom. Convaincue du pouvoir de l'ombre, elle n'a pas cherché la lumière, a épaulé Ewilan dans sa quête d'identité puis dans sa recherche d'une parade au danger qui menaçait l'Empire. Sans elle, Ewilan n'aurait pas retrouvé ses parents, sans elle, l'Empire aurait succombé à la soif de pouvoir des Valinguites, mais elle n’en a tiré aucune gloire, trop équilibrée pour ignorer que la victoire s'appuyait sur les épaules d'un groupe de compagnons soudés par une indéfectible amitié. Lorsque j'ai posé le dernier mot du dernier tome de la saga d'Ewilan, je pensais que chacun de ses compagnons avait mérité le repos. Que chacun d'eux allait suivre son chemin, chercher son bonheur, vivre sa vie de personnage libéré par l'auteur après une éprouvante aventure littéraire. Chacun ? Pas Ellana. Impossible de la quitter. Elle hante mes rêves, se promène dans mon quotidien, fluide et insaisissable, transforme ma vision des choses et ma perception des autres, crochète mes pensées intimes, escalade mes désirs secrets... Un auteur peut-il tomber amoureux de l'un de ses personnages ? Est-ce moi qui ai créé Ellana ou n'ai-je vraiment commencé à exister que le jour où elle est apparue ? Nos routes sont-elles liées à jamais ? — Il y a deux réponses à ces questions, souffle le vent à mon oreille. Comme à toutes les questions. Celle du savant et celle du poète. — Celle du savant ? Celle du poète ? Qu'est-ce que... — Chut... Écris.
Pierre Bottero (Ellana (Le Pacte des MarchOmbres, #1))
Repo stared at me, waiting for me to continue. When I didn’t, he frowned. “That’s it?” “That’s it.” He shook his head slowly. “No. That’s not it. You’ve got something up your sleeve. You always do.” I clutched my chest as though the accusation wounded me. “Uncle Repo!” and then I added with a respectful head tilt and mock sincerity, “. . . I’m flattered.” He smirked, squinting and turning for the door. “I’ll see what I can do.
Penny Reid (Beard Science (Winston Brothers, #3))
cette oppression douloureuse, ce malaise de l’ame que laisse en nous lé chagrin sur lequel on a dormi. Il semble que lé malheur, dont lé choc nous a seulement heurte la veille, se soit glisse, durant nôtre repos, dans nôtre chair elle-meme, qu’il meurtrit et fatigue comme une fièvre. هذا الضيق المؤلم، إنزعاج الروح الذي ننام عليه يترك فينا الأسى. ويبدو أن صدمة التعاسة التي ضربتنا بالأمس تنزلق خلال راحتنا، في لحمنا نفسه فتُمرض وتًتعب كالحمى.
Guy de Maupassant (Pierre et Jean)
Vous feindrez quelquefois d'être faible afin que vos ennemis, ouvrant la porte à la présomption et à l'orgueil, viennent ou vous attaquer mal à propos, ou se laissent surprendre eux-mêmes et tailler en pièces honteusement. Vous ferez en sorte que ceux qui vous sont inférieurs ne puissent jamais pénétrer vos desseins. Vous tiendrez vos troupes toujours alertes, toujours en mouvement et dans l'occupation, pour empêcher qu'elles ne se laissent amollir par un honteux repos.
Sun Tzu (The Art of War)
(…) la partie irrationnelle de l’âme sera comme un homme qui vit près d’un sage ; il profite de ce voisinage, et ou bien il devient semblable à lui, ou bien il aurait honte d’oser faire ce que l’homme de bien ne veut pas qu’il fasse. Donc pas de conflit ; il suffit que la raison soit là ; la partie inférieure de l’âme la respecte et, si elle est agitée d’un mouvement violent, c’est elle-même qui s’irrite de ne pas rester en repos quand son maître est là, et qui se reproche sa faiblesse.
Plotinus (The Enneads)
Vos larmes sont douces et me touchent. Je vous abandonne parce que je ne songe plus à vos seins dans mes rêves. J'ai vu d'autres visages. Nos cœurs sont des affamés. Notre esprit ne connaît pas le repos. La vie est belle à proportion qu'elle est féroce, comme nos proies.
Pascal Quignard (Tous les matins du monde - Scénario du film (French Edition))
Le chien est un animal si difforme, d’un caractère si désordonné, que de tout temps il a été considéré comme un monstre, né et formé en dépit de toutes les lois. En effet, lorsque le repos est l’état naturel, comment expliquer qu’un animal soit toujours remuant, affairé, et cela sans but ni besoin, lors même qu’il est repu et n’a point peur ? Lorsque la beauté consiste universellement dans la souplesse, la grâce et la prudence, comment admettre qu’un animal soit toujours brutal, hurlant, fou, se jetant au nez des gens, courant après les coups de pied et les rebuffades ? Lorsque le favori et le chef-d’oeuvre de la création est le chat, comment comprendre qu’un animal le haïsse, coure sur lui sans en avoir reçu une seule égratignure, et lui casse les reins sans avoir envie de manger sa chair ? Ces contrariétés prouvent que les chien sont des damnés ; très certainement les âmes coupables et punies passent dans leurs corps. Elles y souffrent : c’est pourquoi ils se tracassent et s’agitent sans cesse. Elles ont perdu la raison : c’est pourquoi ils gâtent tout, se font battre, et sont enchaînés les trois quarts du jour. Elles haïssent le beau et le bien : c’est pourquoi ils tâchent de nous étrangler.
Hippolyte Taine
Nous, nous battions des paupières. Un clin d'œil, ça s'appelait. Un petit éclair noir, un rideau qui tombe et qui se relève : la coupure est faite. L'œil s'humecte, le monde s'anéantit. Vous ne pouvez pas savoir combien c'était rafraîchissant. Quatre mille repos dans une heure. Quatre mille petites évasions.
Jean-Paul Sartre (Huis clos: suivi de Les Mouches)
Ces gens ne se sont battus que pour vider les silos ou piller des convois. Ils semblent n’avoir agi ni par haine, ni par fanatisme religieux, mais par faim. Notre système de colonisation consistant à ruiner l’Arabe, à le dépouiller sans repos, à le poursuivre sans merci et à le faire crever de misère, nous verrons encore d’autres insurrections.
Guy de Maupassant (Œuvres complètes)
My psychosis was acting completely crazy.
W. Bruce Cameron (Repo Madness (Ruddy McCann #2))
So many things in this life that you would consider trash are my personal diplomas, my favored scars, my most priceless junkyard. So many things that meant nothing to you are the encyclopedias to my whole, are the ticket fares to my soul, are the things that you repoed when I caught you dressed in black... wearing the things you've stolen, filling pockets of me, swollen.
Heather Angelika Dooley (Ink Blot in a Poet's Bloodstream)
Nathanaël, je t'enseignerais la ferveur. Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. Je ne souhaite pas d'autre repos que celui du sommeil de la mort. J'ai peur que tout désir, toute énergie que je n'aurais pas satisfaits durant ma vie, pour leur survie ne me tourmentent. J'espère, après avoir exprimé sur cette terre tout ce qui attendait en moi, satisfait, mourir complètement désespèré.
André Gide (Les Nourritures terrestres: suivi de Les nouvelles nourritures)
Sometimes that happens to us, way before we’re ready, a moment that changes everything. Life will be going along, like normal, and then one day without warning you find out that nothing will ever be the same.
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
D'une certaine façon, être vivant ne s'atteint que par ce triple combat : contre les forces de gravité en nous - la paresse, la fatigue, la quête du repos ; contre l'instinct de répétition - le déjà-fait, le connu, le sécurisant ; et enfin contre les séductions du continu - tous les développements durables, le réformisme ou ce goût très fréole de la variation plaisante, du pianotement des écarts autour d'une mélodie amusante
Alain Damasio (La Horde du Contrevent)
Charles a raison, la plupart des hommes se contentent d'un boulot, d'un toit, de quelques heures de repos le dimanche et ils s'estiment heureux comme ça; heureux d'être tranquilles, pas d'être en vie ! Que leurs voisins souffrent, tant que la peine ne pénètre pas chez eux, ils préfèrent ne rien voir; faire comme si les mauvaises choses n'existaient pas. Ce n'est pas toujours de la lâcheté. Pour certains, vivre demande déjà beaucoup de courage.
Marc Levy (Les Enfants de la liberté)
Laissez moi vous donnez un conseil, mon jeune ami, voire un avertissement, un avertissement très sérieux. S'il vous advenait de quitter ces pièces, faites en sorte de ne pas vous endormir où vous vous trouvez ! Le château est vieux, riche en souvenirs, et celui qui dort où il ne doit pas subira de terribles cauchemars. Si le sommeil veut s'emparer de vous, en quelque endroit que ce soit, hâtez-vous de regagner vos appartements : là seulement votre repos sera calme et protégé. Par contre, si vous méprisez ce conseil...
Bram Stoker
Toi, à qui je ne confie pas mes longues nuits san repos, Toi qui me rends si tendrement las, me berçant comme un berceau ; Toi qui me caches tes insomnies, dis, si nous supportions cette soif qui nous magnifie, sans abandon? Car rappelle-toi les amants, comme le mensonge les surprend à l'heure des confessions. Toi seule, tu fais partie de ma solitude pure. Tu te transformes en tout : tu es ce murmure ou ce parfum aérien. Entre mes bras : quel abîme qui s'abreuve de pertes. Ils ne t'ont point retenue, et c'est grâce à cela, certes, qu'à jamais je te tiens.
Rainer Maria Rilke (The Selected Poetry of Rainer Maria Rilke)
Gardez-vous, surtout et ce sera mon dernier conseil, d'écouter jamais des interprétations sinistres et des discours envenimés dont les motifs secrets sont souvent plus dangereux que les actions qui en sont l'objet. Toute une maison s'éveille et se tient en alarmes aux premiers cris d'un bon et fidèle gardien qui n'aboie jamais qu'à l'approche des voleurs; mais on hait l'importunité de ces animaux bruyants qui troublent sans cesse le repos public, et dont les avertissements continuels et déplacés ne se font pas même écouter au moment qu'ils sont nécessaires.
Jean-Jacques Rousseau (Discourse on the Origin of Inequality (Dover Thrift Editions: Philosophy))
[On] a accoutumé les peuples à croire que leur intérêt consistait à ruiner tous leurs voisins ; chaque nation en est venue à jeter un oeil d'envie sur la prospérité de toutes les nations avec lesquelles elle commerce, et à regarder tout ce qu'elles gagnent comme une perte pour elle. Le commerce, qui naturellement devait être, pour les nations comme pour les individus, une lien de concorde et d'amitié, est devenu la source la plus féconde des haines et des querelles. Pendant ce siècle et le précédent, l'ambition capricieuse des rois et des ministres n'a pas été plus fatale au repos de l'Europe, que la sotte jalousie des marchands et des manufacturiers. L'humeur injuste et violente de ceux qui gouvernent les hommes est un mal d'ancienne date, pour lequel j'ai bien peur que la nature des choses humaines ne comporte pas de remède ; mais quant à cet esprit de monopole, à cette rapacité basse et envieuse des marchands et des manufacturiers, qui ne sont, ni les uns ni les autres, chargés de gouverner les hommes, et qui ne sont nullement faits pour en être chargés, s'il n'y a peut-être pas moyen de corriger ce vice, au moins est-il bien facile d'empêcher qu'il ne puisse troubler la tranquillité de personne, si ce n'est de ceux qui en sont possédés.
Adam Smith (An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations)
LE FEU DES DIEUX Ô vous-autres voyez comment les années tombent toutes avec fracas et forment un nuage, et l'oiseau sur sa branche se moque des rêves de l'homme, tandis que tout expire comme des écailles. Ce feu, que le propre Prométhée ne rédime pas, douleur mise sur le front pour qu'elle soit éternelle, ô voyez-le croître sur les ruines, les cendres qui restent de son brasier muet. Nous parcourons les heures sans regarder leur visage, ces lèvres qui parfois nous appellent de si loin. Ô si nous pouvions penser à l'autre songe et si la flamme s'élevait enfin vers le repos oscillant pour toujours au milieu de la Beauté !
Juan Rodolfo Wilcock
L’ambition des principaux profita de ces circonstances pour perpétuer leurs charges dans leurs familles ; le peuple, déjà accoutumé à la dépendance, au repos, et aux commodités de la vie, et déjà hors d’état de briser ses fers, consentit à laisser augmenter sa servitude pour affermir sa tranquillité : et c’est ainsi que les chefs, devenus héréditaires, s’accoutumèrent à regarder leur magistrature comme un bien de famille, à se regarder eux-mêmes comme les propriétaires de l’état, dont ils n’étaient d’abord que les officiers ; à appeler leurs concitoyens leurs esclaves, à les compter, comme du bétail, au nombre des choses qui leur appartenaient ; et à s’appeler eux-mêmes égaux aux dieux, et rois des rois.
Jean-Jacques Rousseau (Discourse on the Origin of Inequality (Dover Thrift Editions: Philosophy))
Un jour il y a plus de quatre milles années de cela, l'empereur Chen Nung voyageait avec son escorte dans une contrée éloignée de son vaste pays. Comme la route était longue et harassante, il demanda à prendre un peu de repos à l'ombre d'arbres qui le protégerait du soleil. Le convoi s'arrêta et l'empereur s'assit en tailleur sous un arbuste inconnu. Il réclama aussitôt un bol d'eau bouillante car il avait grand soif et ne connaissait que ce breuvage pour se désaltérer. On s'empressa de lui apporter. C'est alors qu'une feuille tomba dans le bol de l'empereur. Chen Nung but sans s'en rendre compte et un parfum à la fois doux et amer lui emplit la gorge. Intrigué, il inspecta le fond de son bol et y trouva la feuille au parfum si envoûtant. Le thé venait de naître.
Maxence Fermine (Opium)
Tant que la lecture est pour nous l’incitatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-même la porte des demeures où nous n’aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire. Il devient dangereux au contraire quand, au lieu de nous éveiller à la vie personnelle de l’esprit, la lecture tend à se substituer à elle, quand la vérité ne nous apparaît plus comme un idéal que nous ne pouvons réaliser que par le progrès intime de notre pensée et par l’effort de notre coeur, mais comme une chose matérielle, déposée entre les feuillets des livres comme un miel tout préparé par les autres et que nous n’avons qu’à prendre la peine d’atteindre sur les rayons des bibliothèques et de déguster ensuite passivement dans un parfait repos de corps et d’esprit.
Marcel Proust (Days of Reading (Penguin Great Ideas))
Ce nom a d’ailleurs un double sens, qui se réfère encore à un autre symbolisme : dru ou deru, comme le latin robur, désigne à la fois la force et le chêne (en grec δρυς) ; d’autre part, vid est, comme en sanscrit, la sagesse ou la connaissance, assimilée à la vision, mais c’est aussi le gui ; ainsi, dru-vid est le gui du chêne, qui était en effet l’un des principaux symboles du Druidisme, et il est en même temps l’homme en qui réside la sagesse appuyée sur la force. De plus, la racine dru, comme on le voit par les formes sanscrites équivalentes dhru et dhri comporte encore l’idée de stabilité, qui est d’ailleurs un des sens du symbole de l’arbre en général et du chêne en particulier ; et ce sens de stabilité correspond ici très exactement à l’attitude du Sphinx au repos.
René Guénon (Spiritual Authority & Temporal Power)
Tout ce que je ressens est décuplé. Je grouille d’émotions, je fourmille de sentiments. Je pleure souvent. De tristesse, de joie, de rage. Je m’oublie au bénéfice des autres. J’ai tellement d’empathie, je peux tellement comprendre les autres que j’en suis influençable. Je suis incapable d’avoir un avis tranché. Je ne m’aime pas. Mais ce n’est pas grave, tant que les autres m’aiment. Je me juge constamment. Avec sévérité. Mon cerveau n’est jamais au repos, mon imagination est une machine de guerre. Quand je regarde un film, quand j’utilise un objet, je me demande ce que font les comédiens à cet instant précis, quelle est la vie de celui qui l’a fabriqué, qui vit là. Je suis toujours en hypervigilance. Je sursaute quand je croise maman dans le couloir, je crie quand Lily entre dans la salle de bains sans frapper. Lorsque j’entends parler d’un fait divers, je me mets à la place des victimes. Je vis les scènes comme si j’y étais. Je suis lucide. Trop.
Virginie Grimaldi (Il est grand temps de rallumer les étoiles)
Mon ami, vous m'avez facilement appris à ne vivre que pour vous ; apprenez-moi maintenant à vivre loin de vous... Non, ce n'est pas là ce que je veux dire, c'est plutôt que, loin de vous, je voudrais ne point vivre, ou au moins oublier mon existence. Abandonnée à moi-même, je ne puis supporter ni mon bonheur, ni ma peine; je sens le besoin du repos, et tout repos m'est impossible; j'ai vainement appelé le sommeil, le sommeil a fui de moi; je ne puis ni m'occuper ni rester oisive; tour-à-tour un feu brûlant me dévore, un frisson mortel m'anéantit: tout mouvement me fatigue et je ne saurais rester en place. Enfin ! que dirai-je ? je souffrirais moins dans l'ardeur de la plus violente fièvre, et, sans que je puisse ni l'expliquer ni le concevoir, je sens très bien pourtant que cet état de souffrance ne vient que de mon impuissance à contenir ou diriger une foule de sentiments au charme desquels cependant je me trouverais heureuse de pouvoir livrer mon âme toute entière.
Laclos Pierre Choderlos De (Les Liaisons dangereuses)
Enfin ! seul ! On n’entend plus que le roulement de quelques fiacres attardés et éreintés. Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos. Enfin ! la tyrannie de la face humaine a disparu, et je ne souffrirai plus que par moi-même. Enfin ! il m’est donc permis de me délasser dans un bain de ténèbres ! D’abord, un double tour à la serrure. Il me semble que ce tour de clef augmentera ma solitude et fortifiera les barricades qui me séparent actuellement du monde. Horrible vie ! Horrible ville ! ...Mécontent de tous et mécontent de moi, je voudrais bien me racheter et m’enorgueillir un peu dans le silence et la solitude de la nuit. Âmes de ceux que j’ai aimés, âmes de ceux que j’ai chantés, fortifiez-moi, soutenez-moi, éloignez de moi le mensonge et les vapeurs corruptrices du monde, et vous, Seigneur mon Dieu ! accordez-moi la grâce de produire quelques beaux vers qui me prouvent à moi-même que je ne suis pas le dernier des hommes, que je ne suis pas inférieur à ceux que je méprise !
Charles Baudelaire (Petits poèmes en prose ; Les paradis artificiels)
God hath pronounc’t it death to taste that Tree, The only sign of our obedience left Among so many signes of power and rule Conferrd upon us, and Dominion giv’n Over all other Creatures that possesse Earth, Aire, and Sea. Then let us not think hard One easie prohibition, who enjoy Free leave so large to all things else, and choice Unlimited of manifold delights: But let us ever praise him, and extoll His bountie, following our delightful task To prune these growing Plants, & tend these Flours, Which were it toilsom, yet with thee were sweet. To whom thus Eve repli’d. O thou for whom And from whom I was formd flesh of thy flesh, And without whom am to no end, my Guide And Head, what thou hast said is just and right. For wee to him indeed all praises owe, And daily thanks, I chiefly who enjoy So farr the happier Lot, enjoying thee Preeminent by so much odds, while thou Like consort to thy self canst no where find. That day I oft remember, when from sleep I first awak’t, and found my self repos’d Under a shade on flours, much wondring where And
John Milton (Paradise Lost: An Annotated Bibliography (Paradise series Book 1))
Quand le soir, après avoir conduit ma grand'mère et être resté quelques heures chez son amie, j'eus repris seul le train, du moins je ne trouvai pas pénible la nuit qui vint ; c'est que je n'avais pas à la passer dans la prison d'une chambre dont l'ensommeillement me tiendrait éveillé ; j'étais entouré par la calmante activité de tous ces mouvements du train qui me tenaient compagnie, s'offraient à causer avec moi si je ne trouvais pas le sommeil, me berçaient de leurs bruits que j'accouplais comme le son des cloches à Combray tantôt sur un rythme, tantôt sur un autre (entendant selon ma fantaisie d'abord quatre doubles croches égales, puis une double croche furieusement précipitée contre une noire) ; ils neutralisaient la force centrifuge de mon insomnie en exerçant sur elle des pressions contraires qui me maintenaient en équilibre et sur lesquelles mon immobilité et bientôt mon sommeil se sentirent portés avec la même impression rafraîchissante que m'aurait donnée le repos dû à la vigilance de forces puissantes au sein de la nature et de la vie, si j'avais pu pour un moment m'incarner en quelque poisson qui dort dans la mer, promené dans son assoupissement par les courants et la vague, ou en quelque aigle étendu sur le seul appui de la tempête.
Marcel Proust (A l'ombre des jeunes filles en fleurs Troisième partie)
JULIETTE. — A quelle heure enverrai-je vers toi, demain ? ROMÉO. — À neuf heures. JULIETTE. — Je n’y manquerai pas. D’ici à ce moment, il va s’écouler vingt ans. J’ai oublié pourquoi je t’avais rappelé. ROMÉO.— Permets-moi de rester ici jusqu’à ce que tu te le rappelles. JULIETTE. — J’oublierai encore, afin de te faire rester, et ne me souviendrai que de l’amour que j’ai pour ta compagnie. ROMÉO. — Et moi je resterai, pour te faire oublier encore, oublieux moi-même que j’ai un autre logis que ce jardin JULIETTE. — Il est presque matin ; je voudrais que tu fusses parti, et cependant pas plus loin que l’oiseau d’une jeune folle qui le laisse s’éloigner un peu de sa main, pareil à un pauvre prisonnier dans ses entraves, et qui le ramène avec un fil de soie, tant elle est amoureusement jalouse de sa liberté. ROMÉO. — Je voudrais être ton oiseau. JULIETTE. — Chéri, je le voudrais aussi : cependant, je te tuerais par trop de caresses. Ronne nuit ! bonne nuit ! la séparation est une si délicieuse douleur que je dirais bonne nuit jusqu’à demain. (Elle, se retire de la fenêtre.) ROMÉO. — Que le sommeil descende sur tes yeux et la paix dans ton sein ! Que ne suis-je le sommeil et la paix pour goûter un si doux repos ! Je vais d’ici me rentre à la cellule de mon pieux confesseur, pour implorer son aide, et lui dire mon heureuse fortune. (Il sort.)
William Shakespeare (Romeo & Juliet)
J’ai essayé plus d’une fois, comme tous mes amis, de m’enfermer dans un système pour y prêcher à mon aise. Mais un système est une espèce de damnation qui nous pousse à une abjuration perpétuelle ; il en faut toujours inventer un autre, et cette fatigue est un cruel châtiment. Et toujours mon système était beau, vaste, spacieux, commode, propre et lisse surtout ; du moins il me paraissait tel. Et toujours un produit spontané, inattendu, de la vitalité universelle venait donner un démenti à ma science enfantine et vieillotte, fille déplorable de l’utopie. J’avais beau déplacer ou étendre le criterium, il était toujours en retard sur l’homme universel, et courait sans cesse après le beau multiforme et versicolore, qui se meut dans les spirales infinies de la vie. Condamné sans cesse à l’humiliation d’une conversion nouvelle, j’ai pris un grand parti. Pour échapper à l’horreur de ces apostasies philosophiques, je me suis orgueilleusement résigné à la modestie : je me suis contenté de sentir ; je suis revenu chercher un asile dans l’impeccable naïveté. J’en demande humblement pardon aux esprits académiques de tout genre qui habitent les différents ateliers de notre fabrique artistique. C’est là que ma conscience philosophique a trouvé le repos ; et, au moins, je puis affirmer, autant qu’un homme peut répondre de ses vertus, que mon esprit jouit maintenant d’une plus abondante impartialité.
Charles Baudelaire (Curiosités Esthétiques: Salon 1845-1859 (French Edition))
277. Providence personnelle. Il existe un certain point supérieur de la vie : lorsque nous l’avons atteint, malgré notre liberté et quoi que nous déniions au beau chaos de l’existence toute raison prévoyante et toute bonté, nous sommes encore une fois en grand danger de servitude intellectuelle et nous avons à faire nos preuves les plus difficiles. Car c’est maintenant seulement que notre esprit est violemment envahi par l’idée d’une providence personnelle, une idée qui a pour elle le meilleur avocat, l’apparence évidente, maintenant que nous pouvons constater que toutes, toutes choses qui nous frappent, tournent toujours à notre bien. La vie de chaque jour et de chaque heure semble vouloir démontrer cela toujours à nouveau ; que ce soit n’importe quoi, le beau comme le mauvais temps, la perte d’un ami, une maladie, une calomnie, la non-arrivée d’une lettre, un pied foulé, un regard jeté dans un magasin, un argument qu’on vous oppose, le fait d’ouvrir un livre, un rêve, une fraude : tout cela nous apparaît, immédiatement, ou peu de temps après, comme quelque chose qui « ne pouvait pas manquer », — quelque chose qui est plein de sens et d’une profonde utilité, précisément pour nous ! Y a-t-il une plus dangereuse séduction que de retirer sa foi aux dieux d’Épicure, ces insouciants inconnus, pour croire à une divinité quelconque, soucieuse et mesquine, qui connaît personnellement chaque petit cheveu sur notre tête et que les services les plus détestables ne dégoûtent point ? Eh bien ! — je veux dire malgré tout cela, — laissons en repos les dieux et aussi les génies serviables, pour nous contenter d’admettre que maintenant notre habileté, pratique et théorique, à interpréter et à arranger les événements atteint son apogée. Ne pensons pas non plus trop de bien de cette dextérité de notre sagesse, si nous sommes parfois surpris de la merveilleuse harmonie que produit le jeu sur notre instrument : une harmonie trop belle pour que nous osions nous l’attribuer à nous-mêmes. En effet, de-ci de-là, il y a quelqu’un qui se joue de nous — le cher hasard : à l’occasion, il nous conduit la main et la providence la plus sage ne saurait imaginer de musique plus belle que celle qui réussit alors sous notre folle main.
Friedrich Nietzsche (Oeuvres complètes (24 titres annotés))
J’ai d’ailleurs un ami qui, ces jours-ci, m’a affirmé que nous ne savons même pas être paresseux. Il prétend que nous paressons lourdement, sans plaisir, ni béatitude, que notre repos est fiévreux, inquiet, mécontent ; qu’en même temps que la paresse, nous gardons notre faculté d’analyse, notre opinion sceptique, une arrière-pensée, et toujours sur les bras une affaire courante, éternelle, sans fin. Il dit encore que nous nous préparons à être paresseux et à nous reposer comme à une affaire dure et sérieuse et que, par exemple, si nous voulons jouir de la nature, nous avons l’air d’avoir marqué sur notre calendrier, encore la semaine dernière, que tel et tel jour, à telle et telle heure, nous jouirons de la nature. Cela me rappelle beaucoup cet Allemand ponctuel qui, en quittant Berlin, nota tranquillement sur son carnet. « En passant à Nuremberg ne pas oublier de me marier. » Il est certain que l’Allemand avait, avant tout, dans sa tête, un système, et il ne sentait pas l’horreur du fait, par reconnaissance pour ce système. Mais il faut bien avouer que dans nos actes à nous, il n’y a même aucun système. Tout se fait ainsi comme par une fatalité orientale. Mon ami a raison en partie. Nous semblons traîner notre fardeau de la vie par force, par devoir, mais nous avons honte d’avouer qu’il est au-dessus de nos forces, et que nous sommes fatigués. Nous avons l’air, en effet, d’aller à la campagne pour nous reposer et jouir de la nature. Regardez avant tout les bagages rien laissé de ce qui est usé, de ce qui a servi l’hiver, au contraire, nous y avons ajouté des choses nouvelles. Nous vivons de souvenirs et l’ancien potin et la vieille affaire passent pour neufs. Autrement c’est ennuyeux ; autrement il faudra jouer au whist avec l’accompagnement du rossignol et à ciel ouvert. D’ailleurs, c’est ce qui se fait. En outre, nous ne sommes pas bâtis pour jouir de la nature ; et, en plus, notre nature, comme si elle connaissait notre caractère, a oublié de se parer au mieux. Pourquoi, par exemple, est-elle si développée chez nous l’habitude très désagréable de toujours contrôler, éplucher nos impressions – souvent sans aucun besoin – et, parfois même, d’évaluer le plaisir futur, qui n’est pas encore réalisé, de le soupeser, d’en être satisfait d’avance en rêve, de se contenter de la fantaisie et, naturellement, après, de n’être bon à rien pour une affaire réelle ? Toujours nous froisserons et déchirerons la fleur pour sentir mieux son parfum, et ensuite nous nous révolterons quand, au lieu de parfum, il ne restera plus qu’une fumée. Et cependant, il est difficile de dire ce que nous deviendrions si nous n’avions pas au moins ces quelques jours dans toute l’année et si nous ne pouvions satisfaire par la diversité des phénomènes de la nature notre soif éternelle, inextinguible de la vie naturelle, solitaire. Et enfin, comment ne pas tomber dans l’impuissance en cherchant éternellement des impressions, comme la rime pour un mauvais vers, en se tourmentant de la soif d’activité extérieure, en s’effrayant enfin, jusqu’à en être malade, de ses propres illusions, de ses propres chimères, de sa propre rêverie et de tous ces moyens auxiliaires par lesquels, en notre temps, on tâche, n’importe comment, de remplir le vide de la vie courante incolore. Et la soif d’activité arrive chez nous jusqu’à l’impatience fébrile. Tous désirent des occupations sérieuses, beaucoup avec un ardent désir de faire du bien, d’être utiles, et, peu à peu, ils commencent déjà à comprendre que le bonheur n’est pas dans la possibilité sociale de ne rien faire, mais dans l’activité infatigable, dans le développement et l’exercice de toutes nos facultés.
Fyodor Dostoevsky
Forget it, Jake. It's Shantytown.
W. Bruce Cameron (Repo Madness (Ruddy McCann #2))
Do you want to come in? Take a deep breath. The repo man is gone. All I had to do was show him My favorite gun And tell him about My conviction That a shame-faced galaxy Mutters a homily of return.
James Galvin
L’un et l’autre font le constat que la douleur est liée à l’agitation, au trouble de l’esprit, et proposent une voie conduisant à un bonheur vrai, assimilé là aussi à une paix intérieure profonde et joyeuse, à la sérénité, au repos de l’esprit. Ils invitent les individus à se transformer eux-mêmes par une connaissance et un effort intérieurs, à adopter une conduite éthique juste prônant un équilibre de vie entre les extrêmes. Ils proposent une analyse très fine des émotions et des sentiments, et une foule d’exercices spirituels afin de contrôler ses passions, de développer l’acuité et la maîtrise de son esprit, de ne plus être le jouet de ses représentations.
Frédéric Lenoir (Du bonheur : un voyage philosophique (Documents) (French Edition))
dru-vid, où la première racine signifie la force, et la seconde la sagesse [Ce nom a d’ailleurs un double sens, qui se réfère encore à un autre symbolisme : dru ou deru, comme le latin robur, désigne à la fois la force et le chêne (en grec δρυς) ; d’autre part, vid est, comme en sanscrit, la sagesse ou la connaissance, assimilée à la vision, mais c’est aussi le gui ; ainsi, dru-vid est le gui du chêne, qui était en effet l’un des principaux symboles du Druidisme, et il est en même temps l’homme en qui réside la sagesse appuyée sur la force. De plus, la racine dru, comme on le voit par les formes sanscrites équivalentes dhru et dhri comporte encore l’idée de stabilité, qui est d’ailleurs un des sens du symbole de l’arbre en général et du chêne en particulier ; et ce sens de stabilité correspond ici très exactement à l’attitude du Sphinx au repos.]
René Guénon (Spiritual Authority & Temporal Power)
[…] il y aurait beaucoup de choses à dire sur le symbolisme de la langue arabe qui connait les trois formes de flexion pour les noms et pour les verbes. Par ses propriétés symboliques d’une façon générale la langue arabe est particulièrement susceptible d’être un instrument initiatique. La révélation du Coran dans cette langue s’explique d’ailleurs par ces vertus symboliques […] Comme suite à ce que nous avons dit dans une note précédente au sujet de l’arabe comme instrument initiatique, nous préciserons ici que certaines formules incantatoires du dhikr sont plus particulièrement basées sur l’emploi de sons correspondants aux trois voyelles. Le ‘repos vocaliques’ (sukûn) qui marque un ‘arrêt’ et une sortie hors du temporel a dans le même ordre d’applications une signification absolument transcendante et inconditionnée » . « Le Livre du Nom de Majesté : ALLÂH », E.T. n° 268 Juin 1948,
Michel Vâlsan
his T-shirt had words printed on it, so he was probably the brains of the outfit.
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
Being a repo man requires what Milt calls “nerves of stupidity”:
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
I’ll splatter whatever I want, whenever I want,
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
Oh, that’s just great, Alan. You come into my head, you start calling me “we,” when I sleep at night you’re driving around in my truck, and you think it’s a bad idea to mess with other people’s lives?
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
How can you not help having sex with someone?
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
Sorry I spit, I’ll try to quit?
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
I left out the part about being beaten up by a twenty-pound goose.
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
if I went through life only talking to people who were glad to see me, I wouldn’t be much of a repo man, now would I?
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
Condamné au bonheur, c'est-à-dire soumis à la beauté et à l'effroi, délaissé de ce côté-ci du miroir, dans la brumasse ou la trop grande lumière, à la fois tout seul et surpeuplé, traversé sans repos de joies et de terreurs désordonnées, impuissant à imaginer ou même à désirer meilleur ou pire.
Robert Lalonde (Sept lacs plus au nord)
Women,” he snorted. “Can’t live with ’em, can’t return ’em for a full refund.
W. Bruce Cameron (The Midnight Plan of the Repo Man (Ruddy McCann #1))
C'était une vie sans but et faite avec des jours ajoutés. Plus rien n'était mauvais, à cause de l'habitude, mais surtout plus rien n'était bon. Autrefois, il connaissait le repos de chaque soir, après avoir battu le fer, et s'asseoir, dormir, se reformer pour le lendemain, cela même était un but, cela séparait la nuit du jour et semblait illustrer la vie. Mais les longs repos, la paresse entrant dans la chair, la décomposition de la chair par la paresse! Le temps coule comme dans les conques marines, monotone et bête, en souvenir de la mer et des galets et l'on entend dans sa tête comme une fuite sans cause. Le temps s'en va son train et ressemble aux chiens errants qui trottinent en baissant l'oreille.
Charles-Louis Philippe (Le Père Perdrix (Littérature Française) (French Edition))
Then, they took things to the next level: They founded an anonymized text repo together,
Annalee Newitz (Autonomous)
Un peu de repos Pour toi aussi tigre en papier Pluies de printemps
Minami Shinbô (Haïkus de Sôseki à rire et à sourire)
aire /ɛʀ/ nf 1. (domaine) sphere • ~ économique/culturelle | economic/cultural sphere • étendre son ~ d'activité | to extend one's sphere of activity 2. (surface) area 3. (nid) eyrie aire d'atterrissage (pour avions) landing strip; (pour hélicoptère) landing pad aire de battage threshing floor aire de chargement loading bay aire continentale continental shield aire de jeu playground aire de lancement launching pad, launch pad (GB) aire linguistique linguistic region aire de loisirs recreation area aire de pique-nique picnic area aire de repos rest area aire de services services (pl) (GB), motorway (GB) ou freeway (US) service station aire de stationnement parking area
Synapse Développement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
Les vacances arrivent. Agathe étudie l'art à la Sorbonne. Ce matin, à onze heures, son cours d'histoire de la peinture se termine. Avec son amie Émilie, elle sort de la salle. Elles discutent. Émilie : - Enfin, nous sommes en vacances! Quinze jours de liberté et de repos ! Agathe : - C'est décidé, aujourd'hui, je cherche du travail ! Eva rejoint Agathe et Emilie à la sortie de la faculté. Cette jeune espagnole est une étudiante Erasmus. Elle apprend l'art et le français. Eva : - Attendez-moi, les filles ! Je prends le métro avec vous. Émilie : - Tu connais la nouvelle du jour, Eva ? Agathe veut trouver du travail pendant les vacances. Drôle d'idée ! Et elle commence ses recherches un vendredi après-midi !
Patricia Derycke (Agathe et autres petites histoires)
In the repo market, lenders were demanding more collateral for their loans, even when the collateral was of relatively high quality.
Ben S. Bernanke (The Courage to Act: A Memoir of a Crisis and Its Aftermath)
Much of the borrowing to support this increase in leverage was done in the market for repurchase agreements, or repos, where banks sold securities to counterparties for cash and agreed to buy them back later at the same price, plus interest.
Henry M. Paulson Jr. (On the Brink: Inside the Race to Stop the Collapse of the Global Financial System - With a Fresh Look Back Five Years After the 2008 Financial Crisis)
Repos were considered safe.
Henry M. Paulson Jr. (On the Brink: Inside the Race to Stop the Collapse of the Global Financial System - With a Fresh Look Back Five Years After the 2008 Financial Crisis)
repos were considered safe until the times turned tough and market participants lost faith in the collateral or in the creditworthiness of their counterparties—or both.
Henry M. Paulson Jr. (On the Brink: Inside the Race to Stop the Collapse of the Global Financial System - With a Fresh Look Back Five Years After the 2008 Financial Crisis)
Some of its repo lenders were preparing to stop rolling over its loans on Friday,
Timothy F. Geithner (Stress Test: Reflections on Financial Crises)
Overall, the success of a Treasury auction depends on investor demand. Institutional investors such as insurance companies, foreign central banks, hedge funds, money funds, states, municipalities, Savings and Loans, credit unions, pension funds, and small local banks are all major participants. Depending on who buys a certain Treasury determines how much supply is available in the Repo market. For example, if a large amount of the auction is purchased by securities dealers and hedge funds, there’s plenty of supply around the Repo market. Dealers and hedge funds are leveraged players who loan their securities into the Repo market to finance their purchases. That keeps those securities readily available in the market. If, on the other hand, a large amount is purchased by end-user portfolios, such as investors who are more retail and less sophisticated, then there’s less supply available in the Repo market.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
When someone refers to the 2 Year Note, it means something. It’s the current U.S. Treasury 2 Year Note, the 2 Year Note that was most recently auctioned. There’s a big difference between a 2 Year Treasury and the 2 Year Note. It’s also referred to as the on-the-run 2 Year Note.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
There’s a price to be paid for liquidity and it’s reflected in the security’s yield. The yield of the current issue is always a little bit lower than other Treasury issues with similar maturities. That’s what’s called the liquidity premium. When investors buy the current issue, they are giving up a little yield in order own the current, which they can buy and sell with smaller bid/offer spreads, and there’s plenty of liquidity to move large sizes. However, this liquidity premium fades over time.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
Repo is a true market. Repo rates are determined by the interaction of supply and demand. Supply is the number of securities outstanding and the amount of those securities available in the marketplace. Demand is the amount of cash in the market. It’s also the number of shorts in the market – the traders who have sold Treasury securities short and must borrow them. Repo stands for “Repurchase Agreement,” which means that if I loan a security to you, you agree to give it back. The opposite of that is officially called a Reverse-Repurchase agreement. It’s the opposite of a Repo. If I borrow a security from you, I agree to return it back to you. In basic terms, Repo is a collateralized loan. One party borrows cash and holds a security as collateral.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
Repo is the oil that lubricates the engine of the financial markets. It keeps it running smoothly; it’s the plumbing of the financial system. You might even say it’s the oil that lubricates the engine of the entire economy. Here are some important characteristics of the Repo market: In one respect, Repo is a popular instrument for short-term cash investments for institutional investors, with “short-term” meaning from overnight through one year. It’s an ultra-safe investment. It’s an investment collateralized with a Treasury security at a competitive market rate of interest. In another respect, Repo is a mechanism for market participants to cover short sales of U.S. Treasurys. This is a big part of the Repo market and arguably the most interesting part. In another respect, it provides collateralized funding for large leveraged investors. OK, let’s just get this said up front. Yes, the Repo market is the way hedge funds can highly leverage their trading positions. More on this later.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
Back in those days, banks did not lend money to stock speculators. That business was left to the trust companies. Trust companies were not banks. In one way, they were the original non-bank financial institutions, the original shadow banks. They were officially financial institutions that were state chartered, and the state charter had much lighter regulatory requirements, including lower reserve requirements and the ability to write uncollateralized loans. Since banks did not write uncollateralized loans, the New York Stock Exchange brokers went to the trust companies. It was a good business for everyone. Brokers were able to get loans to leverage both their own trading positions and the positions of their clients.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
Over a period of three weeks from October through November 1907, a national panic swept through the country. The trust companies were no longer able to supply loans to the stock brokers. The rate for an overnight loan used to finance stock positions shot up from 9.5% to 70%, and that was for brokers lucky enough to get a loan! There was just no money available.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
The Federal Reserve System was created by Congress on December 23, 1913, and began operating on November 16, 1914. Twelve regional banks were set up across the country to provide liquidity to their regions. The state of Missouri was lucky enough to be granted two district banks in their state (St. Louis and Kansas City) because, well, the Speaker of the House was from Missouri. All federally chartered banks were required by law to become members.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)
The Banking Act of 1933, also known as Glass-Steagall, regulated the stock market, separated securities dealers from banks, and established the Securities and Exchange Commission (SEC). Though the SEC regulated many securities markets, government securities were considered exempt. That meant that federal securities laws did not apply. The thinking at the time was to let those markets operate free of government regulation, which would allow the Treasury and municipalities to sell debt at a lower cost. Oh, and one more thing. There was a clause known as Regulation Q, which prohibited banks from paying interest on savings accounts.
Scott E.D. Skyrm (The Repo Market, Shorts, Shortages, and Squeezes)