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As we trudge back through the woods, we reach a boulder, and both Gale and I turn our heads in the same direction, like a pair of dogs catching a scent on the wind. Cressida notices and asks what lies that way. We admit, without acknowledging each other, it's our old hunting rendez-vous place. She wants to see it, even after we tell her it's nothing really.
Nothing but a place where I was happy, I think.
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Suzanne Collins (Mockingjay (The Hunger Games, #3))
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Un homme est mort qui nâavait pour dĂ©fense
Que ses bras ouverts Ă la vie
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Paul Ăluard (Au rendez-vous allemand)
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Non, moi j'crois qu'il faut quâvous arrĂȘtiez d'essayer d'dire des trucs. Ăa vous fatigue, dĂ©jĂ , et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens. (Arthur Ă Perceval)
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Alexandre Astier (Kaamelott, livre 1, premiĂšre partie : Ăpisodes 1 Ă 50)
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C'est affreux ces rendez-vous annuels qui autorisent les gens à faire un bilan de votre vie, trois questions et leurs yeux vous disent "tu n'as pas avancé", au mieux avec inquiétude, au pire avec mépris.
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Agathe Colombier Hochberg (Ce crétin de prince charmant)
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Il nÂŽy a pas de hasard, il nÂŽy a que des rendez-vous.
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Diane Dufresne
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Et puis vous vous rendez compte que l'amour n'est ni dépendance, ni possessivité, ni convenance, ni négation de soi ou de l'autre. (p.233)
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Pierre Rabhi (Du Sahara aux Cévennes : Itinéraire d'un homme au service de la Terre-MÚre)
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MUSE REBELLE, RENDEZ-VOUS Ă LA PREMIĂRE PLUIE (rebel muse, rendezvous at the first rain)
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Anouk Markovits (I Am Forbidden)
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Cette conception me sĂ©duisait : des amours rapides, violentes et passagĂšres. Je nâĂ©tais pas Ă lâĂąge oĂč la fidĂ©litĂ© sĂ©duit. Je connaissais peu de chose de lâamour : des rendez-vous, des baisers et des lassitudes.
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Françoise Sagan (Bonjour tristesse)
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J'archive les heures qui passent. Tenir un journal fĂ©conde l'existence. Le rendez-vous quotidien devant la page blanche du journal contraint Ă prĂȘter meilleure attention aux Ă©vĂ©nements de la journĂ©e - Ă mieux Ă©couter, Ă penser plus fort, Ă regarder plus intensĂ©ment. Il serait dĂ©sobligeant de n'avoir rien Ă inscrire sur sa page de calepin.
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Sylvain Tesson (Dans les forĂȘts de SibĂ©rie)
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Je la pris prĂšs de la riviĂšre
Car je la croyais sans mari
Tandis qu'elle Ă©tait adultĂšre
Ce fut la Saint Jacques la nuit
Par rendez vous et compromis
Quand s'éteignirent les lumiéres
Et s'allumĂšrent les cri-cri
Au coin des derniĂšres enceintes
Je touchai ses seins endormis
Sa poitrine pour moi s'ouvrit
Comme des branches de jacinthes
Et dans mes oreilles l'empois
De ses jupes amidonnées
Crissait comme soie arrachée
Par dix couteaux Ă la fois
Les cimes d'arbres sans lumiĂšre
Grandissaient au bord du chemin
Et tout un horizon de chiens
Aboyaient loin de la riviĂšre
Quand nous avons franchi les ronces
Les Ă©pines et les ajoncs
Sous elle son chignon s'enfonce
Et fait untrou dans le limon
Quand ma cravate fut otée
Elle retira son jupon
Puis quand j'otai mon ceinturon
Quatre corsages d'affilée
Ni le nard ni les escargots
N'eurent jamais la peau si fine
Ni sous la lune les cristaux
N'ont de lueur plus cristalline
Ses cuisses s'enfuyaient sous moi
Comme des truites effrayées
L'une moitié toute embrasée
L'autre moitié pleine de froid
Cette nuit me vit galoper
De ma plus belle chevauchée
Sur une pouliche nacrée
Sans bride et sans Ă©triers ......
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Federico GarcĂa Lorca
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La mort est le seul rendez-vous qui ne soit pas noté dans votre organizer.
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Frédéric Beigbeder (99 francs)
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Câest comme avoir rendez-vous avec son rĂȘve.
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Valérie Perrin (Trois (French Edition))
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Vous ne vous rendez pas compte, monsieur, jâai douze ans et demi, et je nâai rien fait.
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Daniel Pennac (Chagrin d'Ă©cole)
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SingurÄtatea mÄ ĂźmplineĆte Ăźntr-atĂąt, cÄ pĂąnÄ Ći cel mai neĂźnsemnat rendez-vous e pentru mine o crucificare.
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Emil M. Cioran (MÄrturisiri Ći anateme)
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Elle attend ça depuis des annĂ©es. Câest comme avoir rendez-vous avec son rĂȘve.
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Valérie Perrin (Trois)
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Se revoir ainsi aprÚs plusieurs années, c'est comme un premier rendez-vous.
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David Foenkinos (Le MystĂšre Henri Pick)
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Most people avoid silence in order to miss the inevitable 'rendez-vous' with oneself....
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José E. Alvarez
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Je mâenfuis. Que mon pĂšre fasse ce quâil veut, quâAnne se dĂ©brouille. Jâavais dâailleurs rendez-vous avec Cyril. Il me semblait que seul, lâamour me dĂ©barrasserait de cette peur anĂ©miante que je ressentais.
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Françoise Sagan (Bonjour tristesse)
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La mort ? Un rendez-vous inĂ©luctable et Ă©ternellement manquĂ© puisque sa prĂ©sence signifiait notre absence. Elle s'installe Ă l'instant oĂč nous cessons d'ĂȘtre. C'est elle ou nous. Nous pouvons en toute conscience aller au-devant d'elle, mais pouvons-nous la connaĂźtre, ne fĂ»t-ce que le temps d'un Ă©clair ? J'allais ĂȘtre Ă tout jamais sĂ©parĂ©e de qui j'aimais le mieux au monde. Le "jamais plus" Ă©tait Ă notre porte. Je savais que nul lien, sauf mon amour, ne nous relierait . Si certaines cellules plus subtiles que l'on appelle Ăąme continuent Ă exister, je me disais qu'elles ne pouvaient ĂȘtre douĂ©es de mĂ©moire et que notre sĂ©paration serait Ă©ternelle. Je me rĂ©pĂ©tais que la mort n'est rien, que seules la peur, la souffrance physique et la douleur de quitter ceux que l'on aime ou l'oeuvre entreprise rendent son approche atroce et que cela te serait Ă©pargnĂ©. Mais ne plus ĂȘtre prĂ©sent au monde !
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Anne Philipe (Le Temps d'un Soupir)
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L'Amour qui n'est pas un mot
Mon Dieu jusqu'au dernier moment
Avec ce coeur dĂ©bile et blĂȘme
Quand on est l'ombre de soi-mĂȘme
Comment se pourrait-il comment
Comment se pourrait-il qu'on aime
Ou comment nommer ce tourment
Suffit-il donc que tu paraisses
De l'air que te fait rattachant
Tes cheveux ce geste touchant
Que je renaisse et reconnaisse
Un monde habité par le chant
Elsa mon amour ma jeunesse
O forte et douce comme un vin
Pareille au soleil des fenĂȘtres
Tu me rends la caresse d'ĂȘtre
Tu me rends la soif et la faim
De vivre encore et de connaĂźtre
Notre histoire jusqu'Ă la fin
C'est miracle que d'ĂȘtre ensemble
Que la lumiĂšre sur ta joue
Qu'autour de toi le vent se joue
Toujours si je te vois je tremble
Comme Ă son premier rendez-vous
Un jeune homme qui me ressemble
M'habituer m'habituer
Si je ne le puis qu'on m'en blĂąme
Peut-on s'habituer aux flammes
Elles vous ont avant tué
Ah crevez-moi les yeux de l'Ăąme
S'ils s'habituaient aux nuées
Pour la premiĂšre fois ta bouche
Pour la premiĂšre fois ta voix
D'une aile Ă la cime des bois
L'arbre frémit jusqu'à la souche
C'est toujours la premiĂšre fois
Quand ta robe en passant me touche
Prends ce fruit lourd et palpitant
Jettes-en la moitié véreuse
Tu peux mordre la part heureuse
Trente ans perdus et puis trente ans
Au moins que ta morsure creuse
C'est ma vie et je te la tends
Ma vie en vérité commence
Le jour que je t'ai rencontrée
Toi dont les bras ont su barrer
Sa route atroce à ma démence
Et qui m'as montré la contrée
Que la bonté seule ensemence
Tu vins au coeur du désarroi
Pour chasser les mauvaises fiĂšvres
Et j'ai flambé comme un geniÚvre
A la Noël entre tes doigts
Je suis né vraiment de ta lÚvre
Ma vie est Ă partir de toi
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Louis Aragon
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Car ce que les gens ont fait, ils le recommencent indĂ©finiment. Et quâon aille voir chaque annĂ©e un ami qui les premiĂšres fois nâa pu venir Ă votre rendez-vous, ou sâest enrhumĂ©, on le retrouvera avec un autre rhume quâil aura pris, on le manquera Ă un autre rendez-vous oĂč il ne sera pas venu, pour une mĂȘme raison permanente Ă la place de laquelle il croit voir des raisons variĂ©es, tirĂ©es des circonstances.
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Marcel Proust (A la recherche du temps perdu)
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[...] Pierre de la Coste : Comme par exemple Stephen Hawking dans l'un de ces derniers livres dit "j'ai pas besoin de dieu pour expliquer l'univers, il me suffit des lois de la gravitation"
Etienne Klein : Ne me faites pas rire... [...] Il a Ă©crit un livre il y a quelques annĂ©es qui s'appelle une brĂšve histoire du temps, et c'est toujours le mĂȘme truc, il fait 180 pages sur la thĂ©orie des cordes, puis derniĂšre page, Dieu arrive, on sait pas pourquoi, il arrive comme ça. Dans le premier livre, c'Ă©tait "bientĂŽt grĂące Ă la thĂ©orie des cordes, nous connaĂźtrons la pensĂ©e de Dieu" - On apprend lĂ que Dieu pense... ce qui est en soit une information thĂ©ologique de premiĂšre importance..., et puis il y a une espĂšce de naĂŻvetĂ© comme ça Ă parler de Dieu sans dire que quel Dieu on parle... Et puis lĂ dans le dernier livre que vous citez, effectivement, pareil, 180 pages sur la thĂ©orie des cordes... puis derniĂšre page, "finalement, on a pas besoin de Dieu pour crĂ©er l'univers, les lois de la gravitation ont suffit pour le faire" - mais vous voyez la naĂŻvetĂ© du truc...? Et aprĂšs ça fait la Une du Times, ça fait la Une de la presse française...
Et prenons le au sĂ©rieux, imaginons qu'effectivement, au dĂ©but entre guillemets, il n'y avait pas d'espace, pas de temps, pas de matiĂšre, pas dâĂ©nergie, pas de rayonnement, mais il y avait les lois de la gravitation...- Alors les lois de la gravitation sont lĂ , transcendantes, et "pof" elle crĂ©ent l'univers. ça veut dire que, si vous dĂ©finissez Dieu comme Ă©tant celui qui a crĂ©Ă© l'univers, vous devez admettre que les lois de la gravitation c'est Dieu... et Ă ce moment lĂ , quand vous tombez dans les escaliers, sous l'effet de la gravitation, sans le savoir vous accomplissez une action de grĂące... et donc, vous voyez cette naĂŻvetĂ© lĂ est quand mĂȘme coupable [...]
"Les Rendez-vous du futur Ătienne Klein [20m45]"
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Ătienne Klein
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Je vous rappelle ce trait dâHistoire pour vous faire entendre que non seulement les diffĂ©rents corps de votre armĂ©e doivent se secourir mutuellement, mais encore quâil
faut que vous secouriez vos alliĂ©s, que vous donniez mĂȘme du secours aux peuples vaincus qui en ont besoin ; car, sâils vous sont soumis, câest quâils nâont pu faire autrement ; si leur souverain vous a dĂ©clarĂ© la guerre, ce nâest pas de leur faute. Rendez-leur des services, ils auront leur tour pour vous en rendre aussi.
p87
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Sun Tzu (L'art de la guerre)
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Il m'oubliera. Il laissera mes lettres sans rĂ©ponse ; elles traineront Ă terre au milieu de ses fusils et de ses chiens de chasse. Je lui enverrai des poĂšmes, et il rĂ©pondra peut-ĂȘtre au dos d'une carte postale. Mais c'est pour cela que je l'aime. Je lui proposerai un rendez-vous sous une horloge, ou dans un carrefour, au pied d'une croix ; et je l'attendrai, et il ne viendra pas. C'est pour cela que je l'aime. Oublieux, presque entiĂšrement ignorant de ce qu'il a Ă©tĂ© pour moi, il passera hors de ma vie.
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Virginia Woolf (The Waves)
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Nâacceptez jamais quâune condition requise vienne simplement dâun dĂ©partement, comme « le dĂ©partement juridique » ou « le dĂ©partement sĂ©curité ». Il faut connaĂźtre le nom de la personne prĂ©cise qui a formulĂ© cette demande. Ensuite, si intelligente que soit cette personne, il faut remettre sa demande en question. Les conditions requises des gens intelligents sont les plus dangereuses, parce que les autres sont moins Ă mĂȘme de les questionner. Ne vous en abstenez jamais, mĂȘme si cette condition vient de moi. Ensuite, rendez cette condition moins stupide.
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Walter Isaacson (Elon Musk)
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La mort ne prend pas de temps de pause. Elle ne connaĂźt ni les grandes vacances, ni les jours
fĂ©riĂ©s, ni les rendez-vous chez le dentiste. Les heures creuses, les pĂ©riodes de grands dĂ©parts, lâautoroute du Soleil, les trente-cinq heures, les congĂ©s payĂ©s, les fĂȘtes de fin dâannĂ©e, le bonheur, la jeunesse, lâinsouciance, le beau temps, tout cela, elle sâen fiche. Elle est lĂ , partout, tout le temps. Personne nây pense vraiment, sinon on devient fou. Elle est comme un chien qui slalomerait dans nos jambes en permanence, mais dont on ne sâaperçoit de la prĂ©sence que le jour oĂč il nous mord. Ou, pire, oĂč il mord un proche.
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Valérie Perrin (Changer l'eau des fleurs)
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Je suis disponible Ă toute heure, tous les jours et pour toutes les tĂąches, et il me semble utile de le rĂ©pĂ©ter plusieurs fois d'un ton dĂ©terminĂ©. Ma seule contrainte est mon travail sur le ferry. Je pourrais y renoncer si ce contrat se rĂ©vĂ©lait plus intĂ©ressant, mais il me faudrait davantage de dĂ©tails. La directrice est affligĂ©e par mon comportement. Elle me le dit. "Pour moi aussi, c'est difficile. Vous ne vous en rendez mĂȘme pas compte, tout occupĂ©e que vous ĂȘtes par votre petit nombril. Je me demande souvent ce que les femmes comme vous ont dans la tĂȘte. Qu'est-ce que vous voulez, au fond ? On dit qu'il y a du chĂŽmage, mais regardez : je ne trouve personne. Je ne vous retiens pas, chĂšre madame.
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Florence Aubenas (Le Quai de Ouistreham)
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dâĂȘtre pris au sĂ©rieux la prochaine fois, ou dâĂȘtre considĂ©rĂ© comme dangereux. Et ne vous trompez pas : ĂȘtre pris au sĂ©rieux, ĂȘtre considĂ©rĂ© comme dangereux est la SEULE diffĂ©rence Ă leurs yeux entre les joueurs et les petits. Ils passeront des marchĂ©s avec des joueurs. Ils liquideront les petits. Et vous verrez : ils enroberont votre liquidation, votre dĂ©mĂ©nagement, votre torture, votre exĂ©cution brutale de la pire justification qui soit : « Les affaires sont les affaires ; tout ça est politique ; câest ainsi que tourne le monde, la vie est dure et NâY VOYEZ RIEN DE PERSONNEL. » Quâils aillent se faire mettre. Rendez lâaffaire personnelle. Quellcrist Falconer Tout ce que je devrais dĂ©jĂ savoir, volume ii
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Richard K. Morgan (Carbone modifié (Takeshi Kovacs, #1))
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En outre, puisque leur corps offre aux femmes la possibilitĂ© de porter un enfant, la Nature veut Ă©galement que ce soit Ă elles de changer les couches de ladite ou dudit enfant aprĂšs sa naissance, de prendre les rendez-vous chez le pĂ©diatre et aussi, tant qu'on y est, de laver le sol de la cuisine, de faire les lessives et de penser Ă racheter du papier hygiĂ©nique pendant les vingt-cinq annĂ©es qui suivent. Cela s'appelle l' "instinct maternel". Oui, la Nature commande trĂšs prĂ©cisĂ©ment cela, et pas, par exemple, que la sociĂ©tĂ©, pour les remercier d'assumer la plus grosse part dans la perpĂ©tuation de l'espĂšce, mette tout en Ćuvre pour compenser les inconvĂ©nients qui en dĂ©coulent pour elles ; mais alors pas du tout. Si vous avez compris cela, c'est que vous avez mal Ă©coutĂ© la Nature.
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Mona Chollet (SorciÚres : La puissance invaincue des femmes)
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Si j'ai profanĂ© avec mon indigne main cette chĂąsse sacrĂ©e, je suis prĂȘt Ă une douce pĂ©nitence : permettez Ă mes lĂšvres, comme Ă deux pĂšlerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser.
Juliette : Bon pĂšlerin, vous ĂȘtes trop sĂ©vĂšre pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse dĂ©votion. Les saintes mĂȘmes ont des mains que peuvent toucher les mains des pĂšlerins ; et cette Ă©treinte est un pieux baiser.
Roméo : Les saintes n'ont-elles pas des lÚvres, et les pÚlerins aussi ?
Juliette : Oui, pÚlerin, des lÚvres vouées à la priÚre.
Roméo : Oh ! alors, chÚre sainte, que les lÚvres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.
Juliette : Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les priÚres.
Roméo : Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma priÚre. Vos lÚvres ont effacé le péché des miennes.
Juliette : Mes lÚvres ont gardé pour elles le péché qu'elles ont pris des vÎtres.
Roméo : Vous avez pris le péché de mes lÚvres ? à reproche charmant ! Alors rendez-moi mon péché.
Juliette : Vous avez l'art des baisers.
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William Shakespeare (Romeo and Juliet)
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Cette qualitĂ© de la joie nâest-elle pas le fruit le plus prĂ©cieux de la civilisation qui est nĂŽtre ? Une tyrannie totalitaire pourrait nous satisfaire, elle aussi, dans nos besoins matĂ©riels. Mais nous ne sommes pas un bĂ©tail Ă lâengrais. La prospĂ©ritĂ© et le confort ne sauraient suffire Ă nous combler. Pour nous qui fĂ»mes Ă©levĂ©s dans le culte du respect de lâhomme, pĂšsent lourd les simples rencontres qui se changent parfois en fĂȘtes merveilleusesâŠ
Respect de lâhomme ! Respect de lâhomme !⊠LĂ est la pierre de touche ! Quand le Naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-mĂȘme ; il refuse les contradictions crĂ©atrices, ruine tout espoir dâascension, et fonde pour mille ans, en place dâun homme, le robot dâune termitiĂšre. Lâordre pour lâordre chĂątre lâhomme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-mĂȘme. La vie crĂ©e lâordre, mais lâordre ne crĂ©e pas la vie.
Il nous semble, Ă nous, bien au contraire, que notre ascension nâest pas achevĂ©e, que la vĂ©ritĂ© de demain se nourrit de lâerreur dâhier, et que les contradictions Ă surmonter sont le terreau mĂȘme de notre croissance. Nous reconnaissons comme nĂŽtres ceux mĂȘmes qui diffĂšrent de nous. Mais quelle Ă©trange parentĂ©Â ! elle se fonde sur lâavenir, non sur le passĂ©. Sur le but, non sur lâorigine. Nous sommes lâun pour lâautre des pĂšlerins qui, le long de chemins divers, peinons vers le mĂȘme rendez-vous.
Mais voici quâaujourdâhui le respect de lâhomme, condition de notre ascension, est en pĂ©ril. Les craquements du monde moderne nous ont engagĂ©s dans les tĂ©nĂšbres. Les problĂšmes sont incohĂ©rents, les solutions contradictoires. La vĂ©ritĂ© dâhier est morte, celle de demain est encore Ă bĂątir. Aucune synthĂšse valable nâest entrevue, et chacun dâentre nous ne dĂ©tient quâune parcelle de la vĂ©ritĂ©. Faute dâĂ©vidence qui les impose, les religions politiques font appel Ă la violence. Et voici quâĂ nous diviser sur les mĂ©thodes, nous risquons de ne plus reconnaĂźtre que nous nous hĂątons vers le mĂȘme but.
Le voyageur qui franchit sa montagne dans la direction dâune Ă©toile, sâil se laisse trop absorber par ses problĂšmes dâescalade, risque dâoublier quelle Ă©toile le guide. Sâil nâagit plus que pour agir, il nâira nulle part. La chaisiĂšre de cathĂ©drale, Ă se prĂ©occuper trop Ăąprement de la location de ses chaises, risque dâoublier quâelle sert un dieu. Ainsi, Ă mâenfermer dans quelque passion partisane, je risque dâoublier quâune politique nâa de sens quâĂ condition dâĂȘtre au service dâune Ă©vidence spirituelle. Nous avons goĂ»tĂ©, aux heures de miracle, une certaine qualitĂ© des relations humaines : lĂ est pour nous la vĂ©ritĂ©.
Quelle que soit lâurgence de lâaction, il nous est interdit dâoublier, faute de quoi cette action demeurera stĂ©rile, la vocation qui doit la commander. Nous voulons fonder le respect de lâhomme. Pourquoi nous haĂŻrions-nous Ă lâintĂ©rieur dâun mĂȘme camp ? Aucun dâentre nous ne dĂ©tient le monopole de la puretĂ© dâintention. Je puis combattre, au nom de ma route, telle route quâun autre a choisie. Je puis critiquer les dĂ©marches de sa raison. Les dĂ©marches de la raison sont incertaines. Mais je dois respecter cet homme, sur le plan de lâEsprit, sâil peine vers la mĂȘme Ă©toile.
Respect de lâHomme ! Respect de lâHomme !⊠Si le respect de lâhomme est fondĂ© dans le cĆur des hommes, les hommes finiront bien par fonder en retour le systĂšme social, politique ou Ă©conomique qui consacrera ce respect. Une civilisation se fonde dâabord dans la substance. Elle est dâabord, dans lâhomme, dĂ©sir aveugle dâune certaine chaleur. Lâhomme ensuite, dâerreur en erreur, trouve le chemin qui conduit au feu.
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Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
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Je tourne en rond autour d'un abĂźme, funambule sur le fil du rasoir, volcanologue hallucinĂ© au bord d'un cratĂšre en Ă©bullition ; je suis aux portes de la mĂ©moire, ces infinies bobines de rushes qui nous archivent, ces grands tiroirs obscurs oĂč sont stockĂ©s les hĂ©ros ordinaires que nous avons Ă©tĂ©, les mythes camusiens que nous n'avons pas su incarner, enfin les acteurs et les figurants que nous fĂ»mes tour Ă tour, gĂ©niaux et grotesques, beaux et monstrueux, ployĂ©s sous le fardeau de nos petites lĂąchetĂ©s, de nos faits d'armes, de nos mensonges, de nos aveux, de nos serments et nos abjurations, de nos bravoures et nos dĂ©fections, de nos certitudes et nos doutes ; bref, de nos indomptables illusions... Que garder de ces rushes en vrac ? Que rejeter ? S'il n'y avait qu'un seul instant de notre vie Ă emporter pour le grand voyage, lequel choisir ? Au dĂ©triment de quoi et de qui ? Et surtout, comment se reconnaĂźtre au milieu de tant d'ombres, tant de spectres, de tant de titans ?... Qui sommes nous au juste ? Ce que nous avons Ă©tĂ© ou bien ce que nous aurions aimĂ© ĂȘtre ? Le tord que nous avons causĂ© ou bien celui que nous avons subi ? Les rendez-vous que nous avons ratĂ©s ou les rencontres fortuites qui ont dĂ©viĂ© le cours de notre destin ? Les coulisses qui nous ont prĂ©servĂ©s de la vanitĂ© ou bien les feux de la rampe qui nous ont servi de bĂ»chers ? Nous sommes tout cela et en mĂȘme temps, toute la vie qui a Ă©tĂ© la nĂŽtre, avec ses hauts et ses bas, ses prouesses et ses vicissitudes ; nous sommes aussi l'ensemble des fantĂŽmes qui nous hantent... nous sommes plusieurs personnages en un, si convaincants dans les diffĂ©rents rĂŽles que nous avons assumĂ©s qu'il nous est impossible de savoir lequel nous avons Ă©tĂ© vraiment, lequel nous sommes devenus, lequel nous survivra.
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Yasmina Khadra (Ce que le jour doit Ă la nuit)
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Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile,
Et ne vous chargez point d'un détail inutile.
Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant;
L'esprit rassasié le rejette à l'instant.
Qui ne sait se borner ne sut jamais Ă©crire.
Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire.
Un vers Ă©toit trop foible, et vous le rendez dur;
J'Ă©vite d'ĂȘtre long, et je deviens obscur;
L'un n'est point trop fardé, mais sa muse est trop nue;
L'autre a peur de ramper, il se perd dans la nue.
Voulez-vous du public mériter les amours,
Sans cesse en Ă©crivant variez vos discours.
Un style trop Ă©gal et toujours uniforme
En vain brille Ă nos yeux, il faut qu'il nous endorme
On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer,
Qui toujours sur un ton semblent psalmodier.
Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légÚre
Passer du grave au doux, du plaisant au sévÚre!
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Nicolas Boileau (L'Art Poétique)
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Parce que moi, je vais toujours aux rendez-vous. De toute ma vie, je n'en ai pas ratĂ© un seul. J'aime dĂ©couvrir la personne qui m'attend ou que j'attends. Sa lĂ©gĂšre inquiĂ©tude qui s'Ă©vapore Ă la seconde oĂč je parais. Pour rien au monde je ne manquerais l'Ă©vaporation d'une inquiĂ©tude.
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Pierre Charras (Dix-neuf secondes)
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Mais j'avais brusquement un certain scrupule Ă lui mentir. Tant de mensonges, dĂ©jĂ , pour me dĂ©barrasser des gens, tant d'immeubles Ă double issue pour les abandonner sur un trottoir, tant de rendez-vous auxquels je n'allais pasâŠ
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Patrick Modiano (Souvenirs dormants)
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Ici, Tishka n'avait jamais couru, ne s'était jamais cachée dans un fourré. Je n'y avais jamais fait le sanglier le groin dans l'herbe avec elle sous mon ventre, mon marcassin, mimant l'attaque des loups. Ici, Sahar ne m'avait pas embrassé, aucune AG ne s'était tenue, elle n'y avait proféré aucun cours libre. Nous n'y avions aucune mémoire, aucun passé. Et c'est précisément ce qu'elle voulait en me donnant rendez-vous là : ne réanimer rien. Juste discuter.
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Alain Damasio (Les Furtifs)
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A l'ami on ne donne pas rendez-vous : il vient quand il veut, Ă l'improviste, tous les jours ou une fois tous les cinq ans, pour une bĂȘtise ou le drame de sa vie.
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Charlotte Casiraghi (Archipel des passions (H.C. essais) (French Edition))
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Vous vous rendez compte, quelle vie cette vie. Vous vous rendez compte, quel monde ce monde," Mais oui, je me rends compte. Je ne fais que ça, me rendre compte et en rendre compte. C'est bien ce que je souhaite. J'ai souvent recontrĂ©, au cours de ces annĂ©es, ce mĂȘme regard d'Ă©tonnement absolu qu'a eu ce viellard qui allait mourir, juste avant de mourir. J'avoue, d'ailleurs, n'avoir jamais bien compris pourquoi tant de types s'Ă©tonnaient tellement, Peut-ĂȘtre parce que j'ai une plus longue habitude de la mort sur les routes, des foules en marche sur les routes, avec la mort aux trousses. Peut-ĂȘtre que je n'arrive pas Ă m'Ă©toner parce que je ne vois que ça, depuis juillet 1936. Ils m'Ă©nervent, souvent, tous ces Ă©tonnĂ©s. Ils reviennent de l'interrogatoire, Ă©berluĂ©s. "Vous vous rendez compte, ils m'ont tabassĂ©. -- Mais que voulez-vous qu'ils fassent, nom de dieu? Vous ne saviez donc pas que ce sont des nazis?" Ils hochaient la tĂȘte, ils ne savaient pas trĂšs bien ce qu'il leur arrivait. "Mais bon dieu, vous ne saviez pas Ă qui nous avons affaire?" Ils m'Ă©nervent souvent, ces Ă©berluĂ©s. Peut-ĂȘtre parce que j'ai vu les avions de chasse italiens et allemands survoler les routes Ă basse altitude et mitrailler la foule, bien tranquillement, sur les routes de mon pays. Ă moi cetter charrette avex la femme en noir et le bĂ©bĂ© qui pleure. Ă moi ce bourricot et la gran-mĂšre sur le bourricot. Ă toi cette fiancĂ©e de neige et de feu qui marche comme une princesse sur la route brĂ»lante. Peut-ĂȘtre qui'ils m'Ă©nervent, tous ces Ă©tonnĂ©s, Ă cause des villages en marche sur les routes de mon pays, fuyant ces mĂȘmes S.S., our leurs semblables, leurs frĂšres. Ainsi, Ă cette question: "Vous vous rendez compte?" j'ai une rĂ©ponse toute faite, comme dirairt le gars de Semur. Mais oui, je me rends compte, je ne fais que ça. Je me rends compte et j'essaie d'en rendre compte, tel est mon propos.
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Jorge SemprĂșn (The Long Voyage)
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Alors viens ! lĂącha-t-elle et elle maudit le vin quâelle avait bu. Viens Ă Paris. Câest si prĂšs. Ne serait-ce que pour une soirĂ©e. Ce serait romantique. Un rendez-vous en amoureux.
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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We are not what we look like but what we do with what we have, what we make of what we are given, how we treat others and our planet.
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Isabel Wilkerson (Au rendez-vous de la légende alsacienne: Du Moyen ùge à nos jours (Delta 2000))
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Alors voilĂ . On faisait des mĂŽmes, ils chopaient la rougeole, et tombaient de vĂ©lo, avaient les genoux au mercurochrome et rĂ©citaient des fables et puis ce corps de sumo miniature qu'on avait baignĂ© dans un lavabo venait Ă disparaĂźtre, l'innocence Ă©tait si tĂŽt passĂ©e, et on n'en avait mĂȘme pas profitĂ© tant que ça. Il restait heureusement des photos, cet air surpris de l'autre cĂŽtĂ© du temps, et un Babyphone au fond d'un tiroir qu'on ne pouvait se rĂ©soudre Ă jeter. Des jours sans lui, des jours avec, l'amour en courant discontinu. Mais le pire Ă©tait encore Ă venir.
Car il arrivait cela, qu'une petite brute à laquelle vous supposiez des excuses socioéconomiques et des parents à la main leste s'en prenait à votre gamin. La violence venait d'entrer dans sa vie et on se demandait comment s'y prendre. Car aprÚs tout, c'était le jeu. Lui aussi devait apprendre à se défendre. C'était en somme le début d'une longue guerre. On cherchait des solutions, lui enseigner l'art de foutre des coups de pied et prendre rendez-vous avec la maßtresse, pour finalement en arriver là : avoir tout simplement envie de casser la gueule à un enfant dont on ne savait rien sinon qu'il était en CE1 et portait des baskets rouges.
[...]
Certains dimanches soirs, quand Christophe le laissait devant chez sa mÚre, et le regardait traverser la rue avec son gros sac sur le dos, il pouvait presque sentir l'accélération jusque dans ses os. En un rien de temps, il aurait dix, douze, seize ans, deviendrait un petit con, un ado, il n'écouterait plus les conseils et ne penserait plus qu'à ses potes, il serait amoureux, il en baverait parce que l'école, les notes, le stress déjà , il le tannerait pour avoir un sac Eastpak, une doudoune qui coûte un bras, un putain de scooter pour se tuer, il fumerait des pet, roulerait des pelles, apprendrait le goût des clopes, de la biÚre et du whisky, se ferait emmerder par des plus costauds, trouverait d'autres gens pour l'écouter et lui prendre la main, il voudrait découcher, passer des vacances sans ses parents, leur demanderait toujours plus de thune et les verrait de moins en moins. Il faudrait aller le chercher au commissariat ou payer ses amendes, lire dans un carnet de correspondance le portrait d'un total étranger, créature capable de peloter des filles ou d'injurier un CPE, à moins qu'il ne soit effacé, souffre-douleur, totalement transparent, on ne savait quelle calamité craindre le plus.
Un jour, avec un peu de chance, à l'occasion d'un trajet en bagnole ou dans une cuisine tard le soir, cet enfant lui raconterait un peu de sa vie. Christophe découvrirait alors qu'il ne le connaissait plus. Qu'il avait fait son chemin et qu'il était désormais plus fort que lui, qu'il comprenait mieux les objets et les usages, et il se moquerait gentiment de l'inadéquation de son pÚre avec l'époque. Christophe découvrirait que le petit le débordait maintenant de toute part et ce serait bien la meilleure nouvelle du monde. Simplement, il n'aurait rien vu passer. Gabriel aurait grandi à demi sans lui. Ce temps serait définitivement perdu.
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Nicolas Mathieu (Connemara)
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Ă un certain moment, nous avons eu lâidĂ©e dâun grand show patriotique. En demandant Ă notre public de nous indiquer ses hĂ©ros, les personnages sur lesquels se fonde lâorgueil de la mĂšre Russie, nous nous attendions aux grands esprits : TolstoĂŻ, Pouchkine, AndreĂŻ Roublev, ou que sais-je, un chanteur, un acteur comme cela arriverait chez vous. Mais que nous ont donnĂ© les spectateurs, la masse informe du peuple habituĂ© Ă courber le dos et baisser le regard ? Que des noms de dictateurs. Leurs hĂ©ros, les fondateurs de la patrie, coĂŻncidaient avec une liste dâautocrates sanguinaires : Ivan le Terrible, Pierre le Grand, LĂ©nine, Staline. On a Ă©tĂ© obligĂ©s de falsifier les rĂ©sultats pour faire gagner Alexandre Nevski, un guerrier au moins, pas un exterminateur. Mais celui qui a recueilli le plus de voix fut Staline. Staline, vous vous rendez compte ? Câest lĂ que jâai compris que la Russie ne serait jamais devenue un pays comme les autres. Non pas quâil y ait eu un vrai doute.
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Giuliano da Empoli (Le Mage du Kremlin)
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Relisant le cahier de l'année derniÚre : ce n'était pas plus brillant, trÚs vide. Cela ne console pas. Je commence à souffrir de l'absence de S. une semaine, six jours, aprÚs le dernier rendez-vous. à ce moment-là , je cesse de vouloir écrire pour lui, je veux écrire pour l'oublier, me détacher de lui, qui m'apparaßt toujours sous le visage de Vronski.
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Annie Ernaux (Se perdre (French Edition))
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Qui est ce Roy, mon chĂ©ri ? Est-ce lâhomme nu qui se cache dans ta chambre ? Tu peux tout me dire, je suis prĂȘte Ă tout entendre. Pourquoi veux-tu faire des rendez-vous phoniques avec cet homme sale ?
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Joël Dicker (La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (French Edition))
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Vonig est intenable. Pire quâune puce Ă son premier rendez-vous avec un chien.
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Iza Borkine (Le goût amer des pissenlits)
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« Va voir mon pĂšre et ma mĂšre. Dis-leur que je leur donne rendez-vous lâannĂ©e prochaine Ă JĂ©rusalem. »
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Benjamin Alire SĂĄenz (Aristotle and Dante Dive into the Waters of the World (Aristotle and Dante, #2))
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Et vous, oui vous ! mon cher lecteur ! Vous vous prĂ©lassez bien au chaud, sur votre coussiĂšge favori ou dans la cathĂšdre de votre cabinet de lecture, en tournant d'une main indolente les pages de ce volume oĂč je risque bien de perdre ma santĂ©, ma vie, sans compter ma rĂ©putation. Est-ce que vous mesurez seulement que j'ai suĂ©, d'angoisse et de labeur, sur l'ouvrage que vous avez le culot de parcourir comme un conte divertissant ? Vous vous rendez compte de ce que je risque, Ă vous dĂ©voiler ainsi les dessous de la politique ciudalienne ? Vous croyez peut-ĂȘtre que je fais ça uniquement par plaisir ? Ou par malveillance ? Vous croyez qu'on accouche d'un pavĂ© pareil seulement pour l'agrĂ©ment de cafarder ?
Tant de légÚreté, tiens, ça me dégoute !
Alors pour l'épopée du sorcier et de ses deux primates, vous repasserez. Moi, j'en ai ma claque, de l'historiographie !
Et estimez-vous heureux que je vous raconte la fin de mon histoire Ă moi !
Face Ă tant d'ingratitude, je pourrais bien tout laisser en plan !
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Jean-Philippe Jaworski (Gagner la guerre)
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PrimÄvara oamenii devin mai uÈori. DupÄ ce se leapÄdÄ de hainele groase, pÄÈesc pe asfalt ca pe nisip. Uneori se ÈndrÄgostesc de un strÄin de pe stradÄ. FÄrÄ niciun motiv, inima le bate mai tare cÈnd privesc la ochii strÄinului. Inima insistÄ, ar vrea sÄ-Èi ia tÄlpÄÈiÈa din temniÈa pieptului amorezilor Èi sÄ-Èi dea rendez-vous cu cealaltÄ inimÄ, nepÄsÄtoare Èi ÈncÄ nostalgicÄ dupÄ iarna care a trecut. Evident, de cele mai multe ori, este vorba despre o poveste de iubire imposibilÄ. Èi invadeazÄ o speranÈÄ disperatÄ, un fel de agÄÈare de ultimul tren. Èi cÈnd totul Èn jurul tÄu renaÈte Èi tu te simÈi mort, ÈÈi Èncalci promisiunile cele mai sacre.
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Teodora Gheorghe (ĂntĂąmplÄri despre niciodatÄ - 7 poveÈti neobiÈnuite despre singurÄtate)
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Ils nâont pas encore dâexistence individuelle et se confondent avec les façades et les trottoirs. Sur le macadam, rapiĂ©cĂ© comme un vieux tissu, sont inscrites des dates pour indiquer les coulĂ©es de goudron successives, mais peut-ĂȘtre aussi des naissances, des rendez-vous, des morts
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Patrick Modiano (Jeunesse Modiano)
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She checked the time on her wristwatchâa Jaeger-LeCoultre Rendez-Vous, diamond accent, a gift from Martinâand saw that it was noon precisely.
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Daniel Silva (The Cellist (Gabriel Allon, #21))
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Il nây a pas de hasard, il nây a que des rendez-vous, dit-on.
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Christophe Tison (Les Amants Ne Se Rencontrent Nulle Part)
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Simon se sentait lĂ©ger. Il avait trop mangĂ©, cinq croissants au beurre mais se sentait le coeur lĂ©ger. Plein de choses agrĂ©ables lui arrivaient qui ne lui Ă©taient pas arrivĂ©es depuis trĂšs longtemps. Jouer du piano, boire de lâalcool, dormir Ă lâhĂŽtel, sortir pas rasĂ© Ă 11 heures un jour Ă juin, ĂȘtre Ă la mer, la voir, ĂȘtre aimĂ© par un tas de gens comme hier soir, ĂȘtre aimĂ© tout court, ĂȘtre amoureux et le croire, bref il avait rendez-vous.
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Christian Gailly (Un soir au club)
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De retour Ă la caserne, le fusil rangĂ© au rĂątelier, aprĂšs ablutions et avoir revĂȘtu notre tenue kakie, nous nous rĂ©pandions dans la ville.
Certains d'entre nous, les plus mùles sinon les plus hardis, avaient rendez-vous dans les cafés avec de jeunes femmes dont les maris creusaient ailleurs. Pùles, les yeux
cernés, le sein mobile, ces jeunes et frémissantes créatures s'accrochaient au présent : nos uniformes. Carapaces dont elles nous débarrassaient dans le secret de
chambres initiatiques oĂč elles n'avaient pas tardĂ© Ă nous entrainer. Comme il Ă©tait bon de quitter leggings, ceinturon, drap, flanelle, et, enfin nus, de se ressembler !
Comme il était bon d'inventer notre légende, d'afficher l'insolence de nos vingt ans !
En avance de plusieurs lunes sur notre dĂ©pucelage, expertes et ne demandant qu'Ă l'ĂȘtre davantage, ces jeunes mariĂ©es fleurant la veuve nous Ă©tourdissaient de
voluptés pressenties.
à fiÚvres des lits adultÚres ! Le sentiment de se trouver en marge de notre destin (mais le destin nous avait placés
lĂ , Ă cette date et en ce lieu) portait nos Ă©treintes Ă des violences extrĂȘmes, parfois proches du dĂ©sespoir.
Cette guerre nébuleuse, fantomatique, dont on osait croire qu'elle allait, un beau jour, s'évanouir par miracle, prit soudain son véritable visage. Le 10 mai 1940, la
foudre s'abattit sur une fraction du globe. Les Prussiens - encore eux ! -, enflés de leurs nombreux cousins, attaquaient la Belgique, la Hollande et le Luxembourg. Sans aucun "préavis". Sans avoir pris de gants ! Le monde civilisé était horrifié ; il ne trouvait point de termes assez durs pour dénoncer cette « odieuse agression », cette
« barbarie d'un autre ùge », pour flétrir la violation de neutralité de ces trois petits (et courageux) pays qui ne demandaient qu'à rester neutres !
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René de Obaldia (Exobiographie (Les Cahiers Rouges) (French Edition))
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La danse du stylo
Les pas au bout de la rime
pompes et son hip-hop style
des sauts aux performances
un air rétro dans le flow
les muscles dopés burpees
une graphie au corps courbé
l'entorse scandée des mots
le verbe pulse ses métaphores
gainage des souffles
traction au sol
salto arriĂšre crunch abdos pour les virtuoses
le sens décolle la langue s'étire
mouvement au bout des lignes
tendons s'habillent novelangue
beatboxing géants et les platines
smurf mĂȘme Ă genou
le stylo fou gratte la feuille
AthlĂšte au rythme US
rapper in-utéro pour les adeptes
un rendez-vous soupçon mégalo
virevolte dans l'air du temps
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Aline Recoura (Cardio poĂšmes)
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Il connaissait la rĂ©putation de grand viveur de TonicÄ SÄvuleanu. VoilĂ pourquoi le murmure Ă l'oreille s'adaptait Ă l'homme :
- Tu avais un nouveau rendez-vous galant ?
Avec Nifonescu, il Ă©tait plus intime, ce qui l'autorisait Ă lui caresser la nuque quand il lui parlait :
-Quand est-ce qu'on se refait un déjeuner au saucisson au "Lion" ?
[Pe TonicÄ SÄvuleanu Ăźl Ètia crai mare. De aceea, Èoapta se schimba, dupÄ om, Ăźn :
-TonicÄ SÄvuleanu Ai mai fost la rendez-vous ?âŠ
Cu Nifonescu era mai intim. Putea, prin urmare, vorbĂźndu-i, sÄ-l mĂźngĂźie mereu pe ceafÄ :
-CĂźnd mai dejunÄm sosison la "Lion" ? ]
p. 119, « Perseanu », traduit en français par Gabrielle Danoux
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I.A. Bassarabescu (Un om Ăźn toata firea)
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Le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) mena ses soldats du cĂŽtĂ© de lâest; arrivĂ© Ă Tong-Tchâen il nâavait plus que vingt- huit cavaliers. Les cavaliers de Han qui le poursuivaient Ă©taient au nombre de plusieurs milliers. Le roi Hiang estima quâil ne pouvait plus Ă©chapper ; il dit Ă ses cavaliers : « Huit annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis le moment oĂč jâai commencĂ© la guerre jusquâĂ maintenant ; jâai livrĂ© en personne plus de soixante-dix batailles ; ceux qui mâont rĂ©sistĂ©, je les ai Ă©crasĂ©s ; ceux qui mâont attaquĂ©, je les ai soumis ; je nâai jamais Ă©tĂ© battu ; jâai donc possĂ©dĂ© lâempire en mâen faisant le chef. Cependant voici maintenant en dĂ©finitive Ă quelle extrĂ©mitĂ© je suis rĂ©duit ; câest le Ciel qui me perd ; ce nâest point que jâaie commis quelque faute militaireâŠ
Alors il divisa ses cavaliers en quatre bandes quâil disposa sur quatre fronts ; lâarmĂ©e de Ban le tenait enfermĂ© dans un cercle de plusieurs rangs dâĂ©paisseur ; le roi Hiang dit Ă ses cavaliers : « Je vais, en votre honneur, mâemparer de ce gĂ©nĂ©ral que voilĂ . » Il ordonna Ă ses cavaliers sur les quatre fronts de descendreâ Ă fond de train et leur fixa trois lieux de rendez-vous Ă l'est de la montagne. Puis le roi Hiang descendit au galop en poussant de grands cris ; lâarmĂ©e de Han se mit en dĂ©route et il coupa aussitĂŽt la tĂȘte Ă un gĂ©nĂ©ral de HanâŠ.
Le roi Hiang lui-mĂȘme avait reçu plus de dix blessures ; en se retournant, il aperçut Lu Ma-t'ong capitaine des cavaliers de Han et lui dit: « NâĂȘtes- vous pas une de mes anciennes connaissances ? » Ma-tâong le dĂ©visagea et, le montrant Ă Wang, il lui dit : « Celui-lĂ est le roi Hiang. » Le roi Hiang dit alors : « Jâai entendu dire que Han avait mis Ă prix ma tĂȘte, (promettant pour elle) un millier dâor et une terre de dix mille foyers ; je vous donne cet avantage. » Ă ces mots, il se coupa la gorge et mourut.
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Sima Qian (MĂ©moires historiques - DeuxiĂšme Section (French Edition))
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Vous pouvez vous joindre Ă moi, dit-elle sans rĂ©flĂ©chir. Enfin⊠si vous avez besoin de vous reposer, sâempressa-t-elle de prĂ©ciser. â Si jâen ai besoin ? Que oui ! HĂ©las, jâai un rendez-vous.
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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rejoindre /Ê(É)ÊwÉÌdÊ/ I. vtr 1. (Ă un rendez-vous) to meet up with 2. (rattraper) to catch up with 3. (se joindre Ă ) to join [personne, groupe, mouvement]; (de nouveau) to rejoin âą le sentier rejoint la route | the path joins the road 4. (aller Ă ) [personne] to get to [endroit]; (de nouveau) to get back to [endroit]; to return to [domicile, caserne] âą ~ son poste | to take up one's appointment (de nouveau) to return to one's duties 5. (s'accorder avec) âą [personnes] ~ qn sur qch | to concur (sout) with sb on sth âą vos idĂ©es/conclusions rejoignent les miennes | your ideas/conclusions are akin to mine ⹠ça rejoint ce qu'il a dit | it ties up with what he said II. vpr 1. (se rencontrer) [personnes] to meet up; [routes] to meet 2. (s'accorder) [personnes] to be in agreement (sur "on"); [opinions, goĂ»ts] to be similar 3. (se fondre) âą la musique et la poĂ©sie se rejoignent | music and poetry merge
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Synapse DĂ©veloppement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
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à celui qui ne jouirait pas d'une solide santé mentale, il faut déconseiller tout séjour prématuré à Bucarest.
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Jean-Claude Guillebaud (Le Rendez-Vous D'Irkoutsk)
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Oserais-je dire que ce moment passé chez Gabriel Liiceanu fut intense ?
Sans doute tombait-il Ă pic pour corriger une impression dĂ©sastreuse qui guette tout visiteur dĂ©barquant Ă Bucarest. Ce peuple immature et dĂ©boussolĂ©, ce cortĂšge de rumeurs et de gaffes, cet « archaĂŻsme » de la Roumanie lobotomisĂ©e par son « conducÄtor », tout cela nous inclinerait, pour un peu, Ă oublier la saisissante densitĂ© de la culture et de la littĂ©rature roumaines dont mille Ă©crits tĂ©moignent. Cette sagesse des catacombes qui, dans ce thĂ©Ăątre de mensonges et de gesticulations, fit de chaque Ă©crivain retirĂ© Ă l'intĂ©rieur de lui-mĂȘme le vrai «gardien du sens». L'expression est de Michel Serres mais, Liiceanu en convient, elle traduit bien la rĂ©alitĂ© roumaine. Une rĂ©alitĂ© entĂ©nĂ©brĂ©e au-dehors mais sauvĂ©e du dedans par ces crĂ©ateurs ermites, rĂ©fugiĂ©s hors de la politique imprĂ©catoire.
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Jean-Claude Guillebaud (Le Rendez-Vous D'Irkoutsk)
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L'amour vient toujours trop tard. On se manque d'un sourire. On se donne rendez-vous à deux endroits différents, pas fais exprÚs, désolé, la prochaine fois? Il n'y a pas de prochaine fois.
Qu'est-ce que je raconte. Bien sûr que si. Des milliers de prochaines fois! Mais en vieillissant, on n'a plus le droit à l'erreur. A chaque tour de manÚge, le prix augmente. Il ne faut plus se tromper de combat, de personne ou de sentiment.
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Caroline Laurent (Rivage de la ColĂšre)
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Grand-pĂšre avait raison : c'est tout l'arbre qu'il faut regarder. Chaque fleur est une rĂ©ponse Ă l'autre. Un grand tout qui redessine le paysage et le transforme. Ce changement, c'est une force que l'on porte en nous. Cette histoire que la nature nous rĂ©cite depuis des siĂšcles est un rendez-vous pour ne pas que l'on oublie. Elle nous raconte, dans son langage vĂ©gĂ©tal, que tout pourrait ĂȘtre diffĂ©rent. Que chaque instant est une opportunitĂ© Ă saisir. Un sourire Ă donner. Une porte Ă franchir. Un cĆur Ă explorer. Une vĂ©ritĂ© Ă dire. Un avenir Ă vivre. Il s'agit juste de s'ouvrir. D'Ă©clore. Accepter d'ĂȘtre, parmi ces milliers de fleurs semblables en tout, Ă la fois unique et singuliĂšre, libre. Et le reste, c'est cet arbre immense qui le porte. Le poids de nos espoirs comme de nos doutes, de nos rĂȘves et de nos combats. Rien de tout cela n'est vain. Ce n'est ni un dĂ©but, ni une fin. Chaque parole que l'on prononce est un recommencement. Et notre vie, un cadeau Ă©phĂ©mĂšre que cet univers a Ă saisir, pour peu qu'on la lui offre.
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Antoine Dole (Ueno Park)
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le rendez-vous
jâai rendez-vous
aujourdâhui
avec un pissenlit,
mais jâai oubliĂ©
je ne sais plus
câest celui des champs ?
ou le pissenlit dessiné
sur la couverture
du dictionnaire Larousse ?
(p. 37)
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Irina Mavrodin (uimire/Ă©tonnement)
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Perfide Manon ! Ah! perfide! perfide! Elle me rĂ©pĂ©ta, en pleurant Ă chaudes larmes, qu'elle ne prĂ©tendait point justifier sa perfidie. Que prĂ©tendez-vous donc ? m'Ă©criai-je encore. Je prĂ©tends mourir, rĂ©pondit-elle, si vous ne me rendez votre cĆur, sans lequel il est impossible que je vive. Demande donc ma vie, infidĂšle! repris-je en versant moi-mĂȘme des pleurs, que je m'efforçai en vain de retenir. Demande ma vie, qui est l'unique chose qui me reste Ă te sacrifier; car mon cĆur n'a jamais cessĂ© d'ĂȘtre Ă toi. Ă peine eus-je achevĂ© ces derniers mots, qu'elle se leva avec transport pour venir m'embrasser. Elle m'accabla de mille caresses passionnĂ©es. Elle m'appela par tous les noms que l'amour invente pour exprimer ses plus vives tendresses.
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Abbe Prevost (Histoire du Chevalier des Grieux et de manon Lescaut)
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Il vaut mieux avoir rendez-vous avec les femmes qu'avec l'Apocalypse.
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Françoise d'Eaubonne (Ăcologie et FĂ©minisme - RĂ©volution ou mutation ?)
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convenir /kÉÌvniÊ/ I. vtr 1. (concĂ©der) to admit (que "that") âą convenez que c'est faux | you must admit (that) it's wrong âą ~ avoir fait | to admit having done 2. (s'entendre) to agree (que "that") âą nous sommes convenus or avons convenu que | we have ou are agreed that II. vtr ind (plaire Ă ) to suit [personne, goĂ»t]; (ĂȘtre appropriĂ© Ă ) to be suitable for [circonstance, activitĂ©]; to suit, to be suitable for [personne]; (ne pas gĂȘner) [rendez-vous, horaire] to be convenient for [personne]; [aliment, climat] to agree with, to suit [personne] âą ce poste m'aurait convenu | that job would have suited me âą si cela vous convient | if it suits you âą la date ne me convient pas | that date isn't convenient for me (plus catĂ©gorique) that date is no good for me âą c'est tout Ă fait ce qui me convient | it's exactly what I need âą de la taille/couleur qui convient | of a suitable size/colour GB âą de la façon qui convient | in the appropriate manner âą l'expression/le geste qui convient | the appropriate expression/gesture âą l'homme/le mot qui convient | the right man/word III. vtr ind 1. (reconnaĂźtre) âą ~ de | to admit, to acknowledge [faute, erreur]; to acknowledge [qualitĂ©] âą il convient d'avoir Ă©tĂ© injuste | he admits ou acknowledges (that) he has been unfair âą j'en conviens | I accept that 2. (s'accorder sur) âą ~ de | [personnes] to agree on [date, prix] âą ~ de faire | to agree to do IV. vpr (ĂȘtre assorti) [personnes] to be well suited ou matched V. v impers 1. (il est sage, correct, nĂ©cessaire) âą il convient de faire | one should do ou ought to do âą il convient que vous fassiez | you should do, you ought to do âą dire ce qu'il aurait convenu de taire | to say what should have been left unsaid âą il aurait convenu de noter | it should have been noted 2. (il est entendu) âą (fml) il a Ă©tĂ©/est convenu que | it has been/is agreed that âą il Ă©tait convenu depuis longtemps que | it had long been agreed that âą il est convenu ce qui suit | it has been agreed as follows âą ce qu'il est convenu d'appeler le rĂ©alisme | what is commonly called realism âą comme convenu | as agreed
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Synapse DĂ©veloppement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
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Le cafĂ© (...) est un lieu de rendez-vous, c'est un espace ouvert, extĂ©rieur. C'est un endroit oĂč l'on peut aussi venir seul, pour travailler, lire, mais oĂč cette solitude est souvent interrompue par le passage de connaissances. S'installer au cafĂ© tĂ©moigne d'une sorte de disposition Ă la rencontre
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Geoffroy de Lagasnerie (3: Une aspiration au dehors)
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C'est à cause du froid qu'elle a accepté le rendez-vous.
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Delphine de Vigan (Jours sans faim)
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Je ne parviens pas Ă dormir.
Je repense aux erreurs que j'ai faites cinq ans plus tĂŽt, Ă ce rendez-vous dans une semaine, au courriel que je dois envoyer demain matin... Mon cerveau s'emballe. Je tourne et me retourne dans mon lit.
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Lucille de PesloĂŒan
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Un jour, un homme trĂšs sĂ©rieux mâa dit que si on jouissait en faisant lâamour, câĂ©tait parce quâon crĂ©ait la vie. Vous vous rendez compte? Comme sâil pouvait y avoir quelque jouissance Ă crĂ©er une chose aussi triste et moche que la vie!
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Amélie Nothomb (HygiÚne de l'assassin)
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Faites fondre les tensions et sentez-vous profondément détendu à Ayubliss.
Nous proposons une cure thermale associée à un massage ayurvédique pour aider à réduire la tension du cuir chevelu, stimuler les nerfs, renforcer les racines des cheveux et éliminer les toxines de votre corps.
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ayubliss
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Dans les commentaires dĂ©lirants auxquels l'article de l'avocat donna lieu, devait revenir sous les formes les plus insolites la comparaison avec le sourire de la Joconde. MaĂźtre Homaire avait, entre autres, Ă©crit : « Dans le voile bleutĂ© du petit matin, confondu avec les voiles des noces, il Ă©manait de la mort d'Hadriana SiloĂ© une espĂšce d'envoĂ»tement sublunaire considĂ©rablement renforcĂ© par l'allĂ©gresse Ă©nigmatique des lĂšvres. Comme chez Mona Lisa, le charme du visage semblait pivoter sur lui-mĂȘme, complĂštement purifiĂ© des contingences consternantes du dĂ©cĂšs et portĂ© Ă merveille Ă l'incandescence intĂ©rieure qui sied Ă l'Ă©ternelle beautĂ© fĂ©minine. » A la fin de 1946, Ă mon arrivĂ©e Ă Paris, je me prĂ©cipitai, haletant, au musĂ©e du Louvre, vers la cĂ©lĂšbre toile de Leonardo, comme au premier rendez-vous pris loin de Jacmel avec Nana SiloĂ©. J'en fus profondĂ©ment déçu. La Joconde Ă©tait bien le chef-d'Ćuvre d'un peintre gĂ©nial, mais, comparĂ©e Ă la jeune fille de mon souvenir, elle semblait plutĂŽt ricaner, sans aucun feu intĂ©rieur. Dans la trame de ma nostalgie inguĂ©rissable, Hadriana avait son maquillage de mariĂ©e intact ; la peau de son cou et de ses mains Ă©tait aussi lisse et fraĂźche qu'une mangue cueillie juste avant le lever du soleil. La mort avait donnĂ© Ă sa beautĂ© un air de joyeuse profondeur comme si elle Ă©tait intĂ©rieurement absorbĂ©e par un rĂȘve plus prodigieux que la vie et la mort Ă la fois. Sa bouche n'Ă©voquait pas un sourire lĂ©gendaire, mais un fruit Ă©clatant de fraĂźcheur auquel toute bouche assoiffĂ©e aurait voulu mordre jusqu'Ă l'extase.
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RenĂ© Depestre (Hadriana dans tous mes rĂȘves (French Edition))
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9,99 euros, s'il vous plaßt. Le client vous tend un billet de 10 euros. Vous lui rendez 1 centime d'euro et bénissez les inventeurs de ces prix si malins. 9,99 euros au lieu de 10 euros.
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Anna Sam (Les tribulations d'une caissiĂšre (Essais - Documents) (French Edition))
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Lâastuce idĂ©ale pour rĂ©parer vos smartphones dĂ©faillants
Il est frĂ©quent de rencontrer, surtout quand on ne sây attend pas, des pannes liĂ©es au fonctionnement de nos smartphones et tablettes. Pourtant, la nĂ©cessitĂ© dâutiliser ces appareils est dâautant plus incontestable quâil nous paraĂźt presque impossible de sâen passer de nos jours. De ce fait, lorsque notre smartphone connaĂźt des dysfonctionnements et ne sâallume plus, on fera tout pour quâil remarche comme au premier jour. Autant de problĂšmes trĂšs frĂ©quents que nous rencontrons dans la vie de tous les jours, que ce soit lâĂ©cran de notre iPhone cassĂ©, ou la batterie de notre Samsung qui perd en autonomie ou le chargeur de smartphone qui ne fonctionne plus. Quand on rencontre ce genre de problĂšmes, comment les rĂ©soudre sans se ruinerâ? Rendez-vous tout simplement sur Pieces2Mobile.com pour trouver tous les accessoires et toutes les piĂšces dĂ©tachĂ©es de smartphones et tablettes.
Qualité et disponibilité des piÚces détachées de téléphones portables et tablettes
Piece2Mobile est reconnu au niveau europĂ©en pour la qualitĂ© de ses diffĂ©rentes piĂšces dĂ©tachĂ©es de smartphones et tablettes proposĂ©es ainsi que, pour ses accessoires Ă des prix satisfaisants. Trouvez des piĂšces dĂ©tachĂ©es de mobiles pas chĂšres sans compromis sur la qualitĂ© nâest possible que sur Pieces2Mobile.com. Vous nâavez donc rien Ă craindre concernant la qualitĂ© des produits et la satisfaction de vos besoins. Pieces2Mobile vous permet dâobtenir exactement ce que vous dĂ©sirez grĂące Ă un catalogue bien vaste et diversifiĂ©, comprenant de nombreuses marques de smartphones et autres appareils populaires sur le marchĂ©.
Ce qui est aussi intĂ©ressant chez Piece2Mobile.com câest cette possibilitĂ© de personnaliser vos smartphones, redonnez une nouvelle vie et une nouvelle apparence Ă votre appareil grĂące aux diffĂ©rentes piĂšces dĂ©tachĂ©es de portables mises Ă votre disposition.
Livraison express de piÚces détachées de smartphones et tablettes en France
GrĂące Ă un choix qualitatif des piĂšces dĂ©tachĂ©es qui sont principalement dâorigine ou de qualitĂ© Ă©quivalente, Pieces2Mobile se place en leader du marchĂ©. Mais les avantages de commander ses piĂšces de rechange de smartphones et tablettes chez Pieces2Mobile ne rĂ©sident pas seulement dans la qualitĂ© des piĂšces dĂ©tachĂ©es de tĂ©lĂ©phones mobiles et tablettes proposĂ©es Ă la vente sur sa plateforme. Pieces2Mobile est une entreprise française, son service client et lâintĂ©gralitĂ© de son stock de piĂšces dĂ©tachĂ©es de tĂ©lĂ©phones portables et tablettes se situent en France, ce qui permet des livraisons rapides et garantit une prise en charge rapide en cas de problĂšme.
Un plus pour les professionnels de la réparation de smartphones et tablettes
Pieces2Mobile câest aussi un showroom Ă Aubervilliers pour les professionnels de la rĂ©paration des smartphones et tablettes afin de leur montrer de plus prĂšs les piĂšces dĂ©tachĂ©es et accessoires quâils sâapprĂȘtent Ă acheter sur Pieces2Mobile. Pieces2Mobile Ă©toffe sans cesse son catalogue afin de rĂ©pondre Ă tous les moindres besoins de ses clients professionnels et particuliers. Ainsi toutes les derniĂšres nouveautĂ©s sây trouvent, aussi bien les Ă©crans des derniers modĂšles dâiPhone ou de Samsung Galaxy que les batteries Samsung Galaxy, Ă©crans iPhone et autres piĂšces dĂ©tachĂ©es.
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Pieces2Mobile
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To visit Florence without visiting churches and museums would be perverse.
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Martin Gayford (Rendez-vous with Art)
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This Paris is evoked in the alluringly titled Le Rendez-vous des Ă©trangers (Where Strangers Meet) by Elsa Triolet, Louis Aragonâs museâa Paris in which the Spanish Picasso, Russian Chagall, and Italian Giacometti all felt at home, and with good reason: The people who gathered in Montparnasse formed a sort of foreign legion, though the only crime they had on their conscience was that of being far from home, far from their own milieu . . . Paris had handed over this small corner to us . . . This place for the displaced was as Parisian as Notre-Dame and the Eiffel Tower. And when, like a firework, genius erupted out of this small crowd, it was still the Parisian sky that received its reflected glory.
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Ollivier Pourriol (The French Art of Not Trying Too Hard)
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Il leur avait parlĂ© des grands travaux entrepris par CeauÈescu, auxquels il participait en tant qu'architecte. Ses paroles oscillaient entre rejet â il dĂ©plorait la destruction d'une majeure partie du centre historique [de Bucarest] â et fascination juvĂ©nile Ă l'Ă©gard des projets qu'il qualifiait d'utopiques mais novateur. « On verra la maison du Peuple depuis l'espace, vous vous rendez compte ? »
(p. 62-63)
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Andreea Liliana Badea (La traversĂ©e de nos rĂȘves (Romans) (French Edition))