Rendez Vous Quotes

We've searched our database for all the quotes and captions related to Rendez Vous. Here they are! All 71 of them:

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As we trudge back through the woods, we reach a boulder, and both Gale and I turn our heads in the same direction, like a pair of dogs catching a scent on the wind. Cressida notices and asks what lies that way. We admit, without acknowledging each other, it's our old hunting rendez-vous place. She wants to see it, even after we tell her it's nothing really. Nothing but a place where I was happy, I think.
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Suzanne Collins (Mockingjay (The Hunger Games, #3))
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Un homme est mort qui n’avait pour dĂ©fense Que ses bras ouverts Ă  la vie
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Paul Éluard (Au rendez-vous allemand)
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Non, moi j'crois qu'il faut qu’vous arrĂȘtiez d'essayer d'dire des trucs. Ça vous fatigue, dĂ©jĂ , et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c'que c'est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse... j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein ! J'vous jure c'est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens. (Arthur Ă  Perceval)
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Alexandre Astier (Kaamelott, livre 1, premiùre partie : Épisodes 1 à 50)
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C'est affreux ces rendez-vous annuels qui autorisent les gens à faire un bilan de votre vie, trois questions et leurs yeux vous disent "tu n'as pas avancé", au mieux avec inquiétude, au pire avec mépris.
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Agathe Colombier Hochberg (Ce crétin de prince charmant)
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Il nÂŽy a pas de hasard, il nÂŽy a que des rendez-vous.
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Diane Dufresne
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Et puis vous vous rendez compte que l'amour n'est ni dépendance, ni possessivité, ni convenance, ni négation de soi ou de l'autre. (p.233)
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Pierre Rabhi (Du Sahara aux Cévennes : Itinéraire d'un homme au service de la Terre-MÚre)
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MUSE REBELLE, RENDEZ-VOUS Á LA PREMIÉRE PLUIE (rebel muse, rendezvous at the first rain)
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Anouk Markovits (I Am Forbidden)
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Cette conception me sĂ©duisait : des amours rapides, violentes et passagĂšres. Je n’étais pas Ă  l’ñge oĂč la fidĂ©litĂ© sĂ©duit. Je connaissais peu de chose de l’amour : des rendez-vous, des baisers et des lassitudes.
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Françoise Sagan (Bonjour tristesse)
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J'archive les heures qui passent. Tenir un journal fĂ©conde l'existence. Le rendez-vous quotidien devant la page blanche du journal contraint Ă  prĂȘter meilleure attention aux Ă©vĂ©nements de la journĂ©e - Ă  mieux Ă©couter, Ă  penser plus fort, Ă  regarder plus intensĂ©ment. Il serait dĂ©sobligeant de n'avoir rien Ă  inscrire sur sa page de calepin.
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Sylvain Tesson (Dans les forĂȘts de SibĂ©rie)
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Je la pris prÚs de la riviÚre Car je la croyais sans mari Tandis qu'elle était adultÚre Ce fut la Saint Jacques la nuit Par rendez vous et compromis Quand s'éteignirent les lumiéres Et s'allumÚrent les cri-cri Au coin des derniÚres enceintes Je touchai ses seins endormis Sa poitrine pour moi s'ouvrit Comme des branches de jacinthes Et dans mes oreilles l'empois De ses jupes amidonnées Crissait comme soie arrachée Par dix couteaux à la fois Les cimes d'arbres sans lumiÚre Grandissaient au bord du chemin Et tout un horizon de chiens Aboyaient loin de la riviÚre Quand nous avons franchi les ronces Les épines et les ajoncs Sous elle son chignon s'enfonce Et fait untrou dans le limon Quand ma cravate fut otée Elle retira son jupon Puis quand j'otai mon ceinturon Quatre corsages d'affilée Ni le nard ni les escargots N'eurent jamais la peau si fine Ni sous la lune les cristaux N'ont de lueur plus cristalline Ses cuisses s'enfuyaient sous moi Comme des truites effrayées L'une moitié toute embrasée L'autre moitié pleine de froid Cette nuit me vit galoper De ma plus belle chevauchée Sur une pouliche nacrée Sans bride et sans étriers ......
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Federico GarcĂ­a Lorca
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Most people avoid silence in order to miss the inevitable 'rendez-vous' with oneself....
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José E. Alvarez
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Singurătatea mă ümplineƟte üntr-atñt, că pñnă Ɵi cel mai neünsemnat rendez-vous e pentru mine o crucificare.
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Emil M. Cioran (Mărturisiri Ɵi anateme)
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Vous ne vous rendez pas compte, monsieur, j’ai douze ans et demi, et je n’ai rien fait.
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Daniel Pennac (Chagrin d'Ă©cole)
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C’est comme avoir rendez-vous avec son rĂȘve.
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Valérie Perrin (Trois (French Edition))
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Elle attend ça depuis des annĂ©es. C’est comme avoir rendez-vous avec son rĂȘve.
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Valérie Perrin (Trois)
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Se revoir ainsi aprÚs plusieurs années, c'est comme un premier rendez-vous.
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David Foenkinos (Le MystĂšre Henri Pick)
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La mort est le seul rendez-vous qui ne soit pas noté dans votre organizer.
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Frédéric Beigbeder (99 francs)
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Je m’enfuis. Que mon pĂšre fasse ce qu’il veut, qu’Anne se dĂ©brouille. J’avais d’ailleurs rendez-vous avec Cyril. Il me semblait que seul, l’amour me dĂ©barrasserait de cette peur anĂ©miante que je ressentais.
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Françoise Sagan (Bonjour tristesse)
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La mort ? Un rendez-vous inĂ©luctable et Ă©ternellement manquĂ© puisque sa prĂ©sence signifiait notre absence. Elle s'installe Ă  l'instant oĂč nous cessons d'ĂȘtre. C'est elle ou nous. Nous pouvons en toute conscience aller au-devant d'elle, mais pouvons-nous la connaĂźtre, ne fĂ»t-ce que le temps d'un Ă©clair ? J'allais ĂȘtre Ă  tout jamais sĂ©parĂ©e de qui j'aimais le mieux au monde. Le "jamais plus" Ă©tait Ă  notre porte. Je savais que nul lien, sauf mon amour, ne nous relierait . Si certaines cellules plus subtiles que l'on appelle Ăąme continuent Ă  exister, je me disais qu'elles ne pouvaient ĂȘtre douĂ©es de mĂ©moire et que notre sĂ©paration serait Ă©ternelle. Je me rĂ©pĂ©tais que la mort n'est rien, que seules la peur, la souffrance physique et la douleur de quitter ceux que l'on aime ou l'oeuvre entreprise rendent son approche atroce et que cela te serait Ă©pargnĂ©. Mais ne plus ĂȘtre prĂ©sent au monde !
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Anne Philipe (Le Temps d'un Soupir)
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L'Amour qui n'est pas un mot Mon Dieu jusqu'au dernier moment Avec ce coeur dĂ©bile et blĂȘme Quand on est l'ombre de soi-mĂȘme Comment se pourrait-il comment Comment se pourrait-il qu'on aime Ou comment nommer ce tourment Suffit-il donc que tu paraisses De l'air que te fait rattachant Tes cheveux ce geste touchant Que je renaisse et reconnaisse Un monde habitĂ© par le chant Elsa mon amour ma jeunesse O forte et douce comme un vin Pareille au soleil des fenĂȘtres Tu me rends la caresse d'ĂȘtre Tu me rends la soif et la faim De vivre encore et de connaĂźtre Notre histoire jusqu'Ă  la fin C'est miracle que d'ĂȘtre ensemble Que la lumiĂšre sur ta joue Qu'autour de toi le vent se joue Toujours si je te vois je tremble Comme Ă  son premier rendez-vous Un jeune homme qui me ressemble M'habituer m'habituer Si je ne le puis qu'on m'en blĂąme Peut-on s'habituer aux flammes Elles vous ont avant tuĂ© Ah crevez-moi les yeux de l'Ăąme S'ils s'habituaient aux nuĂ©es Pour la premiĂšre fois ta bouche Pour la premiĂšre fois ta voix D'une aile Ă  la cime des bois L'arbre frĂ©mit jusqu'Ă  la souche C'est toujours la premiĂšre fois Quand ta robe en passant me touche Prends ce fruit lourd et palpitant Jettes-en la moitiĂ© vĂ©reuse Tu peux mordre la part heureuse Trente ans perdus et puis trente ans Au moins que ta morsure creuse C'est ma vie et je te la tends Ma vie en vĂ©ritĂ© commence Le jour que je t'ai rencontrĂ©e Toi dont les bras ont su barrer Sa route atroce Ă  ma dĂ©mence Et qui m'as montrĂ© la contrĂ©e Que la bontĂ© seule ensemence Tu vins au coeur du dĂ©sarroi Pour chasser les mauvaises fiĂšvres Et j'ai flambĂ© comme un geniĂšvre A la NoĂ«l entre tes doigts Je suis nĂ© vraiment de ta lĂšvre Ma vie est Ă  partir de toi
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Louis Aragon
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Car ce que les gens ont fait, ils le recommencent indĂ©finiment. Et qu’on aille voir chaque annĂ©e un ami qui les premiĂšres fois n’a pu venir Ă  votre rendez-vous, ou s’est enrhumĂ©, on le retrouvera avec un autre rhume qu’il aura pris, on le manquera Ă  un autre rendez-vous oĂč il ne sera pas venu, pour une mĂȘme raison permanente Ă  la place de laquelle il croit voir des raisons variĂ©es, tirĂ©es des circonstances.
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Marcel Proust (A la recherche du temps perdu)
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Il m'oubliera. Il laissera mes lettres sans rĂ©ponse ; elles traineront Ă  terre au milieu de ses fusils et de ses chiens de chasse. Je lui enverrai des poĂšmes, et il rĂ©pondra peut-ĂȘtre au dos d'une carte postale. Mais c'est pour cela que je l'aime. Je lui proposerai un rendez-vous sous une horloge, ou dans un carrefour, au pied d'une croix ; et je l'attendrai, et il ne viendra pas. C'est pour cela que je l'aime. Oublieux, presque entiĂšrement ignorant de ce qu'il a Ă©tĂ© pour moi, il passera hors de ma vie.
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Virginia Woolf (The Waves)
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N’acceptez jamais qu’une condition requise vienne simplement d’un dĂ©partement, comme « le dĂ©partement juridique » ou « le dĂ©partement sĂ©curité ». Il faut connaĂźtre le nom de la personne prĂ©cise qui a formulĂ© cette demande. Ensuite, si intelligente que soit cette personne, il faut remettre sa demande en question. Les conditions requises des gens intelligents sont les plus dangereuses, parce que les autres sont moins Ă  mĂȘme de les questionner. Ne vous en abstenez jamais, mĂȘme si cette condition vient de moi. Ensuite, rendez cette condition moins stupide.
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Walter Isaacson (Elon Musk)
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[...] Pierre de la Coste : Comme par exemple Stephen Hawking dans l'un de ces derniers livres dit "j'ai pas besoin de dieu pour expliquer l'univers, il me suffit des lois de la gravitation" Etienne Klein : Ne me faites pas rire... [...] Il a Ă©crit un livre il y a quelques annĂ©es qui s'appelle une brĂšve histoire du temps, et c'est toujours le mĂȘme truc, il fait 180 pages sur la thĂ©orie des cordes, puis derniĂšre page, Dieu arrive, on sait pas pourquoi, il arrive comme ça. Dans le premier livre, c'Ă©tait "bientĂŽt grĂące Ă  la thĂ©orie des cordes, nous connaĂźtrons la pensĂ©e de Dieu" - On apprend lĂ  que Dieu pense... ce qui est en soit une information thĂ©ologique de premiĂšre importance..., et puis il y a une espĂšce de naĂŻvetĂ© comme ça Ă  parler de Dieu sans dire que quel Dieu on parle... Et puis lĂ  dans le dernier livre que vous citez, effectivement, pareil, 180 pages sur la thĂ©orie des cordes... puis derniĂšre page, "finalement, on a pas besoin de Dieu pour crĂ©er l'univers, les lois de la gravitation ont suffit pour le faire" - mais vous voyez la naĂŻvetĂ© du truc...? Et aprĂšs ça fait la Une du Times, ça fait la Une de la presse française... Et prenons le au sĂ©rieux, imaginons qu'effectivement, au dĂ©but entre guillemets, il n'y avait pas d'espace, pas de temps, pas de matiĂšre, pas d’énergie, pas de rayonnement, mais il y avait les lois de la gravitation...- Alors les lois de la gravitation sont lĂ , transcendantes, et "pof" elle crĂ©ent l'univers. ça veut dire que, si vous dĂ©finissez Dieu comme Ă©tant celui qui a crĂ©Ă© l'univers, vous devez admettre que les lois de la gravitation c'est Dieu... et Ă  ce moment lĂ , quand vous tombez dans les escaliers, sous l'effet de la gravitation, sans le savoir vous accomplissez une action de grĂące... et donc, vous voyez cette naĂŻvetĂ© lĂ  est quand mĂȘme coupable [...] "Les Rendez-vous du futur Étienne Klein [20m45]"
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Étienne Klein
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La mort ne prend pas de temps de pause. Elle ne connaĂźt ni les grandes vacances, ni les jours fĂ©riĂ©s, ni les rendez-vous chez le dentiste. Les heures creuses, les pĂ©riodes de grands dĂ©parts, l’autoroute du Soleil, les trente-cinq heures, les congĂ©s payĂ©s, les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, le bonheur, la jeunesse, l’insouciance, le beau temps, tout cela, elle s’en fiche. Elle est lĂ , partout, tout le temps. Personne n’y pense vraiment, sinon on devient fou. Elle est comme un chien qui slalomerait dans nos jambes en permanence, mais dont on ne s’aperçoit de la prĂ©sence que le jour oĂč il nous mord. Ou, pire, oĂč il mord un proche.
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Valérie Perrin (Changer l'eau des fleurs)
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Je suis disponible Ă  toute heure, tous les jours et pour toutes les tĂąches, et il me semble utile de le rĂ©pĂ©ter plusieurs fois d'un ton dĂ©terminĂ©. Ma seule contrainte est mon travail sur le ferry. Je pourrais y renoncer si ce contrat se rĂ©vĂ©lait plus intĂ©ressant, mais il me faudrait davantage de dĂ©tails. La directrice est affligĂ©e par mon comportement. Elle me le dit. "Pour moi aussi, c'est difficile. Vous ne vous en rendez mĂȘme pas compte, tout occupĂ©e que vous ĂȘtes par votre petit nombril. Je me demande souvent ce que les femmes comme vous ont dans la tĂȘte. Qu'est-ce que vous voulez, au fond ? On dit qu'il y a du chĂŽmage, mais regardez : je ne trouve personne. Je ne vous retiens pas, chĂšre madame.
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Florence Aubenas (Le Quai de Ouistreham)
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d’ĂȘtre pris au sĂ©rieux la prochaine fois, ou d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme dangereux. Et ne vous trompez pas : ĂȘtre pris au sĂ©rieux, ĂȘtre considĂ©rĂ© comme dangereux est la SEULE diffĂ©rence Ă  leurs yeux entre les joueurs et les petits. Ils passeront des marchĂ©s avec des joueurs. Ils liquideront les petits. Et vous verrez : ils enroberont votre liquidation, votre dĂ©mĂ©nagement, votre torture, votre exĂ©cution brutale de la pire justification qui soit : « Les affaires sont les affaires ; tout ça est politique ; c’est ainsi que tourne le monde, la vie est dure et N’Y VOYEZ RIEN DE PERSONNEL. » Qu’ils aillent se faire mettre. Rendez l’affaire personnelle. Quellcrist Falconer Tout ce que je devrais dĂ©jĂ  savoir, volume ii
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Richard K. Morgan (Carbone modifié (Takeshi Kovacs, #1))
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En outre, puisque leur corps offre aux femmes la possibilitĂ© de porter un enfant, la Nature veut Ă©galement que ce soit Ă  elles de changer les couches de ladite ou dudit enfant aprĂšs sa naissance, de prendre les rendez-vous chez le pĂ©diatre et aussi, tant qu'on y est, de laver le sol de la cuisine, de faire les lessives et de penser Ă  racheter du papier hygiĂ©nique pendant les vingt-cinq annĂ©es qui suivent. Cela s'appelle l' "instinct maternel". Oui, la Nature commande trĂšs prĂ©cisĂ©ment cela, et pas, par exemple, que la sociĂ©tĂ©, pour les remercier d'assumer la plus grosse part dans la perpĂ©tuation de l'espĂšce, mette tout en Ɠuvre pour compenser les inconvĂ©nients qui en dĂ©coulent pour elles ; mais alors pas du tout. Si vous avez compris cela, c'est que vous avez mal Ă©coutĂ© la Nature.
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Mona Chollet (SorciÚres : La puissance invaincue des femmes)
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Si j'ai profanĂ© avec mon indigne main cette chĂąsse sacrĂ©e, je suis prĂȘt Ă  une douce pĂ©nitence : permettez Ă  mes lĂšvres, comme Ă  deux pĂšlerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser. Juliette : Bon pĂšlerin, vous ĂȘtes trop sĂ©vĂšre pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse dĂ©votion. Les saintes mĂȘmes ont des mains que peuvent toucher les mains des pĂšlerins ; et cette Ă©treinte est un pieux baiser. RomĂ©o : Les saintes n'ont-elles pas des lĂšvres, et les pĂšlerins aussi ? Juliette : Oui, pĂšlerin, des lĂšvres vouĂ©es Ă  la priĂšre. RomĂ©o : Oh ! alors, chĂšre sainte, que les lĂšvres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en dĂ©sespoir. Juliette : Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les priĂšres. RomĂ©o : Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma priĂšre. Vos lĂšvres ont effacĂ© le pĂ©chĂ© des miennes. Juliette : Mes lĂšvres ont gardĂ© pour elles le pĂ©chĂ© qu'elles ont pris des vĂŽtres. RomĂ©o : Vous avez pris le pĂ©chĂ© de mes lĂšvres ? Ô reproche charmant ! Alors rendez-moi mon pĂ©chĂ©. Juliette : Vous avez l'art des baisers.
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William Shakespeare (Romeo and Juliet)
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Cette qualitĂ© de la joie n’est-elle pas le fruit le plus prĂ©cieux de la civilisation qui est nĂŽtre ? Une tyrannie totalitaire pourrait nous satisfaire, elle aussi, dans nos besoins matĂ©riels. Mais nous ne sommes pas un bĂ©tail Ă  l’engrais. La prospĂ©ritĂ© et le confort ne sauraient suffire Ă  nous combler. Pour nous qui fĂ»mes Ă©levĂ©s dans le culte du respect de l’homme, pĂšsent lourd les simples rencontres qui se changent parfois en fĂȘtes merveilleuses
 Respect de l’homme ! Respect de l’homme !
 LĂ  est la pierre de touche ! Quand le Naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-mĂȘme ; il refuse les contradictions crĂ©atrices, ruine tout espoir d’ascension, et fonde pour mille ans, en place d’un homme, le robot d’une termitiĂšre. L’ordre pour l’ordre chĂątre l’homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-mĂȘme. La vie crĂ©e l’ordre, mais l’ordre ne crĂ©e pas la vie. Il nous semble, Ă  nous, bien au contraire, que notre ascension n’est pas achevĂ©e, que la vĂ©ritĂ© de demain se nourrit de l’erreur d’hier, et que les contradictions Ă  surmonter sont le terreau mĂȘme de notre croissance. Nous reconnaissons comme nĂŽtres ceux mĂȘmes qui diffĂšrent de nous. Mais quelle Ă©trange parenté ! elle se fonde sur l’avenir, non sur le passĂ©. Sur le but, non sur l’origine. Nous sommes l’un pour l’autre des pĂšlerins qui, le long de chemins divers, peinons vers le mĂȘme rendez-vous. Mais voici qu’aujourd’hui le respect de l’homme, condition de notre ascension, est en pĂ©ril. Les craquements du monde moderne nous ont engagĂ©s dans les tĂ©nĂšbres. Les problĂšmes sont incohĂ©rents, les solutions contradictoires. La vĂ©ritĂ© d’hier est morte, celle de demain est encore Ă  bĂątir. Aucune synthĂšse valable n’est entrevue, et chacun d’entre nous ne dĂ©tient qu’une parcelle de la vĂ©ritĂ©. Faute d’évidence qui les impose, les religions politiques font appel Ă  la violence. Et voici qu’à nous diviser sur les mĂ©thodes, nous risquons de ne plus reconnaĂźtre que nous nous hĂątons vers le mĂȘme but. Le voyageur qui franchit sa montagne dans la direction d’une Ă©toile, s’il se laisse trop absorber par ses problĂšmes d’escalade, risque d’oublier quelle Ă©toile le guide. S’il n’agit plus que pour agir, il n’ira nulle part. La chaisiĂšre de cathĂ©drale, Ă  se prĂ©occuper trop Ăąprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. Ainsi, Ă  m’enfermer dans quelque passion partisane, je risque d’oublier qu’une politique n’a de sens qu’à condition d’ĂȘtre au service d’une Ă©vidence spirituelle. Nous avons goĂ»tĂ©, aux heures de miracle, une certaine qualitĂ© des relations humaines : lĂ  est pour nous la vĂ©ritĂ©. Quelle que soit l’urgence de l’action, il nous est interdit d’oublier, faute de quoi cette action demeurera stĂ©rile, la vocation qui doit la commander. Nous voulons fonder le respect de l’homme. Pourquoi nous haĂŻrions-nous Ă  l’intĂ©rieur d’un mĂȘme camp ? Aucun d’entre nous ne dĂ©tient le monopole de la puretĂ© d’intention. Je puis combattre, au nom de ma route, telle route qu’un autre a choisie. Je puis critiquer les dĂ©marches de sa raison. Les dĂ©marches de la raison sont incertaines. Mais je dois respecter cet homme, sur le plan de l’Esprit, s’il peine vers la mĂȘme Ă©toile. Respect de l’Homme ! Respect de l’Homme !
 Si le respect de l’homme est fondĂ© dans le cƓur des hommes, les hommes finiront bien par fonder en retour le systĂšme social, politique ou Ă©conomique qui consacrera ce respect. Une civilisation se fonde d’abord dans la substance. Elle est d’abord, dans l’homme, dĂ©sir aveugle d’une certaine chaleur. L’homme ensuite, d’erreur en erreur, trouve le chemin qui conduit au feu.
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Antoine de Saint-Exupéry (Lettre à un otage)
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Fuyez de ces auteurs l'abondance stĂ©rile, Et ne vous chargez point d'un dĂ©tail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant; L'esprit rassasiĂ© le rejette Ă  l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais Ă©crire. Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire. Un vers Ă©toit trop foible, et vous le rendez dur; J'Ă©vite d'ĂȘtre long, et je deviens obscur; L'un n'est point trop fardĂ©, mais sa muse est trop nue; L'autre a peur de ramper, il se perd dans la nue. Voulez-vous du public mĂ©riter les amours, Sans cesse en Ă©crivant variez vos discours. Un style trop Ă©gal et toujours uniforme En vain brille Ă  nos yeux, il faut qu'il nous endorme On lit peu ces auteurs, nĂ©s pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix lĂ©gĂšre Passer du grave au doux, du plaisant au sĂ©vĂšre!
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Nicolas Boileau (L'Art Poétique)
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Dans les commentaires dĂ©lirants auxquels l'article de l'avocat donna lieu, devait revenir sous les formes les plus insolites la comparaison avec le sourire de la Joconde. MaĂźtre Homaire avait, entre autres, Ă©crit : « Dans le voile bleutĂ© du petit matin, confondu avec les voiles des noces, il Ă©manait de la mort d'Hadriana SiloĂ© une espĂšce d'envoĂ»tement sublunaire considĂ©rablement renforcĂ© par l'allĂ©gresse Ă©nigmatique des lĂšvres. Comme chez Mona Lisa, le charme du visage semblait pivoter sur lui-mĂȘme, complĂštement purifiĂ© des contingences consternantes du dĂ©cĂšs et portĂ© Ă  merveille Ă  l'incandescence intĂ©rieure qui sied Ă  l'Ă©ternelle beautĂ© fĂ©minine. » A la fin de 1946, Ă  mon arrivĂ©e Ă  Paris, je me prĂ©cipitai, haletant, au musĂ©e du Louvre, vers la cĂ©lĂšbre toile de Leonardo, comme au premier rendez-vous pris loin de Jacmel avec Nana SiloĂ©. J'en fus profondĂ©ment déçu. La Joconde Ă©tait bien le chef-d'Ɠuvre d'un peintre gĂ©nial, mais, comparĂ©e Ă  la jeune fille de mon souvenir, elle semblait plutĂŽt ricaner, sans aucun feu intĂ©rieur. Dans la trame de ma nostalgie inguĂ©rissable, Hadriana avait son maquillage de mariĂ©e intact ; la peau de son cou et de ses mains Ă©tait aussi lisse et fraĂźche qu'une mangue cueillie juste avant le lever du soleil. La mort avait donnĂ© Ă  sa beautĂ© un air de joyeuse profondeur comme si elle Ă©tait intĂ©rieurement absorbĂ©e par un rĂȘve plus prodigieux que la vie et la mort Ă  la fois. Sa bouche n'Ă©voquait pas un sourire lĂ©gendaire, mais un fruit Ă©clatant de fraĂźcheur auquel toute bouche assoiffĂ©e aurait voulu mordre jusqu'Ă  l'extase.
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RenĂ© Depestre (Hadriana dans tous mes rĂȘves (French Edition))
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9,99 euros, s'il vous plaßt. Le client vous tend un billet de 10 euros. Vous lui rendez 1 centime d'euro et bénissez les inventeurs de ces prix si malins. 9,99 euros au lieu de 10 euros.
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Anna Sam (Les tribulations d'une caissiĂšre (Essais - Documents) (French Edition))
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Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous, dit-on.
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Christophe Tison (Les Amants Ne Se Rencontrent Nulle Part)
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C'est à cause du froid qu'elle a accepté le rendez-vous.
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Delphine de Vigan (Jours sans faim)
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To visit Florence without visiting churches and museums would be perverse.
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Martin Gayford (Rendez-vous with Art)
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Mais j'avais brusquement un certain scrupule à lui mentir. Tant de mensonges, déjà, pour me débarrasser des gens, tant d'immeubles à double issue pour les abandonner sur un trottoir, tant de rendez-vous auxquels je n'allais pas

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Patrick Modiano (Souvenirs dormants)
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Parce que moi, je vais toujours aux rendez-vous. De toute ma vie, je n'en ai pas ratĂ© un seul. J'aime dĂ©couvrir la personne qui m'attend ou que j'attends. Sa lĂ©gĂšre inquiĂ©tude qui s'Ă©vapore Ă  la seconde oĂč je parais. Pour rien au monde je ne manquerais l'Ă©vaporation d'une inquiĂ©tude.
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Pierre Charras (Dix-neuf secondes)
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Grand-pĂšre avait raison : c'est tout l'arbre qu'il faut regarder. Chaque fleur est une rĂ©ponse Ă  l'autre. Un grand tout qui redessine le paysage et le transforme. Ce changement, c'est une force que l'on porte en nous. Cette histoire que la nature nous rĂ©cite depuis des siĂšcles est un rendez-vous pour ne pas que l'on oublie. Elle nous raconte, dans son langage vĂ©gĂ©tal, que tout pourrait ĂȘtre diffĂ©rent. Que chaque instant est une opportunitĂ© Ă  saisir. Un sourire Ă  donner. Une porte Ă  franchir. Un cƓur Ă  explorer. Une vĂ©ritĂ© Ă  dire. Un avenir Ă  vivre. Il s'agit juste de s'ouvrir. D'Ă©clore. Accepter d'ĂȘtre, parmi ces milliers de fleurs semblables en tout, Ă  la fois unique et singuliĂšre, libre. Et le reste, c'est cet arbre immense qui le porte. Le poids de nos espoirs comme de nos doutes, de nos rĂȘves et de nos combats. Rien de tout cela n'est vain. Ce n'est ni un dĂ©but, ni une fin. Chaque parole que l'on prononce est un recommencement. Et notre vie, un cadeau Ă©phĂ©mĂšre que cet univers a Ă  saisir, pour peu qu'on la lui offre.
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Antoine Dole (Ueno Park)
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L'amour vient toujours trop tard. On se manque d'un sourire. On se donne rendez-vous à deux endroits différents, pas fais exprÚs, désolé, la prochaine fois? Il n'y a pas de prochaine fois. Qu'est-ce que je raconte. Bien sûr que si. Des milliers de prochaines fois! Mais en vieillissant, on n'a plus le droit à l'erreur. A chaque tour de manÚge, le prix augmente. Il ne faut plus se tromper de combat, de personne ou de sentiment.
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Caroline Laurent (Rivage de la ColĂšre)
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This Paris is evoked in the alluringly titled Le Rendez-vous des Ă©trangers (Where Strangers Meet) by Elsa Triolet, Louis Aragon’s muse—a Paris in which the Spanish Picasso, Russian Chagall, and Italian Giacometti all felt at home, and with good reason: The people who gathered in Montparnasse formed a sort of foreign legion, though the only crime they had on their conscience was that of being far from home, far from their own milieu . . . Paris had handed over this small corner to us . . . This place for the displaced was as Parisian as Notre-Dame and the Eiffel Tower. And when, like a firework, genius erupted out of this small crowd, it was still the Parisian sky that received its reflected glory.
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Ollivier Pourriol (The French Art of Not Trying Too Hard)
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We are not what we look like but what we do with what we have, what we make of what we are given, how we treat others and our planet.
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Isabel Wilkerson (Au rendez-vous de la légende alsacienne: Du Moyen ùge à nos jours (Delta 2000))
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Alors viens ! lĂącha-t-elle et elle maudit le vin qu’elle avait bu. Viens Ă  Paris. C’est si prĂšs. Ne serait-ce que pour une soirĂ©e. Ce serait romantique. Un rendez-vous en amoureux.
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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Vous vous rendez compte, quelle vie cette vie. Vous vous rendez compte, quel monde ce monde," Mais oui, je me rends compte. Je ne fais que ça, me rendre compte et en rendre compte. C'est bien ce que je souhaite. J'ai souvent recontrĂ©, au cours de ces annĂ©es, ce mĂȘme regard d'Ă©tonnement absolu qu'a eu ce viellard qui allait mourir, juste avant de mourir. J'avoue, d'ailleurs, n'avoir jamais bien compris pourquoi tant de types s'Ă©tonnaient tellement, Peut-ĂȘtre parce que j'ai une plus longue habitude de la mort sur les routes, des foules en marche sur les routes, avec la mort aux trousses. Peut-ĂȘtre que je n'arrive pas Ă  m'Ă©toner parce que je ne vois que ça, depuis juillet 1936. Ils m'Ă©nervent, souvent, tous ces Ă©tonnĂ©s. Ils reviennent de l'interrogatoire, Ă©berluĂ©s. "Vous vous rendez compte, ils m'ont tabassĂ©. -- Mais que voulez-vous qu'ils fassent, nom de dieu? Vous ne saviez donc pas que ce sont des nazis?" Ils hochaient la tĂȘte, ils ne savaient pas trĂšs bien ce qu'il leur arrivait. "Mais bon dieu, vous ne saviez pas Ă  qui nous avons affaire?" Ils m'Ă©nervent souvent, ces Ă©berluĂ©s. Peut-ĂȘtre parce que j'ai vu les avions de chasse italiens et allemands survoler les routes Ă  basse altitude et mitrailler la foule, bien tranquillement, sur les routes de mon pays. À moi cetter charrette avex la femme en noir et le bĂ©bĂ© qui pleure. À moi ce bourricot et la gran-mĂšre sur le bourricot. À toi cette fiancĂ©e de neige et de feu qui marche comme une princesse sur la route brĂ»lante. Peut-ĂȘtre qui'ils m'Ă©nervent, tous ces Ă©tonnĂ©s, Ă  cause des villages en marche sur les routes de mon pays, fuyant ces mĂȘmes S.S., our leurs semblables, leurs frĂšres. Ainsi, Ă  cette question: "Vous vous rendez compte?" j'ai une rĂ©ponse toute faite, comme dirairt le gars de Semur. Mais oui, je me rends compte, je ne fais que ça. Je me rends compte et j'essaie d'en rendre compte, tel est mon propos.
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Jorge SemprĂșn (The Long Voyage)
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rejoindre /ʀ(ə)ʒwɛ̃dʀ/ I. vtr 1. (Ă  un rendez-vous) to meet up with 2. (rattraper) to catch up with 3. (se joindre Ă ) to join [personne, groupe, mouvement]; (de nouveau) to rejoin ‱ le sentier rejoint la route | the path joins the road 4. (aller Ă ) [personne] to get to [endroit]; (de nouveau) to get back to [endroit]; to return to [domicile, caserne] ‱ ~ son poste | to take up one's appointment (de nouveau) to return to one's duties 5. (s'accorder avec) ‱ [personnes] ~ qn sur qch | to concur (sout) with sb on sth ‱ vos idĂ©es/conclusions rejoignent les miennes | your ideas/conclusions are akin to mine ‱ ça rejoint ce qu'il a dit | it ties up with what he said II. vpr 1. (se rencontrer) [personnes] to meet up; [routes] to meet 2. (s'accorder) [personnes] to be in agreement (sur "on"); [opinions, goĂ»ts] to be similar 3. (se fondre) ‱ la musique et la poĂ©sie se rejoignent | music and poetry merge
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Synapse DĂ©veloppement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
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Relisant le cahier de l'annĂ©e derniĂšre : ce n'Ă©tait pas plus brillant, trĂšs vide. Cela ne console pas. Je commence Ă  souffrir de l'absence de S. une semaine, six jours, aprĂšs le dernier rendez-vous. À ce moment-lĂ , je cesse de vouloir Ă©crire pour lui, je veux Ă©crire pour l'oublier, me dĂ©tacher de lui, qui m'apparaĂźt toujours sous le visage de Vronski.
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Annie Ernaux (Se perdre (French Edition))
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Il connaissait la rĂ©putation de grand viveur de Tonică Săvuleanu. VoilĂ  pourquoi le murmure Ă  l'oreille s'adaptait Ă  l'homme : - Tu avais un nouveau rendez-vous galant ? Avec Nifonescu, il Ă©tait plus intime, ce qui l'autorisait Ă  lui caresser la nuque quand il lui parlait : -Quand est-ce qu'on se refait un dĂ©jeuner au saucisson au "Lion" ? [Pe Tonică Săvuleanu Ăźl știa crai mare. De aceea, șoapta se schimba, după om, Ăźn : -Tonică Săvuleanu Ai mai fost la rendez-vous ?
 Cu Nifonescu era mai intim. Putea, prin urmare, vorbĂźndu-i, să-l mĂźngĂźie mereu pe ceafă : -CĂźnd mai dejunăm sosison la "Lion" ? ] p. 119, « Perseanu », traduit en français par Gabrielle Danoux
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I.A. Bassarabescu (Un om Ăźn toata firea)
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À celui qui ne jouirait pas d'une solide santĂ© mentale, il faut dĂ©conseiller tout sĂ©jour prĂ©maturĂ© Ă  Bucarest.
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Jean-Claude Guillebaud (Le Rendez-Vous D'Irkoutsk)
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Oserais-je dire que ce moment passĂ© chez Gabriel Liiceanu fut intense ? Sans doute tombait-il Ă  pic pour corriger une impression dĂ©sastreuse qui guette tout visiteur dĂ©barquant Ă  Bucarest. Ce peuple immature et dĂ©boussolĂ©, ce cortĂšge de rumeurs et de gaffes, cet « archaĂŻsme » de la Roumanie lobotomisĂ©e par son « conducător », tout cela nous inclinerait, pour un peu, Ă  oublier la saisissante densitĂ© de la culture et de la littĂ©rature roumaines dont mille Ă©crits tĂ©moignent. Cette sagesse des catacombes qui, dans ce thĂ©Ăątre de mensonges et de gesticulations, fit de chaque Ă©crivain retirĂ© Ă  l'intĂ©rieur de lui-mĂȘme le vrai «gardien du sens». L'expression est de Michel Serres mais, Liiceanu en convient, elle traduit bien la rĂ©alitĂ© roumaine. Une rĂ©alitĂ© entĂ©nĂ©brĂ©e au-dehors mais sauvĂ©e du dedans par ces crĂ©ateurs ermites, rĂ©fugiĂ©s hors de la politique imprĂ©catoire.
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Jean-Claude Guillebaud (Le Rendez-Vous D'Irkoutsk)
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De retour Ă  la caserne, le fusil rangĂ© au rĂątelier, aprĂšs ablutions et avoir revĂȘtu notre tenue kakie, nous nous rĂ©pandions dans la ville. Certains d'entre nous, les plus mĂąles sinon les plus hardis, avaient rendez-vous dans les cafĂ©s avec de jeunes femmes dont les maris creusaient ailleurs. PĂąles, les yeux cernĂ©s, le sein mobile, ces jeunes et frĂ©missantes crĂ©atures s'accrochaient au prĂ©sent : nos uniformes. Carapaces dont elles nous dĂ©barrassaient dans le secret de chambres initiatiques oĂč elles n'avaient pas tardĂ© Ă  nous entrainer. Comme il Ă©tait bon de quitter leggings, ceinturon, drap, flanelle, et, enfin nus, de se ressembler ! Comme il Ă©tait bon d'inventer notre lĂ©gende, d'afficher l'insolence de nos vingt ans ! En avance de plusieurs lunes sur notre dĂ©pucelage, expertes et ne demandant qu'Ă  l'ĂȘtre davantage, ces jeunes mariĂ©es fleurant la veuve nous Ă©tourdissaient de voluptĂ©s pressenties. Ô fiĂšvres des lits adultĂšres ! Le sentiment de se trouver en marge de notre destin (mais le destin nous avait placĂ©s lĂ , Ă  cette date et en ce lieu) portait nos Ă©treintes Ă  des violences extrĂȘmes, parfois proches du dĂ©sespoir. Cette guerre nĂ©buleuse, fantomatique, dont on osait croire qu'elle allait, un beau jour, s'Ă©vanouir par miracle, prit soudain son vĂ©ritable visage. Le 10 mai 1940, la foudre s'abattit sur une fraction du globe. Les Prussiens - encore eux ! -, enflĂ©s de leurs nombreux cousins, attaquaient la Belgique, la Hollande et le Luxembourg. Sans aucun "prĂ©avis". Sans avoir pris de gants ! Le monde civilisĂ© Ă©tait horrifiĂ© ; il ne trouvait point de termes assez durs pour dĂ©noncer cette « odieuse agression », cette « barbarie d'un autre Ăąge », pour flĂ©trir la violation de neutralitĂ© de ces trois petits (et courageux) pays qui ne demandaient qu'Ă  rester neutres !
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René de Obaldia (Exobiographie (Les Cahiers Rouges) (French Edition))
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La danse du stylo Les pas au bout de la rime pompes et son hip-hop style des sauts aux performances un air rĂ©tro dans le flow les muscles dopĂ©s burpees une graphie au corps courbĂ© l'entorse scandĂ©e des mots le verbe pulse ses mĂ©taphores gainage des souffles traction au sol salto arriĂšre crunch abdos pour les virtuoses le sens dĂ©colle la langue s'Ă©tire mouvement au bout des lignes tendons s'habillent novelangue beatboxing gĂ©ants et les platines smurf mĂȘme Ă  genou le stylo fou gratte la feuille AthlĂšte au rythme US rapper in-utĂ©ro pour les adeptes un rendez-vous soupçon mĂ©galo virevolte dans l'air du temps
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Aline Recoura (Cardio poĂšmes)
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Le roi Hiang (Xiang Yu n.n.) mena ses soldats du cĂŽtĂ© de l’est; arrivĂ© Ă  Tong-Tch’en il n’avait plus que vingt- huit cavaliers. Les cavaliers de Han qui le poursuivaient Ă©taient au nombre de plusieurs milliers. Le roi Hiang estima qu’il ne pouvait plus Ă©chapper ; il dit Ă  ses cavaliers : « Huit annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis le moment oĂč j’ai commencĂ© la guerre jusqu’à maintenant ; j’ai livrĂ© en personne plus de soixante-dix batailles ; ceux qui m’ont rĂ©sistĂ©, je les ai Ă©crasĂ©s ; ceux qui m’ont attaquĂ©, je les ai soumis ; je n’ai jamais Ă©tĂ© battu ; j’ai donc possĂ©dĂ© l’empire en m’en faisant le chef. Cependant voici maintenant en dĂ©finitive Ă  quelle extrĂ©mitĂ© je suis rĂ©duit ; c’est le Ciel qui me perd ; ce n’est point que j’aie commis quelque faute militaire
 Alors il divisa ses cavaliers en quatre bandes qu’il disposa sur quatre fronts ; l’armĂ©e de Ban le tenait enfermĂ© dans un cercle de plusieurs rangs d’épaisseur ; le roi Hiang dit Ă  ses cavaliers : « Je vais, en votre honneur, m’emparer de ce gĂ©nĂ©ral que voilĂ . » Il ordonna Ă  ses cavaliers sur les quatre fronts de descendre’ Ă  fond de train et leur fixa trois lieux de rendez-vous Ă  l'est de la montagne. Puis le roi Hiang descendit au galop en poussant de grands cris ; l’armĂ©e de Han se mit en dĂ©route et il coupa aussitĂŽt la tĂȘte Ă  un gĂ©nĂ©ral de Han
. Le roi Hiang lui-mĂȘme avait reçu plus de dix blessures ; en se retournant, il aperçut Lu Ma-t'ong capitaine des cavaliers de Han et lui dit: « N’ĂȘtes- vous pas une de mes anciennes connaissances ? » Ma-t’ong le dĂ©visagea et, le montrant Ă  Wang, il lui dit : « Celui-lĂ  est le roi Hiang. » Le roi Hiang dit alors : « J’ai entendu dire que Han avait mis Ă  prix ma tĂȘte, (promettant pour elle) un millier d’or et une terre de dix mille foyers ; je vous donne cet avantage. »  ces mots, il se coupa la gorge et mourut.
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Sima Qian (MĂ©moires historiques - DeuxiĂšme Section (French Edition))
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convenir /kɔ̃vniʀ/ I. vtr 1. (concĂ©der) to admit (que "that") ‱ convenez que c'est faux | you must admit (that) it's wrong ‱ ~ avoir fait | to admit having done 2. (s'entendre) to agree (que "that") ‱ nous sommes convenus or avons convenu que | we have ou are agreed that II. vtr ind (plaire Ă ) to suit [personne, goĂ»t]; (ĂȘtre appropriĂ© Ă ) to be suitable for [circonstance, activitĂ©]; to suit, to be suitable for [personne]; (ne pas gĂȘner) [rendez-vous, horaire] to be convenient for [personne]; [aliment, climat] to agree with, to suit [personne] ‱ ce poste m'aurait convenu | that job would have suited me ‱ si cela vous convient | if it suits you ‱ la date ne me convient pas | that date isn't convenient for me (plus catĂ©gorique) that date is no good for me ‱ c'est tout Ă  fait ce qui me convient | it's exactly what I need ‱ de la taille/couleur qui convient | of a suitable size/colour GB ‱ de la façon qui convient | in the appropriate manner ‱ l'expression/le geste qui convient | the appropriate expression/gesture ‱ l'homme/le mot qui convient | the right man/word III. vtr ind 1. (reconnaĂźtre) ‱ ~ de | to admit, to acknowledge [faute, erreur]; to acknowledge [qualitĂ©] ‱ il convient d'avoir Ă©tĂ© injuste | he admits ou acknowledges (that) he has been unfair ‱ j'en conviens | I accept that 2. (s'accorder sur) ‱ ~ de | [personnes] to agree on [date, prix] ‱ ~ de faire | to agree to do IV. vpr (ĂȘtre assorti) [personnes] to be well suited ou matched V. v impers 1. (il est sage, correct, nĂ©cessaire) ‱ il convient de faire | one should do ou ought to do ‱ il convient que vous fassiez | you should do, you ought to do ‱ dire ce qu'il aurait convenu de taire | to say what should have been left unsaid ‱ il aurait convenu de noter | it should have been noted 2. (il est entendu) ‱ (fml) il a Ă©tĂ©/est convenu que | it has been/is agreed that ‱ il Ă©tait convenu depuis longtemps que | it had long been agreed that ‱ il est convenu ce qui suit | it has been agreed as follows ‱ ce qu'il est convenu d'appeler le rĂ©alisme | what is commonly called realism ‱ comme convenu | as agreed
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Synapse DĂ©veloppement (Oxford Hachette French - English Dictionary (French Edition))
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À un certain moment, nous avons eu l’idĂ©e d’un grand show patriotique. En demandant Ă  notre public de nous indiquer ses hĂ©ros, les personnages sur lesquels se fonde l’orgueil de la mĂšre Russie, nous nous attendions aux grands esprits : TolstoĂŻ, Pouchkine, AndreĂŻ Roublev, ou que sais-je, un chanteur, un acteur comme cela arriverait chez vous. Mais que nous ont donnĂ© les spectateurs, la masse informe du peuple habituĂ© Ă  courber le dos et baisser le regard ? Que des noms de dictateurs. Leurs hĂ©ros, les fondateurs de la patrie, coĂŻncidaient avec une liste d’autocrates sanguinaires : Ivan le Terrible, Pierre le Grand, LĂ©nine, Staline. On a Ă©tĂ© obligĂ©s de falsifier les rĂ©sultats pour faire gagner Alexandre Nevski, un guerrier au moins, pas un exterminateur. Mais celui qui a recueilli le plus de voix fut Staline. Staline, vous vous rendez compte ? C’est lĂ  que j’ai compris que la Russie ne serait jamais devenue un pays comme les autres. Non pas qu’il y ait eu un vrai doute.
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Giuliano da Empoli (Le Mage du Kremlin)
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Il vaut mieux avoir rendez-vous avec les femmes qu'avec l'Apocalypse.
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Françoise d'Eaubonne (Écologie et FĂ©minisme - RĂ©volution ou mutation ?)
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Le cafĂ© (...) est un lieu de rendez-vous, c'est un espace ouvert, extĂ©rieur. C'est un endroit oĂč l'on peut aussi venir seul, pour travailler, lire, mais oĂč cette solitude est souvent interrompue par le passage de connaissances. S'installer au cafĂ© tĂ©moigne d'une sorte de disposition Ă  la rencontre
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Geoffroy de Lagasnerie (3: Une aspiration au dehors)
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Alors voilĂ . On faisait des mĂŽmes, ils chopaient la rougeole, et tombaient de vĂ©lo, avaient les genoux au mercurochrome et rĂ©citaient des fables et puis ce corps de sumo miniature qu'on avait baignĂ© dans un lavabo venait Ă  disparaĂźtre, l'innocence Ă©tait si tĂŽt passĂ©e, et on n'en avait mĂȘme pas profitĂ© tant que ça. Il restait heureusement des photos, cet air surpris de l'autre cĂŽtĂ© du temps, et un Babyphone au fond d'un tiroir qu'on ne pouvait se rĂ©soudre Ă  jeter. Des jours sans lui, des jours avec, l'amour en courant discontinu. Mais le pire Ă©tait encore Ă  venir. Car il arrivait cela, qu'une petite brute Ă  laquelle vous supposiez des excuses socioĂ©conomiques et des parents Ă  la main leste s'en prenait Ă  votre gamin. La violence venait d'entrer dans sa vie et on se demandait comment s'y prendre. Car aprĂšs tout, c'Ă©tait le jeu. Lui aussi devait apprendre Ă  se dĂ©fendre. C'Ă©tait en somme le dĂ©but d'une longue guerre. On cherchait des solutions, lui enseigner l'art de foutre des coups de pied et prendre rendez-vous avec la maĂźtresse, pour finalement en arriver lĂ  : avoir tout simplement envie de casser la gueule Ă  un enfant dont on ne savait rien sinon qu'il Ă©tait en CE1 et portait des baskets rouges. [...] Certains dimanches soirs, quand Christophe le laissait devant chez sa mĂšre, et le regardait traverser la rue avec son gros sac sur le dos, il pouvait presque sentir l'accĂ©lĂ©ration jusque dans ses os. En un rien de temps, il aurait dix, douze, seize ans, deviendrait un petit con, un ado, il n'Ă©couterait plus les conseils et ne penserait plus qu'Ă  ses potes, il serait amoureux, il en baverait parce que l'Ă©cole, les notes, le stress dĂ©jĂ , il le tannerait pour avoir un sac Eastpak, une doudoune qui coĂ»te un bras, un putain de scooter pour se tuer, il fumerait des pet, roulerait des pelles, apprendrait le goĂ»t des clopes, de la biĂšre et du whisky, se ferait emmerder par des plus costauds, trouverait d'autres gens pour l'Ă©couter et lui prendre la main, il voudrait dĂ©coucher, passer des vacances sans ses parents, leur demanderait toujours plus de thune et les verrait de moins en moins. Il faudrait aller le chercher au commissariat ou payer ses amendes, lire dans un carnet de correspondance le portrait d'un total Ă©tranger, crĂ©ature capable de peloter des filles ou d'injurier un CPE, Ă  moins qu'il ne soit effacĂ©, souffre-douleur, totalement transparent, on ne savait quelle calamitĂ© craindre le plus. Un jour, avec un peu de chance, Ă  l'occasion d'un trajet en bagnole ou dans une cuisine tard le soir, cet enfant lui raconterait un peu de sa vie. Christophe dĂ©couvrirait alors qu'il ne le connaissait plus. Qu'il avait fait son chemin et qu'il Ă©tait dĂ©sormais plus fort que lui, qu'il comprenait mieux les objets et les usages, et il se moquerait gentiment de l'inadĂ©quation de son pĂšre avec l'Ă©poque. Christophe dĂ©couvrirait que le petit le dĂ©bordait maintenant de toute part et ce serait bien la meilleure nouvelle du monde. Simplement, il n'aurait rien vu passer. Gabriel aurait grandi Ă  demi sans lui. Ce temps serait dĂ©finitivement perdu.
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Nicolas Mathieu (Connemara)
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L’astuce idĂ©ale pour rĂ©parer vos smartphones dĂ©faillants Il est frĂ©quent de rencontrer, surtout quand on ne s’y attend pas, des pannes liĂ©es au fonctionnement de nos smartphones et tablettes. Pourtant, la nĂ©cessitĂ© d’utiliser ces appareils est d’autant plus incontestable qu’il nous paraĂźt presque impossible de s’en passer de nos jours. De ce fait, lorsque notre smartphone connaĂźt des dysfonctionnements et ne s’allume plus, on fera tout pour qu’il remarche comme au premier jour. Autant de problĂšmes trĂšs frĂ©quents que nous rencontrons dans la vie de tous les jours, que ce soit l’écran de notre iPhone cassĂ©, ou la batterie de notre Samsung qui perd en autonomie ou le chargeur de smartphone qui ne fonctionne plus. Quand on rencontre ce genre de problĂšmes, comment les rĂ©soudre sans se ruiner ? Rendez-vous tout simplement sur Pieces2Mobile.com pour trouver tous les accessoires et toutes les piĂšces dĂ©tachĂ©es de smartphones et tablettes. QualitĂ© et disponibilitĂ© des piĂšces dĂ©tachĂ©es de tĂ©lĂ©phones portables et tablettes Piece2Mobile est reconnu au niveau europĂ©en pour la qualitĂ© de ses diffĂ©rentes piĂšces dĂ©tachĂ©es de smartphones et tablettes proposĂ©es ainsi que, pour ses accessoires Ă  des prix satisfaisants. Trouvez des piĂšces dĂ©tachĂ©es de mobiles pas chĂšres sans compromis sur la qualitĂ© n’est possible que sur Pieces2Mobile.com. Vous n’avez donc rien Ă  craindre concernant la qualitĂ© des produits et la satisfaction de vos besoins. Pieces2Mobile vous permet d’obtenir exactement ce que vous dĂ©sirez grĂące Ă  un catalogue bien vaste et diversifiĂ©, comprenant de nombreuses marques de smartphones et autres appareils populaires sur le marchĂ©. Ce qui est aussi intĂ©ressant chez Piece2Mobile.com c’est cette possibilitĂ© de personnaliser vos smartphones, redonnez une nouvelle vie et une nouvelle apparence Ă  votre appareil grĂące aux diffĂ©rentes piĂšces dĂ©tachĂ©es de portables mises Ă  votre disposition. Livraison express de piĂšces dĂ©tachĂ©es de smartphones et tablettes en France GrĂące Ă  un choix qualitatif des piĂšces dĂ©tachĂ©es qui sont principalement d’origine ou de qualitĂ© Ă©quivalente, Pieces2Mobile se place en leader du marchĂ©. Mais les avantages de commander ses piĂšces de rechange de smartphones et tablettes chez Pieces2Mobile ne rĂ©sident pas seulement dans la qualitĂ© des piĂšces dĂ©tachĂ©es de tĂ©lĂ©phones mobiles et tablettes proposĂ©es Ă  la vente sur sa plateforme. Pieces2Mobile est une entreprise française, son service client et l’intĂ©gralitĂ© de son stock de piĂšces dĂ©tachĂ©es de tĂ©lĂ©phones portables et tablettes se situent en France, ce qui permet des livraisons rapides et garantit une prise en charge rapide en cas de problĂšme. Un plus pour les professionnels de la rĂ©paration de smartphones et tablettes Pieces2Mobile c’est aussi un showroom Ă  Aubervilliers pour les professionnels de la rĂ©paration des smartphones et tablettes afin de leur montrer de plus prĂšs les piĂšces dĂ©tachĂ©es et accessoires qu’ils s’apprĂȘtent Ă  acheter sur Pieces2Mobile. Pieces2Mobile Ă©toffe sans cesse son catalogue afin de rĂ©pondre Ă  tous les moindres besoins de ses clients professionnels et particuliers. Ainsi toutes les derniĂšres nouveautĂ©s s’y trouvent, aussi bien les Ă©crans des derniers modĂšles d’iPhone ou de Samsung Galaxy que les batteries Samsung Galaxy, Ă©crans iPhone et autres piĂšces dĂ©tachĂ©es.
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Pieces2Mobile
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Vonig est intenable. Pire qu’une puce à son premier rendez-vous avec un chien.
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Iza Borkine (Le goût amer des pissenlits)
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« Va voir mon pĂšre et ma mĂšre. Dis-leur que je leur donne rendez-vous l’annĂ©e prochaine Ă  JĂ©rusalem. »
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Benjamin Alire SĂĄenz (Aristotle and Dante Dive into the Waters of the World (Aristotle and Dante, #2))
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Faites fondre les tensions et sentez-vous profondément détendu à Ayubliss. Nous proposons une cure thermale associée à un massage ayurvédique pour aider à réduire la tension du cuir chevelu, stimuler les nerfs, renforcer les racines des cheveux et éliminer les toxines de votre corps. Obtenez une cure thermale à un prix raisonnable. Appelez-nous au +41 (0) 78910 08 34 pour un rendez-vous.
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ayubliss
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Simon se sentait lĂ©ger. Il avait trop mangĂ©, cinq croissants au beurre mais se sentait le coeur lĂ©ger. Plein de choses agrĂ©ables lui arrivaient qui ne lui Ă©taient pas arrivĂ©es depuis trĂšs longtemps. Jouer du piano, boire de l’alcool, dormir Ă  l’hĂŽtel, sortir pas rasĂ© Ă  11 heures un jour Ă  juin, ĂȘtre Ă  la mer, la voir, ĂȘtre aimĂ© par un tas de gens comme hier soir, ĂȘtre aimĂ© tout court, ĂȘtre amoureux et le croire, bref il avait rendez-vous.
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Christian Gailly (Un soir au club)
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Vous pouvez vous joindre Ă  moi, dit-elle sans rĂ©flĂ©chir. Enfin
 si vous avez besoin de vous reposer, s’empressa-t-elle de prĂ©ciser. — Si j’en ai besoin ? Que oui ! HĂ©las, j’ai un rendez-vous.
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Michelle Gable (L'appartement oublié)
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Qui est ce Roy, mon chĂ©ri ? Est-ce l’homme nu qui se cache dans ta chambre ? Tu peux tout me dire, je suis prĂȘte Ă  tout entendre. Pourquoi veux-tu faire des rendez-vous phoniques avec cet homme sale ?
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Joël Dicker (La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (French Edition))
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Je ne parviens pas Ă  dormir. Je repense aux erreurs que j'ai faites cinq ans plus tĂŽt, Ă  ce rendez-vous dans une semaine, au courriel que je dois envoyer demain matin... Mon cerveau s'emballe. Je tourne et me retourne dans mon lit.
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Lucille de PesloĂŒan
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A l'ami on ne donne pas rendez-vous : il vient quand il veut, Ă  l'improviste, tous les jours ou une fois tous les cinq ans, pour une bĂȘtise ou le drame de sa vie.
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Charlotte Casiraghi (Archipel des passions (H.C. essais) (French Edition))
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Un jour, un homme trĂšs sĂ©rieux m’a dit que si on jouissait en faisant l’amour, c’était parce qu’on crĂ©ait la vie. Vous vous rendez compte? Comme s’il pouvait y avoir quelque jouissance Ă  crĂ©er une chose aussi triste et moche que la vie!
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Amélie Nothomb (HygiÚne de l'assassin)
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Ici, Tishka n'avait jamais couru, ne s'était jamais cachée dans un fourré. Je n'y avais jamais fait le sanglier le groin dans l'herbe avec elle sous mon ventre, mon marcassin, mimant l'attaque des loups. Ici, Sahar ne m'avait pas embrassé, aucune AG ne s'était tenue, elle n'y avait proféré aucun cours libre. Nous n'y avions aucune mémoire, aucun passé. Et c'est précisément ce qu'elle voulait en me donnant rendez-vous là : ne réanimer rien. Juste discuter.
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Alain Damasio (Les Furtifs)
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le rendez-vous j’ai rendez-vous aujourd’hui avec un pissenlit, mais j’ai oubliĂ© je ne sais plus c’est celui des champs ? ou le pissenlit dessinĂ© sur la couverture du dictionnaire Larousse ? (p. 37)
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Irina Mavrodin (uimire/Ă©tonnement)
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Et vous, oui vous ! mon cher lecteur ! Vous vous prĂ©lassez bien au chaud, sur votre coussiĂšge favori ou dans la cathĂšdre de votre cabinet de lecture, en tournant d'une main indolente les pages de ce volume oĂč je risque bien de perdre ma santĂ©, ma vie, sans compter ma rĂ©putation. Est-ce que vous mesurez seulement que j'ai suĂ©, d'angoisse et de labeur, sur l'ouvrage que vous avez le culot de parcourir comme un conte divertissant ? Vous vous rendez compte de ce que je risque, Ă  vous dĂ©voiler ainsi les dessous de la politique ciudalienne ? Vous croyez peut-ĂȘtre que je fais ça uniquement par plaisir ? Ou par malveillance ? Vous croyez qu'on accouche d'un pavĂ© pareil seulement pour l'agrĂ©ment de cafarder ? Tant de lĂ©gĂšretĂ©, tiens, ça me dĂ©goute ! Alors pour l'Ă©popĂ©e du sorcier et de ses deux primates, vous repasserez. Moi, j'en ai ma claque, de l'historiographie ! Et estimez-vous heureux que je vous raconte la fin de mon histoire Ă  moi ! Face Ă  tant d'ingratitude, je pourrais bien tout laisser en plan !
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Jean-Philippe Jaworski (Gagner la guerre)
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Perfide Manon ! Ah! perfide! perfide! Elle me rĂ©pĂ©ta, en pleurant Ă  chaudes larmes, qu'elle ne prĂ©tendait point justifier sa perfidie. Que prĂ©tendez-vous donc ? m'Ă©criai-je encore. Je prĂ©tends mourir, rĂ©pondit-elle, si vous ne me rendez votre cƓur, sans lequel il est impossible que je vive. Demande donc ma vie, infidĂšle! repris-je en versant moi-mĂȘme des pleurs, que je m'efforçai en vain de retenir. Demande ma vie, qui est l'unique chose qui me reste Ă  te sacrifier; car mon cƓur n'a jamais cessĂ© d'ĂȘtre Ă  toi. À peine eus-je achevĂ© ces derniers mots, qu'elle se leva avec transport pour venir m'embrasser. Elle m'accabla de mille caresses passionnĂ©es. Elle m'appela par tous les noms que l'amour invente pour exprimer ses plus vives tendresses.
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Abbe Prevost (Histoire du Chevalier des Grieux et de manon Lescaut)